Le parcours résumé de notre nouveau Ministre de tutelle
Publié le 13 juillet 2017 à 08:05Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°69
Au cours de ses années d’internat en médecine, Agnès Buzyn s’est spécialisée dans l’hématologie. C’est dans ce domaine qu’elle a construit sa carrière. « J’ai fait ce choix car c’est une spécialité très technique mais aussi très humaine », explique-t-elle à La Croix. « En chirurgie, on opère puis on ne voit plus le patient. Moi, j’avais envie de soigner les gens en les accompagnant dans la durée ». A Paris, elle est responsable pendant près de vingt ans de l’unité de soins intensifs d’hématologie et de greffe de moelle osseuse à l’hôpital Necker, qui soigne notamment les leucémies.
Par ailleurs professeure à la fac Marie-Curie, elle occupe ensuite de hautes fonctions au sein de l’Institut national du cancer : membre du conseil d’administration en 2009, vice-présidente en 2010 et enfin présidente en 2011. En mars 2016, deux ans après avoir refusé la Direction générale de la santé, cette hématologue a finalement pris la tête de la Haute Autorité de santé. Elle devient alors la première femme à occuper ce prestigieux poste. Libération, qui lui consacre alors un portrait, évoque une « personnalité efficace, peu sensible aux mirages du pouvoir et très attentionnée sur les questions des inégalités de santé ».
Transmis par Martine Delmond
Mais aura-t-elle les moyens de son action ?
Question posée par la rédaction
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