Ne pas être qu'un "patient" ...

Parkinson l’incroyable hypothèse !

Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°47 – janvier 2012 

Et si la mala­die de Parkin­son n’était pas une patho­lo­gie du cerveau, mais … une mala­die infec­tieuse, qu’un patho­gène déclen­che­rait dans les intes­tins ? Emise depuis une dizaine d’années, cette hypo­thèse « incroyable » commence à deve­nir crédible. Or, une infec­tion, ça se soigne !

[…] L’origine de cette mala­die neuro­dé­gé­né­ra­tive – comme Alzhei­mer – reste en effet incer­taine, ce qui recule d’autant la possi­bi­lité d’en venir à bout. Pour­tant, il y a moins de dix ans, le cher­cheur Heiko Braak, anato­miste et profes­seur à l’université de Franc­fort, formu­lait une hypo­thèse litté­ra­le­ment « incroyable » telle­ment elle allait à l’encontre de la vision clas­sique de la mala­die de parkin­son… Selon lui, non seule­ment la mala­die de Parkin­son serait la consé­quence d’une banale infec­tion par une bacté­rie ou un virus ; mais la dégé­né­res­cence des neurones du cerveau ne serait qu’une consé­quence ultime d’un long proces­sus amorcé des années aupa­ra­vant dans les intestins… 

Heiko Braak n’est pas un simple amateur. Au début des années 90, c’est lui qui décri­vit l’évolution de la mala­die d’Alzheimer au niveau cellu­laire. Anato­miste, son travail quoti­dien consiste à exami­ner des coupes cellu­laires de personnes autop­siées. Or, en 2003, il s’aperçoit que certaines personnes ont déve­loppé des lésions neuro­nales typiques de la mala­die de Parkin­son dans d’autres zones du cerveau que celle où ces lésions sont tradi­tion­nel­le­ment obser­vées (la « substance noire »), alors même que ces patients n’avaient pas été diag­nos­ti­qués malades…

L’idée se forme alors en lui que la mala­die pour­rait peut-​être appa­raître en dehors de la substance noire, où elle ne migre­rait qu’ensuite, à mesure de son évolu­tion. L’examen atten­tif d’autres coupes va peu à peu lui confir­mer : d’autres neurones du corps humain, ceux situés au niveau des l’intestins, présentent des lésions typi­que­ment parkin­so­niennes alors que la substance noire, elle, est indemne. En clair : la mala­die est appa­rue ailleurs que dans le cerveau et avant de frap­per celui-​ci ! Et voila qui change tout. Car, dès lors, c’est une toute nouvelle vision de la mala­die qui surgit : elle pour­rait avoir une origine infec­tieuse, proba­ble­ment au niveau du tube diges­tif. La mala­die ne serait donc pas une fata­lité liée à l’âge ou à la géné­tique. Et surtout, comme la plupart des infec­tions, il serait possible de la guérir !

[…] Ainsi va dans ce sens l’observation récente d’un cas de régres­sion des symp­tômes carac­té­ris­tiques de la mala­die de Parkin­son à la suite d’un trai­te­ment par des anti­bio­tiques visant la bacté­rie intes­ti­nale Clos­tri­dium diffi­cile : un homme de 73 ans, diag­nos­ti­qué parkin­so­nien depuis 4 ans, venu se faire soigner pour une consti­pa­tion chro­nique dans une clinique spécia­li­sée dans les troubles diges­tifs à Sydney. « Nous suppo­sions que sa consti­pa­tion était la consé­quence d’une infec­tion intes­ti­nale. Après quelques semaines sous anti­bio­tiques, son tran­sit était rede­venu normal », raconte Thomas Borody, gastro-​entérologue qui l’a soigné. « Mais surtout, la personne qui prenait soin de ce patient à domi­cile est venue me racon­ter à quel point les symp­tômes de sa mala­die avaient régressé. L’homme pouvait à nouveau faire des gestes de la vie courante comme s’essuyer avec une serviette ou sortir de la douche ! » Après un an, le malade avait retrouvé une véri­table auto­no­mie dans sa vie quotidienne. 

Thomas Borody n’étant pas neuro­logue, il s’en est ouvert auprès de ses collègues spécia­listes qui ont confirmé l’amélioration spec­ta­cu­laire de l’état du malade. Quand d’autres patients se sont présen­tés avec les mêmes symp­tômes (la consti­pa­tion étant un des effets colla­té­raux les plus fréquents du Parkin­son), il fut décidé de suivre au plus près ces malades. A ce jour, ils sont huit à avoir été ainsi trai­tés. Un seul n’a pas répondu au trai­te­ment anti­bio­tique. Pour tous les autres, le retour à un tran­sit diges­tif normal s’est accom­pa­gné d’une régres­sion des symp­tômes de la mala­die de Parkinson. 

L’observation clinique rejoint donc le postu­lat de Heiko Braak : quelque chose se trame au niveau des intes­tins des patients. Pour les neuro­logues, ce n’est pas absurde, car les intes­tins sont entou­rés d’un nombre si grand de neurones (il y en a autant que dans la moelle épinière), qu’ils ont été surnom­més le « second cerveau ». Et plusieurs obser­va­tions récentes renforcent encore cette idée. En 2010, une équipe de méde­cins fran­çais a décou­vert, en étudiant des biop­sies de côlons de parkin­so­niens, que les lésions habi­tuel­le­ment obser­vées dans le cerveau des malades se retrouvent à l’identique dans les neurones qui entourent l’appareil digestif…

Plus trou­blant encore, « il semble que les neurones intes­ti­naux soient affec­tés des années avant le cerveau, et même bien avant les premiers symp­tômes de la mala­die, explique Michael Gershon, le cher­cheur améri­cain de l’université Colum­bia à qui l’on doit l’expression de « second cerveau ». Certains font donc l’hypothèse que la mala­die de Parkin­son se déclare d’abord dans les intes­tins avant de remon­ter vers le cerveau » …

A quoi ressem­ble­rait le nouveau scéna­rio de la mala­die de Parkin­son ? « Le plus probable à mon sens est que tout cela commence par une infec­tion, sans doute d’origine alimen­taire », avance Thomas Borody. « Les bacté­ries produisent des millions de molé­cules. Certaines peuvent traver­ser la barrière intes­ti­nale et se retrou­ver dans le corps humain ». C’est ainsi qu’un composé toxique attein­drait et atta­que­rait les neurones de l’appareil digestif. 

Quelle que soit l’origine de l’infection, la toxine bloque­rait la dégra­da­tion d’une protéine natu­rel­le­ment présente dans le corps humain, l’alphasynucléine. Chez les malades, cette protéine s’accumule jusqu’à former des struc­tures visibles au micro­scope, les corps de Loewy, qui seraient la cause de la mort des neurones. Peu à peu ces agré­gats de protéines se répan­draient dans le système nerveux. Le moteur de cette trans­mis­sion fait lui aussi l’objet de suppositions…

L’une des plus célèbres et des plus intri­gantes est « l’hypothèse prion ». Le décou­vreur du prion, prix Nobel 1997, Stan­ley Prusi­ner, prend cette idée très au sérieux : « Il est possible que l’alphasynucléine soit une protéine prion qui forme des agré­gats et se trans­met à des cellules saines, propa­geant la mala­die » écrivait-​il dès 2009. 

L’idée serait donc que la protéine subit un chan­ge­ment, chimique ou de forme tridi­men­sion­nelle et que ce soit ce chan­ge­ment, peut-​être direc­te­ment provo­qué par l’infection, qui amorce la propa­ga­tion des agré­gats toxiques d’un neurone à l’autre. Lesquels agré­gats fini­raient par atteindre le cerveau, et notam­ment la « substance noire »… la perte des neurones entrai­nant les signes cliniques de la mala­die. Le tout pour­rait prendre plusieurs dizaines d’années. Le scéna­rio est sédui­sant mais les zones d’ombre demeurent nombreuses. L’idée d’une infec­tion sera diffi­cile à soute­nir tant qu’on n’aura pas trouvé l’agent respon­sable (bacté­rie, virus, ou toxine quel­conque); le méca­nisme de diffu­sion demeure mysté­rieux ; la séquence des évène­ments, diffé­rente chez certains patients, ne fait pas consen­sus, etc…

Cepen­dant « Si l’origine diges­tive se confir­mait, nous pour­rions détec­ter la mala­die à un stade très précoce grâce aux biop­sies déjà prati­quées lors de colo­sco­pies », estime Nico­las Bouvier, médecin-​chercheur à Nantes. « Ce qui permet­trait de tester à nouveau un grand nombre de molé­cules neuro­pro­tec­trices sur lesquelles repo­saient de grands espoirs, mais qui ont été tous déçus, peut-​être parce que les trai­te­ments ont été admi­nis­trés à des stades trop, tardifs de la mala­die ».

Dans la clinique de Thomas Borody, ont pense appli­quer une tech­nique qui a déjà fait ses preuves pour divers troubles intes­ti­naux : la trans­plan­ta­tion fécale. Il s’agit de trans­mettre la flore intes­ti­nale d’une personne saine à une personne malade. « C’est la seule solu­tion pour se débar­ras­ser de certaines bacté­ries patho­gènes, explique Thomas Borody. Avec les trai­te­ments anti­bio­tiques, il subsiste toujours des spores qui permettent aux bacté­ries patho­gènes de reve­nir lorsque l’on arrête le trai­te­ment ». Et si cela marchait, cela confir­me­rait qu’il s’agit bien d’une histoire de bacté­rie. Bien plus que la vali­da­tion d’une hypo­thèse auda­cieuse, ce serait un véri­table chan­ge­ment de para­digme, fertile en pers­pec­tives théra­peu­tiques. Car il auto­ri­se­rait de rêver à un trai­te­ment de la mala­die de Parkin­son avant même l’apparition des symp­tômes. Et quitte à rêver, pour­quoi ne pas rêver aussi de trans­po­ser le concept d’infection à d’autres mala­dies neuro­dé­gé­né­ra­tives (sclé­rose en plaque, Alzhei­mer, mala­die de Hunting­ton, syndrome de Guillain-Barré) …

Mathieu NOWAK, Sciences et Vie novembre 2011
Repris par Jean GRAVELEAU graveleau.jean2@orange.fr

16 Commentaires Cliquer ici pour laisser un commentaire

  1. Je découvre ces témoi­gnages de personnes atteintes de symp­tômes parkin­so­niens et qui ont ressenti un mieux être suite à des expé­riences person­nelles liées à leur alimen­ta­tion. Je suis ravie de ne pas me sentir seule et mon expé­rience peut sans dou­te ap­por­ter de l’eau au mou­lin de ce partage.
    Depuis la lecture du livre « L’in­tes­tin au service du cerveau » du DR Perl­mut­ter, j’ai testé le régime céto­gène (pauvre en glucides et riche en nos gras) : en 2 semaines mes symp­tômes ont régressé sans modi­fier mon trai­te­ment allopathique.
    Cela fait 1an et 2 mois que j’ai adopté ce mode d’ali­men­ta­tion avec une adap­ta­tion du style régime à faible IG (Indice glycé­mique) ou régime Atkins. mes amis et collègues sont surpris du chan­ge­ment. Des vacances en Italie et des écarts vers les pâtes et les glaces italiennes m’ont rame­née à un stade avancé des symp­tômes. Par chance, le retour au régime a à nouveau fait effet. Je revis. Cela fait trois consul­ta­tions chez la neuro­logue où mon état est reconnu comme amélioré et donc sans augmen­ta­tion de dosage de médi­ca­ments allo­pa­thiques. L’amé­lio­ra­tion par l’ali­men­ta­tion n’est pas recon­nue par le milieu médi­cal mais je ressens comme une certi­tude que tous mes complé­ments ciblant les intes­tins sont à l’ori­gine de cette stabi­li­sa­tion de la mala­die. ( en supplé­ment à l’ali­men­ta­tion pauvre en glucides mes complé­ments : vit D, vit C , cure de probiotiques-​prébiotiques , limi­ter le gluten, cure jus de bouleau, cure d’anti-​oxydant comme le gluthation).
    Merci pour vos témoi­gnages qui vont dans le même sens.

    Commentaire by Nicole Asencio — 1 mai 2017 #

  2. Domi­nique Riou, . Je vous conseil les lecture suivantes , écrit par un parkin­so­nien « Ma guéri­son sans chimie » par Manfred- J Poggel un véri­table parcours du combat­tant qui trou­vera plusieurs solutions.
    Un autre livre d’une neuro­logue HAUSSER-​HAUW « vivre avec la MP , très instruc­tif apporte conseils précieux.
    Le livre qu’il faut garder près de soi , du Dr J.M. BOURRE « La chrono-​alimentation du cerveau, vous appren­drez tout le bon fonc­tion­ne­ment du cerveau grâce à l’ali­men­ta­tion bien choisie.
    Je n’en doute pas et comme moi vous y trou­ve­rez votre solu­tion si vous avez un doute pour une appli­ca­tion deman­dez conseil à votre médecin.
    Cordialement.

    Commentaire by prevost — 14 décembre 2016 #

  3. Bonjour, je viens d’avoir un diag­nos­tic pour des syndromes de la MP. J’ai un fort doute car effec­ti­ve­ment j’ai eu souvent des soucis infec­tieux intes­ti­naux et surtout en mars où je suis sortie de l’hô­pi­tal pour une opéra­tion des hémor­roïdes avec une gastro que j’ai mis trois mois à élimi­ner. J’ai eu le soup­çon du virus pour la MP moi même sans consul­ter les sites en ligne je le sens par intui­tion et comme je suis handi­ca­pée de nais­sance je suis toujours à l’écoute de mon corps et me suis rare­ment trom­pée et je pense que vos commen­taires sont perti­nents. Je ne suis pas encore trai­tée et je désire avoir le nom de livres qui pour­raient m’ai­der en alimen­ta­tion etc…que pensez vous des complé­ments alimen­taires à base de L tyrosine…merci à l’avance de vos réponses…

    Commentaire by DOMINIQUE RIOU — 9 décembre 2016 #

  4. Nasraoui bonsoir, bravo pour votre pers­pi­ca­cité , je pense que vous êtes dans le vrai en grande partie , plusieurs facteurs au départ de notre intes­tin sont sans doutes respon­sables de notre Parkin­son, cela peut être un agent patho­gène non éliminé et trans­porté dans une zone critique du cerveau après avoir passé toutes nos barrières immu­ni­taires , les excès alimen­taire comme le calcium de lait de vache dont certains mito­chon­dries ( cellules produc­teurs d’éner­gie dopa­mine) se gavent à en mourir, etc..
    Plutôt que tout miser sur le pallia­tif c’est plus judi­cieux de cher­cher les causes et d’avi­ser, ce que je fais depuis 2 années. Comme vous l’avez lu il faut recons­truire l’in­tes­tin de votre Papa par le régime Seigne­let et quelques apports de complé­ments alimen­taires, probio­tiques et ensuite sa condi­tion va s’amé­lio­rer semaine après semaine.
    Bon courage a vous deux et très cordialement .

    Commentaire by prevost — 9 septembre 2016 #

  5. Bonjour,
    Cet article tombe à point en ce qui me concerne. Mon papa âgé de 69ans s’est fait diag­nos­ti­qué Parkin­son ce mois d’Août 2016 après une bonne année d’er­rance dans l’igno­rance quant à l’ori­gine de ses maux. Il ne dormait plus la nuit, était très très faible, avait mal partout, nuque, épaules, bras droit et surtout aux jambes, lesquelles bougeaient toutes seules la nuit durant. J’ai pensé au syndrome des jambes sans repos d’ailleurs. Puis à force de cher­cher, j’ai pensé à une fibro­my­al­gie. Toute cette année, nous avons répé­tés les examens mais en vain. Nous avons consulté un neuro­logue, en vain et même un dentiste spécia­lisé dans l’élec­tro­sen­si­bi­lité (Dr. Dieu­zaide à Toulouse) mais en vain. Cela fait presque un an que les méde­cins (3 géné­ra­listes) nous disent, après tous les examens effec­tués (poumons, jambes, sang…) qu’il faisait une dépres­sion nerveuse !
    Pour ma part, j’ai cher­ché les indices qui conver­ge­raient pour savoir l’ori­gine du problème : j’ai remar­qué que mon papa avait des problèmes de consti­pa­tion et qu’il s’était fait enlevé ses dernières molaires il y 3 ans. La dégra­da­tion de son état coïn­cide avec l’ex­trac­tion de ses dents et aujourd’­hui il est comme par hasard constipé et ce depuis février 2016. Malgré tout cela, les méde­cins nous disent « dépres­sion nerveuse » et ce jusqu’au mois d’Août où il a dû appe­ler le SAMU qui l’ont conduit à l’hôpital qui ont fina­le­ment conclu Parkinson.
    Pendant notre errance quant à l’ori­gine de la mala­die, je cher­chais tous les jours sur le net jusqu’à ce que je sois tombé sur les vidéos du jeûne par l’eau. J’ai réussi tant bien que mal à convaincre mon père d’en faire un. Il n’a avalé que de l’eau pendant 6 jours et à ma grande surprise il ne trem­blait plus, n’avait plus aucun blocage, a retrouvé une excel­lente motri­cité et le sommeil s’était très très nette­ment amélioré ; il se réveillait la nuit certes mais n’avait plus aucun mal à redor­mir. Il se réveillait enfin avec le sourire, fier d’avoir dormi la nuit durant.
    Ensuite, je suis parti en vacance et là il a fait une rechute et fut hospi­ta­lisé et là il fut diag­nos­ti­qué PARKINSON. J’ai donc durant mes vacances cher­ché sur inter­net concer­nant cette mala­die, auto-​immune comme la fibro­my­al­gie d’ailleurs, et là j’ai décou­vert le Pr. Henri Joyeux et les vidéos de Thierry Casa­no­vas (natu­ro­pathe) qui met l’ac­cent sur le jeûne et les jus de fruits et légumes de saison crus (bio). Toute la fin du mois d’Août, mon père ne dort plus à nouveau et depuis mon retour, je lui ai éliminé les produits laitiers, le pain blanc et ne l’ali­mente que de jus crus de fruits et légumes et depuis il a retrouvé le sommeil. Donc, je pense aussi que PARKINSON trouve son origine dans les intes­tins. Demain je vais à une confé­rence du Pr. Henri Joyeux et vais le ques­tion­ner au sujet de mon expé­rience afin d’avoir de ses conseils inchal­lah. Voilà tout.
    Je vous souhaite à tous un bon réta­blis­se­ment et du courage.
    Cordialement

    Commentaire by Nasraoui — 9 septembre 2016 #

  6. Je« tombe » par hasard sur votre article qui est très expli­cite de la situa­tion du parkin­so­nien que je suis et mon commen­taire peut sans doute appor­ter de l’eau au moulin de la recherche. Comme beau­coup de gens j’ai lu sur le régime du Docteur Seigna­let puis acheté son livre, puis celui du docteur J.P. William qui tous deux incri­mine la poro­sité et les problèmes intes­ti­naux qui provo­que­raient divers mala­dies que je ne cite­rais pas ici mais le Parkin­son est invo­qué je reste dubi­ta­tif!. Je suis en trai­te­ment dopa­mi­ner­gique depuis 4 ans j’ai eu des problèmes intes­ti­naux assez récur­rents qui m’ont perturbé pendant 10 années avant et que je me suis mis à bien contrô­ler depuis 5 ans.
    Suite à un voyage au Japon d’un mois en début de cette année par obli­ga­tion du pays nous mangeons sans gluten et sans produit laitier, tout notre voyage se déroule par trans­ports en communs et à pieds nous parcou­rons une distance moyenne de 19 km jour j’en oubli ma condi­tion je suis aussi actif que les jeunes je n’ai pas besoin de taxi ‚je dors comme un bébé debout dès 6 h petit déjeu­ner nouilles au sarra­sin etc.. je perd 2 kilos ( les compa­gnons de voyage aussi) nous rentrons en France en pleine forme, depuis je continu ce mode alimen­taire, j’ai depuis réduis de 40 % ma prise de modo­par je n’ai plus de douleur j’ai comme avoir fais un retour de 5 années ma viva­cité intel­lec­tuelle est reve­nue, je peu de nouveau prendre la parole en public, je ne commet plus d’er­reur sur le clavier, mon écri­ture s’est amélio­rée. J’étais randon­neur et je continu l’être 6 à 10 km jour je pense amélio­rer la baisse de prise par du sport en fin d’après midi. Je pense que l’ar­ticle est dans le vrais.

    Commentaire by Prévost J-C — 4 décembre 2015 #

  7. Un membre de ma famille est atteint de la mala­die d’Alz­hei­mer et suite à la prise d’an­ti­bio­tique en raison d’une infec­tion dentaire, nous avons remar­qué que son état s’était amélioré d’une façon très impor­tante ; cela pour­rait être un signe que la mala­die d’Alz­hei­mer résul­te­rait d’un proces­sus infectieux.

    Commentaire by Christiane — 2 mars 2015 #

  8. Bonjour, serait-​il possible de savoir si cette hypo­thèse a été suivie de publi­ca­tions médi­cales afin d’en savoir un peu plus ? (revues, colloques…)

    Commentaire by Alix — 6 février 2015 #

  9. bon courage à ton papa

    Commentaire by delort — 29 juillet 2014 #

  10. Bonjour,
    Mon Papa souffre de la mala­die de Parkin­son mais égale­ment de soucis intes­ti­naux depuis fort long­temps… Serait il possible d’avoir les coor­don­nés d’un service où des analyses pour­raient être prati­quées dans l’op­tique du lien entre Parkin­son et dérive de flore ? Et où il serrait possible de mettre en place un éven­tuel trai­te­ment.… Merci d’avance pour votre aide

    Commentaire by Marie — 24 juillet 2014 #

  11. j’ai la mala­die de P. décla­rée diag­nos­ti­quée depuis 3 ans et j’en ai bien­tôt 73. J’ai un trai­te­ment (Sine­met).
    Je souf­frais depuis 50 ans d’un trouble diges­tif qu’on appelle main­te­nant intes­tin irri­table, qui me pour­ris­sait la vie.
    J’ai été éton­née de consta­ter que depuis un an envi­ron mes symp­tômes ont bcp dimi­nués. Je prends aussi de probio­tiques régu­liè­re­ment depuis six mois.
    <je me suis demandé si c’était le Parkin­son ou le Sine­met qui produi­sait cet effet ?
    Aucun méde­cin ne semble inté­ressé à ce chan­ge­ment. Adriana

    Commentaire by stock vigier — 28 juin 2014 #

  12. Bonjour,
    Ma grand-​maman est diag­nos­ti­quée « Parkin­so­nienne » depuis 2006 mais ressent les symp­tôme ‑je cite- depuis sa prime jeunesse.
    Après recherches sur cette bacté­rie poten­tiel­le­ment respon­sable de la mala­die, je me pose des questions.
    Si c’est une bacté­rie pour­quoi ne pas tenter la Phago­thé­ra­pie ? Je sais qu’elle est courante dans les pays de l’est comme la Geor­gie où siège l’ins­ti­tut Eliava et en Pologne.
    Est ce que l’un d’entre-​vous à déjà entendu parler de cette théra­pie qui fait des miracles sur une multi­tude d’autre infec­tion bacté­rienne (rensei­gnez vous ! c’est impres­sion­nant et très crédible)?
    Mes connais­sances sont limi­tées malheu­reu­se­ment mais cala pourrait-​il marcher ?
    C’est très simple comme idée mais si on réflé­chit bien, un trai­te­ment effi­cace ne rapporte pas d’argent aux indus­tries phar­ma­ceu­tiques ce qui pour­rait expli­quer que celui-​ci soit passer sous silence.
    Je vous remercie

    Commentaire by Manon — 27 mars 2014 #

  13. dans l’ar­ticle de sciences et vie un enca­dré évoquait aussi l’autisme
    ma petite fille ne parle pas elle n’est pas diag­nos­ti­quée autiste mais présente de nombreux traits autis­tiques et elle est très souvent constipée
    devrait on envi­sa­ger une consul­ta­tion d’un gastro-entérologue ?

    Commentaire by pelletier — 4 septembre 2013 #

  14. Je suis atteint depuis 2003 , ai eu les mêmes symp­tômes de consti­pa­tion suivis d.une mêmes opéra­tion sauf 60cm. J’ai demande à poste­riori l’an­ti­bio­tique pré ou post­opé­ra­toire. Sans succès, vu le déve­lop­pe­ment , disons des recherches sur lĺin­tes­tin et en parti­cu­lier l’idée de biop­sie puis de greffe je ne comprends pour­quoi la recherche ne va plus vite dans ce sens,o. Les candi­dats sont la et surtout les écono­mies poten­tielles sur les. médi­ca­ments Comme l’ azilec ou requip finan­ce­ront auto­ma­ti­que­ment cette recherche.

    Commentaire by Danchin — 14 décembre 2012 #

  15. […] même temps que je prenais connais­sance de l’actualité pleine d’espoir (cf. l’article de Science et Vie), je lisais les propos recueillis par Sophie Chapelle, concer­nant le livre de Marie Gros­man, et […]

    Ping by Groupe Parkinson 29 » Menaces sur nos neurones — 6 janvier 2012 #

  16. Peut etre que mon cas peut donner des indices supplé­men­taires aux chercheurs.
    Je suis un homme de 49 ans et ma mala­die de Parkin­son a été diag­nos­ti­qué en 1999 (donc depuis 12 ans). Hors j’ai toujours eu des douleurs abdo­mi­nales plus ou moins fortes et plus ou moins répé­tés depuis l’age de ~20 ans sans que l’on ai pu en établir préci­sé­ment la cause.
    Ces dernières années ces douleurs ont progressé en fréquences et inten­sité au point de devoir subir une colec­to­mie en octobre 2011 suite a un volvu­lus du sigmoide dont j’ai souf­fert à deux reprise en l’es­pace de deux mois. Le chirur­gien a procédé à une abla­tion de 40 cm de mon colon vu l’état chro­nique de celui ci . Depuis cette inter­ven­tion je n’ai pas encore eu eu la moindre douleur abdo­mi­nale. ALors que précé­dem­ment la fréquence était de l’ordre de 3 à 6 fois par mois avec des douleurs qui s’étalaient de 12 à 48h.
    L’ analyse faite du colon retiré pour­rait peut être vous donner des indi­ca­tions supplémentaires.
    Je me tiens à votre dispo­si­tion pour tout préci­sions complémentaire

    Commentaire by Diego Martin — 2 janvier 2012 #

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