Remboursement de la Nicotinothérapie : État des lieux à l’assemblée nationale
Publié le 26 janvier 2015 à 06:14Un député (Mr Thierry Benoit a interrogé la ministre des affaires sociales (question écrite) au sujet du remboursement de la nicotinothérapie, le 29 octobre 2013 :
M. Thierry Benoit interroge Mme la ministre des affaires sociales et de la santé sur la pertinence du remboursement par la sécurité sociale du protocole de la nicotinothérapie, mis au point afin de lutter contre les effets de la maladie de Parkinson. La nicotine transdermale offre en effet depuis une douzaine d’années une alternative de choix aux pratiques invasives, qui permettent de réduire les effets de cette pathologie neuro-dégénérative.
La réponse de la ministre, publiée au journal officiel le 5 août 2014 a été la suivante :
La maladie de Parkinson est une affection dégénérative du système nerveux central, deuxième pathologie neuro-dégénérative après la maladie d’Alzheimer et maladies apparentées. En 2010, l’institut de veille sanitaire a estimé à plus de 180 000 le nombre de personnes recevant un traitement anti-parkinsonien. Les traitements symptomatiques progressent depuis plusieurs années et des traitements innovants se développent en particulier dans le domaine de la stimulation cérébrale. Des travaux de recherche sont conduits en effet actuellement à propos de l’intérêt de la nicotinothérapie sur les symptômes de la maladie. L’équipe de l’hôpital Henri Mondor a présenté régulièrement ses travaux lors de congrès mondiaux de neurologie ces dernières années et la recherche clinique a été soutenue dans le cadre du programme hospitalier de recherche clinique (PHRC) financé par le ministère chargé de la santé. L’ensemble des médicaments doivent satisfaire différentes phases de développement y compris lorsqu’il s’agit de valider une nouvelle indication. De plus, la prise en charge par l’assurance maladie d’un produit dans une nouvelle indication ne peut intervenir qu’après sa validation par les autorités scientifiques compétentes. Pour ce qui concerne la nicotine à l’état pur dans le traitement de la maladie de Parkinson, la phase 2 est terminée. Au terme de la phase 3, la demande de mise sur le marché sera déposée pour cette indication.
source : site de l’assemblée nationale
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J’aimerais ajouter ce soir que c’est une drôle de manière que de soutenir cette recherche que d’éloigner l’initiateur de la dite recherche du cœur de Mondor, d’exiger un troisième protocole et tout le processus ordinaire d’usage en le « démenageant » a l’hôpital de jour Lionel Vidart ou il est complètement mis a l’écart même s’il conserve 2 jours de consultation a Mondor. J’affirme que ce ne sont pas les mêmes règles de « jeu » que l’on voit appliquer dans le cas présent.
Que le médecin concerné ne bénéficie toujours d’aucune aide spécifique dans le cadre de ses recherches, que depuis la disparition de son associe il est plus que déborde et que depuis son retour de convalescence après un sévère burn-out il est reparti pour un marathon qu« il ne pourra en l’état actuel de conditions de travail imposées tenir, il ne sera même pas en mesure de mener a bien son projet ni même de pouvoir présenter les résultats non pas prometteurs mais réels au prochain congres international de San Diego. Les mêmes causes produisant les mêmes effets. Et j’aimerais comprendre le paradoxe évident voire l’antinomie totale qu’il y a a développer un discours rassurant . On en est a la phase 2 en cours d’évaluation . Tout va bien on est sur le chemin . On atteindra le but normalement. Mais non ce n’est pas normal que le Professeur Benoist Vallet fasse impasse totale du brevet initial qui a ma connaissance n’a pas été soutenu comme il le devait, non ce n’est pas normal que 6 mois se soient écoulés pour qu’on serve une réponse qui n’aborde qu’une des 4 requêtes présentées au Ministère le 18 juin.
Notre dossier était depuis le 7 juillet a la sous direction générale de la santé au service de « la santé publique de la population et des maladies chroniques » avec 4 requêtes bien spécifiques et dûment enregistrées : le statut légal de la thérapie, des conditions décentes de travail pour le praticien, le maillage de tout l’hexagone après formation de médecins compétents et convaincus,l’AMM (qui a été accordée au baclofene après 8 ans de pratique hors les clous par le Pr Renaud de Beaurepaire n’a pas eu tant de difficulte il est vrai que les associations qui menaient le combat étaient fortes de 2 millions d’alcooliques et que nous avons été déclarés « inaudibles parce que pas assez nombreux par un membre du Sénat.)
Non ce n’est pas normal que la conférence sur la nicotinotherapie du 12 juin a la maison des associations dans le 3ieme a Paris, sous l’égide de France Parkinson n’ait eu aucun écho dans « l’Écho« revue trimestrielle de l’association de la rue du Colonnel Bonnet. Non ce n’est pas normal que lors de réunion publique notamment a Blois le président de l’association France Parkinson Didier Robiliard en présence de Jean Luc Houeto chef de service au CHU de Poitiers taise cette voie thérapeutique comme il l’a fait sur le plateau de la 5 au journal de la santé Et qu’il ajoute alors qu’on ne reprend que ce que l’on a entendu que ce sont la propos calomnieux. Non ce n’est pas normal que Erwan Bezard chercheur a Bordeaux 2 puisse compter sur 900 volontaires pour ses travaux de recherche alors qu’il n’y avait que 6 candidats pour le protocole I à Mondor.
Aurait on subitement pu déroger au principe qui veut qu’il ne soit fait aucune publicité pour des recherches de tel ordre ? 900 d’un côté 6 de l’autre c’est David et Goliath ou le pot de terre contre le pot de fer. Et cerise sur le gâteau les journées Parkinson se dérouleront pour part a Mondor. Il est vrai que les centres experts et leurs médecins référents sont désormais opérationnels …le médecin débordé en a t il seulement été informé ? L’a t on intégré aux différents intervenants ? Je vous laisse le soin et la curiosité d’aller voir par vous même.
Cependant il est a remarquer que les mediq n’ont fait aucun effort pour informer correctement l’opinion publique qui continue a confondre allégrement. Tabac mortifère et nicotine salutaire .deux. exemples significatifs et édifiants. A la sous direction Générale de la Santé le terme « nicotinotherapie« menait systématiquement au bureau des addictions. Mr Pierre Vitry ‚mari de Sylvie Joly , atteinte de Parkinson et entendant pour la première fois parler de cette thérapie a eu la réflexion spontanée « Il faut fumer alors ? » La question posée aux internautes le soir après l’article de Justine du Point du 14 avril presentant objectivement le role neuroprotecteur et apaisant de la nicotine dans le traitement de la pathologie , cette question était a l’envers du sujet traite puisque libellée ainsi « pensez vous que le tabac soit bénéfique contre Parkinson ? » Petite expérience dans un wagon TGV le 25/02, aux voyageurs est demande « Savez vous ce qu’est la nicotinotherapie et ce qu’elle traite ? les 8 premiers (et derniers) interroges n’ont jamais entendu parler de cela mais sont surs que c’est pour arrêter de fumer. Aux mêmes questions il sera répondu de manière identique le 6 mars a la faculté de médecine par des étudiants qui sont dans l’enceinte du CHU Henri Mondor.
Il est vrai que la HAS avait fort a faire cette année avec les lois antitabac et elle s’est occupée de l’adret pas de l’ubac..
Commentaire by saint genez — 12 mars 2015 #
merci de nous donner enfin à lire ( mais je tombe peut-être de a lune) le texte exact de la réponse très tardive de notre ministre de la santé ‑la session parlementaire n’était-elle pas finie ?- il devrait donc y avoir comme c’est d’usage un troisième protocole c’est explicitement exprimé or,je suis d’avis que cela relève d’une douce utopie , seulement deux protocoles n’ayan pu être réalisés et évalués avec tant de difficultés en 15 ans, le premier, de toute façon, n’aura aucune chance d ‘être considéré comme tel, n’ayant pu réunir assez de volontaires et n’ayant obéi à aucune orme scientifique véritable (pas de placebo) , il s’agit , maintenant que la course contre la montre est engagée plutôt d’ aller voir en amont , de démontrer que rien n’a été fait du côté de la HAS comme cela aurait dû être ; qu’en conséquent le cas Vilafane est à reconsidérer en prenant en considération tous les paramètres, dès le début ; que le projet tel qu’il est décrit dans le brevet déposé à l’AP en 2000 dûment avalisé n’a pu ni être aidé, ni promu correctement , et qu’ils serait inconvenant de penser que l’Etat veuille et puisse applique les règles normales et classiques de validation alors que lui-même ne les a pas respectées
Commentaire by saint genez — 10 février 2015 #