Parkinson l’incroyable hypothèse !
Publié le 29 décembre 2011 à 09:01Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°47 – janvier 2012
Et si la maladie de Parkinson n’était pas une pathologie du cerveau, mais … une maladie infectieuse, qu’un pathogène déclencherait dans les intestins ? Emise depuis une dizaine d’années, cette hypothèse « incroyable » commence à devenir crédible. Or, une infection, ça se soigne !
[…] L’origine de cette maladie neurodégénérative – comme Alzheimer – reste en effet incertaine, ce qui recule d’autant la possibilité d’en venir à bout. Pourtant, il y a moins de dix ans, le chercheur Heiko Braak, anatomiste et professeur à l’université de Francfort, formulait une hypothèse littéralement « incroyable » tellement elle allait à l’encontre de la vision classique de la maladie de parkinson… Selon lui, non seulement la maladie de Parkinson serait la conséquence d’une banale infection par une bactérie ou un virus ; mais la dégénérescence des neurones du cerveau ne serait qu’une conséquence ultime d’un long processus amorcé des années auparavant dans les intestins…
Heiko Braak n’est pas un simple amateur. Au début des années 90, c’est lui qui décrivit l’évolution de la maladie d’Alzheimer au niveau cellulaire. Anatomiste, son travail quotidien consiste à examiner des coupes cellulaires de personnes autopsiées. Or, en 2003, il s’aperçoit que certaines personnes ont développé des lésions neuronales typiques de la maladie de Parkinson dans d’autres zones du cerveau que celle où ces lésions sont traditionnellement observées (la « substance noire »), alors même que ces patients n’avaient pas été diagnostiqués malades…
L’idée se forme alors en lui que la maladie pourrait peut-être apparaître en dehors de la substance noire, où elle ne migrerait qu’ensuite, à mesure de son évolution. L’examen attentif d’autres coupes va peu à peu lui confirmer : d’autres neurones du corps humain, ceux situés au niveau des l’intestins, présentent des lésions typiquement parkinsoniennes alors que la substance noire, elle, est indemne. En clair : la maladie est apparue ailleurs que dans le cerveau et avant de frapper celui-ci ! Et voila qui change tout. Car, dès lors, c’est une toute nouvelle vision de la maladie qui surgit : elle pourrait avoir une origine infectieuse, probablement au niveau du tube digestif. La maladie ne serait donc pas une fatalité liée à l’âge ou à la génétique. Et surtout, comme la plupart des infections, il serait possible de la guérir !
[…] Ainsi va dans ce sens l’observation récente d’un cas de régression des symptômes caractéristiques de la maladie de Parkinson à la suite d’un traitement par des antibiotiques visant la bactérie intestinale Clostridium difficile : un homme de 73 ans, diagnostiqué parkinsonien depuis 4 ans, venu se faire soigner pour une constipation chronique dans une clinique spécialisée dans les troubles digestifs à Sydney. « Nous supposions que sa constipation était la conséquence d’une infection intestinale. Après quelques semaines sous antibiotiques, son transit était redevenu normal », raconte Thomas Borody, gastro-entérologue qui l’a soigné. « Mais surtout, la personne qui prenait soin de ce patient à domicile est venue me raconter à quel point les symptômes de sa maladie avaient régressé. L’homme pouvait à nouveau faire des gestes de la vie courante comme s’essuyer avec une serviette ou sortir de la douche ! » Après un an, le malade avait retrouvé une véritable autonomie dans sa vie quotidienne.
Thomas Borody n’étant pas neurologue, il s’en est ouvert auprès de ses collègues spécialistes qui ont confirmé l’amélioration spectaculaire de l’état du malade. Quand d’autres patients se sont présentés avec les mêmes symptômes (la constipation étant un des effets collatéraux les plus fréquents du Parkinson), il fut décidé de suivre au plus près ces malades. A ce jour, ils sont huit à avoir été ainsi traités. Un seul n’a pas répondu au traitement antibiotique. Pour tous les autres, le retour à un transit digestif normal s’est accompagné d’une régression des symptômes de la maladie de Parkinson.
L’observation clinique rejoint donc le postulat de Heiko Braak : quelque chose se trame au niveau des intestins des patients. Pour les neurologues, ce n’est pas absurde, car les intestins sont entourés d’un nombre si grand de neurones (il y en a autant que dans la moelle épinière), qu’ils ont été surnommés le « second cerveau ». Et plusieurs observations récentes renforcent encore cette idée. En 2010, une équipe de médecins français a découvert, en étudiant des biopsies de côlons de parkinsoniens, que les lésions habituellement observées dans le cerveau des malades se retrouvent à l’identique dans les neurones qui entourent l’appareil digestif…
Plus troublant encore, « il semble que les neurones intestinaux soient affectés des années avant le cerveau, et même bien avant les premiers symptômes de la maladie, explique Michael Gershon, le chercheur américain de l’université Columbia à qui l’on doit l’expression de « second cerveau ». Certains font donc l’hypothèse que la maladie de Parkinson se déclare d’abord dans les intestins avant de remonter vers le cerveau » …
A quoi ressemblerait le nouveau scénario de la maladie de Parkinson ? « Le plus probable à mon sens est que tout cela commence par une infection, sans doute d’origine alimentaire », avance Thomas Borody. « Les bactéries produisent des millions de molécules. Certaines peuvent traverser la barrière intestinale et se retrouver dans le corps humain ». C’est ainsi qu’un composé toxique atteindrait et attaquerait les neurones de l’appareil digestif.
Quelle que soit l’origine de l’infection, la toxine bloquerait la dégradation d’une protéine naturellement présente dans le corps humain, l’alphasynucléine. Chez les malades, cette protéine s’accumule jusqu’à former des structures visibles au microscope, les corps de Loewy, qui seraient la cause de la mort des neurones. Peu à peu ces agrégats de protéines se répandraient dans le système nerveux. Le moteur de cette transmission fait lui aussi l’objet de suppositions…
L’une des plus célèbres et des plus intrigantes est « l’hypothèse prion ». Le découvreur du prion, prix Nobel 1997, Stanley Prusiner, prend cette idée très au sérieux : « Il est possible que l’alphasynucléine soit une protéine prion qui forme des agrégats et se transmet à des cellules saines, propageant la maladie » écrivait-il dès 2009.
L’idée serait donc que la protéine subit un changement, chimique ou de forme tridimensionnelle et que ce soit ce changement, peut-être directement provoqué par l’infection, qui amorce la propagation des agrégats toxiques d’un neurone à l’autre. Lesquels agrégats finiraient par atteindre le cerveau, et notamment la « substance noire »… la perte des neurones entrainant les signes cliniques de la maladie. Le tout pourrait prendre plusieurs dizaines d’années. Le scénario est séduisant mais les zones d’ombre demeurent nombreuses. L’idée d’une infection sera difficile à soutenir tant qu’on n’aura pas trouvé l’agent responsable (bactérie, virus, ou toxine quelconque); le mécanisme de diffusion demeure mystérieux ; la séquence des évènements, différente chez certains patients, ne fait pas consensus, etc…
Cependant « Si l’origine digestive se confirmait, nous pourrions détecter la maladie à un stade très précoce grâce aux biopsies déjà pratiquées lors de coloscopies », estime Nicolas Bouvier, médecin-chercheur à Nantes. « Ce qui permettrait de tester à nouveau un grand nombre de molécules neuroprotectrices sur lesquelles reposaient de grands espoirs, mais qui ont été tous déçus, peut-être parce que les traitements ont été administrés à des stades trop, tardifs de la maladie ».
Dans la clinique de Thomas Borody, ont pense appliquer une technique qui a déjà fait ses preuves pour divers troubles intestinaux : la transplantation fécale. Il s’agit de transmettre la flore intestinale d’une personne saine à une personne malade. « C’est la seule solution pour se débarrasser de certaines bactéries pathogènes, explique Thomas Borody. Avec les traitements antibiotiques, il subsiste toujours des spores qui permettent aux bactéries pathogènes de revenir lorsque l’on arrête le traitement ». Et si cela marchait, cela confirmerait qu’il s’agit bien d’une histoire de bactérie. Bien plus que la validation d’une hypothèse audacieuse, ce serait un véritable changement de paradigme, fertile en perspectives thérapeutiques. Car il autoriserait de rêver à un traitement de la maladie de Parkinson avant même l’apparition des symptômes. Et quitte à rêver, pourquoi ne pas rêver aussi de transposer le concept d’infection à d’autres maladies neurodégénératives (sclérose en plaque, Alzheimer, maladie de Huntington, syndrome de Guillain-Barré) …
Mathieu NOWAK, Sciences et Vie novembre 2011
Repris par Jean GRAVELEAU graveleau.jean2@orange.fr
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Je découvre ces témoignages de personnes atteintes de symptômes parkinsoniens et qui ont ressenti un mieux être suite à des expériences personnelles liées à leur alimentation. Je suis ravie de ne pas me sentir seule et mon expérience peut sans doute apporter de l’eau au moulin de ce partage.
Depuis la lecture du livre « L’intestin au service du cerveau » du DR Perlmutter, j’ai testé le régime cétogène (pauvre en glucides et riche en nos gras) : en 2 semaines mes symptômes ont régressé sans modifier mon traitement allopathique.
Cela fait 1an et 2 mois que j’ai adopté ce mode d’alimentation avec une adaptation du style régime à faible IG (Indice glycémique) ou régime Atkins. mes amis et collègues sont surpris du changement. Des vacances en Italie et des écarts vers les pâtes et les glaces italiennes m’ont ramenée à un stade avancé des symptômes. Par chance, le retour au régime a à nouveau fait effet. Je revis. Cela fait trois consultations chez la neurologue où mon état est reconnu comme amélioré et donc sans augmentation de dosage de médicaments allopathiques. L’amélioration par l’alimentation n’est pas reconnue par le milieu médical mais je ressens comme une certitude que tous mes compléments ciblant les intestins sont à l’origine de cette stabilisation de la maladie. ( en supplément à l’alimentation pauvre en glucides mes compléments : vit D, vit C , cure de probiotiques-prébiotiques , limiter le gluten, cure jus de bouleau, cure d’anti-oxydant comme le gluthation).
Merci pour vos témoignages qui vont dans le même sens.
Commentaire by Nicole Asencio — 1 mai 2017 #
Dominique Riou, . Je vous conseil les lecture suivantes , écrit par un parkinsonien « Ma guérison sans chimie » par Manfred- J Poggel un véritable parcours du combattant qui trouvera plusieurs solutions.
Un autre livre d’une neurologue HAUSSER-HAUW « vivre avec la MP , très instructif apporte conseils précieux.
Le livre qu’il faut garder près de soi , du Dr J.M. BOURRE « La chrono-alimentation du cerveau, vous apprendrez tout le bon fonctionnement du cerveau grâce à l’alimentation bien choisie.
Je n’en doute pas et comme moi vous y trouverez votre solution si vous avez un doute pour une application demandez conseil à votre médecin.
Cordialement.
Commentaire by prevost — 14 décembre 2016 #
Bonjour, je viens d’avoir un diagnostic pour des syndromes de la MP. J’ai un fort doute car effectivement j’ai eu souvent des soucis infectieux intestinaux et surtout en mars où je suis sortie de l’hôpital pour une opération des hémorroïdes avec une gastro que j’ai mis trois mois à éliminer. J’ai eu le soupçon du virus pour la MP moi même sans consulter les sites en ligne je le sens par intuition et comme je suis handicapée de naissance je suis toujours à l’écoute de mon corps et me suis rarement trompée et je pense que vos commentaires sont pertinents. Je ne suis pas encore traitée et je désire avoir le nom de livres qui pourraient m’aider en alimentation etc…que pensez vous des compléments alimentaires à base de L tyrosine…merci à l’avance de vos réponses…
Commentaire by DOMINIQUE RIOU — 9 décembre 2016 #
Nasraoui bonsoir, bravo pour votre perspicacité , je pense que vous êtes dans le vrai en grande partie , plusieurs facteurs au départ de notre intestin sont sans doutes responsables de notre Parkinson, cela peut être un agent pathogène non éliminé et transporté dans une zone critique du cerveau après avoir passé toutes nos barrières immunitaires , les excès alimentaire comme le calcium de lait de vache dont certains mitochondries ( cellules producteurs d’énergie dopamine) se gavent à en mourir, etc..
Plutôt que tout miser sur le palliatif c’est plus judicieux de chercher les causes et d’aviser, ce que je fais depuis 2 années. Comme vous l’avez lu il faut reconstruire l’intestin de votre Papa par le régime Seignelet et quelques apports de compléments alimentaires, probiotiques et ensuite sa condition va s’améliorer semaine après semaine.
Bon courage a vous deux et très cordialement .
Commentaire by prevost — 9 septembre 2016 #
Bonjour,
Cet article tombe à point en ce qui me concerne. Mon papa âgé de 69ans s’est fait diagnostiqué Parkinson ce mois d’Août 2016 après une bonne année d’errance dans l’ignorance quant à l’origine de ses maux. Il ne dormait plus la nuit, était très très faible, avait mal partout, nuque, épaules, bras droit et surtout aux jambes, lesquelles bougeaient toutes seules la nuit durant. J’ai pensé au syndrome des jambes sans repos d’ailleurs. Puis à force de chercher, j’ai pensé à une fibromyalgie. Toute cette année, nous avons répétés les examens mais en vain. Nous avons consulté un neurologue, en vain et même un dentiste spécialisé dans l’électrosensibilité (Dr. Dieuzaide à Toulouse) mais en vain. Cela fait presque un an que les médecins (3 généralistes) nous disent, après tous les examens effectués (poumons, jambes, sang…) qu’il faisait une dépression nerveuse !
Pour ma part, j’ai cherché les indices qui convergeraient pour savoir l’origine du problème : j’ai remarqué que mon papa avait des problèmes de constipation et qu’il s’était fait enlevé ses dernières molaires il y 3 ans. La dégradation de son état coïncide avec l’extraction de ses dents et aujourd’hui il est comme par hasard constipé et ce depuis février 2016. Malgré tout cela, les médecins nous disent « dépression nerveuse » et ce jusqu’au mois d’Août où il a dû appeler le SAMU qui l’ont conduit à l’hôpital qui ont finalement conclu Parkinson.
Pendant notre errance quant à l’origine de la maladie, je cherchais tous les jours sur le net jusqu’à ce que je sois tombé sur les vidéos du jeûne par l’eau. J’ai réussi tant bien que mal à convaincre mon père d’en faire un. Il n’a avalé que de l’eau pendant 6 jours et à ma grande surprise il ne tremblait plus, n’avait plus aucun blocage, a retrouvé une excellente motricité et le sommeil s’était très très nettement amélioré ; il se réveillait la nuit certes mais n’avait plus aucun mal à redormir. Il se réveillait enfin avec le sourire, fier d’avoir dormi la nuit durant.
Ensuite, je suis parti en vacance et là il a fait une rechute et fut hospitalisé et là il fut diagnostiqué PARKINSON. J’ai donc durant mes vacances cherché sur internet concernant cette maladie, auto-immune comme la fibromyalgie d’ailleurs, et là j’ai découvert le Pr. Henri Joyeux et les vidéos de Thierry Casanovas (naturopathe) qui met l’accent sur le jeûne et les jus de fruits et légumes de saison crus (bio). Toute la fin du mois d’Août, mon père ne dort plus à nouveau et depuis mon retour, je lui ai éliminé les produits laitiers, le pain blanc et ne l’alimente que de jus crus de fruits et légumes et depuis il a retrouvé le sommeil. Donc, je pense aussi que PARKINSON trouve son origine dans les intestins. Demain je vais à une conférence du Pr. Henri Joyeux et vais le questionner au sujet de mon expérience afin d’avoir de ses conseils inchallah. Voilà tout.
Je vous souhaite à tous un bon rétablissement et du courage.
Cordialement
Commentaire by Nasraoui — 9 septembre 2016 #
Je« tombe » par hasard sur votre article qui est très explicite de la situation du parkinsonien que je suis et mon commentaire peut sans doute apporter de l’eau au moulin de la recherche. Comme beaucoup de gens j’ai lu sur le régime du Docteur Seignalet puis acheté son livre, puis celui du docteur J.P. William qui tous deux incrimine la porosité et les problèmes intestinaux qui provoqueraient divers maladies que je ne citerais pas ici mais le Parkinson est invoqué je reste dubitatif!. Je suis en traitement dopaminergique depuis 4 ans j’ai eu des problèmes intestinaux assez récurrents qui m’ont perturbé pendant 10 années avant et que je me suis mis à bien contrôler depuis 5 ans.
Suite à un voyage au Japon d’un mois en début de cette année par obligation du pays nous mangeons sans gluten et sans produit laitier, tout notre voyage se déroule par transports en communs et à pieds nous parcourons une distance moyenne de 19 km jour j’en oubli ma condition je suis aussi actif que les jeunes je n’ai pas besoin de taxi ‚je dors comme un bébé debout dès 6 h petit déjeuner nouilles au sarrasin etc.. je perd 2 kilos ( les compagnons de voyage aussi) nous rentrons en France en pleine forme, depuis je continu ce mode alimentaire, j’ai depuis réduis de 40 % ma prise de modopar je n’ai plus de douleur j’ai comme avoir fais un retour de 5 années ma vivacité intellectuelle est revenue, je peu de nouveau prendre la parole en public, je ne commet plus d’erreur sur le clavier, mon écriture s’est améliorée. J’étais randonneur et je continu l’être 6 à 10 km jour je pense améliorer la baisse de prise par du sport en fin d’après midi. Je pense que l’article est dans le vrais.
Commentaire by Prévost J-C — 4 décembre 2015 #
Un membre de ma famille est atteint de la maladie d’Alzheimer et suite à la prise d’antibiotique en raison d’une infection dentaire, nous avons remarqué que son état s’était amélioré d’une façon très importante ; cela pourrait être un signe que la maladie d’Alzheimer résulterait d’un processus infectieux.
Commentaire by Christiane — 2 mars 2015 #
Bonjour, serait-il possible de savoir si cette hypothèse a été suivie de publications médicales afin d’en savoir un peu plus ? (revues, colloques…)
Commentaire by Alix — 6 février 2015 #
bon courage à ton papa
Commentaire by delort — 29 juillet 2014 #
Bonjour,
Mon Papa souffre de la maladie de Parkinson mais également de soucis intestinaux depuis fort longtemps… Serait il possible d’avoir les coordonnés d’un service où des analyses pourraient être pratiquées dans l’optique du lien entre Parkinson et dérive de flore ? Et où il serrait possible de mettre en place un éventuel traitement.… Merci d’avance pour votre aide
Commentaire by Marie — 24 juillet 2014 #
j’ai la maladie de P. déclarée diagnostiquée depuis 3 ans et j’en ai bientôt 73. J’ai un traitement (Sinemet).
Je souffrais depuis 50 ans d’un trouble digestif qu’on appelle maintenant intestin irritable, qui me pourrissait la vie.
J’ai été étonnée de constater que depuis un an environ mes symptômes ont bcp diminués. Je prends aussi de probiotiques régulièrement depuis six mois.
<je me suis demandé si c’était le Parkinson ou le Sinemet qui produisait cet effet ?
Aucun médecin ne semble intéressé à ce changement. Adriana
Commentaire by stock vigier — 28 juin 2014 #
Bonjour,
Ma grand-maman est diagnostiquée « Parkinsonienne » depuis 2006 mais ressent les symptôme ‑je cite- depuis sa prime jeunesse.
Après recherches sur cette bactérie potentiellement responsable de la maladie, je me pose des questions.
Si c’est une bactérie pourquoi ne pas tenter la Phagothérapie ? Je sais qu’elle est courante dans les pays de l’est comme la Georgie où siège l’institut Eliava et en Pologne.
Est ce que l’un d’entre-vous à déjà entendu parler de cette thérapie qui fait des miracles sur une multitude d’autre infection bactérienne (renseignez vous ! c’est impressionnant et très crédible)?
Mes connaissances sont limitées malheureusement mais cala pourrait-il marcher ?
C’est très simple comme idée mais si on réfléchit bien, un traitement efficace ne rapporte pas d’argent aux industries pharmaceutiques ce qui pourrait expliquer que celui-ci soit passer sous silence.
Je vous remercie
Commentaire by Manon — 27 mars 2014 #
dans l’article de sciences et vie un encadré évoquait aussi l’autisme
ma petite fille ne parle pas elle n’est pas diagnostiquée autiste mais présente de nombreux traits autistiques et elle est très souvent constipée
devrait on envisager une consultation d’un gastro-entérologue ?
Commentaire by pelletier — 4 septembre 2013 #
Je suis atteint depuis 2003 , ai eu les mêmes symptômes de constipation suivis d.une mêmes opération sauf 60cm. J’ai demande à posteriori l’antibiotique pré ou postopératoire. Sans succès, vu le développement , disons des recherches sur lĺintestin et en particulier l’idée de biopsie puis de greffe je ne comprends pourquoi la recherche ne va plus vite dans ce sens,o. Les candidats sont la et surtout les économies potentielles sur les. médicaments Comme l’ azilec ou requip financeront automatiquement cette recherche.
Commentaire by Danchin — 14 décembre 2012 #
[…] même temps que je prenais connaissance de l’actualité pleine d’espoir (cf. l’article de Science et Vie), je lisais les propos recueillis par Sophie Chapelle, concernant le livre de Marie Grosman, et […]
Ping by Groupe Parkinson 29 » Menaces sur nos neurones — 6 janvier 2012 #
Peut etre que mon cas peut donner des indices supplémentaires aux chercheurs.
Je suis un homme de 49 ans et ma maladie de Parkinson a été diagnostiqué en 1999 (donc depuis 12 ans). Hors j’ai toujours eu des douleurs abdominales plus ou moins fortes et plus ou moins répétés depuis l’age de ~20 ans sans que l’on ai pu en établir précisément la cause.
Ces dernières années ces douleurs ont progressé en fréquences et intensité au point de devoir subir une colectomie en octobre 2011 suite a un volvulus du sigmoide dont j’ai souffert à deux reprise en l’espace de deux mois. Le chirurgien a procédé à une ablation de 40 cm de mon colon vu l’état chronique de celui ci . Depuis cette intervention je n’ai pas encore eu eu la moindre douleur abdominale. ALors que précédemment la fréquence était de l’ordre de 3 à 6 fois par mois avec des douleurs qui s’étalaient de 12 à 48h.
L’ analyse faite du colon retiré pourrait peut être vous donner des indications supplémentaires.
Je me tiens à votre disposition pour tout précisions complémentaire
Commentaire by Diego Martin — 2 janvier 2012 #