Ne pas être qu'un "patient" ...

Immunothérapie

Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°74

Cette année en France, la jour­née mondiale du parkin­son a mis l’accent sur une étude clinique inter­na­tio­nale en cours, l’étude PASADENA, qui teste une immu­no­thé­ra­pie contre la mala­die de Parkin­son. Devant les médias, le profes­seur Damiers, neuro­logue à l’Hôpital univer­si­taire de Nantes et vice-​président du comité spécia­lisé de Parkin­son France, a fait état d’une « approche prometteuse ».

300 personnes atteintes de la mala­die de Parkin­son encore jeunes, sans trai­te­ment ou très peu médi­ca­men­tées, parti­cipent à l’étude PASADENA dans le monde. Sept d’entre elles sont suivies à l‘Hôpital Univer­si­taire de Nantes. Cette étude phase II rando­mi­sée en double aveugle est contrô­lée contre placebo. 

Son objec­tif consiste à ralen­tir, voire dans l’idéal de stop­per l’évolution de la mala­die de Parkin­son le plus tôt possible afin d’éliminer les accu­mu­la­tions de protéines toxiques (dépôts d’alphasynucléine) dans certaines régions céré­brales. Le trai­te­ment des personnes testées consiste, pendant 52 semaines, en une injec­tion mensuelle d’anticorps qui se lient aux protéines et signalent au système immu­ni­taire qu’elles sont indé­si­rables. Elles sont alors rendues inoffensives.

Les résul­tats sont atten­dus en 2020. Cette approche suscite un débat animé dans la commu­nauté scientifique. 

Source : Le Pari­sien du 6 avril 2018 : clinicaltrials.gov/c12//show/NCT03100149 ; www.movementdisorders.org/MDS/News.htmimmu­no­the­ra­pies

Lu dans Parkin­son Suisse n°130 de juin 2018
Par Jean Grave­leau

1 Commentaire Cliquer ici pour laisser un commentaire

  1. Si j’ai bien compris , vouloir neutra­li­ser les protéines alpha synu­cléine( c’était déjà dans les tuyaux depuis un moment vous en aviez parlé, je crois.) cette protéine qui s’est consti­tuée du désordre des neurones dopa­mi­ner­giques, n’est pas évacuée par le gluta­thion. la rendre inof­fen­sive c’est bien .Permet de moins ou ne plus pertur­ber les connec­tions .Sauf que les cellules dopa­mi­ner­giques conti­nuent de dispa­raître subor­don­nées à des causes non réso­lues, ce qui ne supprime pas encore la L dopa ou les agonistes dopa­mi­ner­giques pour compen­ser le manque de produc­ti­vité endo­gène de dopamine.
    Cher­cher toutes les causes…c’est mon crédo !
    Merci Jean Graveleau.

    Commentaire by PREVOST — 16 octobre 2018 #

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