Trouvé sur le net : les malades atteints de Parkinson sont incapable de mentir
Publié le 19 avril 2009 à 06:41La sincérité des patients atteints de Parkinson était déjà connue des médecins. Une étude montre aujourd’hui que cette qualité peut être vue comme une conséquence d’une incapacité à mentir.
Nous savions déjà que les personnes souffrant de la maladie de Parkinson font preuve d’un type comportemental spécifique et qu’elles se distinguent par leur sincérité. Une étude, publiée par le magazine Brain, s’est demandée si cette sincérité est un simple trait de caractère ou s’il y a vraiment un rapport avec le cerveau.
Quand on débite un mensonge, une certaine partie du cerveau, le cortex préfrontal, se met en marche. Mais ce n’est pas le cas des personnes atteintes de la maladie. C’est la raison pour laquelle ces personnes ont tant de difficultés à mentir. La sincérité typique des patients atteints de Parkinson n’est qu’une incapacité à mentir.
Pendant les examens, les patients étaient obligés de raconter un mensonge sous le scanner. Les images du cerveau ont démontré la corrélation entre l’incapacité à mentir et le fonctionnement du cortex préfrontal.
L’étude ne nous donne pas seulement plus d’informations sur les dysfonctionnements liés à la maladie de Parkinson mais elle éclaire également les fonctions du cerveau impliquées dans les mensonges.
Après la maladie d’Alzheimer, celle de Parkinson est la maladie de vieillesse la plus fréquente en Belgique. Le vieillissement croissant de la population ne fera qu’augmenter le nombre de malades.
Knack.be, traduction Céline Bouckaert
Source : Le Vif / L’express, Belgique, article du 17 avril 2009
La vie du GP29 : assemblée générale du 14 mars 2009
Publié le 19 avril 2009 à 06:29Membres du C.A. Élus à l’A.G. du 14 mars 2009 : la liste est visible ici
Les points-rencontre : la liste est visible ici
Conférence : Samedi 18 avril 2009
Publié le 15 avril 2009 à 14:10Conférence organisée par le GP29, dans le cadre de la 13ème journée mondiale Maladie de Parkinson
La Maladie de Parkinson : l’organisation du traitement
par Mr le Dr Lallement, neurologue, hôpital de de St Brieuc
Samedi 18 avril 2009
au Juvénat Notre Dame
Penn Feunten
Châteaulin
Vous êtes tous les bienvenus, entrée libre
Trouvé sur le net : Parkinson Hérault est de tous les combats
Publié le 13 avril 2009 à 13:13L’association Parkinson Hérault, pour la journée mondiale consacrée à la maladie, s’est installée récemment dans le hall du centre hospitalier de Béziers où un sympathique accueil lui a été réservé. Les bénévoles ont reçu des personnels du service neurologie auxquels a été remise de la documentation, mais aussi des anonymes intéressés parce que l’un de leur proche ou eux-mêmes souffrent de ce mal. A ce propos, l’un des responsables confie : « Souvent, peu osent l’avouer. C’est, au début, le pas le plus difficile à franchir. » En outre, l’association a élu un nouveau bureau composé de Henri Aguera, président ; Jeannot Dagany, vice-président ; Lyria Argento-Tolo, secrétaire ; Danièle Galan, adjointe ; Claude Vianes, trésorière ; Chantal Rocchesani, déléguée communication ; Georgette Segura-Font, déléguée documentation ; Jean-Pierre Rocchesani, délégué polyvalent (communication et documentation). Les permanences se déroulent à la maison de la vie associative le troisième lundi de chaque mois, de 15 h 30 à 17 h. Tél 04 67 98 36 75.
source : A HREF0« http://www.midilibre.com/articles/2009/04/13/20090413-BEZIERS-Parkinson-Herault-est-de-tous-les-combats.php5 »>http://www.midilibre.com/articles/2009/04/13/20090413-BEZIERS-Parkinson-Herault-est-de-tous-les-combats.php5
Vous sentez-vous satisfait de votre vie ?
Publié le 04 avril 2009 à 07:39Paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT N°36 – mars 2009
Intervention faite lors de la journée d’échanges du Bois Joubert (44)
En préalable, je pense nécessaire de préciser que j’avais 74 ans quand le diagnostic du Parkinson est tombé. Je suis sûre que si cela s’était passé à 40 ans, l’impact aurait été très différent. En outre je ne suis pas très touchée par rapport à certains malades.
Une vie c’est une suite d’épisodes – des bons et des mauvais – il ne faut pas oublier les bons. Il ne faut pas oublier, non plus que malgré tout ce qu’on veut nous faire croire, le vieillissement est un processus inéluctable, même si les « vieux » sont maintenant des « SENIORS ».
Compte tenu de cet éclairage, de mon état actuel, à 82 ans, je me sens plutôt privilégiée (je conduis sur de petites distances (en ville et jamais la nuit) et je cultive encore un potager.
Ressentez-vous un vide à l’intérieur de vous ?
Non ! mais je ne vois pas trop ce que cela veut dire… Ayant un passé de militante très active, au lieu d’avoir la tête pleine de projets, d’actions à mener…., je vis de souvenirs sans amertume. Il y a un temps pour tout et il faut savoir laisser la place.
Je ne me sens ni malheureuse, ni inquiète outre mesure – je sais qu’il ne faut pas espérer une amélioration ni un rajeunissement. Malgré des promesses irresponsables, la vieillesse est inéluctable avec son cortège de soucis de santé. J’espère ne pas trop « traîner ».
Bien sûr, j’ai abandonné toutes mes activités militantes. L’âge nous rend très vulnérable et il arrive un moment où on « n’est plus dans le coup ».
Par contre je continue à m’occuper du potager, activité de retraité par excellence…, bénéfique sur le plan physique à un rythme choisi, sur le plan mental on vide la tête. En plus, c’est gratifiant grâce à la récolte de bons légumes.
Je ne pleure pas sur mon sort car, je me sens privilégiée par rapport à d’autres malades beaucoup plus atteints que moi et qui font preuve de beaucoup de courage.
Peur de l’Avenir ? Pas encore. Je me prépare à l’entrée en maison de retraite et j’espère échapper à une fin de vie dégradante.
Je regrette de n’avoir pu assister à la conférence du docteur Autret (Notre N° 35- page 8). Je pense comme elle que le bonheur (au moins en partie) dépend de chacun de nous et donc, que nous avons un rôle à jouer, une responsabilité partielle dans l’orientation de notre vie, dans la gestion de la maladie.
Ne considérons pas la maladie de Parkinson comme la pire des calamités.
Marie-Louise CHAPRON
Des cellules immunitaires deviennent des tueuses de neurones
Publié le 03 avril 2009 à 18:10Paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT N°36 – mars 2009
Une découverte de deux chercheurs français, Etienne Hirsch et Stéphane Hunot, ouvre de nouvelles pistes pour lutter contre la maladie de Parkinson. Des cellules du système immunitaire sont impliquées dans le développement de la maladie, car en s’infiltrant dans le cerveau, elles se transforment en « tueuses de neurones ». Leurs travaux devraient permettre d’affiner le développement de médicaments plus ciblés.
Stéphane Hunot explique l’intérêt thérapeutique de ses recherches.
Les deux chercheurs de l’université Pierre & Marie Curie (Paris VI) ont découvert ce mécanisme au cours d’autopsie : « Nous avons observé qu’une population particulière de globules blancs circulant dans le sang, LES LYMPHOCYTES T, était présente en grand nombre dans le cerveau des patients atteints de la maladie de Parkinson »
Ils ont ensuite établi l’action des ces cellules, normalement exclues du cerveau. Leurs travaux montrent qu’elles contribuent à l’inflammation cérébrale, et tuent les neurones. Les globules infiltrés dans le cerveau utilisent une molécule, dénommée « FasL » pour se lier à une cellule nerveuse, et provoquer sa mort.
Stéphane Hunot précise qu’il n’envisage pas que cette découverte permette de soigner définitivement la maladie de Parkinson, mais uniquement d’en ralentir l’évolution : « Notre hypothèse la plus sérieuse est que cette infiltration de lymphocytes T dans le cerveau soit une conséquence des premières morts de cellules dues à la maladie. Ce mécanisme serait donc un facteur de développement de la maladie, pas la cause première ».
Article relevé dans Le Monde du 16/02/09.
Par Soize VIGNON soize.vignon@orange.fr
La narcolepsie vue par le professeur LUDIN Du comité consultatif Parkinson suisse
Publié le 01 avril 2009 à 17:34Paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT N°36 – mars 2009
Question d’une lectrice :
Mon mari souffre du Parkinson depuis quelques années. Il s’en accommode très bien, et moi-même je m’adapte bien à lui et à sa maladie. Cependant, quelque chose me stresse : la narcolepsie. Cela lui arrive le plus souvent au restaurant ou lorsque l’on nous rend visite. Tout le monde panique, veut nous aider ou appeler une ambulance. Je sais que ce n’est pas dangereux, mais je suis tout de même peu rassurée. Devons-nous vivre avec ce handicap ?
Réponse du professeur : Il serait important de m’en dire davantage sur les médicaments pris par le patient et sur sa qualité de sommeil pendant la nuit. Les médicaments contre le Parkinson, en particulier les agonistes de la dopamine, peuvent aggraver la somnolence diurne et également provoquer ce que l’on appelle des crises de sommeil, susceptibles d’avoir des conséquences catastrophiques en particulier au volant d’un véhicule motorisé. Si le patient est traité par agonistes de la dopamine, il conviendrait d’envisager une réduction de la posologie lors de la consultation avec le médecin traitant. Si les médicaments sont responsables de la somnolence décrite, en général l’amélioration ne tarde pas à se manifester. Une mauvaise qualité du sommeil pendant la nuit peut également être à l’origine d’une plus grande somnolence diurne. Malheureusement, les troubles du sommeil sont fréquents chez les Parkinsoniens. Ils peuvent avoir différentes origines. Une analyse approfondie permet souvent de cibler la cause et d’obtenir une amélioration.
Le fait que l’endormissement ait lieu en particulier au restaurant ou lors des visites permet de soupçonner une autre cause possible : chez de nombreux Parkinsoniens, les processus cognitifs sont ralentis. Ils ont ainsi plus de mal à suivre une discussion animée et leurs propres contributions sont souvent trop tardives. Cela peut les inciter à décrocher de la conversation et à s’assoupir. Dans le cas précis, il serait essentiel que tous les participants tiennent compte du ralentissement du patient et le fassent participer activement à la conversation.
Lu dans « PARKINSON Suisse » n°88
Par Jean GRAVELEAU graveleau.jean2@orange.fr
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