Malade, patient, usage… ? Quel est notre « statut » ?
Publié le 18 octobre 2007 à 10:14Éditorial du PARKINSONIEN INDÉPENDANT N°28 –mars 2007
Le hasard (mais y a‑t-il un hasard ?) de nos lectures nous a conduit, dans ce numéro, à privilégier notre statut face à la maladie :
- Avec la recherche médicale : la génétique va-t-elle nous « décréter » susceptible de développer la maladie avant tout effet indésirable et ainsi nous « stigmatiser » par avance ?
- Devant une enquête proposée par l’un d’entre nous : sommes nous prêts à nous investir personnellement dans ce travail qui nous concerne tous ?
- Dans nos engagements associatifs qui ont permis l’évolution de l’INSERM : longtemps bastion de la connaissance distanciée du malade considéré jusqu’alors comme un « objet » d’étude, il est devenu « sujet » et partenaire de cette recherche !
- Mais aussi, la loi qui vient à notre secours et nous permet aujourd’hui d’exiger de pouvoir obtenir les garanties d’une assurance, comme tout un chacun lorsqu’il demande un prêt…
- Et ces multiples témoignages des « aidants » qui nous disent leur désarroi, leur fatigue mais aussi leur joie et leurs espoirs…
Voila quelques thèmes de réflexion qui nous conduisent à nous poser la question du « comment je vis ma maladie » ? Suis-je le SUJET de ma vie ? Ou bien en suis-je devenu le jouet et donc l’OBJET de tous les soins de mon entourage ? Ce qui peut être confortable, avouons le… !
Il ne s’agit pas de porter un quelconque jugement de valeur sur les uns et sur les autres – je m’en garderais bien – mais d’aider la réflexion de chacun dans sa situation qui lui est singulière et dont il peut encore peut-être rester pleinement « acteur ».
Voilà ce que la relecture de cette revue m’a inspiré. Bonne chance à tous et merci à nos fidèles lecteurs qui nous apportent leur contribution.
Jean GRAVELEAU
graveleau.jean2@wanadoo.fr
Le mot du webmestre …
Publié le 18 octobre 2007 à 10:09Pour tout un tas de raisons, dont aucune vraiment excusable, nous avons pris du retard dans la publication du PARKINSON INDÉPENDANT.
La publication va reprendre, avec les numéros 28, 29, et bientôt 30, au rythme de trois articles par jour.
Nous vous prions d’excuser notre retard.
Le webmestre du GP29.
Des éléments nouveaux pour comprendre la maladie de Parkinson
Publié le 17 octobre 2007 à 22:52Communiqué de presse Inserm, Paris le 10 octobre 2007
Les chercheurs soupçonnent déjà depuis quelques années que l’accumulation de fer pourrait jouer un rôle dans des maladies neurodégénératives telles que la maladie de Parkinson. La répartition précise du fer à l’intérieur des neurones n’avait pourtant jamais été observée jusqu’à présent par manque de techniques adaptées. C’est désormais chose faite, grâce à une équipe de chercheurs du CNRS, de l’ESRF1, de l’Université de Séville et de l’Inserm qui ont étudié la distribution du fer, in vitro, sur un modèle de neurone produisant de la dopamine, un neurotransmetteur en cause dans la maladie de Parkinson. Les résultats observés suggèrent qu’en conséquence d’un stockage défectueux, les composés Fer-dopamine seraient hautement toxiques pour les neurones. Ces travaux, réalisés grâce à une technique d’imagerie très fine développée au sein du synchrotron européen de Grenoble, sont publiés dans la revue PLoS One.
Pour plus d’information :
http://www.inserm.fr/fr/presse/CP_scientifiques/2007/att00004988/parkinson_10102007.pdf
Françoise Reboul Salze
Inserm Disc
Mission Inserm Associations
101 rue de Tolbiac
75654 Paris cedex 13
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