Ne pas être qu'un "patient" ...

Pensez à vos dents

Article paru dans Le Parkin­so­nien Indé­pen­dant n°25

De nombreux malades parkin­so­niens ont en effet des problèmes dentaires et notam­ment la nuit ils grincent des dents ; ce qui a pour effet une usure préma­tu­rée des dents et une fragi­lité accen­tuée au niveau des gencives et des racines .Cela s’appelle le « bruxisme » et ce serait lié au sommeil. Le bruxisme du sommeil ferait partie d’une entité de la patho­lo­gie du contrôle des mouve­ments pendant le sommeil, notam­ment un dérè­gle­ment du système dopa­mi­ner­gique ou/​et du système neuro-masticateur.

Tout çà pour vous dire que ces grin­ce­ments de dents provoquent des alté­ra­tions dentaires (usure dentaire, fêlures et frac­tures verti­cales déchaus­se­ment dentaire) pouvant aller jusqu’à la néces­sité d’extraire la dent.

La seule parade à cet état de choses est le port d’une gout­tière occlu­sale, la nuit, afin que les dents du haut et du bas n’entrent plus en contact.

Atten­tion aux gingi­vites qui se mani­festent par une gencive rouge et gonflée qui saigne faci­le­ment .Elles peuvent se trans­for­mer en une paro­don­tite et l’un des symp­tômes les plus confon­dants est la mobi­lité de plus en plus grande des dents par destruc­tion des tissus de soutien.

Si un de ces symp­tômes appa­raît, n’hésitez pas, allez consul­ter votre dentiste.

Atten­tion, pour les anes­thé­sies, ne pas oublier qu’il ne faut pas d’adrénaline dans le produit anes­thé­siant, incom­pa­tible avec nos traitements.

Colette VEGUER

4 Commentaires Cliquer ici pour laisser un commentaire

  1. Monsieur Hart­man je n’ai jamais rencon­tré un article qui dénonce la causa­lité d’une mauvaise méta­bo­li­sa­tion de la Ldopa ou agoniste par un contact fréquent des dents supé­rieures et infé­rieures ? Curieux ?
    Encore une belle colite de cerveau.

    Commentaire by Limery — 22 novembre 2017 #

  2. bonjour

    j’ha­bite en Seine St denis
    et je suis à la recherche d’un dentiste trai­tant les parkinsoniens
    merci de bien vouloir m’aider

    Commentaire by RODIER — 20 novembre 2017 #

  3. M.P. Aresol, M.T. Giralt , B. Sainz , M. Prieto, P. Garcia-​Vallejo, F.M. Gomez(1999) Les dyshar­mo­nies occlu­sales modulent l’ac­ti­vité centrale cate­cho­la­mi­ner­gique chez le Rat J Dent Res 78(6): 1204 – 1213
    Depart­ments of ‘Phar­ma­co­logy and Stoma­to­logy, Faculty of Medi­cine and Odon­to­logy, Univer­sity of the Basque Coun­try, Bilbao, Leioa, Bizkaia, Spain. PARKINSON

    Lexique : — Occlu­sion = état de contact entre les dents
     — Dyshar­mo­nie occlu­sale : mauvais rapport de contact entre les dents
    TRADUCTION :
    Abstract : On a pensé que les dyshar­mo­nies occlu­sales étaient impli­quées dans l’étio­pa­tho­gé­nie du bruxisme et récem­ment, impli­quées dans les alté­ra­tions de la neuro­trans­mis­sion centrale : plus préci­sé­ment , de la neuro­trans­mis­sion dopa­mi­ner­gique. Cepen­dant, la connexion entre ces deux facteurs n’a toujours pas été bien établie. Dans cette étude , nous avons évalué les effets de diverses dyshar­mo­nies occlu­sales , main­te­nues pendant 1 ou 14 jours sur des indices neuro­chi­miques d’ac­ti­vité dopa­mi­ner­gique et nora­dr­éner­gique au niveau du stria­tum, du cortex fron­tal et de l’hy­po­tha­la­mus du rat. ( .…) Le port d’un recou­vre­ment acry­lique sur les deux inci­sives infé­rieures du rat indui­sait une augmen­ta­tion signi­fi­ca­tive d’ac­cu­mu­la­tion de la dihy­droxy­phé­ny­la­la­nine (DOPA) dans les régions préci­tées . En paral­lèle , on notait une augmen­ta­tion des taux de dopa­mine au niveau de l’hy­po­tha­la­mus , de dopa­mine et de nora­dré­na­line au niveau du cortex fron­tal. Après un main­tien du recou­vre­ment dentaire pendant 14 jours ‚l’ac­cu­mu­la­tion de DOPA tendait à retour­ner aux valeurs de contrôle , excepté au niveau du stria­tum gauche, causant ainsi un déséqui­libre entre les hémi­sphères .Par contraste,1 ou 14 jours après avoir coupé les inci­sives droite et gauche, on a trouvé moins de chan­ge­ments dans la neuro­trans­mis­sion caté­cho­la­mi­ner­gique dans les aires du cerveau étudiées . (.……) Qui plus est ‚couper une seule inci­sive infé­rieure n’a pas modi­fié soit l’ac­cu­mu­la­tion de DOPA, soit les conte­nus de dopa­mine et de nora­dré­na­line du stria­tum et de l’hy­po­tha­la­mus. Ces résul­tats four­nissent une preuve expé­ri­men­tale d’une modu­la­tion de la neuro­trans­mis­sion caté­cho­la­mi­ner­gique centrale, dépen­dant de la nature de la modi­fi­ca­tion exécu­tée sur l’in­ci­sive et de la durée de celle-ci.

    Mots clés : dyshar­mo­nies occlu­sales , accu­mu­la­tion de DOPA, neurotransmission
    catécholaminergique

    Commentaire by hartmann — 16 mai 2012 #

  4. l’ar­ticle ne parle pas des dents qui se cassent.

    Commentaire by BRISSAUD — 21 mai 2011 #

Laisser un commentaire

XHTML: <a href="" title=""> <abbr title=""> <acronym title=""> <b> <blockquote cite=""> <cite> <code> <del datetime=""> <em> <i> <q cite=""> <s> <strike> <strong>

Flux RSS des commentaires de cet article.

Propulsé par WordPress et le thème GimpStyle créé par Horacio Bella. Traduction (niss.fr).
Flux RSS des Articles et des commentaires. Valide XHTML et CSS.