Ne pas être qu'un "patient" ...

Le café, est-​il bon ou mauvais pour la santé ?

Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°60

Rédigé le Mardi 16 Décembre 2014 à 15:35

Que de bonnes raisons à boire du café. Il est partout ! A la maison, au boulot, au bistrot… Le réflexe petit noir ou grand café au lait est bien ancré chez nous. L’effet stimu­lant de la caféine sur l’organisme n’est plus à démon­trer. Son impact sur notre rythme cardiaque non plus. 

Pour une meilleure concentration
La caféine se trouve dans le café bien sûr, mais égale­ment dans le choco­lat ou les sodas. La consom­ma­tion de caféine permet ainsi de rester dans un état de vigi­lance plus long­temps, tout en retar­dant les sensa­tions de fatigue. Les buveurs de café expliquent ainsi qu’ils ont l’impression de « réflé­chir plus rapi­de­ment » après avoir bu un café, de réus­sir à être plus concentrés. 

Le café est la première source d’antioxydants 
Selon une étude datant de 2005, « aucun aliment n’ar­rive à la cheville » du café en matière d’an­ti­oxy­dants. Certes, les fruits et légumes sont eux aussi extrê­me­ment riches en la matière, mais il semble que le corps humain absorbe beau­coup plus d’an­ti­oxy­dants à partir du café. 

Un espoir pour les malades de Parkinson
La mala­die de Parkin­son est une mala­die dégé­né­ra­tive qui provoque une raideur des membres et des mouve­ments lents, une perte d’équilibre, une diffi­culté à effec­tuer certains mouve­ments et des trem­ble­ments. A l’origine de la mala­die, un manque de dopa­mine, substance chimique char­gée notam­ment de contrô­ler les mouvements.

Or, le café augmen­te­rait la produc­tion de dopa­mine et permet­trait ainsi de dimi­nuer le risque de déve­lop­per la mala­die de Parkin­son chez les hommes. C’est en tout cas ce que démontrent plusieurs études parti­cu­liè­re­ment étudiées par la commu­nauté scientifique.
Pour autant, si certains croient en la rela­tion café/​diminution du risque de déve­lop­pe­ment de la mala­die de Parkin­son chez l’homme, les études ne permettent pas de faire le même constat auprès de la popu­la­tion féminine. 

Le café est excellent pour le foie (surtout si l’on consomme de l’alcool) 
Une étude publiée en 2006 portant sur 125 000 personnes pendant 22 ans a montré que les personnes buvant au moins une tasse de café par jour rédui­saient de 20% leurs chances de déve­lop­per une cirrhose du foie — une mala­die auto-​immune due à une consom­ma­tion exces­sive d’al­cool ayant pour symp­tômes l’in­suf­fi­sance hépa­to­cel­lu­laire (défaut de fonc­tion­ne­ment du foie) et le cancer. Arthur L Klatsky, qui a dirigé l’étude, a déclaré au Guar­dian : « La consom­ma­tion de café semble avoir des effets protec­teurs contre la cirrhose alcoo­lique, et plus une personne boit de café, moins elle semble avoir de risques d’être hospi­ta­li­sée ou de mourir d’une cirrhose alcoolique. » 

Les recherches ont aussi montré que le café peut aussi aider à se prému­nir contre la stéa­tose hépa­tique non alcoo­lique (SHNA). Une équipe de cher­cheurs de l’école de méde­cine Duke-​NUS, basée à Singa­pour, a révélé que boire au moins quatre tasses de café ou de thé par jour peut aider à se prému­nir contre les agres­sions du SHNA. 

afriquefemme.com
Trans­mis par Renée Dufant

Visite de l’INSERM unité 913 le 28 novembre 2014

Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°60

« Les Cher­cheurs accueillent les malades en parte­na­riat avec les asso­cia­tions de malades. », tel était le mot d’ordre pour la jour­née du 28 novembre 2014.

L’attente des avan­cées de la recherche étant parti­cu­liè­re­ment forte pour les personnes malades ou en situa­tion de handi­cap, l’INSERM déve­loppe depuis plusieurs années une poli­tique de dialogue et de parte­na­riat qui a permis de construire des rela­tions de confiance avec près de 400 asso­cia­tions de malades concer­nées par la recherche. A l’occasion de ses 50 ans, l’Inserm leur ouvre ses laboratoires.

Au total près de 80 unités de recherche et 250 cher­cheurs sont impli­qués à travers l’ensemble du terri­toire. La dyna­mique du parte­na­riat de l’Inserm avec les asso­cia­tions prend ainsi une nouvelle ampleur en favo­ri­sant le dialogue direct et à grande échelle entre cher­cheurs et personnes malades, assu­rant une des missions essen­tielles de l’Inserm : faci­li­ter et orga­ni­ser la rela­tion entre la recherche et la société.
Pour déve­lop­per ce parte­na­riat, l’Inserm a mis en place un double dispo­si­tif : une instance de réflexion, le GRAM, et une struc­ture opéra­tion­nelle, la Mission Inserm Associations.

Le GRAM (Groupe de Réflexion avec les Asso­cia­tions de Malades) est une instance de réflexion et de propo­si­tion sur les orien­ta­tions stra­té­giques et les actions à mettre en œuvre pour déve­lop­per la poli­tique de parte­na­riat entre l’Inserm et les asso­cia­tions. Il est composé de membres d’associations, de cher­cheurs et de repré­sen­tants de l’administration de L’Inserm ; il est ratta­ché direc­te­ment à la prési­dence de l’Inserm.

La Mission Inserm Asso­cia­tions propose, met en œuvre et coor­donne les programmes d’action entre l’Inserm et les asso­cia­tions. Elle est le point de contact à l’Inserm pour les asso­cia­tions et les cher­cheurs inté­res­sés ou impli­qués dans des inter­ac­tions avec le monde asso­cia­tif. Elle est ratta­chée au Dépar­te­ment de l’Information Scien­ti­fique et de la Commu­ni­ca­tion de l’Inserm.

Fran­çois Fauris­son, chargé de mission, était là pour accueillir avec Bernard Lardeux, cher­cheur à l’Unité 913, les repré­sen­tants des asso­cia­tions pour une décou­verte du labo­ra­toire. Nous étions 25 personnes, le CECAP était repré­senté par 6 personnes du conseil d’administration de l’ADPLA ainsi que la prési­dente et la secré­taire du Morbihan.

L’Unité 913 travaille sur les neuro­pa­thies du système nerveux enté­rique et les patho­lo­gies diges­tives. Elle est diri­gée par Michel Neun­list qui nous a fait une présen­ta­tion du service. Il a souli­gné que la recherche n’était pas seule­ment fonda­men­tale mais aussi trans­re­la­tion­nelle, c’est-​à-​dire ouverte aux diffé­rentes disci­plines du monde hospi­ta­lier. Elle est inté­grée à l’IMAD du CHU de Nantes (Insti­tut des Mala­dies de l’Appareil Diges­tif) et travaille en rela­tion avec l’INRA 1280 sur la physio­lo­gie des adap­ta­tions nutri­tion­nelles, parti­cu­liè­re­ment sur les déséqui­libres nutri­tion­nels de l’embryon et du 1er âge.

Compre­nant 10 personnes il y a 10 ans, le service a connu une forte évolu­tion pour atteindre aujourd’hui un effec­tif de 39 personnes : 6 cher­cheurs, 10 clini­ciens univer­si­taires ou hospi­ta­liers (toujours dans un souci de décloi­son­ne­ment), 2 post-​doctorants, 5 ingé­nieurs tech­ni­ciens et employés admi­nis­tra­tifs, 16 docto­rants. Michel Neun­list insiste sur l’importance que repré­sentent ces derniers car ils forment la recherche de demain. La carrière de cher­cheur peut paraître comme un parcours du combat­tant et néces­site une grande mobi­lité (visi­bi­lité inter­na­tio­nale, bras­sage d’idées et de compétences).

Comme nous avons déjà eu l’occasion de le dire, le travail de cher­cheur commence par un travail de recherche de finan­ce­ment et dans cette période diffi­cile au niveau des choix budgé­taires les apports des asso­cia­tions repré­sentent une part non négligeable.

La recherche reste centrée sur l’étude du tube diges­tif qui est un acteur central dans les patho­lo­gies chro­niques multi­fac­to­rielles et multi-​organes. Par sa grande surface d’échange avec l’extérieur, il est soumis à de nombreux facteurs envi­ron­ne­men­taux toxiques, patho­gènes ou nutri­tion­nels. On distingue les patho­lo­gies du préma­turé, les mala­dies inflam­ma­toires, les cancers diges­tifs et les patho­lo­gies neurologiques.

Le service de neuro­gas­troen­té­ro­lo­gie a pour objec­tif de :

  • comprendre le sujet sain,
  • iden­ti­fier les lésions, les atteintes dans les diffé­rentes patho­lo­gies chroniques,

déve­lop­per des approches théra­peu­tiques innovantes.
Le SNE (système nerveux enté­rique) est un organe complexe et essen­tiel à notre survie. Ses deux prin­ci­pales fonc­tions sont la régu­la­tion de la motri­cité néces­saire tout au long du proces­sus de diges­tion et la protec­tion de la barrière épithé­liale intestinale.

La « peau » de l’intestin repré­sente une barrière très fragile. Une seule couche de cellules, de la taille d’un terrain de tennis, tapisse notre intes­tin. Ces cellules doivent absor­ber les liquides et les nutri­ments et empê­cher le passage de bacté­ries, virus ou agents toxiques. Elles se renou­vellent constam­ment (en 5 jours).

Dans les programmes moteurs du tube diges­tif on distingue le péris­tal­tisme qui permet le trans­port alimen­taire dans l’intestin et la segmen­ta­tion qui permet le mélange et l’absorption alimentaire.

Cette acti­vité nerveuse se fait grâce à un réseau de neurones situés tout le long du tube diges­tif, il comprend 200 millions de neurones connec­tés entre eux pour porter l’information. Le tissu nerveux comprend des neurones mais aussi des cellules gliales (essen­tiel­le­ment des astro­cytes). Lors de l’évolution, le SNE appa­raît très préco­ce­ment. A la septième semaine de la gros­sesse, l’ensemble du tube diges­tif est colo­nisé par le SNE. Il va migrer du haut vers le bas pour être fonc­tion­nel à la naissance.

L’Unité de neuro­gas­troen­té­ro­lo­gie va cher­cher à iden­ti­fier les lésions du SNE dans les mala­dies chro­niques : l’obésité, les mala­dies inflam­ma­toires diges­tives (syndrome de l’intestin irri­table, troubles diges­tifs du nouveau-​né), les mala­dies neuro­lo­giques (Parkin­son, autisme…).

La biop­sie intes­ti­nale repré­sente un outil impor­tant pour mieux comprendre les mala­dies chro­niques en recher­chant des bios marqueurs de sévé­rité. Un prélè­ve­ment de 2 mm lors d’une colo­sco­pie contient jusqu’à 100 neurones. Dans le cas de la mala­die de Parkin­son, une biop­sie permet de rele­ver la présence d’alphasynucléine sous forme d’agrégats.

L’étude va égale­ment porter sur le ciblage nutri­tion­nel du SNE : nutri­ments, micro­biote, le rôle des acides gras polyinsaturés…

La neuro­sti­mu­la­tion pour­rait être une théra­pie inno­vante et origi­nale pour les patho­lo­gies diges­tives. Des essais cliniques sur des nouveaux nés et des préma­tu­rés permet­traient une accé­lé­ra­tion du déve­lop­pe­ment du SNE et auraient un effet protec­teur sur la barrière épithé­liale en jouant sur la perméa­bi­lité épithé­liale (neuro­sti­mu­la­tion des racines sacrées).

Les avan­cées de la recherche dépendent en grande partie des évolu­tions tech­niques du maté­riel utilisé qui permettent de décou­vrir et de mesu­rer des aspects de la vie de plus en plus fins. Ainsi pendant la visite du labo­ra­toire nous avons pu avoir un aperçu des diffé­rentes tech­niques mises en œuvre : de la réac­tion des cellules au stress, en passant par le marquage de protéines spéci­fiques pour mesu­rer le contrôle de la perméa­bi­lité épithé­liale, jusqu’à l’analyse de la motri­cité de diffé­rents tissus (intes­tin grêle et gros intes­tin de souris) et leurs réponses à des produits exci­tants ou inhibiteurs.

En conclu­sion, nous pouvons dire que cette visite a été très enri­chis­sante et nous remer­cions les cher­cheurs pour leur dispo­ni­bi­lité et leur gentillesse face à nos ques­tions parfois saugre­nues. Pour ceux qui veulent en savoir plus, depuis 2005, l’Inserm propose des sémi­naires qui ont pour but de fami­lia­ri­ser les asso­cia­tions aux concepts, outils méthodes de la recherche et d’approfondir leur compré­hen­sion des ques­tions scien­ti­fiques et médicales.

L’Inserm édite un maga­zine gratuit, « Science et Santé ». Pour le rece­voir envoyer vos coor­don­nées postales à : science-et-sante@inserm.fr.

Rédigé par Guy Seguin

À noter : la création d’une association des bénéficiaires de la NEPT : L’association « Neurothérapie et Nicotine »

Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°60

Nous sommes plusieurs parkin­so­niens à béné­fi­cier de cette théra­pie et en sommes satis­faits. Aussi nous sommes dési­reux de la faire connaître et reconnaître.

La mise en place de la NEPT
Ce trai­te­ment a été initié par le Profes­seur Pierre Césaro (décédé le 31 Décembre 2013) et le Docteur Gabriel Villa­fane à l’hôpital Henri Mondor de Créteil pour la mala­die de Parkin­son essentiellement.

Un brevet a été déposé par l’AP-HP (assis­tance publique hôpi­taux de Paris) en l’an 2000 ; A ce jour celle-​ci en est toujours proprié­taire. Ce brevet porte sur le trai­te­ment par nico­tine de plusieurs mala­dies neurologiques.

Des essais, prin­ci­pa­le­ment sur la mala­die de Parkin­son, ont été réali­sés et les neuro­logues ont pu élabo­rer un premier proto­cole pour ce médi­ca­ment. Deux études cliniques ont été menées à leur terme : 

  • La première étude (Nico­park 1) réali­sée début des années 2000, a fait l’objet d’une publi­ca­tion dans «  Nuclear medi­cine commu­ni­ca­tions  » en 2009 et est tout à fait positive.
  • La seconde (Nico­park 2), effec­tuée prin­ci­pa­le­ment en 2011 et incluant 40 patients, fera l’objet d’une publi­ca­tion au cours de l’année 2015. Elle appa­raît, d’après les premiers résul­tats recueillis, posi­tive également.
  • Une troi­sième étude, menée à grande échelle, ayant notam­ment pour but de déter­mi­ner la dose opti­male de nico­tine recom­man­dée devrait être mis en place prochainement (???).

Notons que les résul­tats d’une autre étude, tota­le­ment indé­pen­dante de celles mention­nées ci-​dessus, réali­sée à l’étran­ger, USA/​Allemagne, devraient être publiés égale­ment au cours de l’année 2015.

Par ailleurs, l’AP-HP a donné à quelques neuro­logues, Pr Césaro, Dr Villa­fane, une auto­ri­sa­tion de prodi­guer le trai­te­ment à titre compas­sion­nel. C’est à ce titre que nous avons pu en bénéficier.

Nous avons remar­qué que les essais cliniques de l’hôpital Henri Mondor, n’ont pu se succé­der dans l’in­ter­valle de temps souhaité et habi­tuel­le­ment prati­qué pour ce genre de décou­verte. En consé­quence, la demande d’AMM (auto­ri­sa­tion de mise sur le marché) par l’AP-HP n’a toujours pas encore été faite.

Il semble de plus en plus évident qu’il existe un frei­nage orga­nisé quant à la recon­nais­sance de ce médi­ca­ment. Pour preuve les réponses ironiques ou tota­le­ment hostiles, usant d’ar­gu­ments falla­cieux, appor­tées aux ques­tions de leurs patients par la quasi-​totalité des neurologues. 

Bien que ce front du refus commence à se lézar­der, au final ce sont nous les malades, béné­fi­ciaires poten­tiels des décou­vertes du Dr Villa­fane, qui pâtis­sons de cette oppo­si­tion farouche. 

Nous analy­sons l’ori­gine de ces freins comme suit :

  • freins écono­miques : La nico­tine étant bon marché, les labo­ra­toires ne se montrent pas très inté­res­sés par un médi­ca­ment qui ne rappor­te­rait pas grand-​chose et qui de plus risque­rait d’entraîner une dimi­nu­tion de la demande en L‑dopa (Sine­met®, Modo­par®, Stalevo®) qui eux, sont lucratifs.
  • freins psycho­lo­giques : La nico­tine n’a pas bonne presse et ce, à tort. En effet, dans la lutte contre le taba­gisme une confu­sion s’est opérée entre tabac et nico­tine : oui, le tabac est toxique surtout à causes des goudrons mais aussi des nombreuses substances toxiques qu’il contient (plus celles qui sont ajou­tées), non la nico­tine ne l’est pas et l’accoutumance qu’on lui attri­bue est bien exagé­rée (celle-​ci est avant tout psycho­lo­gique dans l’acte de fumer).
  • Freins humains : Des tech­niques plus pres­ti­gieuses car plus sophis­ti­quées (et donc coûteuses) acca­parent davan­tage l’attention comme la SCP (stimu­la­tion céré­brale profonde) qui pour­tant souffre de quelques « ratés » (par exemple il n’est pas rare que certains opérés aient tota­le­ment perdu l’usage de la parole) ou la pompe Apoki­non® qui a fait grand bruit récemment.

Nous, souf­frant de la mala­die de Parkin­son, et côtoyant d’autres malades parfois grave­ment atteints, connais­sons les souf­frances que cette mala­die entraîne : douleurs dans notre corps qui ne répond plus correc­te­ment, souf­frances dans son mental de ne plus pouvoir réali­ser ce qu’on a envie, dépen­dance aux autres et aux insti­tu­tions, sommes affli­gés de consta­ter que la majo­rité des patients, qui pour­raient être soula­gés effi­ca­ce­ment, et cela depuis plusieurs années, ne le sont pas faute d’être infor­més d’avoir et d’en avoir les moyens.

Aussi nous avons créé cette asso­cia­tion pour réunir le plus grand nombre possible des personnes qui ne tolèrent pas cette situa­tion, afin de :

  • faire connaître et recon­naître la NEPT, et donner la possi­bi­lité à tous d’en bénéficier,
  • deve­nir un inter­lo­cu­teur reconnu et incon­tour­nable auprès des auto­ri­tés publiques : AP-​HP, ANSM (agence natio­nale pour la sécu­rité des médi­ca­ments) et Minis­tère de la santé.
  • dépo­ser une demande de RTU (Recom­man­da­tion Tempo­raire d’Utilisation) auprès de l’ANSM  — ce qui néces­site préa­la­ble­ment de rece­voir l’agrément du ministère).

A2N Neuro­thé­ra­pie et Nicotine
1, La Porte 35220 Saint Jean sur Vilaine
pknico@yahoo.fr
tél.  09 80 79 64 62 

Pour le Comité d’Animation
Raymond Lescouar­nec

La nicotinothérapie par nicotine à l’état pur transdermique (NEPT) pour la maladie de Parkinson et autres maladies neurodégénératives et de la neurotransmission (démences). Observations cliniques après 14 ans

Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°60

Dr Gabriel VILLAFANE — Neurologue
Hôpi­tal Henri Mondor Créteil — Hôpi­tal Lionel Vidart Créteil

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En 1998, le rapport entre le syndrome parkin­so­nien (seul ou induit par des neuro­lep­tiques) et la nico­tine est évident.De là, l’idée de donner pour la première fois de la Nico­tine à l’État Pur aux parkin­so­niens sous forme de dispo­si­tif Trans­der­mique (NEPT).

A ce moment-​là, on ignore que la NEPT a la propriété de se fixer sur des récep­teurs nico­ti­niques et des récep­teurs dopa­mi­ner­giques (augmen­ta­tion de la dopa­mine) entraî­nant ainsi l’amélioration des symp­tômes dans la mala­die de Parkinson.
Ensuite des travaux montrent que la NEPT agit aussi sur la capa­cité de multi­plier les récep­teurs nico­ti­niques comme certains autres médicaments.En consé­quence, le béné­fice est accru pour les neurones dopa­mi­ner­giques chez le patient parkinsonien.

La nico­tine  rappel C10H14N2 
La nico­tine est un alca­loïde extrait du tabac.C’est une amine tertiaire compo­sée d’un cycle pyri­mi­dique et d’un cycle pyrolidinique.Elle a un poids molé­cu­laire de 162 Da.Elle est vola­tile et incolore.Elle est lipo­so­luble (faci­li­tant son absorp­tion) et hydro-miscible.Elle est présente sous forme ioni­sée en milieu acide et non ioni­sée en milieu alcalin.Une ciga­rette contient envi­ron 0,5 à 1 mg de nicotine.

Diffé­rence capi­tale entre la nico­tine du tabac et la nico­tine des dispo­si­tifs transdermiques
Il s’agit de la même molé­cule de base NEPT, mais c’est son mode de péné­tra­tion dans le corps qui diffère.

Action posi­tive, rapide mais éphé­mère avec le tabac fumé (ciga­rette, pipe…).La nico­tine entre très rapi­de­ment par le système bron­chiale pulmo­naire puis rejoint le système vascu­laire pulmo­naire et une fois dans le flux sanguin, arrive au cerveau en quelques secondes et imprègne les récep­teurs dopa­mi­ner­giques et les récep­teurs nico­ti­niques de l’acétylcholine.

Action posi­tive, plus lente, durable (24 heures) avec les dispo­si­tifs trans­der­miques.
Elle se diffuse très lente­ment par la voie veineuse en passant par la peau dans des zones où il y a suffi­sam­ment de graisse sous-cutanée.Elle gagne ensuite le flux sanguin, puis le cerveau.

L’unique diffé­rence, qui est capi­tale, est que les dispo­si­tifs trans­der­miques permettent d’absorber seule­ment de la nico­tine, alors que la fumée du tabac contient égale­ment 4000 substances toxiques et indui­sant la dépen­dance, et des mala­dies mortelles, acci­dents vascu­laires, acci­dents vascu­laires céré­braux, infarc­tus du myocarde et tous types de cancers en commen­çant bien entendu par les cancers des voies respiratoires.

Mode d’action de la nico­tine à l’état pur trans­der­mique (NEPT)
Les méca­nismes d’action de la NEPT sont les mêmes pour les mala­dies neuro­lo­giques et neuro­dé­gé­né­ra­tives centrales et périphériques.

  • sous-​unité alpha 4 et beta 2  mala­die Parkinson
  • Sous-​unité alpha 7  mala­die Alzheimer

Les sous types de récep­teurs alpha 4, béta 2 et alpha 7 ont une action cholinergique.
A noter qu’alpha 7 a une action plus impor­tante égale­ment sur la fonc­tion de l’acétylcholine (site de liai­son de l’acétylcholine).
Récem­ment décou­vert, Alpha 6 a une action choli­ner­gique très modé­rée voire anti choli­ner­gique qui nous amène à penser qu’il agit sur la neuro­mo­du­la­tion au niveau de la synapse des neurones.

Prin­ci­pales inter­ac­tions entre l’acétylcholine, la dopa­mine et les autres transmetteurs
Rôle choli­ner­gique de la NEPT

1/​ La neurotransmission
La nico­tine à l’état pur est un neuro­trans­met­teur qui inter­vient au niveau de la synapse neuro­nale, des récep­teurs de la dopa­mine dans le cas de la Mala­die de Parkin­son et des récep­teurs nico­ti­niques de l’acétylcholine dans le cas de la Mala­die d’Alzheimer.

Dans la MP, la nico­tine trans­der­mique se fixe sur le récep­teur de la dopa­mine en se multi­pliant et en donnant une action pré et post synap­tique beau­coup plus forte et adap­tée au niveau de la neuro­trans­mis­sion de la dopa­mine et des autres média­teurs comme par exemple la sérotonine.

La musca­rine a une action juste pré synaptique.

Concer­nant les démences, notam­ment celles asso­ciées à la MP, la NEPT inter­vient au niveau de la neuro­trans­mis­sion en favo­ri­sant la libé­ra­tion des gluta­mates dans le système gluta­mi­ner­gique et par la suite, l’amélioration de la neuro­trans­mis­sion pré et post synap­tique du gluta­mate en agis­sant sur les récep­teurs NMDA (N‑Méthyl-​D-​Aspartate)

2/​ La neuromodulation
La nico­tine est un neuro­mo­du­la­teur des neurones du système nerveux central.

Dans la MP, elle met en route les récep­teurs de la dopamine.Donc l’action neuro­mo­du­la­trice de la nico­tine permet aux autres caté­cho­la­mines de retrou­ver leurs fonc­tions normales, leurs places anato­miques et physio­lo­giques et ce, en quan­tité suffisante.

Une neuro­mo­du­la­tion s’installe c’est-​à-​dire qu’il y a resto­ckage au niveau du système nigros­tria­tale des autres neuro­trans­met­teurs et par consé­quent, on observe un fonc­tion­ne­ment de ce système proche de la normale au fur et à mesure du trai­te­ment au long cours.

La NEPT agit sur les canaux ioniques comme neuro­mo­du­la­teur surtout sur celui du sodium et du potas­sium, notam­ment dans l’épilepsie provo­quant ainsi leur ouver­ture modérée.Le système gluta­mi­ner­gique n’a pas d’action extrême, ni exci­ta­tion, ni inhi­bi­tion (épilep­sie).

3/​ La neuroprotection
La neuro­pro­tec­tion est déjà confir­mée chez l’animal et bien­tôt chez l’être humain.Il y a ralen­tis­se­ment de l’évolution morbide de la MP et hypo­thé­ti­que­ment (logique phar­ma­co­lo­gique réelle) des autres mala­dies neuro­dé­gé­né­ra­tives qui touchent à la neuro­trans­mis­sion centrale et péri­phé­rique (Sclé­rose en Plaques, Sclé­rose Laté­rale Amyo­tro­phique, mala­die de Charcot-​Marie-​Tooth, mala­die de Hunting­ton, certaines myas­thé­nies et autres mala­dies qui touchent la plaque neuro­mus­cu­laire au niveau de la jonc­tion neuro­mus­cu­laire où se situent de nombreux récep­teurs de la nicotine.

Les obser­va­tions cliniques et d’imagerie (DAT-​Scan) montrent que la mala­die a un ralen­tis­se­ment signi­fi­ca­tif de son évolu­tion à partir du trai­te­ment par la NEPT.Ci-après, images du cerveau avant et après trai­te­ment sous NEPT 

nept_pet1

G1 avant, G2 12 mois après début du traitement
Résul­tat Dat SCAN 
G1 : hypo­fixa­tion du traceur, franche et bila­té­rale au niveau des puta­mens ; modé­rée pour le noyau caudé droit témoi­gnant d’une perte dopaminergique.
G2 : Par rapport à G1, appa­ri­tion d’un petit foyer fixant le trans­por­teur de la dopa­mine en dessous de la face postéro-​latérale du noyau caudé droit, dans la région du putamen.Les noyaux caudés paraissent d’aspect moins asymétrique.

nept_pet2

R1 avant R2 6 mois après le début du traitement.
Résul­tat Dat SCAN 
R1 : franche hypo­fixa­tion stria­tale gauche, hypo­fixa­tion du puta­men droit.Nette asymé­trie des noyaux caudés.Cet aspect témoigne d’une perte dopa­mi­ner­gique impor­tante surtout à gauche.
R2 : par rapport à R1, légère augmen­ta­tion de la fixa­tion au niveau des noyaux caudés qui paraissent d’aspect moins irré­gu­lier et moins asymétrique.

Ce sont des argu­ments très forts pour confir­mer l’hypothèse de l’action neuro­pro­tec­trice de la NEPT, à savoir le ralen­tis­se­ment des symp­tômes, voire l’arrêt de l’évolution de la mala­die et par consé­quent la dimi­nu­tion du trai­te­ment anti­par­kin­so­nien (surtout la L Dopa théra­pie journalière).

4/​ Sécré­tion de facteurs neurotrophiques
Des facteurs neuro­tro­phiques sont secré­tés à partir de l’administration de la nico­tine à l’état pur, amélio­rant la neuroprotection 

  • GDNF (glial cell deri­ved neuro­tro­phic factor) dans la Mala­die de Parkinson
  • BDNF (brain-​derived neuro­tro­phic factor)
  • CNTF (ciliary neuro­tro­phic factor), la NT‑3 (neurotrophin‑3)

5/​ Action tri canaliculaire
La nico­tine agit sur les canaux ioniques par le biais de l’action tri canaliculaire.La NEPT agit comme un agoniste dopa­mi­ner­gique indi­rect en multi­pliant le nombre de récep­teurs nico­ti­niques et en ouvrant les canaux calciques des neurones permet­tant ainsi une meilleure trans­mis­sion dopa­mi­ner­gique dans la MP, et de l’acétylcholine dans la MA et en ouvrant les canaux du sodium et du potas­sium dans l’épilepsie.

Les effets
Dans 90 à 95% des cas, la NEPT est admi­nis­trée à haute dose et de façon chronique.Dans 5 à 10% des cas, il faut égale­ment l’administrer de façon chro­nique mais à des doses moins importantes.Il s’agit 

  • des patients qui ont une dimi­nu­tion des récep­teurs nico­ti­niques centraux et périphériques
  • des patients qui présentent une into­lé­rance à la nico­tine comme à d’autres types de médi­ca­ments en général
  • des patients peu récep­tifs à la L‑Dopa.

La nico­ti­no­thé­ra­pie a une action posi­tive pour la majo­rité des patients parkin­so­niens 

  • qui présentent la forme Akineto-Rigide
  • qui ont des dysto­nies et des dyski­né­sies très impor­tantes Score Obeso III à IV
  • qui ont des trem­ble­ments purs de repos clas­sés I et II dans l’échelle UPDRS III (moteur).

Il n’est pas exclu de trou­ver des sujets parkin­so­niens plus ou moins réac­tifs à la molé­cule de nico­tine comme à d’autres médicaments.Même si l’on n’obtient pas d’amélioration pour ces cas, il est posi­tif de donner des petites doses adap­tées au sujet pour avoir au moins la sécré­tion d’un facteur neuro­tro­phique GDNF (glial cell deri­ved neuro­tro­phic factor) afin que la mala­die puisse ralen­tir son évolution.Ainsi, même avec de faibles doses de nico­tine, une action neuro­pro­tec­trice peut être assurée.

On a constaté une dimi­nu­tion de la tension arté­rielle maxi­male sous NEPT à doses moyen­ne­ment hautes.Pour les patients parkin­so­niens en sous tension ortho­sta­tique, il faut ajou­ter à la nico­ti­no­thé­ra­pie des hyper­ten­seurs qui vont équi­li­brer la tension.

Après l’étude pilote réali­sée auprès des parkin­so­niens sous NEPT à hautes doses et à long terme, et avec la parti­ci­pa­tion des angio­logues, cardio­logues, phar­ma­co­logues, on a observé sous laser que les capil­laires des vais­seaux des petites et moyennes artères ont une vaso­di­la­ta­tion très impor­tante, ce qui implique une meilleure irri­ga­tion de tous les tissus du corps (comme la peau), et une amélio­ra­tion de la micro­cir­cu­la­tion au niveau des artères céré­brales et des autres organes qui dépendent des petites artères.
Jusqu’à ce jour, on n’a pas constaté d’aggravation de la MP chez les patients sous nico­ti­no­thé­ra­pie, ni clini­que­ment, ni à l’imagerie.On peut imagi­ner, aujourd’hui qu’il en va de même pour les autres mala­dies neuro­dé­gé­né­ra­tives dont celles d’Alzheimer, PSP, démence à corps de Lewy,…

Au bout de 4 à 8 mois de traitement 

  • on peut dimi­nuer les trai­te­ments anti­par­kin­so­niens, de 50% en ce qui concerne la dopa­mine (L‑Dopa)
  • on peut dimi­nuer ou conti­nuer les Agonistes Dopa­mi­ner­giques selon le cas puisqu’ils ont un effet syner­gique avec la nico­tine pour la majo­rité des cas.

Grâce au Pet-​Scan F 18, puis au Dat-​Scan I 123, on a constaté 

  • une dimi­nu­tion physio­lo­gique des récep­teurs nico­ti­niques chez des sujets sains, âgés de 65 à 95 ans qui va éven­tuel­le­ment entraî­ner de façon indi­recte un syndrome parkin­so­nien physio­lo­gique nommé syndrome parkin­so­nien sénile
  • chez les sujets atteints la dimi­nu­tion patho­lo­gique des récep­teurs nico­ti­niques est très impor­tante bien avant le diag­nos­tic de la mala­die.

Si on parvient, grâce à l’imagerie à bien préci­ser le nombre de récep­teurs dopa­mi­ner­giques pour la MP, et des récep­teurs nico­ti­niques de l’acétylcholine pour la MA, non fonc­tion­nels ou dégé­né­rés, on pourra 

  • A — situer la date exacte du début de la mala­die pour un Parkin­son déclaré.On peut envi­sa­ger de mieux adap­ter la dose exacte et le temps du trai­te­ment nicotinique.
  • B — prévoir le moment de la décla­ra­tion de la mala­die pour les patients jeunes et asymp­to­ma­tiques poten­tiel­le­ment suspects de décla­rer une MP ou une autre mala­die neurodégénérative.

La NEPT pour­rait avoir un rôle préven­tif et être utili­sée chez les sujets sains, ainsi que chez les sujets qui ont une prédis­po­si­tion fami­liale à déve­lop­per une MP ou autres mala­dies neuro­dé­gé­né­ra­tives, en multi­pliant le nombre de récep­teurs nico­ti­niques, et ainsi repous­ser les symp­tômes et retar­der l’apparition de la maladie.

Obser­va­tions 
Les symp­tômes amélio­rés par la nico­ti­no­thé­ra­pie obser­vés dans Nico­park 1 chez 6 patients en 2007 (Europe of neuro­logy) sont par ordre chro­no­lo­gique  Dysto­nie, dyski­né­sie, hypo­ki­né­sie, akiné­sie, rigidité

  • mémoire pour la forme Parkinson-​Démence Plus tardivement 
  • trem­ble­ments de repos pur – modéré (I‑II score UPDRS moteur)
  • symp­tômes neuro­vé­gé­ta­tifs (hypo­ten­sion ortho­sta­tique, consti­pa­tion, salivation…)

La tolé­rance à la NEPT est acquise dans la majo­rité des cas.Dans la mino­rité des cas les symp­tômes possibles (anxiété, hyper­sexua­lité, nausées à doses hautes, rares vomis­se­ments, tension arté­rielle surtout systo­lique, hypo­ten­sion Ortho­sta­tique) sont faci­le­ment corrigeables.

Conclu­sion
Par consé­quent, en appli­quant la NEPT de façon précoce à titre préven­tif ou théra­peu­tique, on pour­rait retar­der au maxi­mum l’apparition des symp­tômes de la mala­die de Parkin­son, ou arrê­ter leur évolution.Hypothétiquement on peut imagi­ner dans une logique pure­ment scien­ti­fique et pas encore démon­trée que dans un futur proche les cher­cheurs pour­ront déve­lop­per des proto­coles pour les autres mala­dies neuro­dé­gé­né­ra­tives, notam­ment, la Para­ly­sie Supra­nu­cléaire Progres­sive (PSP), la démence à Corps de Lewy, l’Atrophie Cortico-​Basale, la Sclé­rose en Plaques, la Sclé­rose Laté­rale Amyo­tro­phique, et autres types de démences comme Parkin­son Démence, mala­die d’Alzheimer.

Une prise en charge anti­ci­pée de la mala­die de Parkin­son aurait pour conséquences 

  • une dimi­nu­tion du nombre des malades dépen­dants (non auto­nomes dans les gestes de la vie quoti­dienne) selon la date d’apparition des symptômes
  • une dimi­nu­tion des trai­te­ments dispen­sés (inva­sifs et médi­ca­men­teux classiques)
  • une dimi­nu­tion du coût finan­cier pour la Sécu­rité Sociale (souci actuel compte tenu l’al­lon­ge­ment de l’espérance de vie qui entraîne l’augmentation globale de la popu­la­tion saine, et bien évidem­ment des sujets malades qui génèrent des dépenses de santé au long cours.

Gabriel Villa­fane
Mise en forme jean Grave­leau
Bibliographie 
[1]Villafane G, Cesaro P et al.: Chro­nic high dose trans­der­mal nico­tine in Parkin­son disease : an open trial.  Euro­pean Jour­nal of Neuro­logy 2007 ; 14(12):1316 – 6
[2]Itti E, Villa­fane G, Malek Z, et al.: Dopa­mine trans­por­ter imaging under high-​dose trans­der­mal nico­tine therapy in Parkinson’s disease : an obser­va­tio­nal study.Nucl Med Commun2009 ; 30:513 – 8.
[3]Daniel SE, Lees AJ trans­der­mal nico­tine therapy in Parkinson’s disease : an obser­va­tio­nal study.  Nuclear Parkinson’s disease Society Brain Bank, London : over­view and research J.Neural Transm Suppl 1993 ; 39:165 – 172
[4]Fahn S, Elton RL, UPDRS Program Members.Unified Parkinson’s disease rating scale.In : Fahn S, Mars­den CD, Gold­stein M, Calne DB, editors.Recent deve­lop­ments in Parkinson’s disease, Vol.2.Florham Park, NJ : Macmil­lan heal­th­care infor­ma­tion ; 1987.p 153 – 163.293 – 304
[5]Hoehn MM, Yahr MD.Parkinsonism : onset, progres­sion and mortality.Neurology 1967 ; 17:427 – 442 : 18th Inter­na­tio­nal Congress of Parkinson’s disease and Move­ment Disorder’s Stock­holm — 8 – 12 June 2014

Éditorial

Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°60

La nico­ti­no­thé­ra­pie ou le trai­te­ment du Parkin­son par patch trans­der­mique (NEPT) :
Nous avons voulu inter­pel­ler large­ment la popu­la­tion des malades et de leurs accom­pa­gnants pour servir de caisse de réso­nance vis-​à-​vis des Pouvoirs Publics à propos de la NEPT (Nico­tine à l’Etat Pur Trans­der­mique). C’est l’objet du dossier très impor­tant que nous lui consa­crons suivi lui-​même par une décla­ra­tion et les coor­don­nées d’une toute nouvelle asso­cia­tion qui reven­dique le droit à béné­fi­cier de cette tech­nique qui commence à faire ses preuves tout en étant négli­gée (voir déni­grée !) par les prin­ci­paux respon­sables et les méde­cins char­gés de conseiller les Pouvoirs Publics.

Il y a là une aber­ra­tion qui n’a (on pour­rait le penser !) comme seul but, celui de main­te­nir le patient en état de dépen­dance médi­ca­men­teuse pour le plus grand profit des labo­ra­toires phar­ma­ceu­tiques et des équipes chirur­gi­cales qui prônent de plus en plus la neuro­sti­mu­la­tion profonde. En effet, il est abso­lu­ment insup­por­table que les Pouvoirs Publics, inter­pel­lés à plusieurs reprises et par des gens très diffé­rents, ne proposent pas de réponse adap­tée à cette situation ! 

Il y a main­te­nant plus de dix ans que cette expé­rience est conduite avec des résul­tats tout à fait perti­nents : des amélio­ra­tions très sensibles du malade et des dimi­nu­tions très impor­tantes de la prise médicamenteuse.

Nous ne deman­dons qu’une chose : qu’un groupe d’experts indé­pen­dants et objec­tifs se réunisse et émette un avis permet­tant de déter­mi­ner si oui ou non il y a lieu de pour­suivre l’expérience et, ainsi, répondre à l’attente angois­sée des utili­sa­teurs à la merci d’une déci­sion brutale d’interruption du proces­sus sans expli­ca­tion ou pour cause de départ ou d’incapacité du docteur Villa­fane. En effet, cette tech­nique repose presque unique­ment sur les épaules de ce prati­cien exer­çant à H. Mondor.

Une réponse du Minis­tère (dans un sens ou dans un autre), permet­trait de poser clai­re­ment la ques­tion de la véra­cité et de l’efficacité, sans risque impor­tant, de cette théra­pie nouvelle. Elle évite­rait, ainsi, de confor­ter un espoir qui s’avérerait vain ou, au contraire, ouvri­rait une piste nouvelle de trai­te­ment de la maladie.

Des tech­niques nouvelles voient le jour dans les labo­ra­toires ouverts aux intéressés.
Ainsi, à Nantes les cher­cheurs de l’INSERM ont ouverts leur porte à des personnes malades et à leurs accom­pa­gnants confir­mant ainsi leur volonté de parte­na­riat et d’échange. Des décou­vertes fortuites : c’est en faisant d’autres recherches que des cher­cheurs décou­vrir qu’un virus (le Borna­vi­rus) pouvait aider à lutte contre les mala­dies neurodégénératives. 

Un nouveau médi­ca­ment attend son AMM (Auto­ri­sa­tion de Mise sur le Marché) : il se promet de très sérieu­se­ment amélio­rer la vie des malades souf­frant de la mala­die de parkin­son à un stade avancé… Nous ne sommes pas naïfs mais tout progrès mérite d’être signalé quitte à dénon­cer ensuite les excès de langage à propos de leurs qualités. 

Le stylo à Apokinon :
Je vous parle­rai prochai­ne­ment de ce « mira­cu­leux » objet ! En effet, une simple piqûre dans l’abdomen permet de stop­per presque immé­dia­te­ment les effets parti­cu­liè­re­ment pénibles des fins de dose médi­ca­men­teuse (trem­ble­ments incoer­cibles, lenteur et blocage des dépla­ce­ments… Mais atten­tion aux abus (comme l’alcool !), il est facile de deve­nir « accro » à sa piqûre. 

Le Prin­temps est de retour avec ses gibou­lées mais aussi ses tempé­ra­tures plus clémentes
Fêtons-​le avec les carna­vals de toute la planète et soyons heureux !

Jean GRAVELEAU

[vu sur le net] la technologie pour mieux accompagner les patients

article trouvé sur le site Géné­ra­tion Nouvelles Tech­no­lo­gies

En Espagne, un programme d’ac­com­pa­gne­ment a recours à un trio de dispo­si­tifs tech­no­lo­giques permet­tant aux patients souf­frant de la mala­die de Parkin­son de récu­pé­rer une partie de leur autonomie. 

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[vu sur le net] Parkinson : un nouveau médicament bientôt autorisé en Europe

article trouvé sur le site Doctis­simo

Le Comité des médi­ca­ments à usage humain de l’Union Euro­péenne a donné son feu vert à l’utilisation de Xadago® (safi­na­mide) pour le trai­te­ment des patients atteints de la mala­die de Parkin­son. Il s’agit du premier anti­par­kin­so­nien à rece­voir un avis favo­rable depuis 10 ans. La Commis­sion euro­péenne pour­rait auto­ri­ser sa commer­cia­li­sa­tion très prochainement.

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[vu sur le net] Maladie de Parkinson : le traitement les rend accro au sexe

article trouvé sur le site de Sciences et Avenir

Le Dr Pierre Grand­ge­nevre et ses collègues du CHRU de Lille se sont inté­res­sés à l’impact de l’hypersexualité sur l’entourage d’un patient atteint de mala­die de Parkin­son. Résul­tat d’une inca­pa­cité à résis­ter aux impul­sions, ce trouble du compor­te­ment sexuel, affecte, selon les études, entre 2,6% et 7,2% des patients atteints de mala­die de Parkinson.

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[vu sur le net] Parkinson, stopper la maladie avec de l’infrarouge

article trouvé sur le site de La Recherche

Le neuro­chi­rur­gien fran­çais Alim-​Louis Bena­bid a annoncé le lance­ment d’un nouvel essai clinique. Son objec­tif : tester l’in­no­cuité d’une tech­nique de trai­te­ment au rayon­ne­ment infra­rouge destiné à soigner la mala­die de Parkinson.

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[vu sur le net] Vivre avec Parkinson ? Oui, c’est possible

article trouvé sur le site du jour­nal « la belette »

Se battre contre la mala­die ne sert à rien, il faut vivre avec.

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[vu sur le net] Prévention : un test de la peau pour détecter les maladies d’Alzheimer et de Parkinson

article trouvé sur le site de Santé magazine.fr

Des cher­cheurs mexi­cains proposent une nouvelle tech­nique pour préve­nir les mala­dies neuro­dé­gé­né­ra­tives et mieux les trai­ter : une simple biop­sie de la peau.

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