Risque de démence et Parkinson
Publié le 05 octobre 2011 à 09:48Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°46 – octobre 2011
Le Parkinson est souvent associé à des problèmes neuropsychologiques et neuropsychiatriques dont la prévalence augmente avec l’âge. C’est ce qu’à rapporté le Professeur Heinz Reichmann, de Dresde, lors du congrès Parkinson 2011 à Kiel. Il a fait référence à une étude réalisée sur 1 300 patients âgés de 66 à 75 ans, dont 38% souffraient de démence, 35% de dépression et 18% de psychose. Seul un tiers des patients n’étaient atteints d’aucun trouble. D’autres études confirment que le risque de démence est multiplié par six pour les patients parkinsoniens. M. Reichmann explique que 25% des patients développent une démence huit ans après le diagnostic, 50% douze ans après et plus des deux tiers seize ans après – celle-ci se manifestant aux environs de la 70ème année, indépendamment de la durée de la maladie. Une étude de 2005 donne les mêmes résultats : au bout de quinze années, environ un tiers des 149 patients participants vivait encore. 50% souffraient d’une démence, l’autre moitié de dépressions et d’hallucinations.
Article lu dans le Parkinson suisse n°102 de juillet 2011 par Jean GRAVELEAU
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Bonjour
pour Martine : oui la citicholine est compatible avec les patchs nicotine. Sans problème. Ne pas oublier de donner un peu de sucre en fin de journée pour éviter les crises d’hypoglycémie nocturnes (suées et gourme réactionnel à l’emplacement du patch)
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Question 1
Le Neurologue de mon mari ( maladie de Léwy) trouve que je lui donne trop de Rivatsigmine. Je donne l’équivalent d’un patch Excelon 15, sinon il est perdu dans le temps et prostré. Mon mari tolère très bien les patchs, mais a des passages à vide avec les gélules de forte concentration (6 mg). Je suis passé en plus du patch Exel 10 aux gélules à 1,5mg réparties régulièrement dans la journée. Est-ce que une élimination trop importante par les reins est détectable par une analyse des urines ? Ou est-ce une accoutumance, comme le dit le Neurologue?? Le patch 15 est apparemment existant en France mais pas remboursé parce que jugé » pas utile ».
Question 2
je suis obliger de donner de la dopamine en pleine nuit pour que l’intestin et la vessie de mon mari fonctionnent correctement. Sinon il est complètement tétanisé. Son Neurologue a prescrit de la LDopa à diffusion lente (200) au lieu du Sinemet 250 pour la prise du couché. J’ai été obligé de compléter avec 50 mg de Sinemet classique étant donné la raideur nocturne persitente et l’enurésie, laquelle apparaît maintenant également de jour. Je sais plus quoi faire. Ses besoins en Ldopa augmentent très vite (toutes les 3 semaines, 10 ans de maladie).
Merci de vos réponses et conseils.
Très cordialement
Brigitte
Commentaire by Lanoe Brigitte — 19 février 2017 #
Est-ce que citicoline est compatible avec les patch de nicotine ?
Est-ce que quelqu’un utilise les 2 ? Avez vous l’avis du docteur GV ? Merci pour vos retours.
Commentaire by Martine — 15 décembre 2016 #
Ne se demarque pas des autres ll va travailler a son pole d’excellence mais pas ur nous. Ses recherches aboutiront dans deux generations et si nous sommes en droit. et devoir de lui dire que c’est parfait en ce qui concerne sa demarche au niveau de la science son entreprise est entachee de deux malfaçons a corriger urgemment
1) lui et sa savante equipe travaillera non en synergie professionnelle avec d’autres chercheurs mais en competitivite et concurrenncc et le patient, le souffrant aura droit des annees durant a « des pistes prometteuses, des avancees prometteuses, un nouvel espoir« mais aucune realite d’un traitement immediatement gagnant
2)Ce traitement existe on ne veut ni s’y interresser ni le connaitre encore mons le reconkaitre. Je le lui ai fait savoir par un mail reste comme il se doit sans reponse . Mais j’ai pu joindre un de ses poches collaboateurs au telephone et l’ai oblige ecouter ce que j’avais a diire comme je l’avais fait en janvier avec Erwan Bezard de Bordeaux 2. La balle est dans leur camp.
Mais je suis totalement delmunie et sideree par 5 lignes de la chronique offerte a Mme Anne Arthus Bertrand qui emet des soupçons fait naitre une rumeur a propos de celui qui porte nos espoirs.
Le rangeant dans la categorie fantasque et deplorant qu« il fasse des victimes.
Je ne suis pas une victime de ce praticien auquel j’ai fait entierement confiance pour la therapie duquel j’ai opte sciemment deliberement.
Je suis sans doute un cas d’ecole et merite largement d’etre elevee au grade de patient referent expert parkinson
Grade qu’on aurait plutot tendance a me refuserr
Mes propos etant qualifies de calomnieux
Moi aussi cependant j’aimerais qu’on m’offre une tribune la ou Mme A B Bertrand l’a obtenue sans peine.
J’ai a remercier de tout coeur le site du GP29 ‚une ancienne presidente du GP de l’Ile de France qui m’a fait rentrer a Mondor et a participe a ma redemption
Remercier le CECAP et Jean Graveleau du Parkinsonien Independant.
Me feliciter de certaines de mes qualites innees dont la premiere est la perseverance doublee d’une volonte faroucjhe.
Mme A B Bertrand a trouve sur sa route un medecin qui lui a conseille d’aller voir le praticien meconnu de Mondor maintenant exile a Vidart.
Je voidrais connaitre l’identite de ce medecin
Car et c’est bien la ou le bat blesse aucun medecin ne conseille publiquement le docteur G Villafane tout fonctionne a la debrouille et a la politique du bouche a oreillen
Le 27/09/2012 j’ai decide qu’il fallait en finir avec cette omerta
J’ai trouve essentiellement des portes fermees des rebuffades des humiliations
Mais aussi une ecoute bienveillante et certain appui politique que je ferai savoir en temps et heure dans un lieu adequat
Et ma contribution ne se veut ni belliqueuse ni polemique juste informative au nom de notre devise revolutionnaire et republicaine
« Liberte, egalite, fraternite »
Commentaire by saint genez — 12 avril 2015 #
Brigite vous avez trouve ce dont nous souffrons. Appelons cela omerta retention d’informaton soigneusement entretenue par des media negligents quii « enfument » l »opinion publique en des-informant, mal-informant lecteurs et auditeurs. La nicotine= tabac . On le laisse croire. On le fait croire et personne n’y trouve.a redire puisque les puissants y trouvent leur compte.
Et les media sont coupables de cette desinformaton
Et les politiques passent leur chemin sans etat d’ame
Et la communaute scientifique reste dans le deni d’une evidence . N’a cure du seul traitement gagnant immediatement. Meprise denigre se moque au motif que ce ne serait pas scientifique. Abandonne la vertu premiere du scientifique as savoir la curiosite intellectuelle pour endosser le role malveilant de la malehonnetete intellectuelle.
Et nous sommes dans une situation parasoxale inextricable qui.satisfait les mandarins
Au CHU Henri Mondo de Creteil ou les travaux sur la NEPT sont menes ‑et entraves- avant hier le Pr medecin referent du centre ecpert parkinson initiateur de « conferences citoyennes » a tenu une reunion publique dans le cadre des journees parkinson .il a de l . Prestance , possede un art oratoire consomme . Il. est PU sur de lui a tres bien parlea simplement omis de parler de nous et personne n’a ose se lever pou lui porter ouvertement contradiction
Quelqu’un l’aurait il fait qu’on lui aurait.intime l’ordre de se taire commer recemment a Blois et a Rennes
En Aquitaine on ne fait pas dans la denteiie. Voudrais je parler a un responsabe de Neurocaaampus (72M pour la premiere tranche de travaux je ne vais pas au dela du standard. A Bayonne le medecin referent parkinson m’a convoquee mi.decembre . Je lui ai apporte des documents , des publications recentes sur la nicotinotherapie elle ne voulait pas les prendre . J’ai insiste .elle les a pris avec une morgue suffisante et ces propos« je vous les rendrai je ne suis pas sure de vouloir les lire. On n’a pas a lire ce qui n’a pas d’interet »
Propos insultants comme est malhonnete une certaine revue trimestrielle quii relaie le grand appel d’offre du drecteur de l’ICM Alexis Brice . Ce chercheur ne se demarq
Commentaire by saint genez — 12 avril 2015 #
Mon mari (66 ans est atteint de la maladie de Léwy depuis 2006 (déclin cognitif, observé par moi) et diagnostiquée comme tel en 2010. La rivastigmine et la lévadopa donnent de bons résultats, en croisement avec un panel de vitamines B, dont la B1 et la B5. Mais il est arrivé à des concentrations importantes (4 prises). En cherchant sur le net , je suis tombé sur la citicoline (CTD Choline) un précurseur de l’acétylcholine qui passe la barrière cérébrale. Cet additif « alimentaire » a été autorisé sur le marché européen en juillet 2014, soit 6 ans après les USA.…. No comment!! La dose de 500 mg / jour en 2 prises a donné une amélioration et un ralentissement notable( 4 mois entre les augmentations de concentration LDopa et Riv.au lieu de 1,5 mois). Une concentration plus élevée ne donne pas de résultats. D’usage courant en Amérique du nord en paliatif pour Alzheimer, il est dommage qu’il ne soit pas divulgué en France d’autant qu’il améliore les performances dopaminergiques (Citicoline Jarrow, US, disponible sur Amazon). Comme mon mari continue a se dégrader , je suis en train d’essayer le patch nicotine pour limiter les augmentations de LDopa et Riv. et essayer de repousser l’échéance . Etant chercheur, j’ai l’habitude des expérimentations. Mais pourquoi faut-il que les informations soient si mal divulguées en France??? Cela fait 3 ans que je fouille le net et je viens seulement de trouver votre site (aucune publicité chez les neurologues hospitaliers BZH ni le CLIC, ni les pharmacies)!!! Ce serait bien d’avoir aussi des infos sur la DCL ( famille parkinson). On se sentirait un peu moins seul !
Commentaire by Lanoe brigitte — 11 avril 2015 #
@ F. Canivet : C’est en effet une erreur de dire que » la L-dopa et sans doute les agonistes dopaminergiques sont des anticholinergiques ». Il ne faut pas confondre dopamine et acétylcholine. La plupart des antiparkinsoniens actuels agissent sur la dopamine en augmentant le taux (L‑dopa) ou en facilitant le transfert dopaminergique entre les neurones. Les anticholinergiques étaient surtout prescrits avant les années 70. On savait déjà qu’il y avait une dette dopaminergique dans la maladie de Parkinson mais on ne savait pas qu’il fallait donner le précurseur de la dopamine (L‑dopa) pour augmenter son taux. Alors on donnait un anticholinergique pour permettre un meilleur équilibre dopamine/acéthylcholine. Évidemment la personne se retrouvait ensuite en dette au niveau de ces deux neurotransmetteurs. Conclusion : il vaut mieux ne pas revenir 40 ans en arrière et vive le progrès de la médecine (même si beaucoup de chemin reste à faire). J’espère avoir été assez clair dans cette complexité.
Amicalement vôtre.
Commentaire by Hubert COLOMBEL — 31 mars 2014 #
D’après une étude scientifique récente, les médicaments anticholinergiques accélèrent le déclin cognitif et même le décès des personnes âgées de plus de soixante-dix ans.
Or, la L‑dopa et sans doute les agonistes dopaminergiques sont des anticholinergiques (sauf erreur de ma part !).
Donc, inutile de chercher plus loin : la raison du déclin des parkinsoniens âgés est à rechercher dans les traitements médicaux par les antiparkinsonniens.
Donc, si on pouvait se « soigner » autrement qu’avec eux, on se préserverait de leurs effets secondaires visibles et invisibles.
Mais qui cherche réellement à échapper à la filière médicamenteuse ?
Allons, ne stationnons que le temps nécessaire devant l’ordinateur et profitons de ce qui nous reste d’autonomie pour faire de l’exercice !
Commentaire by F. CANIVET — 26 octobre 2011 #
Merci beaucoup Monsieur Colombel !
Merci d’avoir compris les dégâts que cet article pouvait causer au moral des personnes humaines que nous sommes, nous qui sommes devenus parkinsoniens et qui avons tellement besoin d’espérer pour garder l’envie et la force de continuer à faire un pas après l’autre…
Commentaire by Marie-Paule Subarroque — 25 octobre 2011 #
Merci de ces précisions qui, je le confesse, manquaient sans doute à l’article incriminé. Il est toujours désagréable de passer pour « fou » lorsqu’on parle de démence mais c’est l’acception la plus couramment admise par le plus grand nombre…
Cet article entraîne des réactions que je conçois bien volontiers ayant moi-même hésité à le faire paraître pour son approche de la maladie assez désagréable. Cependant, il m’a semblé judicieux d’en parler malgré tout parce que la réalité ne disparaît pas en l’ignorant et que certains de nos lecteurs se posent cette question.
Je vous remercie de vos observations qui ne pourront qu’améliorer la clarté du propos.
Amicalement
Jean Graveleau
Commentaire by JEAN GRAVELEAU — 24 octobre 2011 #
En tant que professionnel du soin ayant longtemps donné des cours sur le syndrome parkinsonien, je comprends qu’on puisse être perturbé par ce résumé du rapport du Pr Heinz Reichman. Je me permets donc d’apporter quelques précisions. La démence se caractérise, sur le plan psychiatrique, par une perte importante de facultés cognitives. Mais communément, la démence est associée à la folie. Je viens d’en faire l’expérience en demandant à des personnes, atteintes ou non par la maladie de Parkinson, de me définir la démence. Elles associent toutes la démence à la folie, à la perte globale des facultés mentales : la personne « perd la tête ». Ce n’est pas le cas dans la maladie de Parkinson car la démence parkinsonienne est dite sous-corticale c’est-à-dire qu’il y a une atteinte principalement des fonctions exécutives, non-déclaratives, implicites, perceptivo-motrices et motrices sans perturbation véritablement des fonctions déclaratives, corticales contrairement au malade atteint de la maladie d’Alzheimer : en clair et pour être schématique, alors que celui-ci pourra s’asseoir sur une chaise sans pouvoir la nommer, le malade atteint par la maladie de Parkinson pourra toujours nommer la chaise mais aura du mal à trouver les séquences gestuelles pour s’asseoir dessus. Sa mémoire motrice, procédurale lui fera défaut. Si le trouble est particulièrement constant et invalidant, on pourra alors parler de démence du fait de cette atteinte cognitive particulière, une démence sous corticale spécifique au trouble parkinsonien. Il faut savoir aussi que, si les perturbations envahissent trop les zones corticales, nous pouvons sortir du champ de la Maladie de Parkinson Idiopathique(MPI) pour être devant un trouble apparenté, un syndrome, certes parkinsonien, mais entraînant une perturbation plus diffuse des fonctions cognitives (démence à corps de Léwy, dégénérescence cortico-basale…). Toujours est-il qu’il est important de dire que la démence parkinsonienne n’a rien à voir avec la folie pour être dans le vrai et ne pas risquer de devoir ramasser le malade à la petite cuiller ! (Hubert COLOMBEL psychomotricien, relaxothérapeute, orthophoniste, instructeur en activité physique)
Commentaire by Hubert COLOMBEL — 24 octobre 2011 #
Merci à Monsieur Reichmann pour ses observations si optimistes…
A le lire, on aurait envie
— soit de se précipiter sur les jeux de hasard,
— soit de devenir nymphomane,
enfin de faire tout et n’importe quoi pour échapper à l’avenir qu’il nous promet…
Maintenant que je sais que je serai atteinte d’ici 10 ans, à supposer que je vive encore, soit de démence, soit d’hallucinations, je ne vais plus craindre la grippe!!!!
Ah, si, il faut encore faire attention si on veut faire partie du tiers survivant !
Je propose que ceux d’entre vous qui ont plus de quinze années de maladie, qui ont dépassé les 70 ans, lui envoient un temoignage afin de l’aider à revoir ses statistiques sinistres !
e‑mail:Heinz.Reichmann@mailbox.tu-dresden.de
Commentaire by Marie-Paule Subarroque — 16 octobre 2011 #