Ne pas être qu'un "patient" ...

Vu sur le net : entre aide et harcèlement

Lu sur le site de Novo­Viva, cet article :

Les patients touchés par la mala­die de Parkin­son éprouvent des diffi­cul­tés à faire deux choses en même temps. Cette mala­die implique une perte de son “pilo­tage auto­ma­tique,” ces programmes situés dans votre cerveau et qui permettent de faire plusieurs tâches complexes sans même y penser. Comme l’un de mes patients l’ex­plique : “ma main normale fait ce qu’elle est censée faire, mais il faut dire à ma main « Parkin­son » ce qu’elle doit faire”. Cela provoque beau­coup de lenteur parce que le patient doit guider sa main et ne pas penser à l’étape suivante.

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3 Commentaires Cliquer ici pour laisser un commentaire

  1. Bonjour Annie, bonjour Emilienne,
    Tu as raison Emilienne, lors­qu’en­fin, la parole se libère, beau­coup d’ai­dants sont surpris des demandes formu­lées, ils pensaient bien faire en faisant de cette manière et la personne malade demande autre chose. Une fois de plus, il est diffi­cile de se mettre à la place de l’autre et il faut abso­lu­ment en parler, en parler encore et encore. le mieux ne serait-​il pas de passer un contrat entre accom­pa­gnant et accom­pa­gné où tous ces détails seraient passés en revue ?
    La requête en sépa­ra­tion me parait dispro­por­tion­née avec les causes car vous allez main­te­nant affron­ter la mala­die seule, ce qui n’est pas forcé­ment la meilleure stra­té­gie après 23 ans de maladie.
    P. Lemay

    Commentaire by Pierre Lemay — 19 septembre 2010 #

  2. Annie , bonjour — c’est vrai que toutes ces réflexions sont pénibles , mais il faut mettre à la décharge de l’ac­com­pa­gnant que lui ne connaît pas ce que ressent le malade — il ne recon­naît plus cette personne avec qui il vit — comment pourrait-​il imagi­ner ce qui se passe ? — Plus le malade connaît la malade mieux il peut vivre avec elle , il en est de même pour l’ac­com­pa­gnant — et qui mieux que le malade peut lui expli­quer — il faut parler , parler beau­coup, dire, expli­quer car l’ac­com­pa­gnant ne peut pas imagi­ner les consé­quences de la mala­die. C’est vrai que cela ne réus­sit pas toujours mais il faut essayer pour ne pas avoir de regrets.
    bien amica­le­ment — E.Six

    Commentaire by GP29 — 18 septembre 2010 #

  3. J’ai beau­coup appré­cié cet article qui ose enfin parler ouver­te­ment de harcè­le­ment car effec­ti­ve­ment j’emploie ce terme qui choque. Et pour­tant avec Parkin­son depuis 23 ans, j’en­tends à longueur de temps : « la grande malade diffi­cile à vivre » « tu es malade il faut te soigner » « tu marches mal » tiens toi droite »
    si ce n’est pas du harcè­le­ment, quel mot employer ?
    j’en ai telle­ment eu marre que je présente une requête en sépa­ra­tion la mala­die est suffi­sante sans en rajouter
    lais­sez nous vivre à notre rythme
    Annie

    Commentaire by ANNIE — 13 septembre 2010 #

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