Ne pas être qu'un "patient" ...

Danser, c’est bon pour la santé

paru dans Le Parkin­so­nien Indé­pen­dant n°15 — décembre 2003

Extrait de la revue « Bien-​être » décembre 2003
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« De salon, ou latine, la danse est une source de plai­sir incom­pa­rable qui permet de faire travailler le corps en douceur. »

« Vous délais­sez les salles de gym pour les pistes de danse ? Bien vous en prenne car c’est un excellent remède pour garder tonus et vita­lité. Que vous bougiez sur des airs d’accordéons, des rythmes sud-​américains ou des mélo­dies orien­tales, votre corps travaille, se remo­dèle, se raffer­mit, se toni­fie. Les tensions se relâchent. Les muscles, les arti­cu­la­tions et l’appareil cardio-​vasculaire sont solli­ci­tés en douceur. L’effort est dosé et progres­sif. Et la danse est l’une des rares acti­vi­tés physiques que l’on peut commen­cer tard et prati­quer long­temps, sans prédis­po­si­tions particulières.

« Quatre conseils pour en profiter :

- 1 Dansez, quel que soit votre âge. C’est l’un des meilleurs trai­te­ments préven­tifs de l’insuffisance veineuse. Autre béné­fice, en dansant régu­liè­re­ment on obtient faci­le­ment une augmen­ta­tion de ses capa­ci­tés respi­ra­toires de l’ordre de 15%.
 — 2 Il n’existe pas de contre-​indication à la pratique de la danse, sauf en cas de patho­lo­gie cardiaque grave. Néan­moins, il est impor­tant de toujours rester dans la limite de ses capacités.
 — Privi­lé­giez les danses qui ne solli­citent pas trop la respi­ra­tion ni le cœur, notam­ment les danses dites « stan­dard » ou de « salon », surtout si vous êtes débutant.
 — Les personnes qui souffrent d’arthrose peuvent danser mais sans forcer. Dans ces condi­tions, la danse est même béné­fique, car elle améliore progres­si­ve­ment la mobi­lité de certaines articulations
-
Notre avis : ceci s’applique d’autant mieux à la mala­die de Parkin­son que la danse s’intéresse égale­ment à l’équilibre et la coor­di­na­tion des mouvements.

La valse améliore le souffle
Basée sur un mouve­ment de rota­tion du couple, la valse demande un certain équi­libre. Musette, elle se danse à petits pas rapides, très pivo­tés ; vien­noise, les pas sont plus amples et les jambes exécutent une succes­sion de flexions-​extensions avec incli­nai­son du corps à droite, puis à gauche. Toutes deux sont excel­lentes pour muscler le souffle. Le rythme y est très soutenu. La valse lente ou valse anglaise, au tempo plus tran­quille, est moins physique. Il est facile de doser l’effort et le corps travaille de façon complète.

Notre avis : très éprou­vante sur le plan cardiaque, la valse se révèle souvent plus physique qu’on ne le croit. Commen­cez par la valse lente puis avisez en fonc­tion de vos capa­ci­tés respiratoires.

Le tango muscle les jambes.
Né en Argen­tine à la fin du XIXème siècle, le tango intègre une large gamme de figures : pivo­tées rota­tives, déboîtées…voire renver­sées pour les plus souples ! Il se danse en contact étroit avec le parte­naire et demande un impor­tant travail de coor­di­na­tion. Les jambes sont très solli­ci­tées. Prati­qué régu­liè­re­ment, il galbe les mollets et les cuisses de façon spec­ta­cu­laire. Il toni­fie les abdo­mi­naux et affine la taille par ses mouve­ments en diago­nale. Enfin, les bras toujours en contrac­tion se musclent peu à peu.

Notre avis : danse très tech­nique. Mémoires et jambes sont énor­mé­ment solli­ci­tées. Persé­vé­rez et comp­tez un an avant de vous sentir à l’aise, le jeu en vaut la chan­delle. Cette danse déve­loppe aussi la sensualité.

La salsa pour le dos, les épaules…
Un air de salsa et c’est le soleil qui fait son appa­ri­tion. Sur un rythme plus ou moins rapide, la salsa, aussi bien en solo qu’en couple, se pratique en souplesse, genoux fléchis, dans une suite de déhan­chés et de mouve­ments chalou­pés des épaules. Dyna­mique, elle fait appel à l’ensemble des muscles du corps. Jambes, fessiers, abdo­mi­naux se toni­fient, le dos se redresse, les hanches se délient. Les personnes raides retrou­ve­ront une vraie souplesse. Atten­tion si vous avez les arti­cu­la­tions fragiles.

Notre avis : un excellent remède contre la moro­sité. Le dos, les lombaires, les épaules et le bassin travaillent en douceur et le main­tien s’améliore. A éviter cepen­dant si vous souf­frez des genoux.

Lu pour vous par Jean GRAVELEAU 

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