La vitamine D
Publié le 07 mars 2011 à 09:42Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°44 – mars 2011
En manquez-vous ? Comment le savoir et y remédier ?
Du fait de l’accumulation des données scientifiques concordantes, la déficience en vitamine D est désormais reconnue comme affectant surtout les pays de l’hémisphère nord. Plus on s’éloigne de l’équateur, plus la fréquence de certaines maladies augmente : l’ostéoporose, la maladie de Parkinson, la sclérose en plaques, le diabète, l’autisme, certains cancers. Elles ont en commun d’être corrélées à une déficience en vitamines D.
Aussi, il convient de demander un dosage sanguin à son médecin si l’on se trouve dans les groupes de population ayant intérêt à faire mesurer leur taux sérique de vitamine D : Femmes enceintes, allaitantes, ou ménopausées, Femmes ayant une densité osseuse basse, Personnes âgées de plus de 60 ans et plus particulièrement celles âgées placées en institution ou ne quittant pas leur domicile, Personnes souffrant de faiblesse et douleurs musculaires, Personnes à risques de chutes, Personnes obèses, Personnes suivant certains traitements médicamenteux.
Interprétation des résultats
Préalablement à la lecture des résultats, il faut connaître trois données de base pour s’y retrouver facilement : Comme l’organisme ne commence vraiment à stocker la vitamine D qu’à partir du moment où le taux sérique atteint et se maintient au moins à 40 ng/ml, l’objectif ne se limitera pas à combler le déficit en vue d’atteindre la valeur plancher, mais consistera à conserver tout au long de l’année une valeur attestant de la reconstitution d’un stock minimal de 40 ng/ml (ng = nanogramme). On peut escompter une augmentation de 1 ng par ml du taux sérique par apport quotidien complémentaire de 100 UI (Unité Internationale). A nos latitudes, il y a très peu ou pas du tout de synthèse cutanée de vitamine D entre octobre et mars inclus, celle-ci se formant au niveau de la peau par action des rayons ultraviolets solaires.
Le taux sérique est exprimé en ng/ml
10  : Carence avérée
20 : Déficience marquée
30 Déficience modérée
30 : Valeur plancher à partir de laquelle le taux sérique est classiquement considéré comme « normal »
40 : Valeur moyenne corrélée à un stockage de la vitamine D dans l’organisme
50 : Valeur optimale corrélée à un stockage de la vitamine D dans l’organisme
50/70 : Plage à atteindre pour optimiser son immunité et sa santé osseuse et extra-osseuse
80 : Valeur optimale à rechercher selon certains des plus grands spécialistes américains de la vitamine D
100 : Valeur plafond marquant habituellement la fin de la « normalité »
> 100 : Hypervitaminose
150 et plus : Toxicité (risque d’hypercalciurie et d’hypercalcémie)
(Extraits d’un article paru dans la revue « Belle Santé ») www.belle-santé.com
Maladie de Parkinson et vitamine D
Les besoins de l’organisme en vitamine D sont difficiles à évaluer puisque l’on ignore la quantité fabriquée naturellement. Les personnes ayant des niveaux élevés de vitamine D dans le sang paraissent avoir un moindre risque à développer la maladie de Parkinson, selon une étude de chercheurs finlandais. La Finlande étant un pays où l’exposition au soleil est réduite, la population souffre généralement d’un bas niveau chronique de vitamine D. La vitamine D est déjà connue pour son rôle clé joué pour la santé osseuse ainsi que pour, peut-être, contribuer à réduire le risque de cancer, de maladies cardiovasculaires et de diabète chez les adultes. La maladie de Parkinson affecte les cellules nerveuses dans plusieurs parties du cerveau, en particulier celles qui utilisent la dopamine. Des études ont montré que la vitamine D a une action importante sur le fonctionnement normal de ces cellules. Ces résultats confortent l’hypothèse qu’une carence chronique en vitamine D est un facteur de risque de développer la maladie de Parkinson ; aussi un complément pourrait être nécessaire.
les suppléments nutritionnels
Antioxydants : vitamine C, vitamine E, sélénium, contribuent à protéger les cellules dans le cerveau et notamment la progression de la maladie de Parkinson.
Les acides gras essentiels : oméga 6, oméga 3, sont des anti-inflammatoires.
Vitamines B, surtout la vitamine B 6 essentielle pour le système nerveux donné avec du zinc.
Les acides aminés aident à maîtriser les tremblements.
La vitamine D, comme expliqué plus haut.
D’autres éléments peuvent être pris également en supplément mais accompagnés d’un apport en magnésium indispensable à leur bonne utilisation par l’organisme.
Hygiène de vie
D’abord et avant tout, il est important d’avoir une bonne hygiène de vie, à savoir : une alimentation équilibrée ; la pratique d’un sport (hors compétition), marche, natation, vélo, gymnastique douce de préférence au grand air ; la pratique de la kinésithérapie d’une façon régulière. En évitant les vêtements trop couvrants et trop serrés.
La vitamine D dans l’alimentation
Les sources sont peu nombreuses : Pour 100 grammes,
— Le lait : 0.4 à 10 UI, le beurre : 40 à 100 UI, la margarine : 10 UI
— Les œufs, le foie : 100 UI et plus
— Les abats : 10 à 80 UI
— Le thon, les sardines : 1500 à 2500 UI
— Les huîtres : suivant la saison 1000 à 75000 UI.
En conclusion :
En raison de l’importance que joue la Vitamine D pour la santé osseuse, il convient d’être vigilant compte tenu des risques de chutes occasionnées par la maladie de Parkinson autant que par l’âge.
Lu par Lucie Salentiny Besnard Luciemichel93@free.fr
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