De nouvelles preuves au lourd dossier des pesticides — Le Roundup® : un herbicide qui nous empoisonne
Publié le 04 novembre 2013 à 13:11Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°54
De nouvelles preuves au lourd dossier des pesticides
Les résultats de la vaste étude publiée en juin par l’INSERM, pulvérisent les arguments encore fréquemment employés par les industriels pour nier l’implication des pesticides dans l’augmentation du nombre de cas de maladies graves. Un SOS lancé aux politiques.
L’INSERM, le 13 juin, a publié le résultat sans appel de ses recherches sur le lien entre pathologies et exposition aux pesticides. Cette étude appelle à des nouveaux travaux notamment sur les « effets cocktails » des molécules aujourd’hui utilisées massivement par l’agriculture conventionnelle. Elle conclut, en rassemblant des données issues de nombreux pays, à la responsabilité des pesticides dans une augmentation « significative » des cancers, maladies du sang, troubles neurologiques et malformations.
Sans surprise, le risque de ces maladies est accru chez les agriculteurs et personnes résidant à proximité des zones agricoles, c’est-à-dire 15% de la population française. Un seul exemple tiré de cette étude, que l’on espère voir suivie d’une réaction des plus verts (sinon des plus courageux) de nos politiques : en Gironde, une région viticole très touchée par les pesticides, l’incidence des tumeurs du système nerveux est trois fois plus importante que sur l’ensemble du territoire. Et cette incidence a augmenté de 17% entre 2000 et 2007… De quoi au moins clore le bec aux industriels qui nient ces implications depuis des décennies.
Le Roundup® : un herbicide qui nous empoisonne
Trois Français sur dix présenteraient dans leurs urines des traces de « glyphosate® » herbicide le plus utilisé dans le monde. Tests menés dans 17 autres pays européens qui montrent que 44% des échantillons d’urine analysés contiennent des traces de glyphosate®. C’est la première fois qu’un tel test est mené en Europe pour détecter la présence dans le corps humain de ce désherbant, commercialisé principalement par Monsanto. Ce produit est utilisé par les agriculteurs, les collectivités locales et les jardiniers. Sa présence dans les denrées alimentaires ou dans l’eau est rarement contrôlée par les autorités gouvernementales. Alarmant au regard des résultats de l’étude réalisée l’an dernier par le professeur Séralini.
Articles relevés dans le magasine Bio Info de juillet
Par Soize Vignon
soize.vignon@orange.fr
Pas encore de Commentaires Cliquer ici pour laisser un commentaire
Laisser un commentaire
Flux RSS des commentaires de cet article. Rétrolien URI
Propulsé par WordPress et le thème GimpStyle créé par Horacio Bella. Traduction (niss.fr).
Flux RSS des Articles et des commentaires.
Valide XHTML et CSS.