Vu sur le net : entre aide et harcèlement
Publié le 15 juillet 2010 à 04:21Lu sur le site de NovoViva, cet article :
Les patients touchés par la maladie de Parkinson éprouvent des difficultés à faire deux choses en même temps. Cette maladie implique une perte de son “pilotage automatique,” ces programmes situés dans votre cerveau et qui permettent de faire plusieurs tâches complexes sans même y penser. Comme l’un de mes patients l’explique : “ma main normale fait ce qu’elle est censée faire, mais il faut dire à ma main « Parkinson » ce qu’elle doit faire”. Cela provoque beaucoup de lenteur parce que le patient doit guider sa main et ne pas penser à l’étape suivante.
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Bonjour Annie, bonjour Emilienne,
Tu as raison Emilienne, lorsqu’enfin, la parole se libère, beaucoup d’aidants sont surpris des demandes formulées, ils pensaient bien faire en faisant de cette manière et la personne malade demande autre chose. Une fois de plus, il est difficile de se mettre à la place de l’autre et il faut absolument en parler, en parler encore et encore. le mieux ne serait-il pas de passer un contrat entre accompagnant et accompagné où tous ces détails seraient passés en revue ?
La requête en séparation me parait disproportionnée avec les causes car vous allez maintenant affronter la maladie seule, ce qui n’est pas forcément la meilleure stratégie après 23 ans de maladie.
P. Lemay
Commentaire by Pierre Lemay — 19 septembre 2010 #
Annie , bonjour — c’est vrai que toutes ces réflexions sont pénibles , mais il faut mettre à la décharge de l’accompagnant que lui ne connaît pas ce que ressent le malade — il ne reconnaît plus cette personne avec qui il vit — comment pourrait-il imaginer ce qui se passe ? — Plus le malade connaît la malade mieux il peut vivre avec elle , il en est de même pour l’accompagnant — et qui mieux que le malade peut lui expliquer — il faut parler , parler beaucoup, dire, expliquer car l’accompagnant ne peut pas imaginer les conséquences de la maladie. C’est vrai que cela ne réussit pas toujours mais il faut essayer pour ne pas avoir de regrets.
bien amicalement — E.Six
Commentaire by GP29 — 18 septembre 2010 #
J’ai beaucoup apprécié cet article qui ose enfin parler ouvertement de harcèlement car effectivement j’emploie ce terme qui choque. Et pourtant avec Parkinson depuis 23 ans, j’entends à longueur de temps : « la grande malade difficile à vivre » « tu es malade il faut te soigner » « tu marches mal » tiens toi droite »
si ce n’est pas du harcèlement, quel mot employer ?
j’en ai tellement eu marre que je présente une requête en séparation la maladie est suffisante sans en rajouter
laissez nous vivre à notre rythme
Annie
Commentaire by ANNIE — 13 septembre 2010 #