Ne pas être qu'un "patient" ...

Le QIGONG une gymnastique chinoise à la portée de tous

Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT N°39 – décembre 2009 

Confé­rence présen­tée lors de l’AG du CECAP2009 à ERQUY par Gérard TIMON(1))
Compte rendu succinct de l’intervention et de l’exercice pratique conduit sur place

Défi­ni­tion
Le QIGONG est une pratique corpo­relle qui, par des mouve­ments du corps préci­sé­ment étudiés, permet à l’énergie qui circule dans les méri­diens d’assurer son passage harmonieux.
Cette méthode corpo­relle consiste en des mouve­ments ou des postures simples ayant pour but de faci­li­ter la circu­la­tion de l’Energie (Qi) dans toutes les parties du corps. En fait c’est l’énergie – c’est-​à-​dire notre vita­lité – qui fait sa gymnas­tique ! Les gestes sont dans l’externe mais le travail éner­gé­tique réel se fait dans l’interne (muscles, arti­cu­la­tions, fibre nerveuse, etc.) et égale­ment en rela­tion avec les organes et les entrailles.

La pratique
La pratique du Qigong contri­bue à une remise en forme par une stimu­la­tion de certains points, de certaines zones, de certains trajets, pour obte­nir une action éner­gé­tique sur les organes.
Le but prin­ci­pal est de faire circu­ler le «  qi  », de le mettre en mouve­ment, d’assurer sa mise en valeur, c’est-​à-​dire de déve­lop­per son expression.
Au cours de notre congrès le confé­ren­cier à proposé une mise en situa­tion sur place après avoir donné quelques éléments de base de la pratique. Le premier exer­cice de qigong est «  l’exercice d’enracinement debout (2))  » de réfé­rence afin de décou­vrir la méthode  : la posture debout, les pieds paral­lèles écar­tés de la largeur des épaules, les genoux fléchis, le poids du corps autant sur le devant du pied que sur les talons, assis dans son bassin, les épaules déten­dues, le regard à l’horizontal sur un point, la langue sur le palais, les muscles du visage déten­dus, etc… 

Une première découverte 
C’est en essayant d’exécuter cette posture d’enracinement que j’ai décou­vert que je ne sentais aucune douleur parti­cu­lière, comme si j’étais en «  posi­tion juste  », c’est-​à-​dire une posture qui permet­tait d’équilibrer la struc­ture physique et la struc­ture éner­gé­tique et qui de plus était antal­gique(3)).

Cette première expé­rience m’a fait prendre conscience d’une mauvaise posi­tion de mon corps de l’un des quatre défauts de posture(4)); depuis lorsque j’ai des douleurs lombaires je me remets dans cette posi­tion d’enracinement et en quelques minutes la douleur dispa­raît. En faisant circu­ler l’énergie à travers tout mon orga­nisme bien détendu cela m’a permis de me décou­vrir par l’intérieur.

Les quatre défauts de nos postures sont : l’instabilité, l’asymétrie, la tension en arrière, bais­ser la tête en serrant les cervi­cales. Les exer­cices de qigong servent à combattre ces défauts et à se main­te­nir debout les pieds sur terre enra­ciné dans le sol (qui est solide) et la tête au ciel avec sensa­tion de légè­reté dans le haut du corps (comme un fil de soie qui tire le corps vers le haut). 

Il semble­rait que les Parkin­so­niens cumulent plusieurs de ces quatre handi­caps. Le travail est d’autant plus impor­tant à réali­ser, mais le résul­tat est envi­sa­geable par une pratique très régulière. 

Conseil d’utilisation
Respec­tant ces indi­ca­tions (du bas vers le haut, et en détail) et en prati­quant régu­liè­re­ment (5 minutes par jour pour commen­cer) l’on découvre un bien-​être évident, une légè­reté de ses struc­tures physiques, et une force qui circule en nous et qui nous aide.
La pratique person­nelle est le secret de la réus­site pour se décou­vrir soi, avoir confiance en soi et pour s’aimer et s’ouvrir sincè­re­ment et vrai­ment aux autres.
Rensei­gne­ments complé­men­taires sur le site : www.chine.org

Rédigé par Colette VEGUER


(1) Gérard Timon : Acupunc­teur tradi­tion­nel, direc­teur du Cercle Sino­lo­gique de l’Ouest de Rennes ; CSO voir www.chine.org et dans boutique télé­char­ger les DVD de pratique de qigong ; et lire «  qigong les premiers pas  », son premier ouvrage sur le qigong ; voir liste des ouvrages du CSO.
(2) Certains exer­cices se pratiquent assis sur une chaise, d’autres allon­gés (voir DVD)
(3) Qui empêche une douleur de s’exprimer dans cette posture.
(4) Les Chinois recon­naissent quatre défauts que le prati­quant doit corri­ger sans arrêt, c’est-​à-​dire tout au cours de sa vie. Si l’on ne fait pas atten­tion, ces défauts nous pour­rissent la vie. 

1 Commentaire Cliquer ici pour laisser un commentaire

  1. Colette,

    Merci pour cet article. En effet cette pratique si elle est régu­lière et
    débu­tait assez tôt permet d’ap­por­ter un certain bien être. Je pense qu’il est néces­saire d’in­sis­ter sur la préco­cité, ne pas attendre d’être
    physi­que­ment dimi­nué, car les miracles ne se produisent que à
    Lourdes !!!!!!!!!!!!!!
    Sincèrement
    Annie

    Commentaire by ANNIE — 10 décembre 2009 #

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