Une lecture qui dérange …
Publié le 19 mars 2003 à 14:54Prince des Berlingots, de François Nourissier — Paru chez
Gallimard NRF février 2003
paru dans Le Parkinsonien Indépendant n°12 — mars 2003
Il s’agit du récit par un écrivain connu – et même reconnu puisque membre de l’Académie Goncourt – de sa lente déchéance consécutive à celle qu’il appelle « miss P. » : la maladie de Parkinson.
Très intériorisé, le récit tourne autour de lui et de ses sensations : nombriliste, diront même certains. Il y a une certaine obscénité à s’étaler tout au long d’un récit sur ses misères physiques intimes.
Mais ô combien cela est proche d’une réalité que chaque malade connaît.
Dans cette lente dégradation, nous sommes seuls face à notre réalité et cela, il l’exprime fortement avec ses mots et son style parfois déroutant.
Voici la maladie vue de l’intérieur qui s’exprime comme peu d’entre nous ne peuvent le faire : profitons de ce récit pour donner à lire à nos proches ce que nous ne savons pas toujours exprimer avec des mots.
Urgent de le lire mais attention il faut avoir le moral bien accroché, sinon c’est la déprime assurée ; je peux vous le dire d’expérience : je l’ai lu cloué dans un fauteuil par un lumbago et par un temps pluvieux : ça n’avait rien de réjouissant ! Mais cela ne doit pas vous empêcher de le lire et de le faire lire autour de vous.
Jean GRAVELEAU, directeur de publication.
je précise que je ne connais pas personnellement ce monsieur et n’ai aucune action dans l’édition !
Les rendez-vous Santé de l’INSERM
Publié le 19 mars 2003 à 14:47Rencontre avec le Centre d’Investigation Clinique de Nantes
Le 23 janvier 2003
paru dans Le Parkinsonien Indépendant n°12 — mars 2003
En tant que membre d’une association représentant des malades, nous avons été invités à participer à cette rencontre. Il est bien évident que le rédacteur de ce journal ne pouvait pas s’empêcher de vous en faire un rapide – et « subjectif » – compte rendu !
Tout d’abord, pour situer l’objet de cette réunion, un extrait de la convocation :
« Cette rencontre s’inscrit dans le cadre des « rendez-vous » santé de l’INSERM qui est, en France, le seul institut public de recherche entièrement dédié à la recherche en biologie, médecine et santé des populations. Tout au long du mois de janvier, et dans toute la France, l’INSERM mobilise sa communauté scientifique et médicale pour aller au devant du public. »
« Ses objectifs sont de deux ordres : mieux faire connaître sa mission qui est de développer des recherches sur les maladies pour les comprendre, les traiter ou les prévenir, et engager une communication ouverte au dialogue et attentive aux interrogations de chacun sur les enjeux de la santé. »
« Les malades et leurs associations sont concernés tout particulièrement par les avancées de la connaissance et de l’amélioration des soins. C’est pourquoi un rendez-vous spécifique leur est consacré pour faire le point sur la recherche clinique. Il est organisé par les Centres d’Investigation Clinique que les INSERM et les CHU ont développés en France. »
Il est donc proposé aux associations invitées « d’aborder les enjeux de la recherche clinique aujourd’hui et de discuter des différentes questions qui sont les leurs sur sa finalité, ses méthodes, son encadrement éthique et ses risques. »
Après une présentation brillante, synthétique et très compréhensible – pour les « usagers » que nous sommes – des thèmes de recherche de l’INSERM de Nantes, le débat a été ouvert avec les participants relativement nombreux et attentifs aux explications fournies.
Une question sur les greffes neuronales dans le cadre de la maladie de Parkinson, a permis à monsieur Damier de préciser que deux études américaines avaient fait apparaître leurs relatives absences d’efficacité. Mais ces résultats méritent d’être confirmés et vérifiés.
Plusieurs représentants de maladies rares dites « orphelines », parce que très souvent absentes des protocoles de recherche du fait de leur rareté même, se sont exprimés souhaitant que les chercheurs s’approprient leur domaine.
L’un des auditeurs a exprimé son interrogation face à l’absence, en France, de statistiques fiables sur la quantité de malades concernés par telle ou telle maladie. Il lui a été répondu qu’effectivement il semblerait nécessaire de développer un centre d’épidémiologie au plan national qui se consacrerait à ces statistiques utiles y compris pour les chercheurs.
D’autres questions (la recherche en pédiatrie par exemple) ont permis aux chercheurs de l’INSERM d’indiquer que d’autres lieux en France s’approprient des sujets qui ne sont pas systématiquement repris par chacun d’entre eux. Ils ont alors précisé qu’un « catalogue des thèmes de recherche » pouvait être consulté à ce sujet.
Quant à nous, nous nous sommes attachés – et c’est notre interrogation permanente – à poser la question de la place des malades dans ce dispositif C.I.C. (Centre d’Investigation Clinique).
Il nous a été répondu que les malades sont bien évidemment au centre du dispositif puisque les protocoles cliniques sont établis à partir de la réaction des « patients » aux traitements et que, pour certaines maladies, c’est bien le rôle des associations qui a été déterminant pour le choix des domaines de recherche, sur le HIV (sida) en particulier. De même, toute recherche sur les conditions de vie des malades ne peut pas se faire sans une participation active des malades.
Pourtant, cela n’a pas empêché l’un des responsables d’exprimer, avec une certaine condescendance – pour ne pas dire un relatif mépris des connaissances supposées du « patient » – son scepticisme sur la place des malades : nous ne serions pas en capacité de comprendre les réalités scientifiques, les domaines étant tellement pointus qu’il n’y a pas de place pour que nous puissions y émettre un avis !
Sans doute, s’agit-il là d’une « incompréhension » de la question posée qui n’avait pas du tout l’intention de mettre en cause la qualité des chercheurs et leur bonne foi mais bien plutôt de proposer l’aide des partenaires associatifs et des malades.
Cela démontre combien le « dialogue » prôné dans la convocation (cf. ci-dessus) est difficile à instaurer et qu’il faudra encore quelques années pour faire sortir les « spécialistes » de leur « tour d’ivoire » !
Cela ne doit pas, cependant, nous empêcher de reconnaître les efforts réalisés dans le domaine de la communication. Cela démontre aussi qu’il nous faut prendre toute notre place et ne pas craindre d’exprimer nos souhaits et nos revendications face à la « toute puissance » de la Science.
Jean GRAVELEAU
Les questions et les réflexions…
Publié le 19 mars 2003 à 14:44… auxquelles vous n’avez pas pu échapper !
paru dans Le Parkinsonien Indépendant n°12 — mars 2003
Il paraît que le lait augmente les risques de maladie de parkinson pour les hommes :
Soyons sérieux ! Ce n’est pas parce qu’une soit — disante recherche aurait constaté une plus grande quantité de Parkinsoniens mâles dans ses statistiques qu’il faut absolument faire disparaître de notre alimentation ce produit qui apporte par contre un certain nombre de bienfait et en particulier le calcium dont notre organisme a grand besoin.
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Éditorial du numéro 12 — Le Parkinsonien Indépendant
Publié le 15 mars 2003 à 12:00Le Parkinsonien Indépendant — n° 12 — mars 2003
Un texte de loi en débat sur la bioéthique
Sujet d’actualité peu présent dans nos médias, il nous concerne particulièrement. En effet, « la thérapie génique » et « le clonage thérapeutique » sont au cœur même de la recherche sur les « cellules souches » dans lesquelles nous pouvons inscrire de grand espoir.
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Une journée particulière…
Publié le 18 décembre 2002 à 18:23paru dans Le Parkinsonien indépendant n°11 — décembre 2002
« Malade, accompagnant … la parole est à vous »
Le 12 octobre dernier, l’association A.D.P.L.A. organisait une rencontre – la troisième du genre – pour permettre à chacun d’exprimer son point de vue sur la vie avec « Parkinson » :
« Quelle place la maladie nous laisse-t-elle prendre dans la société ? »
Ce sont près de 50 personnes qui se sont retrouvées pour échanger leur point de vue en ateliers, animés par deux représentantes de « Psycho 44 » et des bénévoles de l’association, puis en regroupement sous le regard et l’analyse de Maryvonne ROGINSKI, psychologue à Rennes.
Les « groupes de parole » se sont constitués avec d’un côté les « jeunes » malades et les malades de plus de 10 ans et de l’autre les accompagnants des « jeunes » et des anciens. Cette séparation, voulue par les organisateurs, a permis l’expression la plus libre possible du vécu des uns et des autres.
Une grille de questions a été proposée aux participants :
La communication :
— Avons-nous besoin de le dire ?
— Avons-nous informé notre entourage, nos collègues de travail, notre employeur ?
— Quel regard ressentons-nous (subjectivement), supportons-nous objectivement) ?
Les activités :
— Est-ce que nous travaillons encore ? A‑t-on aménagé notre poste de travail ?
— Est-ce que nous participons à des activités de loisir, des engagements associatifs ?
— Avons-nous limité nos sorties ? Si oui, dans quel domaine ?
Notre vie a‑t-elle changé ? :
— Parkinson nous accompagne tous les jours : sommes-nous différents ?
— Notre partenaire a‑t-il changé depuis l’arrivée de cet indésirable compagnon ?
Bien sûr, il ne s’agissait là que d’un fil conducteur pour aider l’expression de tous.
Atelier des « jeunes Parkinsoniens »
Regroupant une douzaine de malades de moins de 10 ans, il a permis l’expression, souvent teintée d’émotion, de nouveaux arrivants qui, pour bon nombre d’entre eux, ont encore une activité professionnelle.
Ce qui les a frappés, tous, c’est l’annonce brutale du diagnostic arrivant après des recherches souvent longues des causes de leurs handicaps (douleurs des articulations, difficultés à écrire ou à se mouvoir, etc…).
Le médecin, sans doute par méconnaissance ou par difficulté à trouver l’expression juste, n’hésite pas à annoncer sans précaution particulière – c’est du moins ce que les malades disent – le diagnostic qui « condamne » !
Certes, il est nécessaire d’utiliser les mots justes – l’un des participants faisait état, au contraire et à son grand regret, de l’absence d’information – mais il faut aussi savoir tout ce que cela provoque comme traumatismes :
— Qu’est ce qu’on fait de cette information ?
— Que va-t-on devenir ?
— Quelles évolutions pour la maladie et le malade ?
— Que dire à ses proches ? A son entourage ? A son employeur ?
Tous disent avoir vécu une période plus ou moins longue de « dépression », de « refus d’admettre ». C’est le « trou noir », l’impression de « destruction ».
Suivant l’expression de plusieurs, il est difficile d’avouer sa maladie comme s’il s’agissait d’être coupable de cette maladie vis à vis des autres !
Face à la difficulté d’avoir une vie sociale normale – « J’ai l’impression d’avoir une pancarte dans le dos », disait l’un d’eux – l’entourage est très important, l’aide de quelqu’un indispensable : il est difficile de vivre seul cette maladie.
Et pourtant, le regard de l’autre nous rend vulnérable : on se sent diminué d’autant plus que les symptômes sont de plus en plus prégnants. Ils sont interprétés par la société de manière incorrecte : alcoolisme, débilité, … « Pour être mieux perçu, je prends ma canne ! »
Atelier des accompagnants des « jeunes »
Leur premier constat fait état d’une majorité très importante de femmes, épouses ou compagnes, comme s’il y avait plus d’hommes touchés que de femmes ! Pourtant les statistiques ne vont pas dans ce sens. Mais peut-être y a‑t-il une explication à rechercher dans la manière des uns et des autres d’aborder la maladie ?
Suivant le caractère de chacun, les attitudes sont différentes :
— Certains ont tendance à « s’approprier » la maladie : « depuis notre maladie ! »
— D’autre prennent le sujet « maladie » avec de l’humour, pour se ressourcer.
— Quelle est notre rôle : sommes-nous conjointe ou infirmière ?
— Quelle place personnelle nous reste-t-il dans ce rapport à trois avec « Parkinson » ?
La relation d’amour est indispensable pour accepter, supporter, vivre avec ce compagnon supplémentaire.
Il faut que le malade comprenne le besoin de « souffler », de « lâcher la bride » de sa compagne : elle a le droit de vivre en dehors.
Pour survivre, on vit le moment présent, au jour le jour. Mais il est aussi indispensable d’avoir du recul.
Une aide psychologique apparaît indispensable à certains pour surmonter les difficultés journalières.
Pour les enfants, la situation est difficile à appréhender : on a du mal à admettre et à voir son parent décliner d’autant plus que les enfants sont tournés vers l’avenir avec optimisme alors que le malade est plutôt pessimiste sur le futur.
Une question : Être malade ou Avoir la maladie ? La différence est importante pour la manière d’appréhender la maladie et d’accompagner le malade.
Atelier des malades de plus de dix ans.
Le groupe réunissait 13 malades également répartis entre hommes et femmes.
Là aussi, est revenue la brutalité de l’annonce du diagnostic qui reprend les mêmes termes que le groupe des « jeunes » : cela a été vécu comme un traumatisme et demeure, même plus loin dans le temps, comme une date de rupture.
Il a fallu se protéger tant qu’on a pu vis à vis de l’extérieur en particulier dans le cadre professionnel.
A quoi ça sert de « dire » puisque ça se voit ?
— On évite ainsi les questions embarrassantes.
— On a des difficultés à s’exprimer cumulées à des difficultés physiques.
— L’importance du regard de l’autre face à nos difficultés.
Est-ce que les autres me regardent comme je me l’imagine ?
— Les symptômes sont propres à les inciter à interpréter les agissements du malade différemment de ce qu’il est.
— Le regard de l’autre augmente les troubles physiques.
— Les enfants ont un regard interrogatif.
Il y a beaucoup moins de sorties, de plus en plus de repli sur soi malgré les envies qui existent toujours. Et puis la grande fatigue est omniprésente. On peut faire de moins en moins de choses : les difficultés physiques entraînent des gênes et une perte d’autonomie.
Cette dépendance accrue entraîne une prise de pouvoir du conjoint que l’on a du mal à admettre. Ainsi, il devient impossible de conduire un véhicule et cette perte d’autonomie est très difficile à supporter. Mais pour autant, il ne faut pas trop entreprendre pour éviter les situations d’échec.
Suivant les tempéraments, la difficulté de plus en plus grande à s’exprimer est insupportable et l’on a tendance à s’isoler, ce qu’il faut éviter à tout prix.
Des mots difficiles à entendre : « dégénérescence », « Parkinson », que l’on relie trop facilement à « sénescence », « Alzheimer ».
Atelier des accompagnants des « plus de dix ans » de maladie
Là aussi, l’annonce brutale du diagnostic est ressentie comme un traumatisme : Une réelle difficulté à accepter « l’inacceptable », une perte de confiance dans le médecin.
Les premières années sont ressenties, avec le recul, comme positives puis de plus en plus difficiles avec l’arrivée des difficultés. Au début, le conjoint ne réalise pas vraiment parce que la vie continue comme par le passé. Mais au bout de 20 ans, les problèmes physiques se cumulent avec des problèmes psychologiques.
Le plus difficile c’est de voir l’autre souffrir sans pouvoir faire quelque chose pour le soulager.
Et progressivement, la vie sociale diminue. Le malade devient exigeant parce que trop « materné » au début : une impression « d’esclavage » s’installe ; le malade utilise la maladie pour prendre le conjoint dans ses filets. Mais en cas de maladie de l’accompagnant, le malade reprend un peu de son autonomie !
On a peur de laisser son « Parkinsonien » sortir seul du fait des risques de chutes. Ne plus conduire entraîne une diminution de son statut et pourtant la conduite devient dangereuse. Des conflits surgissent que les deux conjoints regrettent ensuite
Le parkinsonien doit protéger son conjoint : il faut pouvoir prendre des vacances, avoir un temps indispensable de repos.
Inversement, il faut que le conjoint le stimule en permanence, le faire sortir de son isolement parce qu’il a tendance à se mettre en position de retrait et qu’il a difficulté à prendre des initiatives.
C’était l’intérêt des vacances organisées, il y a quelque temps, par l’association.
Les nuits sont difficiles : sommeil écourté, se lever pour accompagner le malade.
Présence continuelle du conjoint auprès du malade, perte de repères, agressivité du mari qui commande sans prendre de responsabilité, difficulté à admettre le déambulateur.
Autant de difficultés cumulées qu’il faut traiter si l’on veut continuer à être pleinement efficace et ne pas perdre son propre équilibre.
Heureusement, c’est différent suivant les personnes et l’on est souvent ce que l’on était avant la maladie : les traits de caractères en sont seulement accentués.
Des réflexions complémentaires lors du regroupement
- Plus passe le temps, mieux j’accepte ma maladie.
— Nous sommes les meilleurs médecins pour nous-mêmes : il faut savoir se connaître pour se soigner correctement et informer son neurologue. — Dans certains cas, la présence du conjoint est indispensable parce que le malade n’est pas toujours à même d’exprimer clairement son ressenti.
Rester soi-même le plus possible, c’est une vrai mise à l’épreuve parce qu’avec le temps il change, devient plus irritable, plus triste. Il n’a plus d’envie.
Stimuler c’est une arme à double tranchant parce qu’on risque de casser la volonté du malade et la relation avec lui si l’on va trop loin.
Il manque de réels soutiens psychologiques pour le malade et le conjoint et de lieux adaptés pour permettre au couple de souffler. On a besoin de structures d’accueil de jour et de personnels pouvant assurer des gardes de nuit.
La formation des médecins et des personnels soignants laisse apparaître des lacunes pour ne pas dire des absences de connaissances de la maladie.
Eléments de synthèse de Maryvonne Roginski
Le traumatisme de l’annonce :
— Les médecins ne savent pas annoncer les « mauvaises nouvelles »
— On préfère les « précautions » de langage
— Mais ça ne change rien à la violence de la « mauvaise nouvelle »
— Il faut alors être entouré par les siens ou par un soutien psychologique
Ce que dévoile la maladie :
— Elle touche au mythe de « l’éternelle » jeunesse
— Elle annonce la perte d’autonomie
— Se faire aider ou se gouverner soi-même : un choix propre à chacun
L’accompagnement :
— Les besoins des uns ne sont pas ceux des autres
— Les demandes ne sont pas synchrones
— La maladie n’est pas constante suivant les moments de la journée
— Les accompagnants doivent se trouver des soutiens
Le malade est avant tout un « être social » or la tendance médicale est de ne considérer que l’aspect « malade » du patient et de ne répondre qu’avec une prescription médicale, ce qui est la base de sa formation.
L’aide et le soutien à chacun dans cette épreuve passent par des techniciens mais aussi par les bénévoles qui savent écouter, d’où le rôle essentiel des associations.
Éditorial du numéro 11 — Le Parkinsonien Indépendant
Publié le 15 décembre 2002 à 12:00Le Parkinsonien Indépendant — n° 11 — décembre 2002
La perte brutale d’un être cher est une épreuve que l’on ne peut pas imaginer sans l’avoir personnellement subie : c’est un gouffre qui s’ouvre sous vos pieds et l’on ne sait plus à quoi, à qui se raccrocher.
Et l’entourage se sent impuissant à soulager la peine immense qui vous envahit.
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Éditorial du numéro 10 — Le Parkinsonien Indépendant
Publié le 15 septembre 2002 à 12:00Le Parkinsonien Indépendant n° 10 — septembre 2002
Un médicament toujours efficace : l’Amour.
Pour certains lecteurs, cela paraîtra très impudique d’évoquer ce thème. Et pourtant …
C’est sans doute le remède le plus ancien, le plus efficient : il renforce tous les autres qui, malgré tout, demeurent indispensables. Les seules contre-indications : la dépendance et l’accoutumance mais en aucun cas le surdosage. Alors profitons-en au maximum … !
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Éditorial du numéro 9 — Le Parkinsonien Indépendant
Publié le 15 juin 2002 à 12:00Le Parkinsonien Indépendant n°9 — juin 2002
Il n’y a pas aujourd’hui de réponse définitive
Je vais peut-être paraître, aujourd’hui, pessimiste mais il me semble indispensable d’être objectif par rapport à de nombreux discours qui viennent nous dire : « Ça pourrait être pire. Il y a des médicaments. On peut vous opérer. Et puis la recherche va sûrement déboucher sur des découvertes importantes. »
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Ma journée à la pension Dehorne
Publié le 18 mars 2002 à 18:18paru dans Le Parkinsonien Indépendant n°8 — mars 2002
Vous ne connaissez pas cette pension ? C’est vraiment dommage pour vous ! Je vais vous la présenter. Peut-être que ça vous donnera envie de faire partie du cercle des heureux initiés…
On y est accueilli par deux charmantes hôtesses qui se confondent en remerciements, ravies qu’elles sont de vous recevoir dans leur domaine : et pourtant il s’agit de recherches très sérieuses, reconnues par la Faculté
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Les neurones peuvent-ils ou non se régénérer ?
Publié le 18 mars 2002 à 18:14paru dans Le Parkinsonien Indépendant n°8 — mars 2002
Le « Courrier International » N°591 du 28 février au 6 mars 2002 présente un article paru dans EL PAIS de Madrid à propos de cette question que nous n’avions pas, jusque là, évoquée.
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Qui était James Parkinson ?
Publié le 16 mars 2002 à 19:54Le Parkinsonien Indépendant — n°8 — mars 2002
Qui était James PARKINSON (1755 – 1824) ?
Dans la « Gazette Médicale » de 1994, C. SAINT-RESTITUT présente la biographie de celui dont nous répétons journellement le nom.
« La maladie de Parkinson était connue bien avant que lui-même ne s’y intéressât. Mais cet excellent clinicien britannique l’a isolée des autres syndromes du même type et c’est pourquoi sa toute petite publication (un essai sur la paralysie agitante) a rendu à jamais célèbre le nom de Parkinson.
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La pathologie du jeu
Publié le 16 mars 2002 à 19:05Parkinsonien Indépendant n°8 — mars 2002
Parkinsoniens, sommes nous voués à la « pathologie du jeu » ?
Un article paru dans « La revue Prescrire » d’octobre 2001 (page 675) tendrait à nous le faire croire : nous serions susceptibles de devenir des « accros » du jeu grâce à – ou à cause de – la prise des agonistes dopaminergiques et de la lévodopa ! De quoi s’agit-il ?
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Éditorial du numéro 8 — Le Parkinsonien Indépendant
Publié le 15 mars 2002 à 12:00Le Parkinsonien Indépendant n°8 — mars 2002
Un défi pour nos associations
L’année du centenaire de la loi sur les associations a vu se mettre en place la reconnaissance des droits du malade, la mise en place des URCAM dans lesquelles nous pouvons intervenir, la création d’associations d’usagers des hôpitaux.
En un mot, d’objet de soins le malade est en train de devenir sujet.
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Éditorial du numéro 7 — Le Parkinsonien Indépendant
Publié le 15 décembre 2001 à 12:00Le Parkinsonien Indépendant n° 7 — décembre 2001
Un « effet d’annonce » qui nous choque.
Toute la presse en parle : « Premier clonage humain »
Le 26 novembre 2001 restera dans les annales de l’humanité. S’en suivent des débats philosophiques et des prises de position péremptoires sur le sujet. Chacun se doit de dire, même s’il n’en a aucune compétence, La Vérité sur le sujet !
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Éditorial du numéro 6 — Le Parkinsonien Indépendant
Publié le 15 septembre 2001 à 12:00Date originale de publication : septembre 2001
1er juillet 1901 – 1er juillet 2001 : la loi sur les associations a 100 ans
À l’occasion du centenaire de la loi sur la liberté associative, le Premier Ministre et pas moins de 15 ministres ont signé Charte d’Engagements Réciproques avec la Conférence Permanente des Coordinations Associatives.
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Le centre de Pen Bron
Publié le 16 mars 2001 à 20:06Article paru dans Le Parkinsonien indépendant n°5 (2ème trimestre 2001)
Visite de l’établissement de PEN BRON (Loire-Atlantique)
L’établissement est situé au bord de la mer face au Croisic à l’entrée des marais salants de Guérande. Il bénéficie d’un cadre magnifique et reposant.
Nous y avons été accueillis par le Docteur MOUTET, directeur médical, et Madame TANGUY, médecin de médecine physique et de rééducation. Ils animent une équipe de rééducation neurologique comprenant : un médecin rééducateur, un kinésithérapeute, un ergonome, un orthophoniste, un psychomotricien, un psychologue et une équipe d’infirmiers et d’aides soignants.
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Le Parkinsonien Indépendant
Publié le 24 juin 2000 à 21:22édité par « Actualités Générales Parkinsoniennes
en la mémoire de Marcel Besnard »
42 rue de l’Aubisque 44220 Couéron
tél/fax — 02 40 97 83 89
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