Art-thérapie (Anne Allaire) — Naturopathie (Bernard Aubrée)
Publié le 20 juillet 2015 à 07:20Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°61
Suite à l’assemblée générale de l’APIV du 21 février 2015, voici, résumés en quelques lignes par Yves Boccou, les interventions d’Anne Allaire (art-thérapeute) et de Bernard Aubrée (naturopathe).
Anne Allaire exerce sa profession au CHU de Rennes :
« L’art-thérapie propose des activités artistiques à des personnes qui souffrent physiquement et/ou moralement pour aller vers un mieux-être. La spécificité de cette discipline est de prendre en compte ce qui va bien chez le patient, exploiter ses capacités restantes pour raviver sa qualité de vie.
J’exerce mon métier d’art-thérapeute au CHU de Rennes en rééducation adulte depuis 2011 et, depuis novembre 2014, en neurologie auprès de personnes atteintes de la maladie de Parkinson.
Un exemple d’atelier proposé en neurologie : dessiner les yeux fermés en portant son attention sur une musique ; puis, les yeux ouverts, ajouter de la couleur au moyen de différentes techniques. Ce mode d’expression surprend car il y a toujours un résultat qui le plus souvent plaît et rassure la personne, fière de ce qu’elle peut encore faire et montrer ! Le regard des autres est tellement important ! C’est aussi un travail avec le corps : un entraînement avec la main qui tremble ou qui refuse d’écrire… et pourtant, le résultat est là !
Par la dimension plaisir, l’art-thérapie participe à la reconstruction du patient qui expérimente une douleur physique et/ou morale. Elle peut également réduire le déconditionnement à l’effort souvent à l’œuvre dans la maladie chronique. De nouvelles perspectives peuvent alors apparaître : envie de refaire quelque chose à la maison, achat de matériel, etc. Ce plaisir de « faire du beau » peut redonner un élan et retentir sur la confiance et l’estime de soi. »
Ouest-France du 29 mars 2015 sous le titre « L’art-thérapie, ça fait du bien ! » rapporte l’interview réalisée près de Jean-Pierre Klein (psychiatre, fondateur de l’association Art & Thérapie) : « L’art-thérapie ne vient pas d’un psychiatre mais d’un peintre anglais, Adrian Hill. En 1945, tuberculeux, il subit, en sanatorium, de puissants traitements et de longues périodes d’ennui. En peignant, il se sent mieux. Il propose aux autres malades de faire comme lui, en laissant aller leur fantaisie. Et les médecins constatent que les malades vont mieux qu’avec le seul traitement. »
Bernard Aubrée : pharmacien en retraite, il donne bénévolement des conseils en matière de nutrition et de naturopathie) : « Maladie de Parkinson et Ventre deuxième cerveau »
« De récents travaux réalisés par l’Inserm de Nantes ont montré qu’il y aurait un rapport entre la maladie de Parkinson et l’intestin. On trouve en effet des neurones dopaminergiques dans le colon et ceux-ci sont atteints parfois une dizaine d’années avant que les symptômes cérébraux apparaissent. Les symptômes de la constipation sont souvent des signes précurseurs. Il serait donc possible de diagnostiquer la maladie par une simple biopsie intestinale. Tout porte à croire, actuellement, que ces maladies neurodégénératives ressemblent aux maladies à prions. Du reste, un prion (l’alphasynucléine) a été identifié mais il est impossible actuellement de savoir comment il contamine l’organisme.
La piste bactérienne semble la plus plausible car on trouve une ressemblance avec une autre maladie en pleine croissance : l’autisme. Le dérèglement de la flore intestinale, qu’on nomme dysbiose, permettrait à des bactéries pathogènes de libérer des toxines capables d’interférer avec le développement des neurones.
Le rétablissement d’une flore intestinale par un régime approprié type Dr Seignalet a permis d’améliorer l’état des malades atteints de MP.
Il est donc recommandé de lutter contre la constipation, d’avoir une alimentation Bio pour éviter les pesticides et les additifs perturbateurs de la flore intestinale. Dans un premier temps, il serait souhaitable d’éliminer le gluten et les laits animaux car ces deux aliments contiennent de la gliadine et de la caséine, deux protéines actuellement mises en cause dans la dégradation de la muqueuse intestinale ».
Yves Boccou concluait « voilà donc en quelques mots ce que disait l’intervention de Bernard dans laquelle il mettait en évidence les avantages d’adopter une nourriture saine, le Bio bien évidemment mais aussi les produits Bleu Blanc Cœur »…
Transmis par Bernard Pettier — secrétaire APIV
2 Commentaires Cliquer ici pour laisser un commentaire
Laisser un commentaire
Flux RSS des commentaires de cet article. Rétrolien URI
Propulsé par WordPress et le thème GimpStyle créé par Horacio Bella. Traduction (niss.fr).
Flux RSS des Articles et des commentaires.
Valide XHTML et CSS.
Bonjour,
je trouve cet article très intéressant, surtout sur le rôle possible de l’intestin.
Dans le livre que suis en train de lire (le charme discret de l’intestin), l’auteur y fait allusion. J’en suis qu’au début de la lecture.
L’idée de savoir que je peux être actrice au quotidien de ma santé me donne de l’espoir. Et j’aime ça. Car mon ventre m’impressionne moins que mon cerveau.
Commentaire by Martine — 8 octobre 2015 #
Effeectivement comme tous les chemins menent a Rome que dans le cochnn tout est bon il s’.agit pouf nous braves petits soldats parkinsonidn dd faire feu dd tout bois faire montre d’ingeniosite. La est notre force et notre seul salut j ‘en suis totaleement convaincue .. .
Et « l »echo » du.mois de juin se faiit le joyeux echo de l ‘art — therapie de la velotherapie du Xi jong du tango argentin qu’on pourrait pratiquer entre humains dans le premieff Cafe parkinson borrdelais
En nicotinotherapie par contre nulle presence humaine detectee
Ce sont rats et souris qui ouvrent et ferment le bal .… Surprenant.…!
Plus que ça . Consternant . Desesperant
Tr
Eetyr
non
Commentaire by saint genez — 30 juillet 2015 #