Rôle des acides aminés neurotoxiques
Publié le 16 septembre 2004 à 23:16paru dans Le Parkinsonien Indépendant n° 18 – septembre 2004
« Rôle des acides aminés neurotoxiques Dans la maladie de Parkinson »
Thèse présentée par Sandrine AGUILON
Sous la direction du professeur F. DE LA FOURNERIE
Soutenue par le fonds de recherche de CECAP, Sandrine AGUILON vient, avec succès, de soutenir sa thèse de doctorat sur la compréhension des mécanismes physiopathologiques aboutissant à la mort neuronale dopaminergique de la substance noire.
En effet, quoique très étudiée en tant que maladie neurodégénérative, il n’existe actuellement aucun test diagnostic biologique et aucun traitement curatif de la maladie de Parkinson, même si depuis trente ans les thérapeutiques à base de dopamine ont révolutionné ce domaine de la neurologie.
Deux théories récentes retiennent l’attention des chercheurs en ce qui concerne l’étiopathogénie de la maladie : la théorie des radicaux libres et celles des acides aminés neurotoxiques.
« La maladie de Parkinson est la maladie neurodégénérative la plus fréquente après la maladie d’Alzheimer. Le mécanisme par lequel les neurones dopaminergiques dégénèrent prématurément reste inconnu. Les théories actuelles impliquent l’exposition à un composé neurotoxique exogène, un stress oxydatif, un dysfonctionnement mitochondrial, une excitoxicité induite par le glutamate.
Le but de ce travail a été de déterminer le rôle des acides aminés neurotoxiques dans la MP. Nous avons réalisé pour cela, une étude biologique transversale cas-témoins chez des malades parkinsoniens, leur conjoint, et des témoins. Cette étude a permis de confirmer la diminution de l’activité du glutathion peroxydase plaquettaire déjà démontrée lors de travaux précédents, et de mettre en évidence une élévation non significative du glutamate chez les parkinsoniens corrélée à l’âge, une diminution de la cystine et de la glycine, trois acides aminés constitutifs du glutathion.
L’analyse des paramètres de la population des conjoints met en évidence une possible influence liée au mode de vie des couples. La modification du GPXpl et des différents acides aminés est-elle consécutive aux anomalies possibles de l’alimentation des parkinsoniens et de leur conjoint ?
A la lumière de cette étude, d’autres thérapeutiques, que celles classiquement utilisées, pourraient être envisagées dans l’avenir notamment celles à visée neuroprotectrice (anti-glutamate, antioxydants…)L’épidémiologie alimentaire peut être un outil prometteur pour examiner les habitudes diététiques par rapport à la MP et probablement à d’autres maladies neurodégénératives. Les stratégies diététiques correctrices éventuelles sur nos malades pourraient avoir des implications de santé publique importantes. La neuroprotection (y compris par les oligo-éléments…) n’en est qu’à ces débuts ».
lu pour vous par Jean GRAVELEAU
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bonjour — je viens de taper redbull sur Google-
faites le aussi et vous déciderez si vous avez envie
de consommer cette boisson !! quant à son effet sur
la MP , je pense que cela fait partie de tous ces commentaires que l’on entend sur tel ou tel produit-je n’ai vraiment aucune réponse à ce sujet-
le plus important est de savoir s’il peut vous nuire, posez la question à votre médecin, peut-être pourra-t-il vous conseiller à ce sujet. Bien amicalement — E.Six
Commentaire by GP29 — 16 juillet 2008 #
bonjour, je viens de lire cet article, j’ai la M.P. depuis 1995 (je suis née en 1946), je voulais avoir votre avis sur le consommation de la boisson REDBULL , cette boisson serait bénéfique pour lutter contre la maladie, je vous remercie d’avance pour votre réponse
Commentaire by falcher marie — 16 juillet 2008 #