Expérimentation de la télémédecine pour les patients en ALD
Publié le 30 juin 2016 à 19:28Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°65
Après les plaies chroniques ou complexes, c’est au tour des patients en ALD de bénéficier de téléconsultations. Plus encore, le programme expérimental de télémédecine baptisée « ETAPES » va être ouvert aux résidents de structures médico-sociales de neuf territoires pilotes (Alsace, Basse-Normandie, Bourgogne, Centre, Haute-Normandie, Languedoc-Roussillon, Martinique, Pays-de-Loire et Picardie). Pour le ministère de la Santé, cette expérimentation, initiée en 2014 pour une durée de 4 ans, doit permettre de « déterminer le modèle tarifaire et adéquat et d’analyser l’impact de la télémédecine sur le système de soins ».
Cette nouvelle étape, dévoilée lundi, répond à un cahier des charges intégrant « la télémédecine dans le parcours de soins des patients en lien avec leur médecin traitant », précise le ministère. À cet égard, elle doit permettre aux patients un accès à un médecin facilité via des téléconsultations. Et un accès des généralistes aux spécialistes facilité grâce à la téléexpertise.
D’après le ministère de la santé, les conditions de l’expérimentation répondent « également au besoin de remplir ont notamment été supprimés et les démarches d’enregistrement des projets de télémédecine allégées.
Source : le Généraliste.fr du 09 mai 2016
Lu par Renée Dufant renee.dufant@orange.fr
Des nanoparticules* contre Parkinson !
Publié le 29 juin 2016 à 10:48Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°65
Imaginez une grève générale des éboueurs, l’état de la ville se dégraderait vite ! Pour certains chercheurs, c’est un peu ce qui se produit dans la maladie de Parkinson, où les lysosomes, des organites** qui dégradent les déchets de la cellule, ne fonctionneraient plus correctement, entraînant la mort des neurones.
Un pH trop élevé au sein de ces organites serait en cause, d’où l’idée de l’abaisser, avec des nanoparticules acidifiantes. C’est ce qui a été tenté avec succès dans un projet dirigé par Benjamin Dehay de l’Inserm. Les chercheurs ont d’abord montré que ces nanoparticules « réparent » des lysosomes dysfonctionnels dans des cultures cellulaires, puis les ont injectées dans le cerveau de souris touchées par un modèle murin de la maladie de Parkinson. Ce traitement a ralenti la dégénérescence neuronale.
*nanoparticule : élément ayant une taille nanométrique entre 1 et 100 nanomètres (un nanomètre est 1°000 millions de fois plus petit qu’un mètre)
** organite : tout élément cellulaire différencié, assurant une fonction déterminée (ex. le noyau)
Article paru dans la revue « Cerveau & Psycho » d’Avril 2016
Lu par Françoise Vignon
Découverte de 30 petits neurones qui endorment la douleur
Publié le 28 juin 2016 à 08:15Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°65
Chez le rat, une trentaine de neurones (en vert) parmi les milliers qui secrètent une hormone atténuant la douleur, l’ocytocine, (en bleu) contrôlent la réponse à une douleur inflammatoire par 2 voies différentes.
« L’ocytocine est un acteur essentiel dans la modulation de la perception de la douleur », a expliqué à l’AFP, Alexandre Charlet, chercheur à l’Institut des neurosciences cellulaires et intégratives du CNRS de Strasbourg qui a coordonné l’étude menée par près de 30 scientifiques internationaux (France, Allemagne, Chine, Suisse, Italie, Etats-Unis). Outre son rôle antalgique, l’ocytocine est impliquée notamment dans le processus de l’accouchement et la sociabilité, ce qui lui a valu le surnom d’hormone « de l’amour et de l’empathie ».
Jusqu’à présent, le processus de libération de cette ocytocine (qui est notamment synthétisé par l’hypothalamus dans le cerveau), était mal connu. Les chercheurs sont parvenus à identifier un « centre de contrôle de la douleur » constitué d’une trentaine de neurones qui coordonnent la libération d’ocytocine dans le sang et la moelle épinière. Lors de douleurs aiguës ou d’une sensibilisation inflammatoire (brûlure, pincement, coupure, etc.) l’information est acheminée par les nerfs périphériques jusqu’aux neurones de la moelle épinière » explique le CNRS à l’AFP
« L’information est alors adressée à d’autres neurones, parmi lesquels une petite population de 30 cellules de petite taille de l’hypothalamus, identifiés par l’équipe d’Alexandre Chalet. En retour, ils activent une famille de gros neurones (magnocellulaires), dans une autre région de l’hypothalamus, qui libèrent l’ocytocine dans la circulation sanguine.
L’ocytocine vient alors ‘endormir’ les neurones périphériques (situés près de la zone douloureuse) qui envoient au cerveau le message responsable de la douleur. Parallèlement, le prolongement de ces trente neurones (appelés axones et mesurant jusqu’à un mètre) atteint la plus profonde des dix couches de la moelle épinière. C’est précisément à cet endroit, où le message sensoriel est codé en intensité, qu’ils libèrent l’ocytocine.
Ils diminuent donc, par deux voies simultanées, la reconduction du message douloureux au cerveau » selon le CNRS. Les chercheurs espèrent à présent, « trouver des marqueurs génétiques capables d’activer ou d’inhiber de manière spécifique ces trente neurones », afin de mieux atténuer les symptômes de patients souffrant de douleurs pathologiques, « tout en limitant les effets secondaires », a commenté Alexandre Charlet.
Article de la rédaction d’Allodocteurs du 04/03/2016
Lu par Françoise Vignon
Pesticides et santé : un dossier accablant
Publié le 26 juin 2016 à 08:49Articles parus dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°65
Faut-il craindre les pesticides ? Indéniablement oui, en particulier si l’on est enceinte, enfant ou agriculteur. Agriculteur, parce que cette profession est exposée à des doses massives et régulières.
La preuve par la maladie de Parkinson :
Si les causes de la Maladie de Parkinson sont multiples et incluent un versant génétique, on sait aujourd’hui que les facteurs environnementaux jouent un rôle majeur. Parmi ceux-ci, l’exposition aux pesticides. La maladie est liée à la perte des neurones producteurs de dopamine, un neurotransmetteur impliqué dans le contrôle de la motricité.
En 2009, une équipe de recherche américaine a montré que le fait de vivre à moins de 500 mètres de zones agricoles traitées par des pesticides, augmente de 75% le risque de développer cette maladie. Les chercheurs ont mis en évidence ce risque accru lié à une double exposition au fongicide Manèbe® et à l’herbicide Paraquat®, à partir de l’historique d’utilisation des pesticides agricoles et du plan d’occupation des sols.
Les présomptions de lien entre les pesticides et la maladie de Parkinson remontent aux années 1980. Une vague de syndromes parkinsoniens précoces était apparue chez des toxicomanes californiens ayant consommé du MPTP, une neurotoxine produite par erreur lors de la synthèse d’un opioïde proche de l’héroïne. Or, le MPTP présente une structure chimique analogue à celle de l’herbicide Paraquat®. Très largement utilisé depuis 1961, ce composé a été interdit d’utilisation en Europe en 2007, mais persiste dans l’environnement. Il est toujours utilisé dans les pays en voie de développement.
Evaluer le facteur de risque pour le déclenchement de la maladie de Parkinson est particulièrement difficile : les agriculteurs sont en contact au cours de leur carrière avec de nombreuses substances actives, parfois simultanément. La tâche est encore complexifiée par le caractère évolutif de la maladie, indétectable durant une quinzaine d’années, jusqu’à l’apparition des premiers symptômes. Toutefois un grand nombre d’études établissent un faisceau de preuves. Le rapport publié en 2013 par l’Inserm, à la demande de la direction générale de la Santé, indique d’ailleurs que « d’après la méta-analyse la plus récente, un excès de risque significatif est rapporté chez les personnes exposées aux pesticides » Depuis le 4 mai 2012, la maladie de Parkinson provoquée par les pesticides a été inscrite au tableau des maladies agricoles professionnelles prises en charge par la Sécurité Sociale. Du fait de la diversité des pesticides, il n’est pas possible de parler de toxicité générale : la classification des plus utilisés fait déjà appel à cinquante familles chimiques. De nombreuses recherches ont été menées sur certains composés, mettant au jour une grande complexité des effets induits. Deux mécanismes d’action principaux émergent de ces travaux : un stress oxydant entraînant la mort cellulaire et le dysfonctionnement du système énergétique cellulaire, la mitochondrie. La plupart des pesticides combinent ces mécanismes avec d’autres effets. C’est le cas de la Roténone®, insecticide d’origine naturelle utilisé en agriculture biologique avant d’être interdit par la Communauté européenne en 2008.
L’étude publiée en 2008 par Ranjita Betarbet et ses collègues de l’université américaine d’Emory n’y est peut-être pas pour rien. En traitant des rats avec différentes concentrations de Roténone®, ces chercheurs ont reproduit les caractéristiques anatomiques, comportementales et neuropathologiques de la maladie de Parkinson. Ils ont pu constater que l’insecticide provoquait une réduction significative de la concentration en dopamine dans le cerveau, avec perte sélective des neurones dopaminergiques, ainsi que l’apparition d’agrégats d’alphasynucléine, protéine responsable de la dégénérescence des neurones.
Le constat épidémiologique et neurotoxicologique des liens entre exposition aux pesticides et maladie de Parkinson est sombre, mais les recherches en cours améliorent chaque jour la compréhension des mécanismes à l’œuvre, permettant d’envisager des pistes de lutte. Entre autres, Laurence Payrastre, chercheuse à l’Inra de Toulouse, s’interroge sur le possible bénéfice des micronutriments (tanin, polyphénols et pigments) présents dans la matrice végétale des aliments. Selon elle, « ces composés peuvent interagir avec les pesticides, soit directement, soit par compétition sur des cibles cellulaires communes ». Un espoir pour bloquer l’action délétère des produits phytosanitaires.
Article d’Aline Aurias, Oriane Dioux et Mathias Germain paru dans la revue « La Recherche » de Mars 2016
Lu par Françoise Vignon
Présents dans les insecticides et répulsifs en spray comme dans les champoings anti-poux, et les anti-moustiques, les pyréthrinoïdes sont nocifs pour le cerveau des enfants. Ils sont utilisés en agriculture pour combattre les nuisibles, par les vétérinaires pour éliminer les parasites, mais surtout à la maison pour se prémunir contre les moustiques et les poux. Les Pyréthrinoïdes, une classe d’insecticides très répandus, affecterait les performances cognitives des enfants, selon une étude menée en Bretagne.
Extrait d’un article paru dans « Science & Vie » du 11/08/15
Lu par Françoise Vignon
Éditorial
Publié le 25 juin 2016 à 08:15Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°65
Voici le nouveau numéro encore très chargé en informations diverses : en effet, grâce aux correspondants habituels –sans qui rien ne serait possible– nous avons quantité d’informations y compris pour le prochain numéro ! Nous pouvons les remercier vivement ; ils sont la colonne vertébrale de notre revue.
Vous verrez que différentes associations font état de l’accueil qu’ils m’ont réservé en tant que Président de CECAP. Je veux revenir sur ces déplacements pour en souligner le double intérêt : faire connaître l’action du CECAP et de mon côté découvrir les personnes et les actions des différentes associations.
Ma venue à Limoges pour soutenir le démarrage de l’association de la Haute-Vienne m’avait donné l’idée de proposer en AG de répondre à toute demande des associations. Et ainsi a débuté mon périple le 3 mars à Angoulême (16), suivi d’un week-end (prolongé !) à Granville (50) le 17 mars, Nantes (44) le 19 mars et Vannes (56) le 22 mars, pour leurs Assemblées Générales.
Ensuite j’ai été invité à des journées exceptionnelles le 16 avril à Créhen (22) et le 23 avril à Lignan sur Orb (34) …. Bien sûr de la fatigue, mais quel plaisir de voir l’intérêt des adhérents à découvrir le représentant du Comité d’ Entente et de Coordination des Associations de Parkinsoniens (CECAP). Après une rapide évocation de mon histoire personnelle et de la création du CECAP en 2001, mes interventions ont pratiquement toutes été centrées sur la création du Collectif Parkinson (cf. n°64) et sur l’évolution de la maladie et les moyens de lutter contre. Les questions sont toujours très touchantes par leur grande sensibilité et l’on ressent une attention très soutenue aux réponses que l’on peut apporter. Il est évident que le regroupement des différentes associations nationales auprès de France Parkinson ouvre une voie d’action collective souhaitée par tous, malades et accompagnants, tout en demandant de bien garder notre spécificité. En effet, sur le terrain, la collaboration n’existe pas vraiment sauf à de rares exceptions près. Il faudrait plutôt parler de concurrence ! Je me suis engagé à faire remonter toutes les difficultés relationnelles qui pourraient surgir entre les associations et d’en faire part à nos partenaires du Collectif Parkinson, l’objectif essentiel étant de répondre au mieux aux malades et de présenter un front commun face aux Pouvoirs Publics.
Mon éditorial va surprendre quelques lecteurs par son caractère engagé, mais il me semble judicieux que cette démarche d’échange avec les associations de terrain trouve un écho dans ces colonnes ouvertes à tout ce qui peut faire avancer le soutien aux malades et aux accompagnants et la lutte contre cette maladie !
Bonnes vacances d’été et à la rentrée !
[vu sur le net] Parkinson : le nombre de cas a explosé en 30 ans
Publié le 24 juin 2016 à 07:23article trouvé sur le site pourquoi docteur ?
La maladie de Parkinson a progressé de manière alarmante en 30 ans. Le nombre de cas diagnostiqués par an est passé de 40 à 56 pour 100 000 personnes suivies.
pour lire cet article dans son intégralité, suivez ce lien…
[vu sur le net] PARKINSON : NAC, la protéine qui booste la dopamine
Publié le 21 juin 2016 à 07:57article trouvé sur le site Santé log
La NAC ou n‑acétylcystéine, un dérivé naturel de l’acide aminé cystéine, largement reconnu et utilisé pour ses effets antioxydants, montre, avec cette étude de l’Université Thomas Jefferson, un bénéfice très significatif chez les patients atteints de la maladie de Parkinson. 3 mois de supplémentation avec NAC suffisent ici à améliorer les niveaux de dopamine ‑en cause dans la maladie- et les capacités mentales des patients. Des conclusions présentées dans la revue PLoS ONE qui apportent un espoir dans la gestion des symptômes cognitifs de la maladie.
pour lire cet article dans son intégralité, suivez ce lien…
Abonnement au PARKINSONIEN INDÉPENDANT
Publié le 09 juin 2016 à 12:27Pour tous les renseignements concernant l’abonnement à notre publication, s’adresser à :
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10 rue du 8 Mai – 44240 LA CHAPELLE sur ERDRE
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