Ne pas être qu'un "patient" ...

Des troubles sexuels, souvent dès le début de la maladie

Les troubles de la sexualité

Ils sont très fréquents (2 /​ 3 des patients).

Ils ont un carac­tère multi­di­men­sion­nel ; cepen­dant, l’évo­lu­tion de la mala­die, l’état moteur et la dépres­sion jouent un rôle impor­tant. Chez l’homme, 60 à 70 % des patients ont un dysfonc­tion­ne­ment érectile.

Il faut en parler à votre méde­cin. En effet la prise en charge repose sur un bilan étio­lo­gique non spéci­fique de la mala­die de Parkin­son, un meilleur contrôle de l’état moteur et de l’état psychique et la non utili­sa­tion de certains médi­ca­ments lorsque cela est possible.

Il faut vous rappe­ler que tous les médi­ca­ments dopa­mi­ner­giques favo­risent l’éveil sexuel et les érec­tions. Un bon équi­libre théra­peu­tique améliore souvent la situa­tion et des dopa­mi­ner­giques à action rapide avant les rapports (Modo­par disper­sible, Apoki­non) peuvent rendre service.

Le Viagra, 50 à 100 mg, une heure avant les rapports, est effi­cace sur l’ob­ten­tion et le main­tien de l’érec­tion et sur la qualité de vie sexuelle.

Ce médi­ca­ment est bien toléré dans la mala­die de Parkinson.

Bien qu’il n’y ait pas eu d’ef­fet majeur sur la pres­sion arté­rielle, il est raison­nable d’en parler avec votre méde­cin, surtout si vous présen­tez des signes d’hy­po­ten­sion aux chan­ge­ments de posi­tion du corps. Discutez-​en avec lui. Il vous expli­quera la conduite à tenir.

À l’in­verse, l’hy­per­sexua­lité est un effet adverse à connaître du trai­te­ment anti­par­kin­so­nien (parti­cu­liè­re­ment des agonistes dopaminergiques).Il se carac­té­rise par une augmen­ta­tion de la libido et la surve­nue de conduites inap­pro­priées d’hy­per­sexua­lité pouvant entraî­ner des consé­quences médi­co­lé­gales. Elle peut être isolée, mais aussi annon­cer ou émailler un état psycho-​hallucinatoire. L’ar­rêt du médi­ca­ment en cause s’impose.

Des cas d’érec­tions prolon­gées asso­ciées à une hyper­sexua­lité ont aussi été décrits avec des agonistes ergo­tés (p. ex. pergolide).

2 Commentaires Cliquer ici pour laisser un commentaire

  1. bonsoir , je m’ap­pel « clochette » (pseudo) j’ai 43 ans et l’on ma diag­nos­tis­quer la mala­die de parkin­son a l’âge de 39 ans , remise en ques­tion sur ça propre vie , une envie de profi­ter de la vie beau­coup plus impor­tante une envie de rencon­trer des gens de toutes âges parti­cu­liè­re­ment des hommes ‘pour­quoi je ne comprend pas tout ce qui m’ar­rive .mais je veus vivre ça et rien d’autre au diable ce que cela va me couter un jour ‚mais pourvu que je le vive .je suis deve­nue egoïste avec ma famille ‚moi qui ne m occu­pait que d’eux avant ,
    eux aussi ontrou­ver un chang­ment radi­cal chez et subissent certainement .

    votre vie de couple comment la vivez vous en général ?

    Commentaire by LIMOUX — 22 novembre 2009 #

  2. Bonjour, je suis Alain, je suis belge, j’ai 50 ans et je suis patient Parkin­so­nien depuis 6 ans.
    J’ai­me­rais pouvoir bavar­der (par ordi­na­teur inter­posé), à bâtons rompus, avec des personnes qui connaissent les mêmes soucis que moi et faire part de mes expé­riences, de mes moments de « spleen », des problèmes fami­liaux (essen­tiel­le­ment conju­gaux) qu’en­trainent la mala­die. Votre groupe propose t’il ce genre de forum ?
    Merci de me tenir informé et à bientôt

    Alain

    Commentaire by Alain Jacobs — 3 novembre 2006 #

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