22 – ASSOCIATION de PARKINSONIENS des CÔTES d’ARMOR
Publié le 18 avril 2018 à 06:19Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°72
Maladie de Parkinson : parlons-en
C’était l’invitation de l’APCA faite à ses adhérents en ce dimanche de Chandeleur.
Parler de notre maladie ? Vaste sujet ! Tellement il y a de choses à dire. En parler, c’est choisir parmi une foule d’aspects difficiles à réunir derrière le seul nom d’une maladie. Et puis, chacun a sa manière d’en parler, de réagir. Bref on s’y perd….
Mais en parler c’est aussi sortir de la maladie, pour aller vers les autres, les inviter à partager le théâtre du quotidien. D’où l’idée pour cela de faire appel à la comédie des « quidams » pour une mise en scène originale, et pertinente où beaucoup se sont reconnus. Un dialogue à bâton rompu selon deux actes : les « aidés » et les « aidants » et auxquels la salle était invitée à rebondir.
Côté aidé : pourquoi en parler ? Avec qui ? Et que dire ?
Côté aidant : Savoir aider juste, ni trop, ni trop peu, une recherche d’équilibre où chacun est préoccupé de l’autre et où l’exigence n’a pas place…
Merci à la municipalité de Pommerit Jaudy qui pour la deuxième fois nous prêtait la salle des fêtes, permettant à quelques 75 personnes de partager un bien bel après-midi.
Communiqués de presse des associations du collectif parkinson / la réponse du Ministre intervient le lendemain de l’envoi de notre communiqué
Publié le 11 avril 2018 à 09:26Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°72
Rupture de médicaments pour les malades de Parkinson. Trop, c’est trop !

Paris, le 28 février 2018 – Depuis des mois, les malades de Parkinson subissent de façon régulière des ruptures de stocks des médicaments les plus courants ! Ces mêmes médicaments déclarés par un arrêté du 27 juillet 2016 fixant la liste des classes thérapeutiques contenant des médicaments d’intérêt thérapeutique majeur mentionnés à l’article L. 5121 – 31 du code de la santé publique. Après avoir connu des crises successives les années précédentes, les malades doivent encore faire face à des ruptures de stock de médicaments prescris habituellement par les neurologues : trop, c’est trop !
Ce qui pourrait être qualifié d’ubuesque si nous ne parlions pas de traitements permettant aux malades de rester au mieux dans le contrôle de leur corps, c’est que les conseils donnés à ce sujet résident dans les suggestions de substitution des médicaments entre eux. Effectivement, cela devient kafkaïen lorsque les médicaments dits de substitution deviennent eux-mêmes en rupture de stock.
Rappelons l’importance de ces traitements et le niveau de stress engendré par leur absence pour un malade et des proches qui savent parfaitement qu’en l’absence de leur prise toutes les 2 ou 3 heures, leur corps va rapidement devenir rigide et leurs mouvements de plus en plus lents.
Quelles sont les réponses apportées par l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM)? Aux demandes d’informations et surtout d’actions des associations de malades, il est proposé un calendrier des ruptures, dont les dates annoncées ne sont même pas tenues.
Que répondent les laboratoires face à ces vagues de rupture ? Ils déclarent faire de leur mieux pour minimiser ces ruptures, évoquant parfois des problèmes de conditionnement, d’approvisionnement de la molécule, des arrêts de chaîne de fabrication, …
Enfin, que répond la Ministre des Solidarités et de la Santé, destinataire depuis le mois d’octobre de deux courriers ? Rien, silence, dédain des écrits et des alertes des malades, ignorance des appels au secours … même pas un accusé réception !
Les 200 000 malades de Parkinson représentés par les associations de patients tirent la sonnette d’alarme sur cette situation inacceptable ; malgré un arrêté, le pouvoir du politique est de fait mis en cause, la crédibilité de nos instances est fortement interrogée ; est-ce la raison du silence persistant de nos représentants politiques ?
Aucune sécurité sur le terrain pour apporter aux malades les soins thérapeutiques dont ils ont besoin.
Les associations de patients demandent le respect de la protection des médicaments qui traitent la maladie de Parkinson. Des associations de malades qui demandent un respect des engagements des politiques et de la cohérence pour leur offrir les conditions de vie les plus acceptables !
Membres du Collectif Parkinson :
Association des Groupements de Parkinsoniens de la Loire (AGPL)
14, lotissement Le Maisonnet
42650 St Jean Bonnefonds
Président : Daniel DAL-COL
Comité d’Entente et de Coordination des Associations de Parkinsoniens (CECAP)
11, bd Vauban
13006 Marseille
Président : Jean GRAVELEAU
Fédération Française des Groupements de Parkinsoniens (FFGP)
54, bd de Vaugirard
75015 Paris
Co-Président : Jean-Paul Wagner — Co-Présidente : Marilyn RESSMER
France Parkinson
18, rue des Terres au Curé
75013 Paris – Président : Didier ROBILIARD
Franche-Comté Parkinson (FPC)
2a, rue des Jardins
25000 Besançon
Présidente : Andrée GOUGET
Parkinsonia
12, rue Pépinière
71200 Le Creusot
Président : Roger BERTHIER
Contact Presse :
Julie Deléglise, Responsable communication et actions de plaidoyer France Parkinson : 06 81 11 77 31
Surprise : la réponse du Ministre intervient le lendemain de l’envoi de notre communiqué
Ministere des Solidarites et de la Santé
Nos réf. : D-18 – 003900
Monsieur le Président,
Par courriers en dates des 19/10/2017 et 27/12/2017, vous m’avez sollicité au sujet des ruptures de stock de médicaments antiparkinsoniens : Modopar et son générique Lévodopa/bensérazide Teva ainsi que Sinemet et son générique Lévodopa/Carbidopa Teva.
Vos courriers ont retenu toute mon attention. Soyez assuré que je suis extrêmement sensible aux problèmes que vous rencontrez et conscient des impacts des ruptures de stock des médicaments antiparkinsoniens. Je vous réaffirme mon intérêt et mon engagement en faveur de la protection des malades de Parkinson.
Concernant les ruptures que vous évoquez, je suis en mesure de vous apporter les éléments de réponse suivants.
La rupture de Lévodopa/bensérazide Teva (laboratoire Teva Santé), début 2017, a pour origine des difficultés d’approvisionnement de la substance active bensérazide et des capacités de production insuffisantes du site de fabrication du produit fini. Cette rupture a entraîné, par « effet domino», une tension d’approvisionnement de la spécialité Modopar du laboratoire Roche. Ce dernier a augmenté sa production de Modopar afin d’approvisionner totalement le marché français à hauteur des besoins, avec un retour à la normale depuis fin 2017. En ce qui concerne la spécialité Lévodopa/bensérazide Teva, une remise à disposition progressive est en cours depuis début 2018.
Parallèlement, suite à un retard de livraison, une rupture de stock sur la spécialité Sinemet du laboratoire MSD a été enregistrée en décembre 2017 et est en cours de résolution. A la même période, une tension d’approvisionnement sur le générique Lévodopa/Carbidopa Teva (laboratoire Teva Santé) est apparue, avec retour à la normale en février 2018.
Des lettres d’information rédigées ont été adressées par les laboratoires concernés aux professionnels de santé. De plus, l’ANSM leur a demandé d’améliorer la prévention de ces tensions et de veiller au respect de leurs obligations législatives et réglementaires visant à assurer un approvisionnement continu et approprié du marché français.
La situation est en cours de normalisation. L’ensemble des malades de Parkinson dispose à ce jour d’un traitement adapté.
Les ruptures de stocks des médicaments ont des origines multifactorielles susceptibles d’intervenir tout au long de la chaîne de production et de distribution. Elles ne concernent pas uniquement la France, mais également le marché européen voire mondial. Aussi, la France a élaboré un système juridique lui permettant de lutter contre les ruptures d’approvisionnement des « médicaments d’intérêt thérapeutique majeur » (MITM) avec la mise en place, à partir du 22 janvier 2017, de plans de gestions des pénuries (PGP).
S’agissant du contenu des PGP, il ne se limite pas « à une autre piste de prescription pour les initiations de traitement ». En effet, les PGP sont basés sur une analyse de risque du cycle de production et de distribution, tenant compte des parts de marché, de l’utilisation thérapeutique du produit et de la présence ou non d’alternatives sur le marché français. Ils permettent aux industriels de proposer de manière anticipée des mesures préventives et correctives. Ces mesures peuvent être la création de stocks de sécurité, l’enregistrement de sites alternatifs de fabrication, ou l’identification de spécialités équivalentes à l’étranger.
Afin de gérer les pénuries, en lien avec les PGP, l’ANSM recherche activement les alternatives sur le marché national ou international, établit des procédures de contingentement des lots disponibles et des recommandations en lien avec les sociétés savantes.
D’autres pistes de protection des MITM sont en cours d’étude au niveau français et européen.
Concernant les problèmes de communication que vous évoquez, sachez que l’ANSM apporte un soin tout particulier à diffuser les risques de ruptures ou de tension d’approvisionnement via son site Internet, dans un souci de visibilité pour les patients concernés. C’est à ce titre que l’ANSM est désormais en contact étroit avec votre association.
Mes services restent à votre disposition pour tout échange sur ce sujet.
Je vous prie d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de ma considération distinguée.
Professeur Jérôme Salomon,
directeur général de la Santé
[vu sur le net] Envie de grignoter : pourquoi cela peut être une conséquence de Parkinson
Publié le 09 avril 2018 à 17:36article trouvé sur le site Medisite
Des chercheurs italiens révèlent comment la maladie de Parkinson peut affecter deux régions du cerveau au point de grignoter souvent et mal manger avec excès.
Pour lire cet article dans son intégralité, suivez ce lien …
[vu sur le net] dossier Parkinson sur Le Parisien
Publié le 07 avril 2018 à 19:24articles trouvés sur le site du Parisien
200 000 personnes souffrent de la maladie de Parkinson en France. A l’occasion de la journée mondiale, de nouvelles pistes de recherches apparaissent, donc celle, très prometteuse, de l’immunothérapie.
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Le professeur Philippe Damier, neurologue à l’hôpital de Nantes, nous détaille en exclusivité cette nouvelle piste de recherche alors qu’une grande campagne pour une meilleure connaissance de la maladie débute ce vendredi.
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Atteinte de la maladie de Parkinson, Céline, 40 ans, est l’une des premières patientes à tester l’immunothérapie dans le cadre d’un essai clinique international.
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A l’occasion des Journées mondiales, l’association France Parkinson lance une grande campagne de sensibilisation dans les médias.
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L’immunothérapie, qui consiste en la réactivation du système immunitaire défaillant, a déjà fait ses preuves contre le cancer.
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Médicament pour l’asthme peut contrecarrer la maladie de Parkinson
Publié le 07 avril 2018 à 08:10Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°72
Les médicaments contre l’asthme joueraient un rôle protecteur contre la maladie de Parkinson. Dans Science, des chercheurs de l’université de médecine Baylor et Harvard (Etats-Unis) ont montré que les patients asthmatiques traités avec des hautes doses de salbutamol ont un risque réduit de moitié de développer cette maladie neurodégénérative.
La maladie de Parkinson est provoquée par l’accumulation toxique d’une protéine appelée alpha-synucléine. Ces agrégats entraînent la mort des neurones dopaminergiques chargés de la motricité. Limiter la présence de cette protéine dans le cerveau est donc une piste de recherche sérieuse.
Jusqu’à maintenant, les scientifiques ont tenté de développer des molécules capables d’éliminer ces agrégats mais aucun médicament ne donne des résultats satisfaisants.
Les chercheurs américains ont donc opté pour une autre voie : bloquer la production de l’alpha-synucléine. Et pour ce faire, ils ont testé plus de 1 100 médicaments, vitamines, compléments alimentaires déjà présents sur le marché des neurones cultivés en laboratoire.
Lu par Annick Lebrun
Le Crémant d’Alsace
Publié le 05 avril 2018 à 08:22Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°72
La vraie médecine, tous au régime « Crémant d’Alsace » BON A SAVOIR
A votre santé. Ils auraient pu le dire plus tôt. Le Crémant d’Alsace, c’est à remettre à son cardiologue lors de la prochaine visite. Avec tous ces effets bénéfiques, ce devrait être remboursé par la Sécu!…
Le Crémant d’Alsace, vin exceptionnellement riche en sels minéraux : sodium, calcium, magnésium, et surtout en bitartrate de potassium (30 à 100mg/l). La nature est bien faite!… Non !… Ce composé minéral a la propriété de favoriser la tonicité et la contraction des fibres musculaires lisses et striées. Il renforce la systole cardiaque. Riche en phosphore, aliment du système nerveux, il est un euphorisant naturel. Bactéricide, surtout intestinal. Il a une action tonique sur l’estomac. Par son acidité naturelle, il combat le colibacille qui se développe en milieu alcalin. Par son action désintoxiquant, il nettoie les vaisseaux les dépôts calcaires et les parois vasculaires et fait obstacle à la sénescence et aux rhumatismes. Agit contre l’aérophagie et l’estomac paresseux. On dit de lui qu’il est le « lait du vieillard ». On l’utilise contre les affections coronariennes et aide ceux qui relèvent d’un infarctus. Également contre l’arthrose et la goutte.
Et c’est seulement à notre âge qu’on nous informe …. La honte !
Un autre article démontre les mêmes effets pour le champagne ! à chacun de choisir son « médicament ». à consommer avec modération évidemment!!!
Dominique Bonne /small>
Quels effets des patchs transdermiques de rotigotine (Neupro) sur le sommeil des patients parkinsoniens ?
Publié le 04 avril 2018 à 08:20Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°72
Les patients parkinsoniens rapportent de nombreux troubles du sommeil au cours de l’évolution de leur maladie. Une meilleure connaissance de la prise en charge de ces troubles du sommeil pourrait permettre de limiter leurs effets sur la qualité de vie des patients. Les réveils nocturnes, les insomnies, le syndrome des jambes sans repos et les douleurs nocturnes font partie des plaintes les plus fréquentes rapportées par les patients parkinsoniens. Ces troubles du sommeil (au premier desquels figure la fragmentation du sommeil) ont un impact sur la qualité de leur sommeil, mais aussi sur les fonctions cognitives et sur le bien-être des patients. La dégradation de la qualité du sommeil est également associée à une somnolence diurne accrue.
Rosa-Grilo et al. (2017) rapportent que les études sur les effets de la supplémentation en dopamine et notamment par une délivrance continue n’avaient pas démontré d’effets réels sur le sommeil. Dans cette revue de littérature, Rosa-Grilo et al. (2017) ont fait un point sur les effets de l’usage de patchs transdermiques de rotigotine sur les troubles du sommeil des patients. Il apparaît que la stimulation continue induite par la prise non-orale de la rotigotine et l’effet spécifique de ce traitement sur différents types de récepteurs dopaminergiques, contribuent à une amélioration du sommeil des patients.
Les études réalisées en aveugle ont permis de démontrer les effets bénéfiques du patch transdermique sur les insomnies et le syndrome des jambes sans repos chez les patients parkinsoniens. Les études ouvertes ont confirmé ces résultats mais ont aussi démontré des effets sur la nycturie [La nycturie est définie comme la plainte d’un patient d’avoir à se réveiller une ou plusieurs fois au cours de la nuit pour uriner, chaque miction étant précédée et suivie d’une période de sommeil.] et les douleurs nocturnes.
En conclusion, les auteurs précisent que la plupart des données de la littérature chez les patients parkinsoniens font état d’une plainte moins importante de troubles du sommeil en réponse au traitement par des patchs de rotigotine. Cependant, d’un point de vue neurophysiologique, la complexité du dysfonctionnement du sommeil de ces patients (qui n’implique pas que le système dopaminergique) ne permet pas d’envisager un traitement systématique des troubles du sommeil par ces patchs de rotigotine. L’efficacité du traitement des troubles du sommeil par ce traitement nécessite d’être étudiée plus en détail.
Source : National Parkinson Foundation (NPF) International Center of Excellence at King’s College Hospital, London, UK.
Proposé par Dominique Bonne
Microbiote et cerveau : une inégalité des sexes
Publié le 03 avril 2018 à 07:17Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°72
Avant même la naissance, au moment où l’on pensait qu’il n’existait pas encore de différence entre les embryons féminins et masculins, les cellules immunitaires du cerveau montrent pourtant une réaction différente selon le sexe. Une découverte qui pourrait contribuer à expliquer la sensibilité plus grande à certains troubles ou pathologies neurodégénératives, selon que l’on est une femme ou un homme.
Les hommes et les femmes ne sont pas sensibles au déséquilibre du microbiote aux mêmes stades de leur vie. La faute aux microglies, cellules protectrices du cerveau, qui ne répondent pas de la même manière dans les deux sexes, d’après une nouvelle étude franco-singapourienne. Ainsi, le cerveau des hommes serait plus vulnérable à certaines pathologies neurodégénératives ou troubles du développement et, selon les auteurs, l’importance de prendre en compte ces différences de sexe dans les études cliniques, même sur des sujets en période prénatale.
Le dysfonctionnement des cellules immunitaires du cerveau peut amener à des pathologies développementales et neurodégénératives. Les microglies sont de petites cellules immunitaires de forme étoilées qui protègent les neurones au niveau du cerveau et de la moelle épinière dès le stade embryonnaire. Capables de détecter traumatismes et signaux inflammatoires et de lutter contre les infections, elles sont également impliquées dans le développement et le fonctionnement du cerveau.
La défaillance des microglies est en effet liée à l’apparition ou à la progression de plusieurs maladies du développement ou neurodégénératives, dont les troubles du spectre autistique, la schizophrénie, la maladie d’Alzheimer, la maladie de Parkinson, plusieurs maladies auto-immunes et la sclérose en plaques. Notoirement perturbées par le déséquilibre du microbiote (aussi appelé flore intestinale), qui a lui aussi été reconnu comme un régulateur clé des circuits cérébraux, de la neurophysiologie et du comportement, les chercheurs ont voulu tester la réponse des microglies en cas d’absence de cette flore.
Les microglies réagissent différemment à l’absence de microbiotes selon le sexe, même au stade embryonnaire. Les chercheurs ont ainsi analysé les microglies de souris dépourvues de microbiote à différentes phases de leur développement. Résultat : l’absence de microbiote entraînait une modification de l’expression des gènes, de la densité et de la colonisation des tissus par les microglies, ce qui diminuait leur efficacité protectrice.
Mais ça ne s’arrête pas là : car selon le sexe des souris, ces dysfonctionnements apparaissaient à des stades différents de la vie. Ils étaient ainsi plus susceptibles d’apparaître à l’âge adulte chez la femelle, alors que les souris mâles montraient des dysfonctionnements des microglies dès le stade embryonnaire qui semblaient ensuite se rétablir à l’âge adulte. Les mêmes résultats ont ensuite été vérifiés sur les fœtus humains.
« Dans beaucoup d’études, on considère qu’au stade embryonnaire il n’y a pas de différences entre les sexes car l’imprégnation hormonale n’a pas encore eu lieu », commente Morgane Thion, co-auteure de la publication, « Pourtant nous avons montré que cette différence existait, et qu’il faut absolument la prendre en compte ».
Un déséquilibre du microbiote maternel pourrait être lié à de futurs dysfonctionnements du cerveau. Ces résultats pourraient en partie expliquer pourquoi lors d’un déséquilibre du microbiote (dysbiose), certains troubles toucheraient plus les hommes tels que l’autisme, ou plus les femmes, tels que les maladies auto-immunes comme la sclérose en plaques, selon que les pathologies en question correspondraient plus aux « fenêtres de susceptibilité » temporelles masculine ou féminine.
« Dans la mesure où l’embryon ne possède pas de microbiote, il est évident que l’équilibre du microbiote maternel a un impact important sur la fonction des microglies dès le stade embryonnaire », ajoute Sonia Garel, Directrice de recherche Inserm et co-auteure de ces travaux. Bien sûr, ces résultats doivent être reproduits et confirmés sur un modèle uniquement humain. Prochain défi des chercheurs : comprendre l’origine de cette différence de réaction des microglies entre les mâles et les femelles, alors même que les embryons sont en apparence totalement identiques.
Article de Camille Gaubert relevé dans Sciences et Avenir
Par Françoise Vignon
Cellules gliales : l’autre moitié méconnue de notre cerveau
Publié le 01 avril 2018 à 07:15Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°72
On a interrogé le Pr Yves Agid sur le rôle primordial de ces cellules du cerveau. Tout le monde sait ce qu’est un neurone. Mais pouvons-nous dire la même chose des cellules gliales ? Plus nombreuses que les constituants de la matière grise, ces cellules sont pourtant indispensables au bon fonctionnement de notre cerveau. C’est ce qu’explique le Pr Yves Agid, neurologue et Membre fondateur de l’Institut du Cerveau et de la Moelle épinière.
A quoi servent les cellules gliales ?
A l’instar des neurones, les cellules gliales jouent un rôle primordial dans les fonctions cérébrales, telles que la pensée, la perception, la mémoire ou encore la conscience. Neurones et cellules gliales travaillent d’ailleurs ensemble. Ces dernières font notamment la synthèse des informations envoyées par les neurones afin de les synchroniser et les transformer en un seul courant électrique.
Il faut cependant savoir qu’il en existe plusieurs types. Par exemple, les microglies défendent le cerveau contre les inflammations, alors que les oligodendrocytes sont des cellules constitutives de la myéline (une gaine qui entoure les neurones et accélère la conduction nerveuse).
Enfin, les astrocytes nourrissent et éliminent les déchets des neurones. Le cerveau est en effet « branché » sur le corps grâce à quatre gros vaisseaux qui amènent des nutriments, notamment du glucose (sucre) et de l’oxygène, aux cellules nerveuses. Ces nutriments sont pompés par les astrocytes et passent dans les neurones. Les déchets, eux, passent en sens inverse. Les astrocytes sont à la fois les nourriciers et les éboueurs des neurones.
Pourquoi n’entendons-nous jamais parler de ces cellules ?
La communauté scientifique a découvert ces cellules gliales en même temps que les neurones. Mais nous avons toujours considéré que la pensée découlait uniquement de ces derniers. Car les cellules gliales, à l’inverse des neurones, ne produisent pas de courant électrique. Leur activité ne pouvait donc pas être mesurée.
Les scientifiques pensaient, à tort, que ces cellules étaient inertes et servaient simplement de liant physique aux neurones. Autrement dit, qu’il s’agissait d’une sorte de tissu de soutien aux neurones. Puis, nous nous sommes aperçus que c’était beaucoup plus complexe qu’on ne le croyait.
De combien de cellules gliales est composé notre cerveau ?
Nous avons plus de cellules gliales que de neurones dans notre cerveau. Heureusement, car cela signifie que nous sommes les plus intelligents dans la chaîne de l’évolution. Ainsi, pour donner un exemple très concret, la limace a une cellule gliale pour six neurones. Chez l’homme, il y en a environ 1,5 fois plus. Soit près de 120 milliards cellules gliales, contre « seulement » 85 milliards de neurones !
Article d’Aurélie Franc du Figaro Santé
Lu par F. Vignon
Un test écrit pour voir si vous êtes à risque de Parkinson
Publié le 31 mars 2018 à 17:39Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°72
Une étude publiée dans la revue Frontiers of Technology, révèle qu’il existe un test relativement simple pour déceler la maladie de Parkinson de façon précoce. Il suffirait de dessiner une spirale sur une feuille de papier.
Mode d’emploi
Les chercheurs de l’Université de Melbourne (Australie) ont mis au point un logiciel capable de mesurer la vitesse d’écriture et la pression du stylo. Lorsque l’on souffre de la maladie de Parkinson, la pression exercée par le stylo est moindre et la vitesse de dessin est lente. Pour cette étude, les chercheurs australiens ont demandé à 55 personnes de dessiner une spirale sur une feuille de format A3. 27 d’entre elles étaient atteintes de la maladie de Parkinson. La pression et la vitesse du stylo ont ensuite été analysées par le logiciel pour obtenir leur correspondance avec le niveau d’avancée de la maladie. Il s’agit du premier outil qui peut diagnostiquer la maladie de Parkinson alors qu’il n’y a pas de symptômes physiques.
Dessiner une forme simple
Le choix de faire dessiner une spirale a une explication. Cette forme simple peut être dessinée par tout le monde et ne demande pas nécessairement un certain niveau de langue ou d’éducation. Le choix de la forme a été fait afin que le test soit accessible au plus grand nombre. Selon les chercheurs, ce test pourrait être un tremplin pour de nouveaux essais cliniques pour le diagnostic de la maladie. Selon l’Association France Parkinson : « la maladie touche plus de 200 000 personnes en France. » Cet outil de diagnostic pourrait donc contribuer à aider dans la recherche d’un traitement plus efficace de la maladie.
Un lien entre mouvements des yeux et troubles de l’équilibre
En comparant des patients parkinsoniens à des sujets sains, des scientifiques de l’hôpital de la Pitié Salpêtrière et l’Institut du cerveau et de la moelle épinière, ont identifié un lien entre plusieurs symptômes de la Maladie de Parkinson. Les patients présentent souvent une posture instable, ce qui constitue chez eux le principal risque de chutes.
Dans le même temps, ils souffrent d’anomalies de certains mouvements volontaires des yeux, qui se traduisent par un temps de réaction plus long. Selon Claire Ewenczyk, Cécile Gallea et Sophie Rivaud, sous la direction du Pr Marie Vidailhet et Stéphane Léhéricy, il existe une cause commune à ces différents symptômes : une atteinte de structures cérébrales impliquées à la fois dans le contrôle de la posture et des mouvements des yeux. Faciles à mesurer, ces anomalies des mouvements oculaires pourraient donc être utilisées pour évaluer le risque de chutes des malades.
Article relevé dans Recherche et Santé – 4ème trimestre 2017
Par Françoise Vignon
Diagnostiquée en moyenne à 58 ans, la maladie de Parkinson touche plus de 200.000 personnes en France
Publié le 30 mars 2018 à 12:23Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°72
Vous pleurez ?
L’analyse de vos larmes permettra (peut-être) un jour de diagnostiquer une maladie de Parkinson.L’idée innovante est celle de l’équipe du Dr Mark Lew de la Keck School of Medicine de l’Université de Californie du Sud (États-Unis).
Tout est parti d’un constat. Les chercheurs se sont dit que dans la mesure où les lésions dues à la maladie de Parkinson n’étaient pas toutes d’origine centrale mais aussi périphériques, il était probable que les nerfs commandant la sécrétion des glandes lacrymales soient concernés et que leur altération se traduise donc par une modification du contenu des larmes.
D’autre part, on sait depuis quelques années que l’alpha-synucléine, une protéine constituée de 140 acides aminés, est le constituant majeur des corps de Lewy, ces agrégats anormaux cérébraux qui « signent » la maladie de Parkinson. D’autres travaux franco-belges, plus récents, ont eux aussi montré l’importance de cette protéine.
Les chercheurs américains ont donc recueilli des échantillons de larmes de 55 personnes atteintes de la maladie de Parkinson et les ont comparés à ceux de 27 volontaires non malades, de même âge et de même sexe. Les résultats montrent que des différences significatives ont été identifiées au niveau de l’alpha-synucléine et d’un de ses dérivés, une forme dite oligomérique, respectivement diminuée et augmentée chez les patients parkinsoniens.
Un marqueur biologique fiable et peu coûteux
« Nous croyons que notre recherche est la première à montrer que les larmes peuvent être un marqueur biologique fiable, peu coûteux et non invasif de la maladie de Parkinson » a déclaré l’auteur principal de ces travaux. « Savoir que quelque chose d’aussi simple que les larmes pourraient constituer une aide au diagnostic est excitant », a aussi déclaré Mark Lew. Et le chercheur de poursuivre : « On sait aujourd’hui que la maladie de Parkinson peut commencer des années ou des décennies avant même l’apparition des symptômes, donc un marqueur biologique comme celui-ci pourrait être utile précocement, tant pour le diagnostic que pour le traitement » …
Peu d’informations sont encore disponibles sur la procédure exacte de réalisation des dosages d’alpha-synucléine, mais l’étude doit être présentée plus en détail fin avril à l’occasion de la 70e assemblée annuelle de l’American Academy of Neurology, à Los Angeles
Lu par Martine Delmond
Pourquoi le vieillissement cérébral ?
Publié le 29 mars 2018 à 09:29Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°72
Les conséquences
La première réponse à cette question de la dégénérescence du cerveau du « Parkinsonien » et de « l’Alzheimerien » est la constatation de la diminution des neurones et cellules gliales situées dans la substance noire, locus Niger pour la première pathologie, le stress cellulaire qui forment les fibrilles en région temporale et de l’hippocampe, pour la seconde. Certains parkinsoniens ont malheureusement le risque de développer aussi cette diminution avec la dégénérescence neurofibrille. Le stockage mnésique est perturbé puis bloqué par les plaques Amyloïdes qui entravent les connexions et l’hippocampe est privé de communications ainsi que la perte des neurofibres. La cellule intrinsèque sera remplacée un temps par la protéine Amyloïde puis béta-Amyloïde puis la plaque du même nom faisant écran. Un éclairage supplémentaire sur l’Alzheimer, cette pathologie chez les anglo-saxons est appelée diabète type 3, simple à comprendre et nous met tout de suite « la puce à l’oreille » par un excès de certains nutriments et le manque d’élimination vont occasionner un stock cytotoxique.
Le scénario des causes au commencement de la maladie de Parkinson est quasi identique à l’Alzheimer même si la frontière paraît encore floue pour de nombreux spécialistes car ils se focalisent sur l’origine physiologique des symptômes, à mon humble avis le commencement n’est pas aux premiers signes mais bien avant, pourquoi ? Les zones touchées sont seulement différentes par le fait du hasard. Les récepteurs dopaminergiques ne sont plus réceptifs, une carence en dopamine progressive, car le cellulaire se meurt par l’inclusion des intrus (ex : excès de calcium d’origine mammifère). Les cellules dopaminergiques ont moins de protection. Les cellules du mouvement sont défaillantes comme les cellules nerveuses de la mémoire. Il faut noter que ce scénario est « joué » avec une grande variabilité d’un sujet à l’autre avec une réponse allant de « gravité » à « sévère ».
Les causes
La seconde réponse rarement développée vient étayer la première car, en moyenne le désordre apparait 40 à 50 ans après l’adolescence, suite d’une consommation déséquilibrée en nutriments essentiels et sans équilibre ACIDO-BASIQUE. Pour les officiels : « nous vivons plus longtemps qu’autrefois, [et ces maladies sont le] résultat d’une fatalité du vieillissement ». Cela plaît aux politiques et arrange bien les lobbies de l’agroalimentaire qui doucement nous empoisonnent par profits. Les années ont passé, la qualité nutritive des légumes et des fruits s’est appauvrie par les croisements, la productivité. Une pomme d’un verger à grand rendement 100 fois moins de vitamine C que la même variété produite il y a 50 ans. Sans vous détailler les pesticides, fongicides et engrais chimiques pour ces deux groupes. Le lait de vache (sauf lait cru bio) sous toutes ses formes, après la puberté est à bannir, car responsable de nombreux troubles. Eviter l’alimentation acidifiante et oxydante, les barbecues, viandes grillées du week-end (carbonées = molécules de Maillard), alcool, cigarettes et les boissons avec ajout de gaz carbonique qui se balade dans le sang et ne sera pas expectoré en totalité. L’acidose que génèrent les barres sucrées chocolatées caramélisées. (Contenant bien souvent des nano particules d’aluminium, pour exemple : la mini surface de la coupe d’un cheveu représente équivalent de cent nano particules).
Quand l’acidose tissulaire devient chronique
Il faut impérativement équilibrer la consommation d’aliments acides oxydatifs par d’autres basiques alcalins [Exemple d’aliments Antioxydants : Goyave, cassis, fraises, orange, citron, poivron rouge, betterave, brocoli, chou-fleur, noix, noisette, épinard, carotte, patate douce, tomate crue (de saison), foie de veau, bœuf rôti ou cru, blanc de poulet, œuf, gingembre, cacao, thé vert…]. Dans toute pathologie le pH[pH Potentiel Hydrogène, facilement contrôlable avec des languettes de papier dédiées, vendues en pharmacie] urinaire est acide, alors que pour le bien portant le pH est neutre, proche du pH sanguin. L’acidose tissulaire complexe peut se définir comme l’évidence de l’intoxication des tissus et de l’encrassage de l’organisme surtout d’origine alimentaire, ainsi que la production excessive d’acides endogènes, comme l’acide lactique produit par un effort sportif intense.
Les acides sont libérés par la fermentation dans l’intestin due à la consommation excessive de protéines animales et de produits laitiers génératrice d’acide sulfurique. L’excès de ce mauvais calcium sur les neurones dopaminergiques agit comme un empoisonnement, ils deviennent donc plus vulnérables à l’oxydation. La caséine, les peptides et débris bactériens dans l’intestin vont perturber le système immunitaire, celui-ci va donc fabriquer des anticorps, or ces anticorps vont finir par faire la confusion avec les structures de l’individu, et vont se retourner contre elles créant ainsi une affection auto-immune.
La gravité même, puisque ces cellules blanches vont s’attaquer à certains organes et empêcher l’absorption de minéraux. D’autres acides viendront amplifier le problème. Mais il existe la parade, l’équilibre se maintient par l’apport normalement de ions alcalins, comme le potassium ou le magnésium provenant des légumes et des fruits d’une bonne qualité nutritive.
Or l’alimentation dite moderne n’apporte plus suffisamment de micronutriments, comme les minéraux alcalinisant ainsi que toute la panoplie des vitamines et enzymes. Par contre, le Bio est notre salut ainsi que le jardin potager sans ajout, dit phytosanitaire, sans oublier les maraîchers engagés dans l’agriculture dite responsable.
Le corps devient un producteur d’acides pour le cerveau bien que l’acidose soit métaboliquement régulée par tout un système tampon (Glutathion), l’organisme s’acidifie avec les années et ne s’alcalinise que très rarement pour les raisons expliquées plus avant. Les catalyseurs activateurs des enzymes sont carencés en vitamines et micronutriments, les acides aminés ne parviennent plus aux cellules de notre cerveau, ces acides ne sont pas évacués car non reconnus ; ils se fixent sur les fibres des tissus conjonctifs – la structure tissulaire de soutien de tous les organes – empêchant une bonne oxygénation et l’alimentation des cellules.
Cette fixation des déchets bloque les échanges indispensables avec les cellules des organes. L’acidification tissulaire provoque un enraidissement généralisé bloquant en partie les échanges de la nutrition : des fibrilles, des corps de Lewy, des protéines Tau, vont former une enveloppe de gel qui tend à se rigidifier plus ou moins hermétiquement, bloquant en partie les échanges de la nutrition, et privant ainsi le cerveau de « carburant protéines-glucose ». Avec les années, le déroulement de ce scénario provoque une diminution du cerveau : la sénilité en sera malheureusement la fin.
Conclusion : il se produit, alors, petit à petit un état de souffrance des organes avec anoxie, malnutrition, auto-intoxication cellulaire qui aboutissent à cette mort cellulaire des neurones et cellules nerveuses. Pour une explication plus simple nos cellules baignent dans une lymphe toxique acidifiée avec déchets. C’est le processus de dégénérescence, le mécanisme du vieillissement accéléré (sénescence), Alzheimer, Parkinson, Sclérose en Plaques, douleurs articulaires, arthrose, maladies auto-immunes, asthme, allergies, diabète type 1, 2, 3 ! Etc.
Et notre patrimoine génétique alors ?
Le patrimoine génétique a une infime part de « responsabilité de protection ou pas», la grande majorité des personnes est protégée, le génome va retarder au maximum le déséquilibre de cette inflammation chronique, à condition de ne pas abuser d’une mauvaise hygiène de vie. Il existe une exception que je qualifie de malheureuse : « les sujets porteurs d’une mutation monogéniques de la maladie de Parkinson, la mutation dite PARK2 sur le gène d’une protéine du nom de parkine et de la mutation PARK6 protéine du nom de PINK1. Dans ces deux cas la maladie à un début très précoce, vers la vingtième année, l’évolution est très lente et répond bien à la L-Dopa», (Professeur A. Nieoullon).
Une seule solution nourrissez bien votre cerveau.
Rédigé par Jean Claude Prevost
[vu sur le net] Maladie de Parkinson : sur la piste du microbiome
Publié le 27 mars 2018 à 07:00article trouvé sur le site Destination Santé
Pour la première fois, des scientifiques américains ont établi un lien entre la nature des bactéries intestinales et le risque de développer la maladie de Parkinson. Le déséquilibre du microbiome fragiliserait en effet les compétences motrices.
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[vu sur le net] PARKINSON : Un trop plein de calcium dans les neurones ?
Publié le 26 mars 2018 à 21:47article trouvé sur le site Santé Log
Et si le calcium jouait un rôle clé dans le développement de la maladie de Parkinson ? C’est ce que suggère cette étude de l’Université de Cambridge qui constate que des niveaux excessifs de calcium dans les cellules du cerveau peuvent entrainer la formation de grappes toxiques caractéristiques de la maladie de Parkinson et la mort des cellules cérébrales Ces conclusions, présentées dans la revue Nature Communications, en révélant un nouveau mécanisme d’équilibre entre calcium et protéine alpha-synucléine, apportent une toute nouvelle compréhension du développement de la maladie de Parkinson.
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APCA (Association de Parkinsoniens des Côtes d’Armor) pour la journée mondiale de la maladie de Parkinson
Publié le 18 mars 2018 à 12:50
[vu sur le net] — Maladie de Parkinson : « Pour la moitié des personnes, les symptômes démarrent avant 60 ans »
Publié le 12 mars 2018 à 21:42article trouvé sur le site Medisite
La maladie de Parkinson est la deuxième maladie neurologique la plus fréquente après la maladie d’Alzheimer. Elle touche plus de 150 000 personnes en France et 8000 nouveaux cas sont déclarés chaque année en France. Quels sont les premiers symptômes ? Les causes sont-elles connues ? Le professeur Philippe Damier, neurologue au Centre Hospitalier Universitaire de Nantes et président du Comité scientifique de l’association France Parkinson a répondu aux questions de Medisite.
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[vu sur le net] Ce que les dormeurs « agités » nous apprennent
Publié le 02 mars 2018 à 19:12article trouvé sur le site d’Ouest-France
En phase de sommeil, une sorte de « verrou » paralyse les muscles et nous empêche en principe d’extérioriser nos rêves. Mais chez certains, ce verrou ne fonctionne plus et ils passent des nuits très agitées. Ce phénomène encore mystérieux est porteur d’espoir pour les malades de Parkinson.
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La carte de stationnement handicap
Publié le 21 février 2018 à 22:48La carte mobilité inclusion (CMI) a pour but de faciliter la vie quotidienne des personnes en situation de handicap et de perte d’autonomie. Elle est accordée sous conditions et permet de bénéficier de certains droits notamment dans les transports. Elle remplace progressivement depuis le 1er janvier 2017 les cartes d’invalidité, de priorité et de stationnement
Handicap : carte européenne de stationnement
La carte de stationnement permet de se garer gratuitement et sans limitation de durée sur toutes les places de stationnement ouvertes au public. La durée de stationnement peut être limitée sur décision de la commune sans toutefois pouvoir être inférieure à 12 heures.
Attention :
Le titulaire de la carte peut être soumis au paiement d’une redevance pour se garer dans les parcs de stationnement munis de bornes d’entrée et de sortie accessibles aux personnes handicapées depuis leur véhicule.
La carte de stationnement est remplacée progressivement depuis le 1er janvier 2017 par la carte mobilité inclusion (CMI).
La carte de stationnement peut encore être délivrée jusqu’au 1er juillet 2017 et est valable jusqu’à sa date d’expiration et, au plus tard, jusqu’au 31 décembre 2026. La carte de stationnement délivrée à titre permanent reste elle aussi valable jusqu’au 31 décembre 2026. Les titulaires de cette carte peuvent ultérieurement demander son remplacement par une CMI. Les maisons départementales des personnes handicapées (MDPH) ne procèdent pas encore au remplacement de ces cartes qui restent valables.
La carte peut être attribuée à toute personne dont le handicap :
- réduit de manière importante et durable sa capacité et son autonomie de déplacement à pied,
- ou impose la présence d’une tierce personne pour l’aider dans tous ses déplacements (par exemple, personne atteinte d’une déficience sensorielle ou mentale).
On considère qu’une personne a une mobilité réduite ou n’est pas autonome dans ses déplacements si elle remplit l’un des critères suivants :
- la personne a un périmètre de marche limité et inférieur à 200 mètres,
- la personne a systématiquement recours à une aide pour ses déplacements extérieurs (aide humaine, canne ou tout autre appareillage manipulé à l’aide d’un ou des 2 membres supérieurs, véhicule pour personnes handicapées),
- la personne a une prothèse de membre inférieur,
- la personne a recours lors de tous ses déplacements extérieurs à une oxygénothérapie (appareillage d’apport d’oxygène pour aide à la respiration).
À savoir :
une personne qui doit systématiquement utiliser un fauteuil roulant remplit d’office les conditions d’attribution, y compris lorsqu’elle manœuvre le fauteuil roulant seule et sans difficulté.
La CMI permet de bénéficier de certains droits, notamment dans les transports.
Cette carte comporte une ou plusieurs mentions en fonction de vos besoins et de votre situation.
Elle a la taille d’une carte de crédit.
Mention « invalidité »
Cette mention permet notamment d’obtenir une priorité d’accès aux places assises dans les transports en commun, les espaces et salles d’attente ainsi que dans les établissements et les manifestations accueillant du public.
Ce droit de priorité concerne aussi la personne qui vous accompagne dans vos déplacements.
La CMI permet également de bénéficier, notamment :
- des dispositions relatives à l’obligation d’emploi des travailleurs handicapés,
- de divers avantages fiscaux, pour vous-même (par exemple, bénéfice, sous conditions, d’une demi-part supplémentaire pour le calcul de l’impôt sur le revenu) ou vos proches (par exemple, vous êtes considéré comme étant à charge du contribuable qui vous accueille sous son toit),
- de différents avantages commerciaux accordés, sous certaines conditions, par exemple dans les transports (RATP, SNCF, Air France).
La mention invalidité peut être accompagnée d’une sous-mention :
- besoin d’accompagnement s’il est nécessaire que vous soyez accompagné dans vos déplacements,
- ou besoin d’accompagnement cécité si votre vision centrale est inférieure à 1/20e de la normale.
Mention « priorité pour personnes handicapées »
Cette mention permet d’obtenir une priorité d’accès aux places assises dans les transports en commun, dans les espaces et salles d’attente ainsi que dans les établissements et les manifestations accueillant du public. Elle permet également d’obtenir une priorité dans les files d’attente.
Personnes concernées
Mention « invalidité »
Elle vous est attribuée si vous :
- avez un taux d’incapacité permanente d’au moins 80 %,
- ou êtes invalide de 3e catégorie,
- ou êtes classé en groupe 1 ou 2 de la grille AGGIR (bénéficiaires ou demandeurs de l’allocation personnalisée d’autonomie).
Mention « priorité pour personnes handicapées »
Elle vous est attribuée si vous êtes atteint d’une incapacité inférieure à 80 % rendant la station debout pénible.
Mention « stationnement pour personnes handicapées »
Elle vous est attribuée si vous êtes atteint d’un handicap :
- qui réduit de manière importante et durable votre capacité et votre autonomie de déplacement à pied,
- ou impose que vous soyez accompagné par une tierce personne dans vos déplacements,
- ou classé en groupe 1 ou 2 de la grille AGGIR (bénéficiaires ou demandeurs de l’APA).
Démarche
- La demande de carte doit être faite au moyen d’un formulaire.
- Formulaire de demande(s) de prestations liées au handicap
- Cerfa n°13788*01
Ce formulaire doit être accompagné :
- d’une photo d’identité,
- d’une photocopie d’une pièce d’identité (carte nationale d’identité, passeport, photocopie du titre de séjour en cours de validité si ressortissant d’un État hors de l’espace économique européen…),
- d’un justificatif de domicile (facture d’électricité ou de gaz, quittance de loyer …).
L’ensemble des documents doit être adressé à la maison départementale des personnes handicapées (MDPH) de son département de résidence, de préférence par lettre recommandée avec avis de réception.
lu et relevé dans par Dominique Bonne
[vu sur le net] Parkinson sur le site du ministère des solidarités et de la santé
Publié le 15 février 2018 à 12:20article trouvé sur le site du ministère des solidarités et de la santé
La maladie de Parkinson est une affection chronique neurodégénérative : c’est-à-dire qu’elle se caractérise par la disparition progressive de certains neurones dans le cerveau.
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[vu sur le net] Parkinson : pourquoi le sport ralentit la progression de la maladie
Publié le 26 janvier 2018 à 14:03article trouvé sur le site pourquoi docteur ?
Des chercheurs américains ont mené une étude pour découvrir comment le fait de pratiquer une activité physique pouvait ralentir la progression de la maladie de Parkinson.
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Propulsé par WordPress et le thème GimpStyle crée par Horacio Bella. Traduction (niss.fr).
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