Pensez à vos dents
Publié le 02 juillet 2006 à 09:07Article paru dans Le Parkinsonien Indépendant n°25
De nombreux malades parkinsoniens ont en effet des problèmes dentaires et notamment la nuit ils grincent des dents ; ce qui a pour effet une usure prématurée des dents et une fragilité accentuée au niveau des gencives et des racines .Cela s’appelle le « bruxisme » et ce serait lié au sommeil. Le bruxisme du sommeil ferait partie d’une entité de la pathologie du contrôle des mouvements pendant le sommeil, notamment un dérèglement du système dopaminergique ou/et du système neuro-masticateur.
Tout çà pour vous dire que ces grincements de dents provoquent des altérations dentaires (usure dentaire, fêlures et fractures verticales déchaussement dentaire) pouvant aller jusqu’à la nécessité d’extraire la dent.
La seule parade à cet état de choses est le port d’une gouttière occlusale, la nuit, afin que les dents du haut et du bas n’entrent plus en contact.
Attention aux gingivites qui se manifestent par une gencive rouge et gonflée qui saigne facilement .Elles peuvent se transformer en une parodontite et l’un des symptômes les plus confondants est la mobilité de plus en plus grande des dents par destruction des tissus de soutien.
Si un de ces symptômes apparaît, n’hésitez pas, allez consulter votre dentiste.
Attention, pour les anesthésies, ne pas oublier qu’il ne faut pas d’adrénaline dans le produit anesthésiant, incompatible avec nos traitements.
Colette VEGUER
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Monsieur Hartman je n’ai jamais rencontré un article qui dénonce la causalité d’une mauvaise métabolisation de la Ldopa ou agoniste par un contact fréquent des dents supérieures et inférieures ? Curieux ?
Encore une belle colite de cerveau.
Commentaire by Limery — 22 novembre 2017 #
bonjour
j’habite en Seine St denis
et je suis à la recherche d’un dentiste traitant les parkinsoniens
merci de bien vouloir m’aider
Commentaire by RODIER — 20 novembre 2017 #
M.P. Aresol, M.T. Giralt , B. Sainz , M. Prieto, P. Garcia-Vallejo, F.M. Gomez(1999) Les dysharmonies occlusales modulent l’activité centrale catecholaminergique chez le Rat J Dent Res 78(6): 1204 – 1213
Departments of ‘Pharmacology and Stomatology, Faculty of Medicine and Odontology, University of the Basque Country, Bilbao, Leioa, Bizkaia, Spain. PARKINSON
Lexique : — Occlusion = état de contact entre les dents
— Dysharmonie occlusale : mauvais rapport de contact entre les dents
TRADUCTION :
Abstract : On a pensé que les dysharmonies occlusales étaient impliquées dans l’étiopathogénie du bruxisme et récemment, impliquées dans les altérations de la neurotransmission centrale : plus précisément , de la neurotransmission dopaminergique. Cependant, la connexion entre ces deux facteurs n’a toujours pas été bien établie. Dans cette étude , nous avons évalué les effets de diverses dysharmonies occlusales , maintenues pendant 1 ou 14 jours sur des indices neurochimiques d’activité dopaminergique et noradrénergique au niveau du striatum, du cortex frontal et de l’hypothalamus du rat. ( .…) Le port d’un recouvrement acrylique sur les deux incisives inférieures du rat induisait une augmentation significative d’accumulation de la dihydroxyphénylalanine (DOPA) dans les régions précitées . En parallèle , on notait une augmentation des taux de dopamine au niveau de l’hypothalamus , de dopamine et de noradrénaline au niveau du cortex frontal. Après un maintien du recouvrement dentaire pendant 14 jours ‚l’accumulation de DOPA tendait à retourner aux valeurs de contrôle , excepté au niveau du striatum gauche, causant ainsi un déséquilibre entre les hémisphères .Par contraste,1 ou 14 jours après avoir coupé les incisives droite et gauche, on a trouvé moins de changements dans la neurotransmission catécholaminergique dans les aires du cerveau étudiées . (.……) Qui plus est ‚couper une seule incisive inférieure n’a pas modifié soit l’accumulation de DOPA, soit les contenus de dopamine et de noradrénaline du striatum et de l’hypothalamus. Ces résultats fournissent une preuve expérimentale d’une modulation de la neurotransmission catécholaminergique centrale, dépendant de la nature de la modification exécutée sur l’incisive et de la durée de celle-ci.
Mots clés : dysharmonies occlusales , accumulation de DOPA, neurotransmission
catécholaminergique
Commentaire by hartmann — 16 mai 2012 #
l’article ne parle pas des dents qui se cassent.
Commentaire by BRISSAUD — 21 mai 2011 #