Ne pas être qu'un "patient" ...

Pratiques de Santé Décembre 2008 hors-​série N°17

Paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT N°36 – mars 2009 

Un numéro inté­res­sant de présen­ta­tion de la mala­die, des trai­te­ments et surtout de la préven­tion : limi­ter le stress, surveiller son alimen­ta­tion, éviter l’exposition aux toxiques, suivre un régime adapté, éviter toutes sources de pollu­tion envi­ron­ne­men­tales, proté­ger ses fonc­tions cogni­tives, prendre une complé­men­ta­tion nutritionnelle.

Bien sûr il s’agit de méde­cines natu­relles et on peut ne pas y adhé­rer. Quant à moi, je retien­drais en parti­cu­lier l’encart sur le déco­dage biolo­gique  tout en accep­tant que nombre d’entre nous ne se sentent pas concer­nés voire agres­sés : l’important c’est que nous trou­vions notre voie !

La mala­die de la fuite

Selon le déco­dage biolo­gique, qui permet de traduire ce que le mal physique nous dit de nos maux psycho­lo­giques, cette mala­die appa­raî­trait chez les personnes qui perçoivent une situa­tion comme dange­reuse et face à laquelle elles se sentent impuis­santes. Elles voudraient la fuir, mais la situa­tion persiste et elles n’ont pas la force de l’affronter, d’autant plus qu’elles éprouvent de la colère envers un être souvent cher qu’elles estiment respon­sable de cette situa­tion et qu’elles inté­rio­risent cette colère par culpa­bi­lité plus ou moins consciente de nour­rir ce senti­ment à l’encontre de quelqu’un dont elles savent combien elles sont rede­vables. Au final, les voila para­ly­sées dans leurs mouvements.
La solu­tion ? Premiè­re­ment, comprendre que la culpa­bi­lité ne sert qu’à aggra­ver le vécu inté­rieur et à bloquer toute possi­bi­lité de chan­ge­ment. Deuxiè­me­ment, se faire aider en coaching afin de recon­naître ses besoins profonds et ses besoins légi­times, apprendre à les expri­mer de façon claire afin qu’ils soient enten­dus (et peut-​être recon­nus et respec­tés) de la personne proche et enfin apprendre à les satis­faire de plus en plus pleinement.

Résul­tats à attendre ? Même si une certaine régé­né­ra­tion des cellules nerveuses est possible, il ne faut pas oublier que, lorsque la mala­die se déclare, au moins 40% des neurones dopa­mi­ner­giques sont déjà détruits. D’autre part, il n’existe aucune étude sur l’évaluation de l’efficacité du coaching. Ce que l’on peut raison­na­ble­ment suppo­ser, c’est que la libé­ra­tion de vieux compor­te­ments ouvrira sur une vie plus épanouie et en consé­quence le stress cellu­laire sera réduit et l’évolution de la mala­die ralentie.

Pour obte­nir le dossier, nous contac­ter à notre adresse : graveleau.jean2@orange.fr

Par Jean Graveleau

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