Présentation de la réflexothérapie et de son utilisation dans la maladie de Parkinson
Publié le 20 juillet 2012 à 08:29Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°49 – juin 2012
La réflexothérapie est une pratique. Son principe est fondé sur le fait que l’on peut agir à distance sur des structures en activant un réflexe au niveau d’une zone de l’épiderme. A chaque région de la peau correspond une zone organique précise sur laquelle on peut ainsi intervenir.
La réflexothérapie globale se base sur le principe de la médecine traditionnelle chinoise déjà connue depuis des millénaires et pratiquée par exemple sous le nom d’acupuncture. Dans le cadre de la maladie de Parkinson les structures qui nous intéressent se trouvent dans le cerveau. Nous ne parlerons pas de réflexothérapie plantaire ni palmaire mais de cranioréflexologie et d’auriculoréflexologie.
En effet, ce sont les seules à posséder la représentation des différentes structures du cerveau. Découverte et inventée par le Docteur René Bourdiol la cranioréflexologie et sa cousine l’auriculoréflexologie (décrite par le Docteur Paul Nogier) ont une base commune comme l’utilisation des Pouls de Nogier.
Grâce aux pouls ressentis par le thérapeute, celui-ci peut alors cibler et stimuler, à l’aide d’un petit stylet, une ou plusieurs zones du crâne ou de l’oreille du patient. Cette stimulation indolore se fait dans le cadre de fréquences spécifiques choisies par le thérapeute.
La stimulation de points crâniens correspond à la projection du :
- Mésencéphale (lieu renfermant la substance noire ou locus niger) qui a pour rôle la motricité automatique et semi-automatique ainsi que la régulation du sommeil.
- Thalamus qui est le centre de la perception et directement en relation avec l’Aire 6.
- L’Aire 6 qui facilite la coordination harmonieuse des mouvements automatiques et volontaires à la réalisation du geste.
- L’Aire 24 (dite inhibitrice) sera également stimulée car elle est étroitement liée à l’exécution correcte d’un mouvement volontaire.
Les résultats multiples obtenus après 5 ou 6 séances espacées de 2 ou 3 semaines sont décrites comme un gain au niveau du sommeil, de la souplesse ainsi qu’une diminution de la fatigabilité, un meilleur accomplissement de tâches quotidien … cette liste est non exhaustive.
La réalisation des séances de cranioréflexologie est, à mon avis, un indéniable « atout » dans la prise en charge pluridisciplinaire et quotidienne de la maladie de Parkinson afin d’en freiner son évolution.
Nicolas STRAGLIATI, Masseur-kinésithérapeute
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Nicolas,
MERCI pour cet article, cette méthode énergétique pratiquée avec compétence apporte un mieux être indéniable et la faire connaître est louable
Annie
Commentaire by GANDOIS — 22 juillet 2012 #