Le billet d’humeur d’Anne Artus-Bertrand : J’ai de la chance !
Publié le 13 janvier 2016 à 12:55Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°63
J’hésite à vous dire les deux remarques qui m’ont particulièrement étonnée par leur impact sur moi. Dans nos sociétés dites évoluées, on ne parle pas de ce qui fâche. Il est de bon ton de ne pas montrer ses souffrances, et encore moins d’exprimer ses idées sombres. Il n’y a rien de plus ennuyeux que la litanie des gens qui se plaignent. Nous qui n’avons pas toujours été malades, nous avons respecté les mêmes codes, et nous aimerions y être fidèles. Comment éviter de nous plaindre alors que la maladie nous pousse facilement vers ces écueils relationnels.
Première remarque contradictoire : mon neurologue à la fin de notre dernière entrevue me dit : « Vous savez, vous avez de la chance d’être comme vous êtes (c’est-à-dire aussi bien) au bout de quinze ans. » Parole qui se veut bien sûr rassurante et sympathique, je le sais bien. Et pourtant elle a tourné dans ma tête, et dans mon estomac tout l’été. J’entends que je suis mieux que beaucoup d’autres et je m’en sentirais presque coupable. J’entends que j’ai de la chance d’être si peu malade alors que chaque matin je me dis que je ne vais pas aller très loin. Il est vrai qu’une fois branchée je vais réellement « mieux ». Mais est-ce pour cette raison que je ne dois pas me plaindre ?
Avant d’être malade, j’étais la première à soupirer à l’approche de ceux qui vous racontent leur vie à travers le filtre du « ça ne va pas » ou « j’ai pas de chance… » ou « c’est pas de ma faute », le pire étant : « personne ne s’occupe de moi, alors que j’ai tout fait pour les autres… ». Le message ainsi transmis signifie que cette personne trouve que la vie est injuste puisque personne ne l’aime.
J’avoue qu’il peut m’arriver de me laisser aller à cette tendance, surtout depuis que je dois restreindre le champ d’exploration de mon environnement. Ma famille, mes amis, mon travail et mes occupations donnaient jusque-là un sens à ma vie. Je déteste me poser en victime, en malade impuissante qui subit son sort sans pouvoir se l’approprier. Et, en même temps, c’est une réalité à laquelle je suis confrontée malgré moi. Alors quel choix ai-je vraiment ? Je n’ai pas envie de donner une fausse image de moi en faisant semblant d’aller mieux.
J’opte souvent, sans m’en rendre compte, pour l’humour ou la dérision. Ces figures de style me conviennent assez tant que je ne suis pas dans le déni. L’exercice d’écriture de ces billets d’humeur se veut un témoignage personnalisé du quotidien d’une malade du Parkinson. Je rapporte des épisodes de ma vie que je pense partagés par beaucoup d’entre vous. J’avais envie d’y dévoiler les sentiments et les sensations qui m’animent ou m’affligent, sans faire semblant d’être ce que je ne suis pas vraiment.
J’ai appris très jeune à plaquer un sourire de convention sur mes lèvres, et à me taire. Tant que je peux le faire c’est plutôt rassurant, sauf si je sens que cette attitude m’est imposée par l’environnement auquel je suis confrontée à ce moment-là. Nous sommes dépendants non seulement de notre entourage, mais encore de notre propre perception de cet entourage. Il y a ceux qui peuvent entendre car ils se sentent libres de ne rien pouvoir faire pour moi. Ils acceptent la réalité, tout en ayant de l’empathie pour leur amie douloureuse. Alors que d’autres ont besoin de nier ce qui leur fait tellement peur et je respecte leur angoisse.
Deuxième remarque de l’été : une amie (formation psychologie) croit me rassurer en me disant que c’est beaucoup mieux d’avoir cette maladie (laquelle ?) plutôt qu’un cancer en phase terminale. C’est la deuxième fois qu’elle m’offre ce lot dit de consolation ! Comme je l’aime beaucoup je la prends entre quatre yeux pour qu’elle réalise ! …
La difficulté majeure que je rencontre, de plus en plus souvent, ce sont les montées incontrôlables d’émotion. Des tressaillements de la voix, des tremblements intérieurs ou autres perturbations physiques me surprennent encore lorsque je m’expose. La maladie de Parkinson confirme mon insécurité en amplifiant ces symptômes. Peut-être connaissez-vous par expérience, le trou noir ou le blanc qui nous rend muet ou plutôt vide ?
Mon entourage parfois favorise une attitude passive de ma part, en devançant le geste que j’ai ébauché ou la phrase dont j’ai l’habitude. Sans que je le leur demande ils s’emparent de mon espace vital et je deviens l’objet de leur commisération. Comment leur dire que leur assistance, bien qu’elle soit amicale et généreuse, finit par être abusive tant que je ne l’ai pas sollicitée ? C’est un sujet très délicat à aborder car j’ai peur de blesser cette amie (ou ami) en refusant l’aide qu’elle pense me donner.
L’inverse n’est pas plus agréable. Je suis consciente que ce n’est pas facile d’être l’ami ou le conjoint d’un malade qui est en souffrance, tous les jours et pendant des années. Chacun (et chacune) essaie d’être coopératif : « Si tu as besoin de moi, n’hésite pas, je serai à l’étage ». Et un peu plus tard, les yeux levés au ciel, et le soupir à peine retenu : « qu’est-ce que tu veux ! je suis occupé… De toutes façons je ne peux pas le faire pour toi, ce n’est jamais comme tu veux ».
Cela vous rappelle quelque chose ? Ce n’est qu’un épisode classique de la vie avec les autres, mais il suffit que la maladie s’immisce pour que le système se grippe. Je suis un peu moqueuse, je le reconnais, mais j’essaie aussi de comprendre et d’accepter les limites de chacun. En me côtoyant, l’autre vit la maladie avec moi, sans en avoir les ressentis. Au fond, il ne sait pas vraiment ce que je vis et il ne le peut pas. Vous êtes beaucoup à m’écrire que ce que nous vivons est difficilement transmissible, mais vous le dites avec une infinie tendresse pour cet autre qui fait ce qu’il croit être juste pour nous puisque ça l’est pour lui.
Rédigé par Anne Arthus-Bertrand
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je suis gasconne dans l’âme et en ai tous les défauts qui sont autant de qualités je prends congé et ce n’est qu’une fausse sortie une de plus un rappel une pirouette de cabotine une de plus diront certains cependant il y a eu ce matin un quelque chose qui m’a interpellée je disais qu’avant le dimanche j’allais à la messe et au marché au Quintaou ( c’est tout près de chez moi ) et prise de nostalgie je me demandais dis c’était où et quand l’avant et j’ai entendu que France Gall venait de mourir et la chanson qu’elle chantait avec tant d’émotion » pas comme avant » elle pleurait l’homme qu’elle avait tant aimé aimerais même après sa mort comme dans la Piémontaise si c’est permis aux trépassés il s’appelait Michel elle s’appelait pour de vrai Isabelle cela fait penser à deux personnes de mon très proche entourage et ce soir je voudrais saluer en passant par Paris faisant un détour par Notre Dame de la Garde à Marseille avec en bandoulière une bonne année pour tous une bonne nouvelle non plusieurs bonnes nouvelles qui se frayent un chemin via une revue ben connue ici la médecine a besoin d’humanité on va former des médecins humains en tout cas qui en complément de leur spécialité y ajouteront leurs talents de médecins humains qui feront en plus un distinguo qui tombe sous le sens on ne parle ni ne soigne une femme comme un homme même si nous sommes hommes et femmes des alter ego , comme je faisais remarquer début décembre dans un cabinet médical où j’étais convoquée où je me suis rendue j’ai dit qu’en aucun cas on ne pouvait se substituer fût-on le plus docte des spécialistes au ressenti au vécu quotidien du malade lui seul pouvait donner sens à ses souffrances la verbalisation émotionnelle ou /et rationnelle de l’être vulnérable devait être prise en compte et puis il y avait une différence essentielle que l’on avait grand tort de négliger il y avait ceux du Nord les gens de la langue d’Oil mais ceux du Sud du pays d’Oc avaient une autre façon de dire les mêmes choses différemment, il suffisait de leur consacrer un peu plus de temps parce qu’au pays de Pagnol et de Rostand on avait tendance à en rajouter ce n’était pas pour autant que nos chemins devaient diverger nous disions la même vérité en plus de pieds voilà tout il fallait inventer l’inter- communicabilité bienveillante à vitesse et débit variable comme on a intégré l’économie et autre denrée à temps durable et caetera et caetera c’est du latin cela a fait son temps et ne passe plus sur l’écran de mon PC nous ne sommes plus aux temps immémoriaux de panem et circenses devenons des collaborateurs fraternels soignants et soignés et le mot de l’Américain Shepard ou Aldrin celui qui a fait ses premiers pas sur la Lune » un petit pas pour l’ Homme un grand pour l’Humanité » deviendra enfin réalité
Commentaire by isabelle saint genez — 8 janvier 2018 #
Pour celles et ceux qui le veulent, il y a aussi un beau témoignage d’Eve Ricard (en 2 partie, liens ci-dessous) .….……
Partie 1 > http://www.matthieuricard.org/blog/posts/temoignage-d-eve‑1
Partie 2 > http://www.matthieuricard.org/blog/posts/temoignage-d-eve‑2
Commentaire by Storm — 6 janvier 2018 #
Pour découvrir ou redécouvrir cette vidéo
« Matthieu Ricard et sa sœur, Eve : la maladie de Parkinson, une « ouverture spirituelle »
Suivre le lien : https://www.dailymotion.com/video/x2irs55
Bon week-end
Commentaire by Storm — 6 janvier 2018 #
Tout a fait le contraire Isabelle, continuons à écrire mais pas n’importe où ici par exemple afin de motiver et informer nos « sœurs et frères » captifs de cette galère de MP pour les aider en autre à explorer une autre piste si l’allopathie ne leurs réussi pas tout a fait.
Croyez moi nous ne prêchons pas dans le vide, ce qui me fais écrire ces quelques lignes, c’est que le Mucuna ( phyto remplaçant aisément la L Dopa de synthèse) par exemple est souvent en rupture de stock donc si plus de demande = plus d’adepte pour ce produit.
Très cordialement JC
Commentaire by prevost — 18 septembre 2017 #
En réponse à Prevost
Je vous remercie de votre sollicitude
Je m’étais engagée officiellement et publiquement le 27 septembre 2013 pour des patients des souffrants comme moi une thérapie innovante sous le boisseai un médecin vilipendé je me proposais de créer — tout était prêt il suffisait de le déposer en préfecture — une association avec pour postulat « rétention d’information » j’alertais les politiques, les scientifiques, les media. Mon cas est un cas d’école oui j’ai beaucoup parlé de moi ce n’était que pour être le porte parole la plume et l’étendard de ceux qui n’osent pas ne savent pas
Chez moi aucun ego surdimensionné mais la conviction que chacun est porteur d’un héritage chargé d’une mission. J’ai voulu remplir la mienne
C’est raté
N’en parlons plus
Je n’écrirai plus
Commentaire by Isabelle Saint Genez — 18 septembre 2017 #
Isabelle Saint-Genez,
Je vous avais remarqué dans un article paru dans la presse , le Parisien je crois. Moi aussi j ai cru que l’on allait m’entendre, une équipe de spécialiste en communication médical m’a fait monter à Paris, enregistrement d’une heure. Une année après il a été diffusé ou je fais une apparition de quelques minutes, ne subsiste que des descriptions de mes effets secondaires du passé en coupant le fait qu’ils avaient à l’époque quasiment disparus, mes conseils de mode de vie, nourriture du cerveau,nada ! Coupé,gommé.
Déçu comme vous je le suis mais pas pour moi pour les autres parkinsoniens pour leur donner espoir au moins d’une stabilisation de leur pathologie. Quand a ma Parki je l’ai stabilisé même rendu silencieuse .
Isabelle , permettez que je vous prénomme seulement , nous faisons parti du même club fermé et pour longtemps, et bien Isabelle cessez de faire le Don Quichotte, suivez les conseils de Brainstorming.
J’ai lu qu’un médecin Canadien avait étudié que la E‑cigarette remplace aisément le patch à condition de consommer la bonne dose.
Je ne voudrai pas finir ce message Isabelle sans vous présenter toutes mes condoléances et vous souhaiter beaucoup de courage que vous retrouviez de l’apaisement, pensez à vous d’abord afin gérez au mieux votre santé.
Très cordialement . JC Prévost.
Commentaire by prevost — 16 septembre 2017 #
Madame Anne Artus-Bertrand,
Votre billet d’humeur est relativement ancien, à la diffusion je voulais y répondre par des encouragements et puis je me suis ravisé en pensant qu’une patiente avec un tel patronyme avait eu simplement un coup de« blues » pour nous écrire ce billet car tout doit être mis en oeuvre pour traiter votre personne, accompagnement et suivi. En fait je n’y avais pas prêté attention, or il reflète un état d’âme inquiet , de solitude, vous avez eu le courage de vous livrer et je vous remercie pour votre franchise cela m’encourage, également ceux qui liront votre billet.
Je constate que le niveau social ne joue en rien pour affronter mentalement la vie au quotidien avec un fardeau comme la MP. Étais-je devenu froid, distant de mes semblables, distrait peut être car j’ai dû prendre une distance entre la maladie et moi-même pour ne pas me laisser envahir par ce que je lisais et apprenais sur cette pathologie. Il n’est donc jamais trop tard pour présenter des excuses , alors je vous prie Madame de bien vouloir les accepter.
C’est après relecture que j’ai compris votre inquiétude Madame, face à la société, à votre entourage à votre maladie qui est mienne parce que j’y ai retrouvé les symptômes qui entravaient ma vie de tous les jours, je compati de tout cœur, mais j’ai ressenti aussi une femme de volonté qui se bat chaque jour et vous savez nous montrer l’exemple.
Avec tous les égards et le respect que je vous dois Madame, la différence entre VOUS et MOI c’est que je n’ai jamais accepté ce verdict morbide des neurologues aussi qualifiés soient-ils par des explications abscons, incomplètes me prenant presque pour un demeuré, me prescrivant de l’allopathie du « tout venant« pour essentiellement en palliatif sans tenir compte de mon vécu, de mon mode de vie bref de mon corps entier,de quoi est nourri mon cerveau(cela je l’ai compris après étude de mon cas) se contentant des testes cliniques et IRM qui confirment la piste très large de la Parkinson or les études scientifiques sur notre chef d’orchestre qu’est notre cerveau ont une quarantaine d’années seulement relativement pauvre en ce qui concerne la MP. Je n’ai donc pas le temps d’attendre je me suis donc pris en main et dirigé vers une autre façon de me soigner.
1- Me protéger de toutes pollutions, environnemental et alimentaire.
2‑Une alimentation choisie spécifique pour nourrir avant tout mon cerveau.
3- Apport de phytothérapie et compléments alimentaires
4‑Activité physique.
ATTENTION : Je ne suis pas médecin ni du milieu médical, je suis un patient confronté à la maladie de Parkinson, je ne veux pas créer désordre et faux espoirs, ce que j’indique je le vis personnellement, ma MP n’était peut être pas empirique, étais-je en tout début de symptômes ? ai-je visé juste après trois années d’allopathie qui me rendait plus parkinsonien qu’avant ? Je l’ai mis sous silence peut être par le fait simple du hasard ? Je ne peux que m’en réjouir mais si je quitte mon mode de vie, par un voyage , une envie gourmande de repas chez des amis, le lendemain ou 48 heures plus tard ma fausse amie Parki se rappelle à moi alors.…
Depuis mon chef d’orchestre à retrouvé quasiment toutes ses fonctions, les symptômes disparus, je vis comme avant, sortir en société, occuper mes journées par de multiples taches, voir grandir pour très longtemps mes petits enfants.
Chère Madame je souhaite que ce commentaire vous donnera espoir, envie de vous éloigner des sentiers battus de allopathie produit de synthèses ceci avec l’aide d’un professionnel de la santé, même partiellement pour projeter votre avenir avec sérénité.
Veuillez croire Madame, en mes sentiments les plus dévoués.
J Prevost
Commentaire by prevost — 15 septembre 2017 #
Business vous l’avez dit
Money is money
Rétention d’information
Commençons donc par nous rassembler pour de vrai
Pour de non
Dénonçons
Nous verrons bien ensuite
Commentaire by Isabelle Saint Genez — 14 septembre 2017 #
@IsabelleSG, vous avez trouver la cause de la maladie tirez en toutes les conclusions pour vous soignez… pour votre salut n’attendez rien de la médecine moderne c’est juste un gros business.
Commentaire by Brainstorming — 12 septembre 2017 #
ce soir une brève ; je remercie tous les administrateurs de m’avoir permis de m’exprimer sans restrictions et veux immédiatement rassurer Brainstorming je ne suis pas une ayatollah de la NEPT il se trouve que j’ai été confrontée à une rétention d’information, un déni caractérisé « veni, vidi et non vinci » cela a heurté mes convictions , l’image que je me fais de l’éthique de la morale et la démocratie cela m’a semblé être le commencement du début d’une dérive ( à l’américaine ? .… Et souffrir à deux sous le même toit de maladies au long cours non mortelles mais incurables à moins de 40 ans, mari de diabète moi de diabète du cerveau c’est vraiment manquer de chance c’est marquer sa descendance alors que personne n’a rien voulu voir jusqu’au naufrage fatal
et je fouine partout du côté de Laval ( Canada ) les Suisses du Valais , les équipes d’Israël, es Allemands je me prête à l’expérience de ceux qui veulent soigner non pour entretenir une pathologie longue comme une vie mais pour la soulager voire la guérir grâce à de nouvelles approches la physique quantique en fait partie
car pour ce qui est de moi il est deux mots qui me sont insupportables « incurable » ce ne peut qu’être qu’un instantané , c’est un constat d’où on part pour arriver une solution sinon ce serait un aveu éternel d’impuissance or on en est toujours à cette même étape le patient est vraiment très patient à qui on dit tous les 4 matins une piste prometteuse qui s’enlise aussitôt .…quant au non mortel cette notion est à revisiter comme il est regrettable qu’on ait galvaudé une expression » lune de miel » pour nous , j’ai mes convictions et mes certitudes je n’oblige personne à y adhérer je n’admets pas par contre les à peu près les « on dit que ‘à mon propos j’ai suffisamment étudié les problèmes « des malentendus à contre sens du fait de ne pouvoir accès aux média on en arrive à des gouffres d’incompréhension et d’incommunicabilité je voudrais qu’on sache tout ce que m’ont appris les ans et mon travail et ma constance mise à mal puisque mon mari est mort tout ce que je sais qu’il faut dénoncer comme ce scandale du tourisme médical que proposent certains » séjours en Chine et en Inde loin de la population autochtone implant de cellules souches compris » et tant de dysfonctionnements
je n’aspire qu’à une chose être bien soignée pour continuer la route cela passe pour moi par un compagnonnage nécessaire entre soignant et soigné une considération si rarement donnée au malade, une information claire et précise qui n’omet ni n’oublie sciemment quelque thérapie que ce soit on n’impose pas dans le long cours , on propose, on parle de … le libre arbitre du malade ne figure-t-il pas dans une charte ?
Commentaire by saint genez isabelle — 12 septembre 2017 #
Madame Anne Arthus Bertrand , ce soir je rectifie le tir oui au fond de moi je reconnais, j’ai relu ce soir ce que vous disiez ou vous écrivez vos ressentis que forcément personne ne ressent hormis vous surtout quand il s’agit de la malédiction Parkinson je vois que vous avez les mêmes réflexes que moi humour dérision un milieu où on ne fait pas dans la dentelle on se croirait a à Buckingham ou à l’Escorial « never complain never explain ; ; vous vous décrivez moqueuse , je le suis aussi on me dit provocatrice , ce n’est pas exact, je ne suis que gasconne donc tout devient un peu plus haut en couleurs normal le Occitans n’aiment que de Paris on vous traite » d’abrutis » vous existiez avant la maladie et vous existez après .…vous ne le croirez pas mais je donnerais ce qu’il y a de plus cher tiens le journal de guerre de mon grand père Joseph Castillon pour vous rencontrer me mettre à votre place juste quelques minutes ; la raison en est simple moi personne ne m’écrit ou seulement quelques fidèles, une poignée juste quelques noms à compter sur les doigts des deux mains pourtant je suis de bonne volonté on dit que l’enfer est pavé de bonne intentions , je n’avais que de bonnes intentions en lançant ma croisade pour la NEPT et le médecin qui vous a dit que vous aviez de la chance et j’ai droit à l’enfer , oui vous bénéficiez de chances qui me font rêver je n’ai personne autour de moi qui devancerait mes gestes mes envies qui serait attentif et plus si besoin tout cela m’a toujours fait défaut beaucoup plus cruellement depuis quelques mis or j’avais reçu des fées des talents à ma naissance talents mis en sommeil par le majordome Parkinson envolé égaré perdu à jamais ? .… peu de temps après que mon mari ait été déclaré — il l’était hélas devenu dans de tragiques circonstances — diabétique insulino dépendant sans doute par mimétisme ai je voulu m’essayer à une maladie chronique incurable comme lui cela n’est pas banal.….. le diabète du cerveau dit Parkinson a été mon lot et j’ai beau écrire à toutes les instances on me connaît bien à Paris mais je suis un Lucien de Rubempré femme — provinciale — et on me renvoie à chaque fois dans les cordes du ring or la situation pour nous Villafaniens qui avons eu grand bénéfice de la nicotinothérapie 7 ans de plénitude — qui ont pris fin mais qui ont bien existé , la situation des patchés à la nicotine de Créteil est devenue insoluble et Michel mon mari est mort le dimanche 21 mai j’étais partie en blablacar à Lamalou les Bains 29 € avec un très sombre pressentiment une petite infection et c’est tout un équilibre qui bascule la décompensation brutale qu’on voit venir mais contre laquelle on ne peut rien… mon mari est mort foudroyé par une hyperglycémie il est passé d’un vertige à un coma qui l’a mené au trépas on n’a pas pu trouver de rapatriement correct ‑sous deux jours ça vous va ? Mais vous en êtes à me renvoyer à deux jours alors que mon mari est mort ? Taxi je ne vois que ça ? en aparté comme au théâtre « elle se rend compte la dame ? » OUI j’ai tout analysé j’aurais eu la voiture de Batman je serais déjà je suis venue j’ai vu et j’ai dû partir de la scène médiatique politique et scientifique à laquelle je n’avais pas droit ; Pourquoi ? Mme je vous le dis aussi en aparté il faut avoir un nom ou se prévaloir d’ une association pour accéder à la notoriété être interviewée par Europe I que les média se penchent sur votre cas et Dieu sait si le mien était un cas d’école 30 ans de pathologie dont 12 dans le déni total médical » ils » avaient tort j’avais raison enfin on me donne mon statut de parkinsonienne mais pourquoi ces manières à la hussarde et e mépris affiché pour un être vulnérable qui veut coopérer activement à son mieux être mais d’avis de ma part il n’est jamais question ; où va-t-on avec ce traitement que vous augmentez unilatéralement vous savez je parle je vois je bouge enfin je suis une humaine malade et sans doute apprendriez nous les deux des choses intéressantes si nous étions fifty fifty intéressés à l’affaire comme on ne voulait rien savoir ici j’ai migré à Créteil où j’ai connu non ce n’était pas la lune de miel c’tait beaucoup mieux c’était partagé comme le fait Marie Vidaihlet à et de l’ ICM ces années de plénitude inespérées il faut dire la Bonne Nouvelle à à tous ceux qui souffrent j’ai essayé de le dire par tous les biais depuis maintenant 4 ans mais la donne a été changée un combat mené sans trêve durant 4 ans impacte toute une famille et laisse beaucoup de cicatrices blessures serait plutôt le mot adéquat elles menacent de se ré-ouvrir à tout instant .…pourtant un de la Com m’avait dit vous êtes le haut bois qui a donné le la à l’orchestre où est il cet orchestre que je ne vois pas vous c’est sur vous avez du talent et Boris Cyrulnik a raison la vie est injuste que l’on soit résilient ou pas
Commentaire by saint genez isabelle — 11 septembre 2017 #
@IsabelleSG +1 cependant vous devriez élargir votre spectre de recherche au delà de la nicotinothérapie d’autres solutions complémentaires très efficaces existent… mais chut on peut pas le dire à cause du monopole des médecins sur l’exercice de la médecine qui bloque la diffusion de l’information. Même sur ce site une censure s’exerce par peur de poursuite pour exercice illégal de la médecine…
Commentaire by Brainstorming — 10 septembre 2017 #
Je suis de l’avis du médecin qui a dit à Anne donc à vous Madama AA Berrand 15 ans d’ancienneté c’est bien vous avez une chance exceptionnelle vous disposez d’un billet d’humeur public d’autres voudraient bien ceux-là n’ont rien…
Commentaire by Isabelle Saint Genez — 9 septembre 2017 #
Vous exprimez, avec talent, exactement ce que je ressens !
Merci
Commentaire by Chenu — 6 septembre 2017 #