Point sur la recherche du docteur LECAVORZIN
Publié le 17 janvier 2005 à 12:12paru dans Le Parkinsonien Indépendant — décembre 2004
Intervention du 5 octobre 04 devant l’A.G. de CECAP
Le fond de recherche de CECAP participe aux travaux du docteur LECAVORZIN ; il lui avait donc été demandé d’intervenir pour expliciter sa recherche et donner un premier bilan de l’état d’avancement de ses travaux.
L’objectif est de créer un instrument de mesure du mouvement permettant ainsi de mettre en évidence, et de manière tout à fait objective, les périodes d’akinésie, de dyskinésie et les périodes dites normales ceci afin d’équilibrer au mieux les posologies des traitements médicamenteux.
La gageure est la suivante : stocker de multiples informations sur une durée longue et les traiter, avec un instrument équivalant à un bracelet montre pour éviter gêne et inconfort. Il y a donc des problèmes d’intendance (source d’énergie autonome et suffisamment puissante, microprocesseurs capables d’emmagasiner des informations sur deux ou trois jours). Mais également il faut créer le logiciel capable de traiter ce type d’informations.
De quelle manière détermine-t-on la qualité du mouvement ? Par l’enregistrement des fréquences sur un mouvement simple tel que tendre le doigt vers un point fixe. La fréquence calculée pour un mouvement normal est de 1 hertz ; dans le cadre des akinésies elle est inférieure ; pour les dyskinésies elle est supérieure et se trouve multipliée comme des rides à la surface de l’eau.
Ces mesures sont prises à partir d’une caméra reliée à un ordinateur qui traduit les informations en courbes mathématiques.
De multiples observations tant d’éléments sains que de malades atteints soit par l’akinésie soit par la dyskinésie, sont indispensables pour régler au plus près les éléments de l’équation permettant de traduire en courbe utilisable les informations collectées.
Ce travail doit se lier très étroitement avec la cinétique des médicaments (leur durée de vie et leur prise dans la journée). Ceci afin d’optimiser le traitement. Il est donc en relation étroite avec le professeur ALAIN, pharmacologue (nous l’avions interviewé il y a quelque temps), pour élaborer un logiciel simple d’utilisation.
La cinétique de la L‑dopa est la plus simple ; il semble donc judicieux de convertir les autres médicaments en équivalence et de se donner un niveau moyen de précisions complété par une observation effective du malade.
Tout l’intérêt de ce travail consiste à mettre à disposition du neurologue et du malade un instrument de mesure fiable et objectif pour équilibrer les traitements.
Le docteur LECAVORZIN a bon espoir de produire un prototype dans l’année 2005. Restera à le tester puis le faire agréer et enfin le commercialiser. Mais ceci relève d’un long « parcours du combattant » !
Par Jean GRAVELEAU
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