Éditorial
Publié le 26 septembre 2008 à 08:58Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT N°34 – septembre 2008
Voici revenue la rentrée, le retour des vacanciers à leurs préoccupations quotidiennes faites d’inquiétudes pour l’avenir, le pouvoir d’achat qui se délite, mais aussi la santé de son proche parent –ou la sienne– qui ne s’améliore pas … Enfin rien que des nouvelles pas très nouvelles et qui ne donnent pas un moral extraordinaire.
Vous me trouvez bien pessimiste ? Je vous ai plus habitué à des édito dynamiques voire optimistes … je dois, moi aussi, sans doute, vivre un passage à vide au moment de vous écrire mon pensum trimestriel.
Il est vrai que nous avons eu quelques difficultés, Jacqueline et moi, pour remplir intelligemment ce numéro : l’inspiration n’était pas présente au rendez-vous et nous avons du battre le rappel auprès de nos correspondants pour le construire : Qu’ils soient remerciés pour leur vigilance attentive à la lecture ardue des publications scientifiques ou sociales.
Il y a déjà presque neuf ans que nous avons lancé cette revue sans apport ni aide financière ou technique. Le pari n’était pas gagné d’avance et nous l’avons rempli pour vous et avec vous, nos lecteurs fidèles et assidus. Mais l’usure du temps se fait sentir malgré une volonté persistante de vous informer le plus sérieusement possible.
Serais-je à la croisée des chemins ? Ais-je toujours la foi chevillée au corps que ce que nous faisons apporte un plus aux lecteurs ? Telle est bien la question que je me pose devant cette page blanche. Peut-être ai-je trop donné l’impression qu’il était facile de réaliser cet objectif trimestre après trimestre ?
Et pourtant, je continue à croire qu’il m’est possible de traiter avec cette fichue compagne et que je peux la dominer par l’esprit. A ce propos, je vous redonne les références d’un livre qui m’a fasciné : « La Solution Intérieure » de Thierry Janssen chez Fayard.
Mais ce combat de chaque jour demeure très individuel et ne peut être transmis aux autres : ce n’est pas un médicament que l’on distribue avec une ordonnance.
Et cela me désespère d’autant plus devant la tâche que je me suis donné de vous transmettre un maximum d’outils pour retarder le plus longtemps possible les effets pervers de cette fichue maladie.
Bonne rentrée malgré tout. Je vais garder cette phrase optimiste de l’éditorial précédent :
« Je suis d’abord une personne avant d’être un malade.
Ce n’est pas marqué Parkinson sur mon front » nous déclare une lectrice
Jean GRAVELEAU
graveleau.jean2@orange.fr
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