Ne pas être qu'un "patient" ...

Editorial

Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°73

73ème numéro, 18 ans de créa­tion d’une revue origi­nale grâce à vos envois, vous qui déni­chez des dossiers à la pointe de l’information. Sans contes­ta­tion ni remise en cause de ce que nous publions – pas une fois nous n’avons eu à subir des ques­tions remet­tant en cause les articles parus – ceci en toute indé­pen­dance puisque seul votre abon­ne­ment le finance ; à l’exception de l’aide excep­tion­nelle (2 fois en 18 ans!) de CECAP, aide logique puisque nous réser­vons 10 à 15% du jour­nal pour les infor­ma­tions des asso­cia­tions adhérentes.

Alors un grand merci à tous, lecteurs atten­tifs, veilleurs d’alerte lisant vos revues spécia­li­sées : vous êtes tout simple­ment les cogé­rants moraux du Parkin­so­nien Indé­pen­dant. Sans vous, nous n’aurions pas pu tenir si long­temps. Nous n’oublions pas le travail remar­quable du site GP29 qui nous publie et amène de nouveaux abon­nés – contrai­re­ment à ce que nous crai­gnions, le fait de diffu­ser le jour­nal inté­gra­le­ment sur le net n’a pas fait dimi­nuer le nombre d’abonnés ! Merci à tous.

Ce mois-​ci, de nouvelles méthodes en matière de trai­te­ment de la mala­die : le PoNS un système de neuro­sti­mu­la­tion du cerveau créant de nouveaux chemins pour contour­ner les éléments défaillants, propo­sés par les cana­diens et une PME, cana­dienne aussi, qui déve­loppe une solu­tion de régé­né­ra­tion des cellules.

Certains pois­sons sont très riches en parval­bu­mine qui « piège » les protéines de l’alpha-​synucléine et les utilise « à ses propres fins », les empê­chant ainsi de former plus tard leurs propres fibres amyloïdes dange­reuses pour le cerveau.

Deux textes viennent corro­bo­rer la dange­ro­sité de ce que nous ingur­gi­tons tous les jours en quan­tité impres­sion­nante : les anti­cho­li­ner­giques, pres­crits contre la dépres­sion et la mala­die de Parkin­son accen­tuent les risques de démence. De même, certains médi­ca­ments contre la nausée et le mal des trans­ports peuvent aussi exer­cer un effet inhi­bi­teur sur la dopa­mine et entraî­ner des symp­tômes parkinsoniens.

Pour les personnes concer­nées, il est essen­tiel de savoir que deux médi­ca­ments sont à dispo­si­tion en cas d’hallucinations visuelles : la quétia­pine (par ex. Sequase®) et la cloza­pine (Lepo­nex®). En cas de nausée, la dompé­ri­done (Moti­lium®) ou l’ondansétron (Zofran®) peuvent être utili­sés. C’est la réponse trou­vée dans le numéro 129 de Parkin­son Suisse.

Nous avons trop d’exemples de personnes inter­nées en psychia­trie par mécon­nais­sance des effets contra­dic­toires entre le trai­te­ment du Parkin­son et les pres­crip­tions de psychiatres obnu­bi­lés par le résul­tat de leur trai­te­ment sans se poser la ques­tion de l’interaction des deux traitements.

Une hospi­ta­li­sa­tion dans un service psychia­trique a des consé­quences très lourdes et des réper­cus­sions parfois irré­ver­sibles : Informez-​vous et infor­mez votre spécia­liste, il n’a pas forcé­ment été en contact avec la mala­die de Parkin­son. Peut-​être accepterait-​il de vous entendre ? Sinon voyez en un autre !

Bonne lecture et bonnes vacances à vous : c’est l’été profitez-​en pour faire des choses nouvelles et décou­vrir des paysages ou des cultures diffé­rentes de ce que vous rencon­trez tous les jours.

BON COURAGE ET BONNE SANTE…

Jean Grave­leau

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