Ne pas être qu'un "patient" ...

Éditorial

Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°48 – avril 2012 

Voici revenu le temps du prin­temps. Après avoir vécu une période neigeuse et froide, la nature se réveille et nous allons en ressen­tir les effets béné­fiques dans notre corps et nos vies, du moins je l’espère pour tous…

Un nouvel article vient à nouveau mettre en avant notre système diges­tif comme un lieu privi­lé­gié pour l’origine de la mala­die de Parkin­son. Bien sûr, il est impor­tant de ne pas entrer dans une eupho­rie irra­tion­nelle : il faudra encore bien du temps pour abou­tir à des résul­tats signi­fi­ca­tifs. Mais il me semble que nous avons là une piste sérieuse sur l’origine de la mala­die qui pour­rait permettre d’envisager des trai­te­ments pouvant « guérir » une mala­die jusque là irré­ver­sible. C’est une décou­verte qui ne peut que soute­nir notre opti­misme et notre souhait de voir enfin s’ouvrir des pers­pec­tives d’avenir à nos traitements.

Nous ne dirons jamais assez combien l’accompagnement psycho­lo­gique peut soute­nir nos autres démarches de lutte contre les effets pervers de la mala­die. C’est ce que vient nous expli­quer Elsa Dehne-​Garcia qui est inter­ve­nue lors de notre Assem­blée Géné­rale d’octobre dernier. Il nous est apparu impor­tant de lui donner la parole afin d’éclairer les actions de ces spécia­listes trop souvent igno­rés voire craints : nous avons souvent des réti­cences à consul­ter les psycho­logues en leur prêtant des pouvoirs sur l’esprit des patients qu’ils n’ont heureu­se­ment pas ! N’ayons pas l’impression d’être « fou » si nous allons consul­ter ces prati­ciens qui ne peuvent que nous appor­ter du soula­ge­ment dans nos vies de malades ou d’accompagnants.

A propos de ces derniers, nous avons décou­vert qu’une caisse de retraite a mis en œuvre un programme de « Vacances répits Familles » qui devrait permettre aux parte­naires, malade et famille accom­pa­gnante, de vivre un moment de répit réel et de vacances auxquelles ils ont droit comme tout un chacun. Il est, en effet, impor­tant de vivre le plus natu­rel­le­ment possible même avec une mala­die avan­cée qui handi­cape sérieu­se­ment mais ne doit pas tout détruire : cette lutte de chaque jour est impor­tante pour remettre au plus tard possible la « déso­cia­li­sa­tion » que trop souvent nous rencon­trons autour de nous.

Un dernier mot sur votre colla­bo­ra­tion à cette revue : vous avez répondu présents en grand nombre à notre appel d’abonnement même s’il s’agit d’un effort finan­cier consé­quent ! Soyez-​en remer­ciés sincè­re­ment. En effet, nous ne vivons que par vos abon­ne­ments et, éven­tuel­le­ment, vos dons, et vous avez fait preuve, en l’occurrence, d’une réelle mobi­li­sa­tion. MERCI…

Jean GRAVELEAU

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