Ne pas être qu'un "patient" ...

Parkinson iatrogène réponse du Dt Stefan Bohlhalter

Parkin­son Suisse N°129
Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°73

Diffé­rents syndromes parkin­so­niens sont décrits dans le maga­zine 113. On y trouve le Parkin­son iatro­gène, déclen­ché par certaines substances actives chimiques : de quelles substances s’agit-il ?

Il s’agit prin­ci­pa­le­ment de substances qui bloquent les récep­teurs dopa­mi­ner­giques suscep­tibles de déclen­cher les symp­tômes parkin­so­niens. La plupart d’entre elles appar­tiennent au groupe des neuro­lep­tiques, qui sont employés pour lutter contre les mala­dies psychia­triques (psychoses, hallu­ci­na­tions). Certains médi­ca­ments contre la nausée et le mal des trans­ports peuvent aussi exer­cer un effet inhi­bi­teur sur la dopa­mine et entraî­ner des symp­tômes parkin­so­niens. Pour les personnes concer­nées, il est essen­tiel de savoir que deux médi­ca­ments sont à dispo­si­tion en cas d’hallucinations visuelles : la quétia­pine (par ex. Sequase®) et la cloza­pine (Lepo­nex®). Elles sont auto­ri­sées en raison de leur action anti hallu­ci­na­toire ciblée sans inter­ac­tion avec les symp­tômes parkin­so­niens. En cas de nausée, la dompé­ri­done (Moti­lium®) ou l’ondan­sé­tron (Zofran®) peuvent être utili­sés : la première n’agit pas sur le système nerveux central et le mode d’action du second est indé­pen­dant de la dopamine. 

Lu par Jean Grave­leau

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