Ne pas être qu'un "patient" ...

Éditorial

Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°56

Etre opti­miste
, le début d’une amélio­ra­tion de nos trai­te­ments théra­peu­tiques, c’est ce que déve­loppe notre premier article : il évoque les résul­tats d’expériences scien­ti­fiques sur les effets placebo et nocebo. Ces recherches viennent confir­mer ce que l’on ressent intui­ti­ve­ment comme malade : l’attitude posi­tive de notre inter­lo­cu­teur (méde­cin, neuro­logue, kiné­si­thé­ra­peute) nous amène à mieux réagir aux traitements…
Et puis, un coupable est décou­vert : il s’agit de l’A‑synucléine. Cette protéine déclenche, à elle seule, la neuro­dé­gé­né­res­cence asso­ciée à la mala­die de Parkin­son. « Nous rentrons dans une phase extrê­me­ment active pour décou­vrir des trai­te­ments qui s’at­taquent enfin aux méca­nismes de la mala­die, et non plus seule­ment à ses symp­tômes », conclut le cher­cheur B. Dehay.

Mais les cher­cheurs en neuros­ciences ont « soif de capi­taux » et votre parti­ci­pa­tion est vive­ment souhai­tée en propo­sant vos dons à notre fonds « CECAP Recherche ». Même modestes, vos dons sont indis­pen­sables : rappelez-​vous la fable du coli­bri. Face à un incen­die de forêt, un tout petit coli­bri prend dans son bec une gorgée d’eau et va la jeter sur le feu. Des spec­ta­teurs lui font remar­quer l’inutilité de son action, que ça n’apporte pas de résul­tats probants. Il leur répond que l’essentiel est de parti­ci­per ! Si tous, nous nous mettons en marche, les gouttes d’eau feront les grandes rivières…

Deux articles viennent nous rappe­ler les précau­tions à prendre en sus de nos trai­te­ments : savoir prendre contact très tôt avec l’orthophoniste en cas de dyspha­gie ou le podo­logue pour soigner notre instru­ment prin­ci­pal de dépla­ce­ment, nos pieds. Il ne s’agit pas de simples mesures de confort mais de néces­sité vitale à l’autonomie des malades et à leur mieux-être.
Je suis traité depuis 20 ans aujourd’hui et les symp­tômes se font ressen­tir de manière plus prégnante. Sur les conseils de ma kiné, j’ai rencon­tré un méde­cin micro­chro­no­nu­tri­tion­niste qui m’a conseillé de commen­cer un trai­te­ment sur mon hygiène alimen­taire. Cette théra­peu­tique nouvel­le­ment promue reprend des éléments déjà bien connus des personnes qui se préoc­cupent du bien-​être physique (les spor­tifs de haut niveau, les spécia­listes du vieillis­se­ment, …). Il s’agit de se nour­rir correc­te­ment, de manière équi­li­brée, en fonc­tion des heures de la jour­née et en fonc­tion de son propre orga­nisme. Elle a fait l’objet d’une recherche sur le Parkin­son. Toute une batte­rie d’analyses sanguines et urinaires, un régime alimen­taire consé­quent et une prise de complé­ments alimen­taires impor­tante m’ont été impo­sés : c’est très exigeant mais je commence à en ressen­tir les effets béné­fiques. Nous sommes là dans ce que nous avons précé­dem­ment évoqué sur le « deuxième cerveau » (P. I. N°53 page 5, cf. l’émission sur Arte de février) : la mala­die semble prendre sa source dans les intes­tins et donc elle serait parti­cu­liè­re­ment liée à notre manière de manger !… La suite dans un prochain numéro. 

La recherche progresse. N’attendons pas pour deve­nir des « Parkin­so­niens Indépendants » !

Pas encore de Commentaires Cliquer ici pour laisser un commentaire

Laisser un commentaire

XHTML: <a href="" title=""> <abbr title=""> <acronym title=""> <b> <blockquote cite=""> <cite> <code> <del datetime=""> <em> <i> <q cite=""> <s> <strike> <strong>

Flux RSS des commentaires de cet article. Rétrolien URI

Propulsé par WordPress et le thème GimpStyle créé par Horacio Bella. Traduction (niss.fr).
Flux RSS des Articles et des commentaires. Valide XHTML et CSS.