Ne pas être qu'un "patient" ...

Présentation de la réflexothérapie et de son utilisation dans la maladie de Parkinson

Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°49 – juin 2012 

La réflexo­thé­ra­pie est une pratique. Son prin­cipe est fondé sur le fait que l’on peut agir à distance sur des struc­tures en acti­vant un réflexe au niveau d’une zone de l’épiderme. A chaque région de la peau corres­pond une zone orga­nique précise sur laquelle on peut ainsi intervenir.

La réflexo­thé­ra­pie globale se base sur le prin­cipe de la méde­cine tradi­tion­nelle chinoise déjà connue depuis des millé­naires et prati­quée par exemple sous le nom d’acupuncture. Dans le cadre de la mala­die de Parkin­son les struc­tures qui nous inté­ressent se trouvent dans le cerveau. Nous ne parle­rons pas de réflexo­thé­ra­pie plan­taire ni palmaire mais de cranio­ré­flexo­lo­gie et d’auriculoréflexologie.

En effet, ce sont les seules à possé­der la repré­sen­ta­tion des diffé­rentes struc­tures du cerveau. Décou­verte et inven­tée par le Docteur René Bour­diol la cranio­ré­flexo­lo­gie et sa cousine l’auri­cu­lo­ré­flexo­lo­gie (décrite par le Docteur Paul Nogier) ont une base commune comme l’utilisation des Pouls de Nogier.

Grâce aux pouls ressen­tis par le théra­peute, celui-​ci peut alors cibler et stimu­ler, à l’aide d’un petit stylet, une ou plusieurs zones du crâne ou de l’oreille du patient. Cette stimu­la­tion indo­lore se fait dans le cadre de fréquences spéci­fiques choi­sies par le thérapeute.
La stimu­la­tion de points crâniens corres­pond à la projec­tion du : 

  • Mésen­cé­phale (lieu renfer­mant la substance noire ou locus niger) qui a pour rôle la motri­cité auto­ma­tique et semi-​automatique ainsi que la régu­la­tion du sommeil.
  • Thala­mus qui est le centre de la percep­tion et direc­te­ment en rela­tion avec l’Aire 6.
  • L’Aire 6 qui faci­lite la coor­di­na­tion harmo­nieuse des mouve­ments auto­ma­tiques et volon­taires à la réali­sa­tion du geste.
  • L’Aire 24 (dite inhi­bi­trice) sera égale­ment stimu­lée car elle est étroi­te­ment liée à l’exécution correcte d’un mouve­ment volontaire.

Les résul­tats multiples obte­nus après 5 ou 6 séances espa­cées de 2 ou 3 semaines sont décrites comme un gain au niveau du sommeil, de la souplesse ainsi qu’une dimi­nu­tion de la fati­ga­bi­lité, un meilleur accom­plis­se­ment de tâches quoti­dien … cette liste est non exhaustive.

La réali­sa­tion des séances de cranio­ré­flexo­lo­gie est, à mon avis, un indé­niable « atout » dans la prise en charge pluri­dis­ci­pli­naire et quoti­dienne de la mala­die de Parkin­son afin d’en frei­ner son évolution.
Nico­las STRAGLIATI, Masseur-kinésithérapeute

1 Commentaire Cliquer ici pour laisser un commentaire

  1. Nico­las,
    MERCI pour cet article, cette méthode éner­gé­tique prati­quée avec compé­tence apporte un mieux être indé­niable et la faire connaître est louable
    Annie

    Commentaire by GANDOIS — 22 juillet 2012 #

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