L’ibuprofène pourrait réduire le risque de développer la maladie de Parkinson
Publié le 05 juillet 2011 à 09:56Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°45 – juillet 2011
Communiqué paru dans la revue « Maxisciences » du 3 mars 2011
La revue Neurology a publié hier les résultats d’une étude menée par des chercheurs américains, concernant le lien entre anti-inflammatoires et maladie de Parkinson. Ils ont ainsi pu prouver que la consommation de ce type de médicament et notamment de l’ibuprofène pouvait réduire le risque de développer la maladie de Parkinson, cette affection neurodégénérative chronique qui se concrétise souvent par une lenteur à effectuer certains gestes, une raideur des muscles et des tremblements.
Ainsi, ces conclusions se basent sur l’étude des données médicales de 136.197 individus qui ont accepté de communiquer leur consommation d’aspirine, ibuprofène ou autres anti-inflammatoires non-stéroïdiens. La recherche a duré six années et durant ce laps de temps, 291 personnes ont développé la maladie de Parkinson. Les chercheurs sont parvenus à la conclusion que les individus consommant de l’ibuprofène à raison de deux fois par semaine minimum avaient 40% de risques en moins de contracter la maladie. Les auteurs de l’étude recommandent aujourd’hui que l’ibuprofène soit pris en compte comme potentiel agent neuroprotecteur contre Parkinson.
Lu et copié par Henri MINARET
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