Ne pas être qu'un "patient" ...

Trouvé sur le net : les malades atteints de Parkinson sont incapable de mentir

La sincé­rité des patients atteints de Parkin­son était déjà connue des méde­cins. Une étude montre aujourd’­hui que cette qualité peut être vue comme une consé­quence d’une inca­pa­cité à mentir.

Nous savions déjà que les personnes souf­frant de la mala­die de Parkin­son font preuve d’un type compor­te­men­tal spéci­fique et qu’elles se distinguent par leur sincé­rité. Une étude, publiée par le maga­zine Brain, s’est deman­dée si cette sincé­rité est un simple trait de carac­tère ou s’il y a vrai­ment un rapport avec le cerveau.

Quand on débite un mensonge, une certaine partie du cerveau, le cortex préfron­tal, se met en marche. Mais ce n’est pas le cas des personnes atteintes de la mala­die. C’est la raison pour laquelle ces personnes ont tant de diffi­cul­tés à mentir. La sincé­rité typique des patients atteints de Parkin­son n’est qu’une inca­pa­cité à mentir.

Pendant les examens, les patients étaient obli­gés de racon­ter un mensonge sous le scan­ner. Les images du cerveau ont démon­tré la corré­la­tion entre l’in­ca­pa­cité à mentir et le fonc­tion­ne­ment du cortex préfrontal.

L’étude ne nous donne pas seule­ment plus d’in­for­ma­tions sur les dysfonc­tion­ne­ments liés à la mala­die de Parkin­son mais elle éclaire égale­ment les fonc­tions du cerveau impli­quées dans les mensonges.

Après la mala­die d’Alz­hei­mer, celle de Parkin­son est la mala­die de vieillesse la plus fréquente en Belgique. Le vieillis­se­ment crois­sant de la popu­la­tion ne fera qu’aug­men­ter le nombre de malades.

Knack.be, traduc­tion Céline Bouckaert
Source : Le Vif /​ L’ex­press, Belgique, article du 17 avril 2009

La vie du GP29 : assemblée générale du 14 mars 2009

Membres du C.A.  Élus à l’A.G. du 14 mars 2009 : la liste est visible ici

Les points-​rencontre : la liste est visible ici

Conférence : Samedi 18 avril 2009

Confé­rence orga­ni­sée par le GP29, dans le cadre de la 13ème jour­née mondiale Mala­die de Parkinson

La Mala­die de Parkin­son : l’or­ga­ni­sa­tion du traitement
par Mr le Dr Lalle­ment, neuro­logue, hôpi­tal de de St Brieuc

Samedi 18 avril 2009
au Juvé­nat Notre Dame
Penn Feunten
Châteaulin

Vous êtes tous les bien­ve­nus, entrée libre

Trouvé sur le net : Parkinson Hérault est de tous les combats

L’as­so­cia­tion Parkin­son Hérault, pour la jour­née mondiale consa­crée à la mala­die, s’est instal­lée récem­ment dans le hall du centre hospi­ta­lier de Béziers où un sympa­thique accueil lui a été réservé. Les béné­voles ont reçu des person­nels du service neuro­lo­gie auxquels a été remise de la docu­men­ta­tion, mais aussi des anonymes inté­res­sés parce que l’un de leur proche ou eux-​mêmes souffrent de ce mal. A ce propos, l’un des respon­sables confie : « Souvent, peu osent l’avouer. C’est, au début, le pas le plus diffi­cile à fran­chir. » En outre, l’as­so­cia­tion a élu un nouveau bureau composé de Henri Aguera, président ; Jean­not Dagany, vice-​président ; Lyria Argento-​Tolo, secré­taire ; Danièle Galan, adjointe ; Claude Vianes, tréso­rière ; Chan­tal Rocche­sani, délé­guée commu­ni­ca­tion ; Geor­gette Segura-​Font, délé­guée docu­men­ta­tion ; Jean-​Pierre Rocche­sani, délé­gué poly­va­lent (commu­ni­ca­tion et docu­men­ta­tion). Les perma­nences se déroulent à la maison de la vie asso­cia­tive le troi­sième lundi de chaque mois, de 15 h 30 à 17 h. Tél 04 67 98 36 75.

source : A HREF0« http://www.midilibre.com/articles/2009/04/13/20090413-BEZIERS-Parkinson-Herault-est-de-tous-les-combats.php5 »>http://www.midilibre.com/articles/2009/04/13/20090413-BEZIERS-Parkinson-Herault-est-de-tous-les-combats.php5

Vous sentez-​vous satisfait de votre vie ?

Paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT N°36 – mars 2009 

Inter­ven­tion faite lors de la jour­née d’échanges du Bois Joubert (44)

En préa­lable, je pense néces­saire de préci­ser que j’avais 74 ans quand le diag­nos­tic du Parkin­son est tombé. Je suis sûre que si cela s’était passé à 40 ans, l’impact aurait été très diffé­rent. En outre je ne suis pas très touchée par rapport à certains malades.

Une vie c’est une suite d’épisodes – des bons et des mauvais – il ne faut pas oublier les bons. Il ne faut pas oublier, non plus que malgré tout ce qu’on veut nous faire croire, le vieillis­se­ment est un proces­sus inéluc­table, même si les  « vieux » sont main­te­nant des « SENIORS ».

Compte tenu de cet éclai­rage, de mon état actuel, à 82 ans, je me sens plutôt privi­lé­giée (je conduis sur de petites distances (en ville et jamais la nuit) et je cultive encore un potager.

Ressentez-​vous un vide à l’intérieur de vous ?
Non ! mais je ne vois pas trop ce que cela veut dire… Ayant un passé de mili­tante très active, au lieu d’avoir la tête pleine de projets, d’actions à mener…., je vis de souve­nirs sans amer­tume. Il y a un temps pour tout et il faut savoir lais­ser la place.

Je ne me sens ni malheu­reuse, ni inquiète outre mesure – je sais qu’il ne faut pas espé­rer une amélio­ra­tion ni un rajeu­nis­se­ment. Malgré des promesses irres­pon­sables, la vieillesse est inéluc­table avec son cortège de soucis de santé. J’espère ne pas trop « traîner ».

Bien sûr, j’ai aban­donné toutes mes acti­vi­tés mili­tantes. L’âge nous rend très vulné­rable et il arrive un moment où on « n’est plus dans le coup ».

Par contre je conti­nue à m’occuper du pota­ger, acti­vité de retraité par excel­lence…, béné­fique sur le plan physique à un rythme choisi, sur le plan mental on vide la tête. En plus, c’est grati­fiant grâce à la récolte de bons légumes.

Je ne pleure pas sur mon sort car, je me sens privi­lé­giée par rapport à d’autres malades beau­coup plus atteints que moi et qui font preuve de beau­coup de courage.

Peur de l’Avenir ? Pas encore. Je me prépare à l’entrée en maison de retraite et j’espère échap­per à une fin de vie dégradante.

Je regrette de n’avoir pu assis­ter à la confé­rence du docteur Autret (Notre N° 35- page 8). Je pense comme elle que le bonheur (au moins en partie) dépend de chacun de nous et donc, que nous avons un rôle à jouer, une respon­sa­bi­lité partielle dans l’orientation de notre vie, dans la gestion de la maladie.
Ne consi­dé­rons pas la mala­die de Parkin­son comme la pire des calamités.

Marie-​Louise CHAPRON

Des cellules immunitaires deviennent des tueuses de neurones

Paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT N°36 – mars 2009 

Une décou­verte de deux cher­cheurs fran­çais, Etienne Hirsch et Stéphane Hunot, ouvre de nouvelles pistes pour lutter contre la mala­die de Parkin­son. Des cellules du système immu­ni­taire sont impli­quées dans le déve­lop­pe­ment de la mala­die, car en s’infiltrant dans le cerveau, elles se trans­forment en « tueuses de neurones ». Leurs travaux devraient permettre d’affiner le déve­lop­pe­ment de médi­ca­ments plus ciblés.

Stéphane Hunot explique l’intérêt théra­peu­tique de ses recherches.

Les deux cher­cheurs de l’université Pierre & Marie Curie (Paris VI) ont décou­vert ce méca­nisme au cours d’autopsie : « Nous avons observé qu’une popu­la­tion parti­cu­lière de globules blancs circu­lant dans le sang, LES LYMPHOCYTES T, était présente en grand nombre dans le cerveau des patients atteints de la mala­die de Parkin­son »

Ils ont ensuite établi l’action des ces cellules, norma­le­ment exclues du cerveau. Leurs travaux montrent qu’elles contri­buent à l’inflammation céré­brale, et tuent les neurones. Les globules infil­trés dans le cerveau utilisent une molé­cule, dénom­mée « FasL » pour se lier à une cellule nerveuse, et provo­quer sa mort.

Stéphane Hunot précise qu’il n’envisage pas que cette décou­verte permette de soigner défi­ni­ti­ve­ment la mala­die de Parkin­son, mais unique­ment d’en ralen­tir l’évolution : « Notre hypo­thèse la plus sérieuse est que cette infil­tra­tion de lympho­cytes T dans le cerveau soit une consé­quence des premières morts de cellules dues à la mala­die. Ce méca­nisme serait donc un facteur de déve­lop­pe­ment de la mala­die, pas la cause première ».

Article relevé dans Le Monde du 16/​02/​09.
Par Soize VIGNON soize.vignon@orange.fr

La narcolepsie vue par le professeur LUDIN Du comité consultatif Parkinson suisse

Paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT N°36 – mars 2009 

Ques­tion d’une lectrice :
Mon mari souffre du Parkin­son depuis quelques années. Il s’en accom­mode très bien, et moi-​même je m’adapte bien à lui et à sa mala­die. Cepen­dant, quelque chose me stresse : la narco­lep­sie. Cela lui arrive le plus souvent au restau­rant ou lorsque l’on nous rend visite. Tout le monde panique, veut nous aider ou appe­ler une ambu­lance. Je sais que ce n’est pas dange­reux, mais je suis tout de même peu rassu­rée. Devons-​nous vivre avec ce handicap ?

Réponse du profes­seur : Il serait impor­tant de m’en dire davan­tage sur les médi­ca­ments pris par le patient et sur sa qualité de sommeil pendant la nuit. Les médi­ca­ments contre le Parkin­son, en parti­cu­lier les agonistes de la dopa­mine, peuvent aggra­ver la somno­lence diurne et égale­ment provo­quer ce que l’on appelle des crises de sommeil, suscep­tibles d’avoir des consé­quences catas­tro­phiques en parti­cu­lier au volant d’un véhi­cule moto­risé. Si le patient est traité par agonistes de la dopa­mine, il convien­drait d’envisager une réduc­tion de la poso­lo­gie lors de la consul­ta­tion avec le méde­cin trai­tant. Si les médi­ca­ments sont respon­sables de la somno­lence décrite, en géné­ral l’amélioration ne tarde pas à se mani­fes­ter. Une mauvaise qualité du sommeil pendant la nuit peut égale­ment être à l’origine d’une plus grande somno­lence diurne. Malheu­reu­se­ment, les troubles du sommeil sont fréquents chez les Parkin­so­niens. Ils peuvent avoir diffé­rentes origines. Une analyse appro­fon­die permet souvent de cibler la cause et d’obtenir une amélioration.

Le fait que l’endormissement ait lieu en parti­cu­lier au restau­rant ou lors des visites permet de soup­çon­ner une autre cause possible : chez de nombreux Parkin­so­niens, les proces­sus cogni­tifs sont ralen­tis. Ils ont ainsi plus de mal à suivre une discus­sion animée et leurs propres contri­bu­tions sont souvent trop tardives. Cela peut les inci­ter à décro­cher de la conver­sa­tion et à s’assoupir. Dans le cas précis, il serait essen­tiel que tous les parti­ci­pants tiennent compte du ralen­tis­se­ment du patient et le fassent parti­ci­per acti­ve­ment à la conversation.

Lu dans « PARKINSON Suisse » n°88
Par Jean GRAVELEAU graveleau.jean2@orange.fr

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