La pathologie du jeu
Publié le 16 mars 2002 à 19:05Parkinsonien Indépendant n°8 — mars 2002
Parkinsoniens, sommes nous voués à la « pathologie du jeu » ?
Un article paru dans « La revue Prescrire » d’octobre 2001 (page 675) tendrait à nous le faire croire : nous serions susceptibles de devenir des « accros » du jeu grâce à – ou à cause de – la prise des agonistes dopaminergiques et de la lévodopa ! De quoi s’agit-il ?
« Selon la classification américaine DSM IV, le « jeu pathologique » se caractérise par une pratique inadaptée, persistante et répétée du jeu qui entraîne des répercussions sur la vie familiale, personnelle ou professionnelle. Quelques cas, survenus chez des patients traités par un médicament antiparkinsonien, ont été publiés. » Suivent les descriptions correspondantes.
En conclusion, l’article se termine par un rappel : « Les médicaments dopaminergiques sont connus pour avoir parfois des effets indésirables psychiatriques : délire, hallucinations, excitation psychomotrice, manie. Mais un comportement élaboré de jeu pathologique, avec des conséquences financières et persistant sur de longues périodes, n’avait pas été classiquement décrit. »
« Les effets indésirables psychiques des médicaments psychotropes, au même titre que leurs effets indésirables somatiques, méritent d’être systématiquement envisagés et reconnus. A suivre et à déclarer à un Centre régional de pharmacovigilance. ».
Nous ne devons donc pas craindre de jouer au loto de temps en temps ! Mais restons vigilants sur les effets indésirables qui peuvent, dans certains cas, surgir et peut-être s’expliquer par les doses importantes de médicaments que nous ingurgitons et qui agissent dans et sur notre cerveau.
Lu pour vous et résumé par Jean GRAVELEAU
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