Ne pas être qu'un "patient" ...

[gp29 lettre infos]Journée mondiale pour Parkinson à Concarneau 1er avril 2017

Après la présen­ta­tion de l’As­so­cia­tion de Parkin­so­niens du Finis­tère c’est Auré­lie COJEAN du CLIC qui nous a présenté son action sur le pays de Concar­neau. Les diffé­rentes aides à domi­cile, inter­lo­cu­teur de la maison du Handi­cap à Quim­per. Pour toute ques­tion pratique sur le sujet, merci de la contac­ter au 02.98.97.52.99, par voie postale au Clic de Concar­neau – Hôtel d’Agglomération – 1, Rue Victor Schœl­cher 29900 CONCARNEAU ou par mail à l’adresse suivante : clic@cca.bzh

Inter­ven­tion de Mme Lepe­tit Maud Méde­cin Neuro­logue au C. H. de Quim­per : elle nous a présenté comme thème « la mala­die de Parkin­son et les diffé­rentes actions théra­peu­tiques spor­tives d’entretien » Le Tai chi, la marche nordique, la sophro­lo­gie, la kiné­si­thé­ra­pie de groupe…

Inter­ven­tion du Profes­seur Pascal Derkin­de­ren : le cerveau enté­rique, l’intelligence du ventre
La méde­cine connais­sait l’existence de neurones dans les intes­tins mais depuis les années 80 les cher­cheurs ont pu en préci­ser la taille (de l’ordre de 200 millions de neurones ou l’équivalent d’un cerveau de chien) et le mode de fonc­tion­ne­ment. Ces neurones dits « enté­riques » sont consti­tués en maillage sur la paroi du tube diges­tif en forme de « crépine ». Ce cerveau est plus ou moins auto­nome tout en commu­ni­quant dans les deux sens avec la partie basse du système nerveux central (SNC) ; On se doutait depuis un certain temps qu’il pouvait y avoir un rapport entre Parkin­son et intes­tins (les malades P. ont souvent un intes­tin pares­seux) et qu’il pouvait donc y avoir une atteinte de ce côté. Mais, récem­ment, on a pu montrer que les neurones de l’intestin ont la même lésion que ceux du SNC (les « corps de Lewy ») le Parkin­son se carac­té­rise gros­siè­re­ment de deux façons : des neurones à dopa­mine qui meurent des corps de Lewy : amas de protéines anor­males au sein des neurones et qui les font mourir. Comment le sait-​on ? Par des autop­sies de malades Parkin­so­niens décé­dés. La première hypo­thèse émise par un cher­cheur améri­cain sur la base de 100 autop­sies a consi­déré que la mala­die nais­sait dans les intes­tins et ensuite, bien plus tard sans doute, remon­tait, par le nerf vague ? vers la partie basse du SNC. Cette hypo­thèse a été contes­tée par un autre cher­cheur qui a travaillé sur 400 autop­sies. Il montre que l’atteinte diges­tive n’est pas toujours présente chez les malades…La migra­tion des corps de Lewy semble pouvoir aller de bas en haut comme de haut en bas. On a pu détec­ter, à Nantes pour la première fois, des corps de Lewy dans des biop­sies d’intestins. Cette tech­nique de biop­sie par micro­scope est complexe et diffi­cile à mettre en œuvre. Une autre tech­nique « biochi­mique » est aussi utili­sée. La ques­tion de savoir si le tube diges­tif est la porte d’entrée de la mala­die reste donc assez ouverte.

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