Editorial
Publié le 29 mars 2016 à 09:53Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°64
Nous ouvrons notre revue sur un sujet particulièrement difficile : la qualité des produits que nous absorbons en quantité phénoménale. Vous avez trouvé ? Oui bien sûr, il s’agit des médicaments qui nous apportent « bien-être et mieux vivre ». Mais cela est-il fondé ? Ne risquons-nous pas de « bénéficier » en retour d’effets secondaires parfois encore plus désagréables que la maladie qu’ils sont censés soigner ? …
Une adhérente, nouvelle retraitée issue de l’industrie chimique, s’est penchée sur les médicaments très courants prescrits à son mari pour combattre les effets néfastes d’un Parkinson déclaré il y a peu. Et elle a fait des « découvertes » particulièrement préoccupantes en particulier sur les excipients qui accompagnent les modules de base. C’est ainsi que l’on y retrouve des excipients dangereux ou susceptibles de provoquer ou développer des cancers.
Il ne s’agit pas de soutenir la thèse absurde de ne plus se soigner qu’avec des produits naturels en refusant l’apport de la chimie. Mais d’être vigilant et critique sur les produits que les laboratoires proposent comme nouveauté en remplacement de médicaments plus anciens et qui, de ce fait, entrent dans le domaine public et ne sont plus la propriété de leurs seuls inventeurs. De même, si l’on peut comprendre la nécessité de faire des économie en utilisant des génériques, il est indispensable de vérifier qu’ils ont les mêmes propriétés et effets que le médicament d’origine qu’ils sont censés remplacer.
Pourquoi ressent-on des effets différents ? Sans doute que l’effet placebo n’est pas à négliger. Mais ne serait-il pas temps d’enquêter sur la qualité des excipients utilisés dans ces nouvelles formules de nouveautés ou de génériques ? Des laboratoires indélicats, implantés dans des zones moins contrôlées que l’Europe – bien entendu que l’on décrie et que l’on moque pour ses exigences tatillonnes ! – ont pu se permettre de redoutables mélanges alimentaires (rappelez-vous le gas-oil trouvé dans des produits de consommation courante !) ; pourquoi en irait-il différemment avec nos médicaments ?
Notre article est prolongé par une communication de l’INSERM sur le glutamate qui provoque et régule les addictions. Suivi du rappel par l’Autorité Européenne de Sécurité des Aliments (EFSA) de la liste des produits chimiques susceptibles de provoquer la maladie de Parkinson et tout particulièrement certains pesticides. Et d’une étude sur le cannabis et ses effets pervers dans le cerveau !
Enfin, plusieurs articles viennent préciser l’évolution des textes en faveur de l’adaptation de la Société au vieillissement.
Et une bonne nouvelle : l’officialisation du Collectif Parkinson en gestation depuis la réalisation du Livre Blanc : il avait déjà rapproché les associations qui aident et soutiennent les malades… Restons attentifs à son action mais cela représente un réel progrès de représentation face aux Pouvoirs Publics. Souhaitons-lui bonne chance !
Jean Graveleau
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Souhaiter bonne chance
etre attentif
Cela ne suffira pas
Cela releve de la methode Coue´; par ailleurs un parametre est systematiquement omis. C’est le temps . Pas le mauvais temps mais celui qui passe et ne se rattrape guere…ne se rattrape pas
autant aller aˋLourdes et prier pour que nous devenions tous subitement des Soeurs Simon Pierre.( pour ceux qui ne le sauraient pas encore cette religieuse est une miraculee — cela n’arrive que tres rarement et n’est pas forcement porteur de bonheur et serenite pour l’elu (e)
Commentaire by isabelle.saint genez — 31 mai 2016 #