Opicapone : Traitement d’appoint dans la maladie de Parkinson
Publié le 05 juillet 2017 à 10:11Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°69
L’opicapone est un nouveau médicament antiparkinsonien, inhibiteur de la COMT, autorisé par l’agence européenne du médicament EMA et commercialisé en Allemagne (Ongentys® Kapseln 50 mg). Il est indiqué en association aux préparations à base de Lévodopa/d’inhibiteurs de la DOPA décarboxylase (IDDC) comme traitement chez les patients adultes souffrant de la maladie de Parkinson et présentant des fluctuations motrices de fin de dose, stabilisées sous ces associations. Aucune information n’est encore disponible concernant la commercialisation en Suisse.
La dose recommandée d’opicapone est de 50 mg, à prendre une fois par jour au coucher, au moins une heure avant ou après le traitement à base de Lévodopa. Comme l’opicapone accroît les effets de la Lévodopa. Il est souvent nécessaire d’ajuster la posologie de Lévodopa au cours des jours ou semaines suivant l’instauration du traitement par opicapone.
La dyskinésie a été l’effet indésirable le plus fréquemment rapporté (17,7%) en rapport avec le traitement. Hallucinations, vertige, somnolence, hypotension orthostatique, constipation, sécheresse buccale et spasmes musculaires sont d’autres effets indésirables fréquents.
Les premiers inhibiteurs de la catéchol-O-méthyl transférase (COMT) autorisés en traitement d’appoint dans la maladie de Parkinson – tolcapone (Tasmar®) et Entecapone (Comtan®) – ont été commercialisés il y a presque vingt ans. L’opicapone présente sur eux l’avantage de ne devoir être administré qu’une seule fois par jour et allège ainsi le traitement des patients.
Sources : Pharmazeutische Zeitung, 44/2016/p18 Fachinformation Ongentys®, Deutschland
Transmis par Martine Delmond
La quercétine atténue la toxicité neurologique de l’aluminium.
Publié le 03 juillet 2017 à 09:24Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°69
La quercétine atténue la mort neuronale dans la neurodégénérescence induite par l’aluminium dans l’hippocampe de rat. (Sharma DR, et al. Neuroscience. 2016). L’aluminium est un métal léger et toxique présent partout sur la terre, qui a reçu une attention considérable en raison de ses effets neurotoxiques.
Il a également été lié écologiquement et épidémiologiquement à plusieurs troubles neurologiques, y compris la maladie d’Alzheimer, la maladie de Parkinson, le complexe guamanien-parkinsonien (Démence neurodégénérative qui frappe les habitants de l’île de Guam dans le Pacifique sud) et la sclérose latérale amyotrophique (SLA).
Le mécanisme de neurotoxicité de l’aluminium est mal compris, mais il est bien documenté. L’aluminium génère des espèces oxygénées réactives (ROS). La production augmentée de ROS conduit à la rupture des systèmes de défense antioxydants cellulaires et à la libération du cytochrome c (cyt‑c) des mitochondries au cytosol, ce qui entraîne une mort cellulaire apoptotique (L’apoptose —ou mort cellulaire programmée— est le processus par lequel des cellules déclenchent leur autodestruction en réponse à un signal).
La quercétine (un flavonoïde naturel) le protège contre les dommages oxydatifs et a démontré qu’elle diminue les dommages mitochondriaux dans divers modèles animaux de stress oxydatif. Nous avons émis l’hypothèse que si les dommages oxydatifs aux mitochondries jouent un rôle significatif dans la neurodégénérescence induite par l’aluminium, puis la quercétine devrait améliorer l’apoptose neuronale.
L’administration de quercétine (10 mg / kg de poids corporel / jour) a réduit le stress oxydatif induit par l’aluminium (réduction de la production de ROS), et entraîne une augmentation de l’activité de la superoxyde dismutase mitochondriale (MnSOD) La quercétine obstrue également les changements neurodégénératifs induits par l’aluminium chez les rats traités à l’aluminium …
D’autres études par microscopie électronique ont révélé que la quercétine atténue le gonflement mitochondrial induit par l’aluminium, la perte de crêtes et la condensation de la chromatine.
Ces résultats indiquent que le traitement par la quercétine peut représenter une stratégie thérapeutique pour atténuer la mort neuronale contre la neurodégénérescence induite par l’aluminium.
Publié par Elsevier Ltd.
Transmis par Martine Delmond
Pesticides : Alerte sur le cerveau de nos enfants
Publié le 01 juillet 2017 à 10:37Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°69
Une étude récente de l’INSERM révèle l’existence de troubles du comportement chez des enfants de 6 ans exposés à certains pesticides.
On les appelle pyréthrinoïdes. Ils forment la deuxième génération des pesticides, supposés moins dangereux que leurs prédécesseurs, les organophosphorés. Problème : ce sont des neurotoxiques qui modifient l’activité des neurones en les dépolarisant, c’est-à-dire en provoquant des afflux massifs d’ions –notamment de sodium– à travers leur membrane. Un mode d’action qui les rend très efficaces contre les insectes et parasites. Mais là où le bât blesse, c’est que ces composés perturbent aussi, même à doses infinitésimales, les neurones des enfants.
L’impact des pyréthrinoïdes a été mesuré par 4 équipes de l’Inserm et de l’Université de Rennes auprès de 287 enfants français et britanniques. Les biologistes ont mesuré la quantité de métabolites issus de la transformation de ces pesticides dans l’organisme des bambins, par des analyses d’urines. Ils ont également distribué aux mamans des questionnaires standards, permettant d’identifier d’éventuels troubles du comportement chez leur enfant. Résultat : la dose de pyréthrinoïdes présente dans les urines prédit à la fois les troubles du comportement dits d’internalisation (incluant des symptômes émotionnels tels des accès d’anxiété, de nervosité ou de tristesse, mais aussi des difficultés à se faire des amis ) et les troubles dits d’externalisation, regroupant des problèmes de distraction, d’hyperactivité ou d’impulsivité, des altérations du comportement prenant la forme d’ accès de colère fréquents, de bagarres ou de rébellions contre les professeurs, et enfin des difficultés de socialisation et d’empathie.
Quelle en est la cause ? Les pyréthrinoïdes, en surchargeant les neurones de sodium, modifieraient les concentrations d’un facteur de croissance qui guide la pousse des cellules nerveuses. Dès lors, le programme de développement cérébral des enfants serait bouleversé.
Où sont ces molécules ? Les pyréthrinoïdes constituent une classe importante de pesticides présents dans les fruits et légumes, mais aussi dans certains tapis et textiles, dans les antimoustiques ou matériaux utilisés dans les bâtiments publics. Ils font partie des perturbateurs endocriniens mis en cause dans un nombre croissant d’études de santé.
Article du Dr Sébastien Bohler neurobiologiste,
Relevé dans Cerveau& Psycho par Françoise Vignon
Pourquoi ce gain de poids après une stimulation cérébrale profonde ?
Publié le 29 juin 2017 à 11:41Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°69
La stimulation cérébrale profonde est une alternative – lorsque les médicaments ne parviennent plus à corriger les tremblements – qui a fait ses preuves sur les performances motrices et la qualité de vie des patients. Cette étude de l’Institut SISSA (Trieste) dévoile les causes du gain de poids chez les patients atteints de Parkinson traités par stimulation cérébrale profonde. Ces données, présentées dans l’excellente revue Cortex et qui révèlent entre autres conclusions, un niveau d’impulsivité élevé et un désir accru de nourriture, apportent des bases d’interventions de prévention pour limiter le sur poids chez les patients Parkinsoniens.
Plusieurs études ont apporté les preuves d’efficacité de différents modes de stimulation, externe, magnétiques ou profonde, dans la réduction des symptômes, notamment moteurs de la maladie de Parkinson. Aujourd’hui, la stimulation cérébrale profonde est proposée lorsque les médicaments ne permettent plus de corriger les symptômes, situation généralement rencontrée après 7 à 8 ans d’évolution de la maladie. Les retours d’expérience montrent que la stimulation cérébrale profonde (ou deep brain stimulation DBS) va, par l’intermédiaire d’électrodes implantées au niveau de différentes régions du cerveau et d’une faible stimulation électrique, interrompre le signal cérébral causant les symptômes de la maladie.
On savait déjà que les personnes atteintes de la maladie de Parkinson, traitées par stimulation cérébrale profonde prennent du poids, mais sans pouvoir vraiment l’expliquer. « L’altération du poids corporel est l’une des complications fréquentes de la stimulation cérébrale profonde dans le traitement de la M.P. » explique Marilena Aiello, chercheuse au SISSA et auteur principal de l’étude. L’hypothèse était jusque-là, l’impact de la stimulation cérébrale sur le noyau subthalamique, une zone impliquée à la fois dans la motricité et dans la récompense. Cette équipe italienne a suivi pour la première fois 18 patients atteints, avant et après l’intervention (avant l’intervention, 5 jours après et 3 mois plus tard) et a évalué leurs capacités cognitives, psychologiques et comportementales : Les participants ont répondu à des questionnaires pour évaluer leurs niveaux de dépression, d’anhédonie (incapacité d’un sujet à ressentir des émotions positives, lors de situation de vie pourtant considérée antérieurement complaisante) ou d’incapacité à ressentir du plaisir et d’impulsivité. Les participants ont dû également effectuer des tâches évaluant la sensibilité aux récompenses alimentaires et les réactions impulsives aux aliments.
Quatre facteurs majeurs indépendants à ce gain de poids :
Si l’étude confirme un gain de poids significatif au cours des mois suivant l’intervention, elle identifie aussi 4 facteurs majeurs indépendants à ce gain de poids : un désir accru de nourriture, un niveau accru d’impulsivité, la durée de la maladie et la réduction du traitement pharmacologique. Le système de récompense s’avère bien altéré par la stimulation et la prise de poids est plus importante chez les patients qui après l’intervention déclarent un désir accru de nourriture. L’impulsivité est également renforcée. Enfin des facteurs inhérents à l’histoire de la maladie, sa durée et la charge pharmacologique apparaissent également comme très influents sur la prise de poids.
En cernant ces différents facteurs de prise de poids, l’étude livre des indices importants pour identifier les patients les plus exposés et prévenir ce gain de poids excessif qui vient aggraver les autres symptômes inhérents à la maladie.
Extrait de l’article Cortex relevé dans Santélog
Lu par Françoise Vignon
La piste du venin d’abeille
Publié le 28 juin 2017 à 09:30Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°69
La nature a de formidables ressources. Le venin des abeilles a montré son efficacité contre les symptômes de la Maladie de Parkinson. Le programme français de recherche DHUNE (Région PACA — Aix-Marseille) s’est intéressé au venin d’abeille. Il contient de l’Apamine, une neurotoxine qui joue sur les neurones à dopamine. Au début de la maladie ils sont encore présents, et son rôle est alors de les exciter plus intensément pour qu’ils produisent davantage de dopamine. Avec l’avancée de la maladie, le patient perd ces neurones indispensables, mais le venin va ralentir cette chute.
Un effet sur tous les plans : Lorsque les neurones sont vraiment en nombre insuffisant, l’Apamine agit sur d’autres systèmes dans le cerveau pour contrecarrer les troubles moteurs. Le venin d’abeille montre aussi son efficacité contre les troubles cognitifs et émotionnels, et n’est pas toxique pour l’organisme aux doses délivrées lors de ces différentes études. Les chercheurs veulent maintenant le tester à plus hautes doses dans une nouvelle cohorte.
Article de Mathilde LEDIEU relevé dans Top Santé
Par Françoise Vignon
Un antibiotique contre Parkinson ?
Publié le 27 juin 2017 à 07:49Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°69
Dans la Maladie de Parkinson, les agrégats provoquent la mort de certains neurones, ce qui explique les symptômes moteurs : tremblements, rigidité des muscles, lenteur des mouvements. Aucun traitement, qui empêcherait la mort neuronale ou l’agrégation de la protéine pathologique, n’existe à ce jour, même si plusieurs pistes sont envisagées. Rita Raisman-Vozari, Julia Sepulveda-Diaz et leurs collègues, de l’Institut du Cerveau et de la Moelle Epinière (ICM) à Paris, viennent de montrer qu’un antibiotique classique utilisé depuis plus d’un demi-siècle pourrait éviter la mort des neurones, en modifiant l’agrégation de l’alpha-synucléine.
L’alpha-synucléine est une protéine présente dans toutes les cellules, mais dont la fonction « normale » reste méconnue. En revanche, pour des raisons également inconnues, dans certaines conditions, elle se modifie et s’agrège pour former des « oligomères » (des associations de plusieurs protéines), puis des « fibrilles » (des enchevêtrements de plusieurs oligomères). Les fibrilles provoquent alors une activation du système immunitaire et la libération de facteurs inflammatoires, qui perturbent l’activité des mitochondries (les centrales énergétiques des cellules). Des molécules oxydées toxiques apparaissent alors –ce que l’on nomme le stress oxydatif– qui, à leur tour, amplifient le phénomène d’agrégation tout en abîmant la membrane des cellules. Tous ces facteurs contribuent à la mort des neurones.
Les chercheurs tentent donc d’agir à différents niveaux de ce processus : bloquer l’inflammation, empêcher l’agrégation de l’alpha-synucléine, limiter le stress oxydatif, rétablir l’activité des mitochondries. Mais la plupart des molécules efficaces in vitro ne protègent pas les neurones in vivo, chez l’animal ou même chez l’homme. Sauf une, la Doxycycline, un antibiotique de la famille des tétracyclines, qui tue les bactéries, mais qui a aussi un effet protecteur chez les animaux développant une maladie de Parkinson.
Comment agit cet antibiotique ? Des études antérieures ont montré que la Doxycycline a des propriétés anti-inflammatoires et anti-oxydantes, qui ne sont toutefois pas suffisantes pour expliquer la protection neuronale. Les chercheurs de l’ICM ont donc supposé qu’elle avait une autre cible. En faisant incuber de la Dioxycycline avec des protéines d’alpha-synucléine et en utilisant des techniques d’observation moléculaire comme la microscopie électronique à transmission et la spectroscopie par résonance magnétique, ils ont constaté que les « oligomères » ne se transformaient jamais en « fibrilles » et que l’antibiotique se liait à des sites spécifiques des « oligomères » et bloquait ainsi leur agrégation : ils adoptent une structure dite en feuillet bêta, différente de celle formée sans antibiotique et incapable de s’agréger en fibrilles. Puis, en plaçant des cellules en contact d’alpha-synucléine et de Doxycycline, les chercheurs ont montré qu’elles ne mourraient plus, leur membrane n’étant pas détruite.
Ainsi, la Doxycycline remodèle les oligomères d’alpha-synucléines en une forme non toxique. Mais elle ne se fixe pas sur les monomères (les protéines non associées) qui ont probablement des fonctions importantes dans les conditions normales. La Doxycycline traverse la barrière protégeant le cerveau et a également des actions anti-inflammatoires et anti-oxydantes. Et ce dès une concentration de 20 à 40 milligrammes par jour, bien inférieure à celle ayant un effet antibiotique. Il est donc envisageable de l’administrer chez l’homme. Un essai clinique sera prochainement lancé pour évaluer son efficacité chez les patients atteint d’une synucléinopatie.
Article de Bénédicte Salthun-Lassale dans Cerveau & Psychologie
lu par Françoise Vignon
Une pouponnière à neurones découverte dans les méninges.
Publié le 26 juin 2017 à 07:13Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°69
Des chercheurs belges ont décelé une nouvelle pouponnière de neurones dans les enveloppes du cerveau. Un espoir pour la médecine régénérative.
Les méninges, couches de tissu protectrices qui enveloppent le cerveau, hébergent un trésor : une pouponnière de neurones ! Telle est la surprenante découverte qu’a faite un groupe de chercheurs de l’Université de Louvain (Belgique) mené par Peter Carméliet, publiée dans Cell Stem Cell. Contrairement à ce que l’on croit encore trop souvent, les neurones ne sont pas figés. Ils se régénèrent tout au long de la vie, et ce, grâce à des cellules spécifiques, dites « progéniteurs neuronaux », capable de se multiplier à loisir et de se différencier en neurones.
Jusqu’à aujourd’hui, deux pouponnières riches en progéniteurs neuronaux avaient été découvertes et confirmées de manière sûre chez la souris. Elles se situent au cœur du cerveau, dans une région près du lobe olfactif de l’animal (appelée zone sous-ventriculaire) et dans une structure qui a un rôle central dans la mémorisation : le gyrus denté de l’hippocampe). Chez l’humain, une seule niche, près de l’hippocampe, a pour l’heure été identifiée. Ces niches de progéniteurs neuronaux sont cruciales pour le cerveau, puisqu’elles servent de réserve lorsqu’il a besoin de jeunes neurones, que ce soit pour se réparer lors de lésions cérébrales, mais aussi quotidiennement lors de l’apprentissage et la mémorisation, comme cela a été démontré chez la souris.
La surprise de l’étude belge vient de ce que cette nouvelle niche se trouve « en dehors » du cerveau. Les méninges, ce sont trois couches de protection –dure-mère, arachnoïde et pie-mère– posées l’une sur l’autre qui en enveloppent le cerveau et la moelle épinière. Dans l’espace entre l’arachnoïde et la pie-mère (la couche la plus profonde) se trouve le liquide céphalo-rachidien qui permet d’amortir les chocs en cas de coups ou de chutes. C’est au cœur de cet « airbag » du cerveau que les chercheurs ont trouvé ces super cellules, grâce à un marqueur. Mieux, ils ont confirmé qu’elles se transformaient en neurones fonctionnels du cerveau, après la naissance.
Cette découverte ouvre une nouvelle voie pour la médecine :
« Une question intrigante est de savoir, si ces cellules souches neuronales dans les méninges pourraient conduire à de meilleures thérapies pour les dommages cérébraux ou la dégénérescence », affirme Peter Carméliet dans un communiqué de l’Université de Louvain. « Cependant, répondre à cette question nécessiterait une meilleure compréhension des mécanismes moléculaires qui régulent la différenciation de ces cellules souches » Et le chercheur de poser les questions centrales :
- Comment ces cellules souches méningées sont-elles différenciées en différents types de neurones ?
- Peut-on « détourner » thérapeutiquement son potentiel de régénération pour restaurer les neurones mourants dans, par exemple, la maladie d’Alzheimer, la maladie de Parkinson, la sclérose latérale amyotrophique (SLA) et d’autres troubles neurodégénératifs ?
- Pouvons-nous isoler ces progéniteurs à la naissance et les utiliser pour une transplantation ultérieure ?
« Ces résultats ouvrent des possibilités de recherche très stimulantes pour l’avenir. Cette découverte est fascinante, car ces cellules souches sont en dehors du cerveau », commente à son tour Lida Katsimpardi de l’Institut Pasteur, spécialiste des cellules souches neuronales, dans le laboratoire de Pierre-Marie Lledo. « C’est comme un apport de cellules extérieures quand le cerveau en a besoin. Ce qui pourrait expliquer encore davantage la plasticité du cerveau ».
Cette étude de la naissance des neurones (neurogenèse) est importante pour la médecine, et pas seulement les maladies neurodégénératives. « On a constaté par des études que lors des dépressions ou du vieillissement, il existe toujours une baisse de la neurogenèse (naissance des neurones) », poursuit la chercheuse. « C’est donc tout le cerveau qui souffre. Lutter pour stimuler cette neurogenèse dans les niches de jeunes neurones, est une piste sérieuse de lutter contre les troubles cérébraux ».
La quête de pouponnières à neurones, n’est donc pas terminée.
Article d’Elena Sender relevé dans Sciences et Avenir
Par Françoise Vignon
La recherche promet de nouveaux traitements
Publié le 25 juin 2017 à 08:32Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°69
Les traitements médicamenteux s’améliorent, mais les médecins tentent de trouver le moyen de prédire quel malade va développer un effet secondaire. « C’est l’un des objectifs de la base de patients du réseau NS — Park des 24 centres experts de la maladie, qui compte déjà 18000 patients : en combinant les informations sur les profils médicaux, les données génétiques, les facteurs de risque, nous espérons pouvoir d’ici à dix ans dire quels patients sont plus à risque de développer tel effet secondaire », explique le Pr Olivier Rascol, neuropharmacologue (CHU Toulouse). Et, au-delà, identifier des sous-groupes de malades homogènes facilitant les recherches sur la maladie de Parkinson.
On sait que celle-ci est liée à la mort des neurones produisant la dopamine. Mais qu’est-ce qui fait mourir ces neurones ? « La ou les causes initiales de la dégénérescence neuronale restent inconnues » rappelle le Pr Etienne Hirsch, neurobiologiste (Inserm-ICM, La Pitié-Salpêtrière, Paris). La recherche s’oriente vers des anomalies de régulation du calcium dans ces neurones, et de leurs mitochondries, les centres énergétiques de la cellule. Autre voie, l’accumulation de protéines anormales. L’alpha-synucléine est présente dans les neurones sous différentes formes. Sa toxicité serait liée à certaines formes de fibrilles (fibrille : petite fibre).
Un antibiotique classique
« C’est encore discuté, mais elles passeraient de neurone en neurone, progressant comme une onde, des neurones dopaminergiques de l’intestin ou du bulbe olfactif vers la base du cerveau puis la périphérie, ce qui serait compatible avec l’apparition de constipation ou d’anosmie (anosmie : perte de l’odorat) des années avant les premiers signes moteurs » rappelle le médecin. Des essais d’immunothérapie contre l’alpha-synucléine sont en cours.
De plus, le neurone en souffrance va alerter les cellules immunitaires qui enclenchent une réaction inflammatoire, accélérant la mort neuronale. Une équipe internationale pilotée par des chercheurs de l’IMC a montré qu’un antibiotique classique, la Doxycycline, réduit cette neuro-inflammation et la toxicité de l’alpha-synucléine, ouvrant la voie à de futurs essais.
Article de Martine Lochouan du Figaro Santé,
Lu par Françoise Vignon
Conférence du Professeur P. Derkinderen, Nantes le 22 avril 2017
Publié le 24 juin 2017 à 10:50Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°69
Après une présentation générale, la Présidente de l’ADPLA, Annick Le Brun, demande au professeur Pascal Derkinderen son ressenti au niveau du CHU du nouveau Plan des Maladies Neurodégénératives (PMND) qui a été remis à jour le 12 mai 2016.
Le Professeur précise qu’il s’agit avant tout d’une décision politique qui regroupe sous le même terme les anciens plans Alzheimer, Parkinson … L’intérêt principal est de créer une nouvelle dynamique. En attendant, le budget du plan Parkinson n’est pas épuisé. L’ARS verse 100 000 euros par an au CHU, plus les frais de gestion. Ceci a permis l’embauche d’une infirmière (spécialement affectée à la neurostimulation) et également de mieux encadrer l’éducation thérapeutique. Tout l’argent n’est pas utilisé et il y aurait possibilité de faire plus, jusqu’à envisager un médecin supplémentaire mais les sommes versées ne servent pas seulement pour le Parkinson, elles sont intégrées dans la gestion globale de l’hôpital.
Question : La recherche sur le tube digestif et la maladie de Parkinson.
Ce sujet soulève de nombreuses questions et avant d’y répondre, Pascal Derkinderen fait un petit historique pour mieux expliquer la complexité du problème. Dès les années 1980, des chercheurs américains et japonais analysent le tube digestif de malades parkinsoniens et ils constatent les mêmes lésions dans le cerveau et dans le tube digestif. Dans les neurones cérébraux et digestifs on note la présence des corps de Lewy. Ce sont de petits amas de protéines typiques de la maladie de Parkinson.
Entre 2003 et 2006, un allemand, Heiko Braak, anatomiste et professeur à l’université de Francfort, formule une hypothèse selon laquelle la maladie de Parkinson serait la conséquence d’une infection par une bactérie ou un virus dans le système digestif et la dégénérescence des neurones du cerveau ne serait qu’une conséquence ultime d’un long processus amorcé des années auparavant dans les intestins, la transmission se faisant par le noyau dorsal du nerf vague.
Mais plusieurs arguments viennent contredire cette hypothèse :
- Des américains ont eu l’idée astucieuse d’installer leur laboratoire près d’une cité de retraités aisés dont la plupart faisaient don de leur corps à la science. Thomas Beach a pu ainsi mener ses recherches et les observations menées sur les patients autopsiés n’ont pu prouver cette hypothèse ; la présence de corps de Lewy n’étant pas systématique dans le tube digestif.
- Alice Prigent a travaillé avec un laboratoire de Bordeaux sur des primates auxquels on avait injecté des corps de Lewy soit dans le cerveau soit dans les intestins. Il a été constaté que la maladie se diffusait vers le bas ou vers le haut mais pas systématiquement.
En conclusion, on reconnaît une migration de la maladie mais on n’en connaît pas encore les mécanismes. De son côté Michel Neunlist continue à travailler sur des biopsies (valeur d’un grain de riz) pour analyser les neurones intestinaux, un prélèvement de 2mm lors d’une coloscopie peut contenir jusqu’à 100 neurones. Actuellement, il recherche une méthode pour les congeler « à plat » afin de pouvoir faire les observations dans de meilleures conditions. D’autres études sont faites sur le microbiote, la flore intestinale, avec l’implantation locale de bactéries digestives. Les essais sur des souris ont montré un effet aggravant lorsque l’on leur transférait des bactéries d’une flore parkinsonienne.
Question : Les corps de Lewy sont principalement composés d’alpha-synucléine, que pensez-vous de toutes les pistes de recherche sur les neuroprotecteurs pour éviter ces amas de protéine ?
L’alpha-synucléine a été découverte en 1988 chez le poisson torpille. C’est une protéine composée de 140 acides aminés. En 1997, on découvre que l’alpha-synucléine est le principal constituant des corps de Lewy. L’alpha-synucléine est abondante dans le cerveau, on la trouve concentrée au niveau des terminaisons présynaptiques et joue un rôle dans la neurotransmission mais dans le cas de la maladie de Parkinson on la retrouve sous forme d’agrégats au niveau du cytoplasme ou dans les prolongements neuronaux que l’on appelle corps de Lewy.
En 2005, un laboratoire coréen met en évidence que l’alpha-synucléine peut être secrétée et libérée, possibilité de quitter les neurones. En 2008, suédois et américains procèdent à des greffes de cellules souches qui sont injectées dans le striatum, zone de projection des neurones dopaminergiques. Résultat : ces nouvelles cellules ont été infectées avec la présence de corps de Lewy.
Quant aux médecines naturelles, la phytothérapie : la Rhodiole (Rhodiola rosea), le Mucuna Pruriens (pois mascate), l’AtreMorine (complément nutritionnel à partir de la fève des marais), tous ces produits ne font pas mieux que les éléments synthétisés dans les médicaments antiparkinsoniens… sinon ça se saurait ! (Il semblerait qu’il y ait moins d’effets secondaires, note de la rédaction).
Une piste intéressante présente de grands espoirs : la vaccination thérapeutique qui consiste à agir sur la maladie déjà en cours dans le but de limiter ou d’arrêter la propagation de l’alpha-synucléine. L’immunothérapie passive consiste à administrer au patient des anticorps artificiels produits en laboratoire. Ces anticorps ont pour but de reconnaître et de s’attaquer à l’alpha-synucléine et d’en favoriser ainsi l’élimination par l’organisme. L’immunothérapie active vise à améliorer le système immunitaire afin qu’il puisse détecter les anomalies et produire des anticorps qui permettront l’élimination de la forme toxique de l’alpha-synucléine.
Les recherches sur les modèles animaux montrent que l’immunothérapie passive et active peuvent ralentir le processus de mort cellulaire qui caractérise la maladie de Parkinson et améliorer les symptômes moteurs. Chez l’homme, il faut confirmer que l’immunothérapie ne provoque pas d’effets indésirables majeurs et conduit à la présence, dans le sang, d’anticorps qui reconnaissent l’alpha-synucléine afin de déterminer si un tel vaccin peut avoir un effet protecteur qui permettrait de ralentir le processus de la maladie.
Questions diverses.
Lors du diagnostic, les neurologues utilisent de plus en plus le terme « syndromes parkinsoniens » et non « maladie de Parkinson ». Pourquoi ?
Certainement par mesure de prudence. L’examen clinique ne permet pas d’être plus précis : sur 100 cas, 70 seront de véritables maladies de Parkinson et les 30 autres vont développer autre chose.
L’examen du fond de l’œil peut-il être utilisé pour déceler la M P ?
Effectivement, il a été constaté, chez des malades parkinsoniens, une rétine plus sensible avec une perte d’épaisseur. Actuellement, on ne dispose d’aucun élément qui pourrait démontrer une corrélation entre les deux pathologies.
Nouveau médicament : le XadagoMD, en attente de reconnaissance du prix proposé.
Il se situe entre l’Azilect et le Mantadix. Le principe actif est un IMAO‑B (inhibiteur de la monoamine oxydase B), il bloque l’enzyme correspondante qui dégrade la dopamine. Il aide ainsi à maintenir le taux de dopamine dans le cerveau. De plus il augmente la synthèse et la libération de la dopamine.
Examen en cas de forme familiale.
La MP est reconnue comme une maladie complexe et multifactorielle c.-à‑d. que parmi ses causes il y a des prédispositions génétiques associées à d’autres facteurs acquis. La génétique joue un rôle de facteur de risque : le terrain génétique d’un individu le rendant plus sensible à des facteurs environnementaux et au vieillissement menant au déclenchement du processus de la maladie (présence et combinaison de plusieurs gènes).
En revanche, il existe un certain nombre de formes familiales avec hérédité dominante ou récessive : dans ces cas, la maladie se déclarant généralement avant 30 ans. Parmi elles, on trouve des formes familiales monogéniques, ce sont des formes rares dues à la présence d’un seul gène. Quel est l’intérêt de procéder à des tests génétiques lorsqu’un diagnostic précoce ne permet pas encore de prévenir, de retarder ou de ralentir la progression de la maladie ?
Azilect, qu’en est-il ?
On avait fondé de gros espoirs sur ce médicament qui ralentirait la maladie. Cela est vrai au début mais pas dans le temps. Il offre néanmoins un aspect protecteur et retarde la dégradation de la dopamine. De plus tout le monde ne réagit pas de la même manière, il serait bien supporté chez les 2/3 des patients. Il a également l’inconvénient de renforcer les dyskinésies et de donner des mots de tête.
Faut-il prescrire de la Dopa dès le début du traitement ?
Avant, on avait tendance à commencer le traitement par des agonistes et à réserver la Dopa pour plus tard. Maintenant, on opte pour combiner les deux car le patient peut bénéficier de leur action qui est complémentaire, ces médicaments agissant sur deux niveaux différents.
Douleur et Parkinson.
Les douleurs neurologiques représentent un sujet difficile à appréhender et à traiter. Il est reconnu que le seuil de la douleur est plus bas chez les patients parkinsoniens.
Modopar et addictions.
Pour ce qu’on appelle communément addiction, on utilise le terme « trouble du contrôle des impulsions ». Effectivement, pour se préserver, les laboratoires pharmaceutiques listent toutes les contre-indications des médicaments, des plus fréquentes aux plus rares. Pour les agonistes, le taux de troubles du contrôle des impulsions est de 5%, pour le Modopar, il n’est que de 1 pour 1000. Il faut toujours rester vigilant et noter toute modification du comportement et ne pas hésiter à en parler avec son médecin ou son neurologue. Mais tout le monde ne réagit pas de la même manière. Par exemple, le Mantadix est prescrit dans les cas de dyskinésies mais l’on rencontre des cas paradoxaux où le médicament va aggraver les dyskinésies.
Amiante et MP.
Pas de corrélation connue à ce jour. Par contre la MP a été reconnue comme maladie professionnelle ; l’exposition aux pesticides représentant un facteur de risque. Mais encore une fois, précisons que tout le monde ne réagit pas de la même manière et qu’avec la même exposition tous ne vont pas développer la maladie de Parkinson.
Cas de régression.
Ces derniers temps, on a parlé d’amélioration voire de régression de la maladie. Par exemple on a vanté les vertus du venin d’abeille mais au final pas de résultat probant.
Cancer et MP.
Sujet délicat. On note un taux plus élevé chez les patients parkinsoniens, spécialement les mélanomes à surveiller de près.
L’acupuncture.
L’acupuncture peut rendre service en tant que médecine complémentaire
Nicotinothérapie.
Il peut très bien y avoir une interaction entre la dopamine et la nicotine. La nicotine est reconnue comme stimulant intellectuel en augmentant la sécrétion des neurotransmetteurs mais son efficacité n’est pas prouvée. Les recherches menées par Gabriel Villafane à l’hôpital Henri-Mondor à Créteil pêchent par un manque de fiabilité dans la méthode de recueil des données qui, de fait, ne sont pas exploitables pour en tirer des conclusions pertinentes (malgré des résultats constatés probant, note de la rédaction).
Rédigé par Guy Seguin et transmis par Annick Lebrun ass.adpla@wanadoo.fr
Editorial
Publié le 23 juin 2017 à 08:29Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°69
« Encore un journal archi bourré d’articles utiles à tous », me souligne une de mes correctrices… En effet, l’impression qui ressort de ce numéro – comme dans le précédent d’ailleurs – c’est un foisonnement d’informations diverses et variées qui ont toutes le même objectif pallier les difficultés provoquées par la maladie, chercher à la contrôler et découvrir le saint Graal la maîtriser et donc guérir de cette horreur.
Le professeur Derkinderen en est un exemple des plus accompli avec son équipe, il creuse la piste des neurones des intestins traquant la présence de l’Alpha-synucléine et des corps de Lewi au sein du côlon siège de notre « deuxième » cerveau tout en soulignant l’importance de la qualité du microbiote. Il en parle avec simplicité et fait la part belle à l’intelligence de ses interlocuteurs.
D’autres équipes ont découvert des « pouponnières » à neurones ; ceci explique la « plasticité » du cerveau et son développement continuel ce qui n’était pas du tout envisagé il y a moins de dix ans. Pour tout le monde, nous avions un nombre défini de neurones et donc des possibilités de synapses (les connections inter neuronales) limitées en conséquence !
Ces réflexions viennent appuyer le constat que nous faisons « expérimentalement » quand nous pratiquons une activité physique que notre « état » nous interdisait soi-disant. Le fait d’essayer de reprendre la danse ou la bicyclette tout en retrouvant les gestes anciens fait apparaître de nouveaux circuits neuronaux pour remplacer les synapses touchées par la maladie.
Le résultat des élections vient de tomber et une nouvelle majorité va s’installer à l’Assemblée Nationale. Nous pourrons bientôt renouer des liens avec l’administration de la santé qui se sont avérés très fermés durent toute cette campagne électorale. En effet, aucun responsable ne voulait –ou ne pouvait– répondre à nos demandes…
Saviez-vous que le fait d’être l’accompagnant de votre conjoint malade avait un coût mesurable qui impactait vos ressources mensuelles ? Cela ne semble pas aller de soi et un effort de recherche est nécessaire pour chiffrer cet élément qui se trouve évidemment pris en compte lors du placement du patient en établissements spécialisés.
Si ce placement à l’avantage de « libérer » l’accompagnant, il a des effets pervers sur le patient qui ne se défendrait pas d’un certain confort pris en charge complètement par du personnel spécialisé, il n’a pas d’effort à faire pour développer ses propres défenses ce qui ne fera qu’accentuer sa dépendance. Loin de moi l’idée de « culpabiliser » les établissements et leur personnel soignant. Mais il faut bien reconnaître que les normes de plus en plus exigeantes d’exécution des tâches permettent de moins en moins la « personnalisation » des soins.
Bonnes vacances à chacun et, surtout si ce n’est déjà fait, n’oubliez pas de vous inscrire pour le séjour du mois d’octobre (du 1er au 7).
56 – ASSOCIATION de PARKINSONIENS du MORBIHAN
Publié le 10 mai 2017 à 11:31Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°68
Au revoir 2016 – Bienvenue 2017 !! Nous débutons cette nouvelle année dans la joie, nous étions une quarantaine « de gourmand(es) » à nous retrouver salle St Eloi pour savourer les galettes et autres douceurs. Avec son entrain habituel Jean-Paul « notre accordéoniste » donne le « la ». Aussitôt les chansons reprises en chœur, et les danses se succèdent. Pour nous donner le temps de reprendre notre souffle, des conteurs prennent le relais, cascades de rires et applaudissements les remercient. Ravis(es) d’avoir partagé cet après-midi convivial, nous nous quittons dans l’attente d’une prochaine rencontre festive, ce qui ne saurait tarder !!!
Anniversaires : à nouveau nous nous retrouvons au local St Eloi, pour fêter les anniversaires de nos amis(es) nés (es) en janvier et février. Nous sommes une vingtaine, réunis autour des tables. Les tartes aux pommes et autres gourmandises appréciées à juste titre, merci aux pâtissières. Puis quelques histoires et beaucoup de chants nous permettent de rire tout en dégustant notre café dans la bonne humeur. Il est demandé de venir avec ses histoires, ses bons mots et ses chansons pour fêter les prochains anniversaires. A bientôt.
On danse : depuis un mois à Vannes, création d’un cours de tango argentin. Une douzaine de danseurs se retrouvent le vendredi après-midi avec un professeur et des bénévoles, pour le plus grand plaisir des « mordus » du tango. Cette activité aide à travailler sur le déplacement, l’équilibre, la coordination.
Noter que notre A.G. aura lieu le Mardi 28 Mars à partir de 10 heures, au restaurant « La Forestière » à Nostang route de Landevant.
Nicole Lecouvey – Françoise Vignon
50 – ASSOCIATION de PARKINSONIENS de la MANCHE
Publié le 05 mai 2017 à 17:41Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°68
L’hiver se termine, nous espérons que vous l’avez passé aussi bien que possible.
L’assemblée générale de notre association aura lieu le 30 mars 2017 au foyer des jeunes travailleurs de Coutances (le matin) avec la participation du clic du coutançais puis repas partagé ensemble et l’après-midi tables rondes aidants, aidés, venez aussi avec vos idées et propositions.
Prévisions 2017 :
Le 20 avril journée parkinson avec la conférence du Dr Busson neurologue et un autre intervenant elle aura lieu à Avranches.
Journée rencontre dans la région de la HAYE DU PUITS en juin.
Et une autre dans le mortainais — programmes à définir avec vous.
Nous espérons que vous serez nombreux à participer à ces journées.
L’association c’est vous, c’est nous ; travaillons ensemble pour le bien-être de tous.
Amicalement, le bureau
44 – ASSOCIATION de PARKINSONIENS de LOIRE ATLANTIQUE
Publié le 04 mai 2017 à 09:29Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°68
Les vœux… les galettes…les couronnes… Les festivités s’en sont allées !
On se rappellera cependant une nouvelle version de notre bourriche traditionnelle. Cette année nous avons soupesé le baquet (cuvier de bois que chaque vendangeur se fabriquait pour aller couper les grappes de raisin et les y déposer). Nous avons parmi nos adhérents des spécialistes du vignoble qui nous ont fait partager la culture du terroir. Ce baquet a été rempli de légumes Bio ramassés chez l’un de nos amis et d’un appétissant morceau de bœuf pour cuisiner le traditionnel pot au feu.
Désormais nous songeons aux choses plus sérieuses à savoir notre AG du 25 Mars et notre conférence médicale annuelle qui se situe aux alentours de la journée mondiale du Parkinson. Cette année ce sera le 22 Avril après avoir éliminé les congés scolaires.
Le thème définitif n’est pas encore établi mais quelques questions nous préoccupent et mériteraient des compléments d’informations :
- Où en est-on de la recherche sur le deuxième cerveau ? Ses impacts sur le quotidien du malade ?
- Le fait d’inclure le Parkinson dans les maladies neurodégénératives ne va-t-il pas occulter ses spécificités ?
- Pour quelles raisons emploie-t-on désormais au niveau du diagnostic le terme de syndrome parkinsonien ? Quelles nouvelles découvertes ou prises en charge médicales ont joué en faveur de cette nouvelle terminologie ?
- Quid des malformations orthopédiques engendrées par la maladie ?
Nous avons sollicité le professeur Derkinderen pour intervenir le 22 avril : c’est toujours avec beaucoup de plaisir qu’il accepte d’être avec nous et que nous faisons appel à ses compétences.
Bon courage à toutes et à tous.
Annick Lebrun
35 – ASSOCIATION de PARKINSONIENS de L’ILLE et VILAINE
Publié le 02 mai 2017 à 08:33Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°68
Notre dernière assemblée générale avait lieu samedi 25 février 2017 avec 59 personnes présentes. Activités habituelles :
- la quarantaine de points-rencontre sur l’ensemble du département : ils sont l’occasion pour nous informer et échanger avec des praticiens et de rencontrer des personnalités politiques. Ce fut le cas à Redon le 13 avril lors de la journée des aidants où Gaby Le Bot interpela Madame Pascale Boistard, Secrétaire d’Etat chargée des personnes âgées et de l’autonomie, sur ce qui fait la vie au quotidien d’un malade et de son aidant.
- les 8 conférences dans les écoles d’infirmiers et de la santé, 7 interventions dans les lycées ont été l’occasion de faire connaître la maladie.
- les 30 séances handi-gym du jeudi à Chantepie : Bernadette Guérin en est l’animatrice.
- Les visites aux malades.
- Notre galette des rois le 26 janvier à Chantepie avec 50 participants au nombre desquels les adhérents à handi-gym et leurs bénévoles. N’oublions pas celle organisée par nos amis redonnais Gaby et Paulette dans leur secteur où, cette année, ils se retrouvèrent à 18 personnes.
La bibliothèque tenue par Eugène Louvel dernier ouvrage « Le charme discret de l’intestin ».
Abordant les activités ponctuelles ou occasionnelles, nous pouvons signaler :
- La réédition du dépliant APIV après sa mise à jour.
- La semaine et l’assemblée générale du CECAP à Guitté (2 au 8 octobre) Le mercredi, jour de l’assemblée générale, fut l’occasion de partager les réalisations de chaque département. Le jeudi, jour des conférences, fut très apprécié. Les intervenants en tout point excellents, dynamiques, aux exposés confortés par de très bons supports vidéo ont fortement intéressé l’assistance.
- Une aide à l’hébergement en cas de cure pour la maladie de Parkinson : 11 couples et personnes en individuel ont sollicité cette aide représentant un coût de 1.650 euros.
- L’achat du matériel de neurorééducation BYM (tablette et capteurs), matériel qui vous fut présenté à l’assemblée générale du CECAP à Guitté en octobre.
- Mail du Dr Sophie Drapier, éminente neurologue du CHU. Dans ce mail, le Dr Drapier nous présente un projet de lettre d’information destinée aux patients parkinsoniens qui souhaiteraient participer au protocole EARLYPUMP Il s’agit d’évaluer l’intérêt de la Pompe à Apomorphine dite Pompe Apokinon à un stade plus précoce de la maladie.
- Les défis sportifs du président : il y a l’entame de son 4ème Compostelle et sa participation à une marche nordique de 50 km dans le Pays de Fougères en juin laquelle a permis de financer le matériel BYM.
- Et pour terminer quelques adhérents et adhérentes ont accepté de participer aux tests servant à une étude de Soizic Argaud, chercheure du CHU.
Bernard PETTIER, secrétaire APIV
34 – ASSOCIATION de PARKINSONIENS de L’HÉRAULT
Publié le 29 avril 2017 à 07:44Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°68
Compte rendu de l’Assemblée Générale 2016
Le 14 janvier 2017 s’est tenue notre assemblée générale au restaurant « L’Écluse » à Villeneuve les Béziers. Notre présidente a tenu à saluer l’arrivée dans notre association de quatre nouveaux adhérents. Danielle Galan a aussi salué la mémoire de notre chère Maria qui nous a quittées début 2016.
Avant la lecture des divers rapports, notre présidente a eu à cœur de nous lire un poème très touchant écrit par une personne atteinte de la maladie de Parkinson. Après les lectures du rapport moral, d’activité et financier, qui ont été approuvés à l’unanimité par l’ensemble des adhérents présents, nous avons procédés à la composition suivante du bureau :
Présidente : Danielle Galan
Vices présidents : José Perez et Lyria Argento – Tolo
Secrétaire : Eliane Valls
Secrétaire adjointe : Mercedes Perez
Trésorière : Claude Vianes
Trésorier adjoint : Jean-Claude Galan
Déléguée à l’informatique : Georgette Segura
Déléguées à l’organisation : Claudette Laus, Agnès Quesnel, Anne-Marie Cajac, Noëlle Garcia
Tous les adhérents sont membres du bureau.
Notre vice président a tenu à prendre la parole pour encourager les aidants et leur rendre hommage en leur rappelant que leur rôle était très important. Il a aussi tenu à les remercier pour leur implication au sein de l’association.
Courant 2016 une réunion d’information nous a été proposée par M. Teissier, ingénieur et créateur, qui a mis au point un appareil appelé « WALKME », essentiellement conçu pour les personnes atteintes de la maladie de Parkinson. Un dispositif innovant de stimulation cérébrale électrique par conduction osseuse. Certains adhérents, après avoir essayé cet appareil et ayant constaté une nette amélioration de la marche et de l’équilibre, ont décidé d’en faire l’acquisition.
Prochainement, nous allons recevoir une personne qui va nous présenter « L’Aloe Vera ». Cette plante aux multiples vertus est connue pour agir favorablement sur certains symptômes de la maladie de Parkinson.
Le 29 avril 2017 nous organisons un après-midi théâtre avec la troupe « Les Roberts de N’Hérault » à la MVA de Béziers. Avec cette pièce « L’Expres », nous espérons attirer beaucoup de monde.
Au printemps prochain plusieurs sorties sont prévues :
- La visite du « Jardin d’Adrien » classé plus beau jardin de France. Un vrai enchantement de fleurs et de verdure que certains auront le plaisir de découvrir.
- Une croisière sur le canal du midi, classé au Patrimoine Mondial de L’Unesco. A la découverte de toutes les merveilles et ouvrages exceptionnels.
L’assemblée générale étant terminée, nous avons trinqué tous ensemble. Nous avons eu une pensée affectueuse pour les absents qui pour raison de mauvaise météo et raison de santé n’ont pas pu se joindre à nous.
Le déroulement du repas s’est passé dans une ambiance chaleureuse et comme toujours c’est terminé en chansons.
Eliane Valls secrétaire
29 – ASSOCIATION de PARKINSONIENS du FINISTERE
Publié le 27 avril 2017 à 17:48Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°68
Début janvier succès pour les traditionnelles galettes des rois dans les points rencontre et points gymnastique du Finistère, nous avons recensé dans la convivialité beaucoup de rois et de reines d’un jour !
Rando Parkinson : Un Grand Merci à toute l’équipe de bénévoles !Le dimanche 12 février 2017, quelque 850 sportifs Vététistes, cyclos, marcheurs, traileurs ont répondu à l’invitation du Vélo-club et de l’association de parkinsoniens du Finistère pour la 17e édition de la Rando Parkinson. Les vététistes ont été les plus nombreux, suivis par les amateurs de route, les marcheurs et les fans de course nature.
Tous ont pu apprécier la qualité des circuits proposés et aussi la chaleur de l’accueil (+ l’odeur des crêpes !) « En plus, pour une fois, il ne pleuvait pas ! », s’amusait un fidèle du rendez-vous. Dans la toute nouvelle halle de pétanque, les biligs tournaient à fond. Merci aux crêpières bénévoles. Ces gourmandises ont récompensé les participants. Plus de 1000 crêpes ont été distribuées. Dans les semaines à venir, le club remettra un chèque à l’association de Parkinsoniens du Finistère. Il s’était monté à 1.500 € l’an passé. « On sera plus proche des 2.000 €. Cet argent participera à la mise en place d’ateliers thérapeutiques » et au financement de la recherche sur Parkinson. Rendez-vous l’année prochaine, au deuxième dimanche de février…
Le Centre Hospitalier de Douarnenez organise régulièrement dans le cadre de « hôpital de jour » des rencontres pour les malades et aidants, notre association apporte son concours. Informations sur la plateforme de répit de l’hôpital de Douarnenez, ressources et limites de l’aidant, savoir identifier le rôle de l’entourage, le soutien associatif, connaitre les structures alternatives de soutien et les différentes aides financières. Plateforme de répit et d’accompagnement Centre Hospitalier de Douarnenez tél : 0298751401
La vente de carnets de tombola 100% Associations organisée tous les deux ans par le crédit mutuel de Bretagne au profit des Associations a connu un franc succès ! Attendons maintenant le tirage qui aura lieu courant avril, nous aviserons les heureux gagnants.
1 avril 2017 à 14h00 Conférence sur Parkinson au centre des arts et de la culture à Concarneau par le Professeur Derkinderen et son équipe, le clic de Concarneau interviendra également.
Notre association organise un fest-noz caritatif le 8 avril 2017 à 21h00 à la salle des fêtes « Brocéliande » de Ploudaniel au profit de la recherche et de notre association. Les formations « fest-noz » de Breiz Storming, Paotred Pagan et le groupe « Bep Sort » animeront gracieusement cette soirée.
Éducation thérapeutique : Notre association participe à la formation de 4 groupes de travail pour la mise en place prochainement de l’éducation thérapeutique pour les Parkinsoniens au CHU de Brest.
- Atelier « représentations de la maladie » dont l’objectif est de travailler sur les aspects psycho-sociaux pour le patient et pour l’aidant
- Atelier « alimentation et maladie de Parkinson » dont l’objectif est d’évaluer les représentations des patients vis-à-vis de leur alimentation et d’essayer de réajuster le discours en cas de croyances erronées.
- Atelier « traitements de la maladie de Parkinson » dont l’objectif est de travailler sur les mécanismes d’action, les horaires de prises, les interactions avec l’alimentation, les effets secondaires.
- Atelier « activité physique dans la maladie de Parkinson ».
Un compte rendu plus précis sera diffusé dans le prochain parkinsonien indépendant.
Dominique Bonne, président de GP29
24 – ASSOCIATION de PARKINSONIENS du PÉRIGORD NOIR
Publié le 26 avril 2017 à 08:05Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°68
Nous avons le plaisir de vous annoncer la naissance de la petite dernière :
L’ASSOCIATION PARKINSON PERIGORD NOIR 24 (APPN)
Mme. Martine Delmond
La Tailleferie 24620 MARQUAY Tel. : 05 53 30 46 32
Email : martinedelmond@orange.fr
Martine devrait rencontrer prochainement l’Agence Régionale de Santé dans le cadre de la constitution d’un dossier sur les Maladies Neurologiques. Si vous avez des idées à lui soumettre, n’hésitez pas à la contacter rapidement, cela alimentera les débats.
22 – ASSOCIATION de PARKINSONIENS des COTES d’ARMOR
Publié le 25 avril 2017 à 18:41Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°68
Quand les aidés se font aidants
Bien qu’anciennement répertoriée (sa première description remonte à 1817), la maladie de Parkinson conserve encore aujourd’hui une grande part de ses mystères qui en font une maladie difficile à comprendre et à prévoir.
Notamment ses multiples aspects fluctuants et ô combien déroutants auxquels s’ajoutent les traitements dont il faut savoir interpréter les effets secondaires, complique la tâche du personnel soignant souvent désemparé, ne sachant quelle attitude adopter face à des situations qu’il ne comprend pas et que seul le patient lui-même est en mesure d’expliquer. En cela, les associations s’avèrent de précieux lieux d’échanges entre aidants et aidés desquels émergent les « bons à savoir » du quotidien : cf. www.parkinson22.fr > vivre avec la maladie > trucs et astuces)
Ainsi depuis quelques années, nous sommes régulièrement sollicités pour témoigner sur le vécu de la Maladie de Parkinson que ce soit dans des centres de Formation Professionnelle comme le CLPS à LANNON ou encore dans les MAPA et EHPAD comme celui de la Roche Derrien (22) dont l’invitation réitérée témoigne de l’intérêt porté et du besoin en formation du personnel autre que purement médical
Rédigé par Yves Gicquel
Congé de proche aidant : comment récupérer des trimestres de retraite.
Publié le 23 avril 2017 à 11:36Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°68
Le congé de « proche aidant » permet aux salariés de se dégager du temps (un an au maximum sur toute leur carrière) pour épauler un proche handicapé ou âgé et en perte d’autonomie. Inconvénient : ce congé n’est pas rémunéré, et entraîne donc une suspension du versement des cotisations sociales. Avec le risque, pour les salariés, d’être pénalisés pour leur future retraite. Pour pallier cet inconvénient la loi leur ouvre droit, pour cette période, à une affiliation gratuite à l’Assurance vieillesse, quelques soient leurs ressources.
En quoi consiste cet avantage ?
Pendant toute la durée de son congé de proche aidant (c’était aussi le cas pour le congé de soutien familial), la caisse d’allocations familiales (CAF) va cotiser pour le salarié à l’assurance vieillesse sur la base d’un salaire fictif égal au Smic, et ce quel que soit son salaire réel. Le salarié pourra ainsi, sur cette base forfaitaire, se constituer gratuitement des droits pour sa future retraite de base.
Comment en bénéficier ?
Cette affiliation n’est pas automatique. Il faut en faire la demande auprès de votre caisse d’allocation familiale (CAF), à l’aide d’un formulaire spécifique. Vous devez accompagner cette demande d’une attestation de votre employeur précisant les périodes de votre congé de proche aidant.
Bon à savoir : La CAF vous enverra un courrier attestant les périodes où elle a cotisé à l’Assurance Vieillesse pour vous. Gardez ce document pour faire valoir vos droits au cas où ces cotisations n’apparaîtraient pas sur votre relevé de carrière.
Article relevé dans « Notre temps »
par Françoise Vignon
Emploi à domicile : Un nouveau crédit d’impôt pour les retraités
Publié le 22 avril 2017 à 09:59Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°68
La loi de finances pour 2017 prévoit un crédit d’impôt de 50% pour les dépenses d’aides à domicile. Un nouvel avantage fiscal pour ceux qui ne paient pas ou peu d’impôt.
Désormais, l’avantage fiscal profitera à tous, y compris aux retraités peu ou non imposables. La loi de finances pour 2017 a généralisé le crédit d’impôt pour les dépenses d’aide à domicile. En effet, jusqu’à 2016, les retraités bénéficiaient seulement d’une réduction d’impôt égale 50% des dépenses supportées. Un crédit d’impôt est plus intéressant qu’une réduction : Passer d’une réduction d’impôt à un crédit d’impôt, apporte un vrai plus aux retraités non imposables ou peu imposables. Rappelons la différence entre ces deux notions :
- Une réduction d’impôt diminue votre impôt dû, jusqu’à le rendre nul. L’avantage est donc plus limité et vous n’en profitez pas si vous n’êtes pas imposable.
- un crédit d’impôt réduit votre impôt et le fisc vous rembourse la différence si l’avantage fiscal est supérieur à l’impôt que vous devez. Vous bénéficiez pleinement de l’avantage même si vous êtes exonéré d’impôts sur le revenu.
Deux exemples pour comprendre :
- Paul et Marie, retraités âgés de 65 ans, ne paient pas d’impôt sur le revenu.
Ils ont recours à une femme de ménage qui leur coûte 2.000€ par an. Jusqu’à 2016, la réduction d’impôt de 50% n’avait aucun intérêt pour eux, puisqu’ils ne payaient pas d’impôt. Désormais, ils auront droit à un crédit d’impôt égal à 50% de leurs dépenses, soit 1.000 €. Cette somme sera prise en compte dans leur déclaration de revenus 2017, et remboursée par le fisc en 2018. Finalement, leur femme de ménage ne leur coûtera que 1.000€ par an. - Simone, retraitée âgée de 74 ans, est redevable de 400€ d’impôt sur le revenu.
Simone supporte 2.400€ par an d’aides à domicile. Auparavant avec une simple réduction d’impôt, son avantage fiscal était limité à 400€ car il ne pouvait pas excéder son impôt. Grâce au crédit d’impôt de 1.200€ non seulement elle ne paiera pas d’impôt sur le revenu de 2017, mais le fisc lui remboursera 800€ en 2018.
Bon à savoir :
Le crédit d’impôt s’appliquera toujours aux dépenses effectivement supportées par les retraités déduction faite des éventuelles autres aides (par exemple : APA). Les dépenses prises en compte pour le calcul de l’avantage fiscal, ne peuvent pas excéder certains plafonds.
Article relevé dans « Notre temps »
par Françoise Vignon
Propulsé par WordPress et le thème GimpStyle créé par Horacio Bella. Traduction (niss.fr).
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