Informations médicales
Publié le 08 avril 2008 à 07:37Article paru dans Le Parkinsonien Indépendant n° 32 mars 2008
Des Chercheurs traquent les origines de Parkinson
d’après un article d’Ouest-France Régional du 11/12/07
À l’initiative de CECAP RECHERCHE, André FOUQUET du journal Ouest-France a rencontré les équipes INSERM U 643 et U 913 pour une interview sur les recherches menées à Nantes et subventionnées par le fonds Recherche de CECAP
UNITÉ 643
XÉNOGREFFE : CECAP a subventionné le début de cette recherche qui se poursuit. Pour s’affranchir du problème éthique posé par la greffe de neurones embryonnaires issus d’IVG , l’équipe a mis au point une lignée de porcs transgéniques dont les neurones seront implantés dans les cerveaux de rats rendus parkinsoniens.
Les neurones fonctionnent, mais, au bout d’un mois, les défenses immunitaires du rat les détruisent. Donc en ce moment l’équipe sous la direction de Philippe NAVEILHAN traque la molécule qui évitera le rejet.
RAT TRANSGÉNIQUE ɑ SINUCLÉINE : création et développement d’un modèle de rat dont le
Parkinson se rapprochera le plus possible de la maladie humaine.
Cécile BOYER (subventionnée par CECAP), sous la direction de Laurent LESCAUDRON surveille l’installation et l’évolution de la maladie.
« il faut absolument comprendre la logique de la cascade d’éléments délétères qui se produisent avant l’apparition des premiers symptômes » pour pouvoir un jour enrayer la maladie.
UNITÉ 913
Deux jeunes chercheurs : Tanguy CHAUMETTE (subvention par CECAP) et Thibaud LEBOUVIER sous la direction de Michel NEUNLIST s’efforcent de vérifier l’hypothèse récente de l’Allemand BRAAK à savoir que :
Dans la maladie de Parkinson les intestins pourraient être atteints avant le cerveau. Cet hypothèse de recherche s’appuie sur les observations suivantes :
- Au cours de l’Évolution, les êtres vivants ont acquis un système nerveux entérique (SNE) – ou digestif – bien avant que les fonctions nerveuses soient centralisées dans le crâne.
- Ce 2ème cerveau fonctionne toujours
- Le tube digestif (de l’œsophage au rectum) possède 100 millions de neurones et un milliard de cellules gliales.
- La maladie de Parkinson s’accompagne de troubles digestifs.
« Si l’on arrive à mieux comprendre l’origine et l’évolution de la maladie, il deviendra possible de poser un diagnostic beaucoup plus tôt, de mieux traiter les troubles digestifs et, peut-être, de mettre au point un traitement neuroprotecteur plus précoce et donc plus efficace »
Ces deux équipes échangent leurs informations et l’on peut dire que les instestins de rats transgéniques sont aussi étroitement surveillés que leurs cerveaux.
Jacqueline GÉFARD-LE BIDEAU
Xénogreffe : transplantation entre espèces différentes
Neurones : Cellules nerveuses différenciées et spécialisées dans le transfert d’information
Cellules gliales : transmission de l’influx nerveux (notamment)
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