Ne pas être qu'un "patient" ...

Vu sur le net — Maladie de Parkinson : de nouvelles mesures pour améliorer l’accompagnement

Article trouvé sur le site d’Agevil­lage.

Le 11 avril, à l’occasion de la jour­née mondiale consa­crée à la mala­die de Parkin­son, Marie –Anne Monchamp, secré­taire d’Etat auprès de la ministre des soli­da­ri­tés et de la Cohé­sion sociale, a annoncé plusieurs mesures visant à amélio­rer la qualité de vie des personnes souf­frant de cette mala­die qui concerne 150 000 personnes. L’as­so­cia­tion France Parkin­son appelle toute­fois toujours à la mise en place d’un plan spéci­fique global (médi­cal et social) et se réjouit dans ce sens de la volonté d’une vraie recon­nais­sance expri­mée par Xavier Bertrand, ministre du travail, de l’emploi et de la santé.

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Vu sur le net : un article du Monde — quatre grands neurologues réclament un plan Parkinson

Article trouvé sur le site du Monde

La mala­die de Parkin­son est large­ment mécon­nue de l’opi­nion publique et oubliée de l’ac­tion publique. Il s’agit pour­tant de la deuxième cause de handi­cap moteur de l’adulte, après l’ac­ci­dent vascu­laire céré­bral et de la deuxième cause de mala­die neuro­dé­gé­né­ra­tive après la mala­die d’Alz­hei­mer. En France, 150 000 malades en souffrent. L’âge de début moyen se situe entre 55 et 65 ans, mais de nombreux sujets en sont frap­pés bien plus jeunes.

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Compte-​rendu de la conférence-​débat du lundi 11 avril 2011

MALADIE DE PARKINSON
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Compte-​rendu de la conférence-​débat du lundi 11 avril 2011 

Présen­ta­tion et ouver­ture du colloque :

Réunion animée par Bruno ROUGIER, jour­na­liste sante (France Info)

Prési­dence de Bruno FAVIER, président de l’association France-​Parkinson, avec allocution,

Présence de la marraine de FP, Madame Mady MESPLE, (grande chan­teuse d’opéra bien connue), parkin­so­nienne elle-​même, qui fait une courte inter­ven­tion et restera présente presque jusqu’à la fin de la conférence.

Annonce que 200 person­na­li­tés du monde médi­cal et poli­tique ont répondu favo­ra­ble­ment en renvoyant la péti­tion qui leur avait été adres­sée et qui seront remises ulté­rieu­re­ment à Mme la Secré­taire d’Etat à la cohé­sion sociale, proche colla­bo­ra­trice de Rose­line BACHELOT.

Inter­ven­tion vidéo de Nora BERRA, Secré­taire d’Etat à la Santé.

Inter­ven­tion de Didier AUSSIN, Direc­teur Géné­ral de la Santé qui rappelle les critères de mise en ALD depuis janvier 2011.

Montée sur scène de Jean-​Philippe RANDEL, neuro­logue à Paris, et de Pascal DERKINDEREN, neuro­logue et cher­cheur au CHU de Nantes, courtes allo­cu­tions concer­nant les recherches actuelles et notam­ment de la part du Dr DERKENDEREN qui explique briè­ve­ment ses recherches concer­nant un diag­nos­tique précoce grâce à la décou­verte du rapport entre le système nerveux central et les neurones des muqueuses des intes­tins. Le Dr RANDEL parle ensuite des progrès faits dans l’annonce aux malades de ce qui les frap­pait et déclare que dès le début de l’annonce de la mala­die une prise en charge psycho­lo­gique aussi bien que médi­ca­men­teuse et kiné­si­thé­ra­peu­tique est entre­prise (ce qui n’est pas forcé­ment le cas partout !)

Présen­ta­tion d’une vidéo d’une malade de 63 ans expli­quant qu’à l’annonce de Parkin­son alors qu’elle n’avait que 50 ans, le neuro­logue lui en a fait la décla­ra­tion sans ména­ge­ment, sans expli­ca­tion, la lais­sant dans le désar­rois le plus total.

Présen­ta­tion d’une vidéo : inter­ven­tion du Dr Marc ZIEGLER.

Inter­ven­tion de Fabienne DUROY, magis­trate hono­raire, experte de FP.

Inter­ven­tion de Mathilde LAEDERICH, prési­dente de FP, qui présente la mallette du nouveau diag­nos­ti­qué avec le contenu de celle-​ci (télé­char­geable sur le site de FP), et qui ne sera à dispo­si­tion des méde­cins que dans quelques mois.

Comment être mieux soigné :
Inter­ven­tion de Marie VIDAILHET, profes­seur spécia­liste MP et cher­cheur à la Salpé­trière à Paris. Elle parle des progrès faits dans la prise en charge de la mala­die mais souligne que l’équilibre de vie est :

50 % du fait du médecin
50 % du fait du malade.

Inter­ven­tion d’un psychiatre pour l’impact de MP, la néces­sité de faire comprendre au malade sa nouvelle vie et l’aider à trou­ver ses ressources inté­rieures par des échanges et une nouvelle repré­sen­ta­tion de sa person­na­lité vis-​à-​vis de sa famille aussi bien que de ses amis ou collègues de travail.

  • Aide éven­tuel­le­ment à la décou­verte et la révé­la­tion de nouvelles potentialités.
  • Indi­ca­tion que la pres­crip­tion d’antidépresseur ne doit être envi­sa­gée que tout à fait excep­tion­nel­le­ment car ils sont « non compa­tibles » avec les médi­ca­ments antiparkinsoniens.
  • La parole doit éviter le décou­ra­ge­ment et la dépression.

Inter­ven­tion de Bernard DELORME de l’AFSSAPS sur les effets indé­si­rables des médi­ca­ments anti­par­kin­so­niens et surtout les agonistes qui ne sont pas les mêmes pour tous les malades et la balance doit être faite entre « bien­faits » et « risques », ceux-​ci ne devant pas être minimiser.

Inter­ven­tion de Jean-​Pierre BRETON, kiné­si­thé­ra­peute, qui rappelle les bien­faits de celle-​ci dès le début de la maladie.
Inter­ven­tion de Peggy GATIGNOL, ortho­pho­niste, qui parle de la néces­sité d’avoir recourt à l’orthophonie pour la respi­ra­tion, la déglu­ti­tion etc..

Prise en charge :
Quelques ques­tions de participants :

  • Les médi­ca­ments psycho­tropes : leurs bien­faits momen­ta­nés et de leurs effets à long terme.
  • La tolé­rance fami­liale impos­sible lorsque le trai­te­ment se trouve inadapté après quelques mois ou années, les premiers effets amélio­rant l’état s’épuisant. Chan­ge­ment de traitement.
  • Les bien­faits que l’on peut attendre d’un trai­te­ment à la nicotine.

Inter­ven­tion du Dr ZAGARO, neuro­logue CHU Henri Mondor Créteil, qui parle de nico­ti­no­thé­ra­pie et du double essai en aveugle en cours dont les résul­tats ne sont pas encore connus et des problèmes de tolérance.

Prise en charge financière :
Questions : 

  • psycho­mo­tri­cité non rembour­sée ? pas de réponse
  • Ostéo­pa­thie non rembour­sée ? pas de réponse
  • Méde­cine personnalisée ?

Éduca­tion thérapeutique :

  • Mieux comprendre sa maladie
  • Soignants
  • Aidants
  • Avoir des projets.

Inter­ven­tion de Danielle VILCHIEN concer­nant la dépen­dance lors de l’altération de l’état du malade et le « 5ème risque ». Préven­tion de la dépen­dance avec aide aux aidants. Offre de services et d’hébergement avec un « reste à charge » impor­tant. Recherche de solutions.

Inter­ven­tion de Chris­tine MARTIN, psycho­logue concer­nant l’accueil de jour « spécia­lisé MP ».

Remise des diplômes pour l’appel d’activités :

  • Yves GOUACHER, malade en Haute Garonne, pour forma­tion sur Inter­net avec un blog avec actua­li­sa­tion de la recherche, réflexions entre parkinsoniens.
  • Atelier « tango » pour les malades et aidants avec anima­trice toutes les 3 semaines avec valo­ri­sa­tion de l’hygiène de vie, service aux malades/​aidants professionnels.
  • Atelier « comé­die du langage » 1 fois par mois, avec impro­vi­sa­tions ou lecture.
  • Atelier avec anima­trice pour gymnas­tique volon­taire après forma­tion avec action sur la motri­cité, flui­dité des dépla­ce­ments, réac­ti­vité, exer­cices de mani­pu­la­tion engins de la vie courante et enchai­ne­ment d’actions et disant en même temps que l’action ce que le malade est en train de faire.
  • « Jardin de Sophia », struc­ture d’hébergement avec envi­ron­ne­ment médical.
  • « Un chœur qui bat », orga­nisé par un chef de chœur au conser­va­toire de Boulogne-Billancourt.
  • Recherches :
    Inter­ven­tion des Drs DERKENDIREN et NIEOULLON, sur la biop­sie du côlon pour un diag­nos­tic précoce de MP. Influence des éléments envi­ron­ne­men­taux sur les neurones avec muta­tions du génome des patients sur terrain favo­rable parkin­so­nien ou non.

    La neuro­sti­mu­la­tion et les avan­cées concer­nant le ciblage plus précis.
    Inno­va­tion théra­peu­tique en dépas­sant l’utilisation systé­ma­tique de la L DOPA. Meilleure utili­sa­tion des médi­ca­ments exis­tants et les dosages.

    Pistes non dopa­mi­ner­giques et études dans d’autres domaines.

    Problèmes d’hérédité, pas forcé­ment d’ordre géné­tique surtout dans la forme avec début précoce.

    Recherches sur les gènes très longues donc pas systé­ma­tiques. D’autres struc­tures dans le cerveau autres qu’au niveau dopaminergique.

    Présen­ta­tion des Prési­dents des asso­cia­tions de malades ayant parti­cipé à l’élaboration du livre Blanc et de la péti­tion (les orga­ni­sa­teurs auraient pu prévoir un temps de parole pour chacun d’eux car ils n’ont pas eu l’opportunité de s’exprimer pour mieux faire ressor­tir la notion du Collec­tif ainsi créé) 

    Inter­ven­tion et fin du colloque :
    Mme la Secré­taire d’Etat à la cohé­sion sociale à qui sont remise les 200 péti­tions pour le PLAN PARKINSON.

    Toujours 150 000 parkin­so­niens en France dont : 10 % de jeunes.

    Bonne note a été prise des 20 prin­ci­pales mesures du « LIVRE BLANC » lesquelles servent de feuille de route au gouver­ne­ment et surtout au Comité de Santé Publique. La loi du 02/​2005 doit être appli­quée à tous.

    L’accès aux droits rendus diffi­ciles à cause de la mécon­nais­sance de Parkin­son dans les diffé­rents services.

    Une exper­tise va être faite sur la faisa­bi­lité de l’éducation théra­peu­tique des inter­ve­nants sociaux avec une démarche de coordination.

    LE GOURVERNEMENT TOUT ENTIER SE MOBILISE

    Renée DUFANT
    SOLIDARITES PARKINSON 93

Intervention de clôture de Madame Marie-​Anne MONTCHAMP


Inter­ven­tion de clôture de Madame Marie-​Anne MONTCHAMP
Secré­taire d’Etat auprès de la ministre
des soli­da­ri­tés et de la cohé­sion sociale
A l’occasion de la Jour­née mondiale Parkin­son 2011
« 2011, chacun peut faire un pas »
Lundi 11 avril 2011 – Maison de la Chimie

Monsieur le Président [Bruno Favier],
Mesdames et Messieurs,

Je suis très heureuse d’intervenir en clôture de ce colloque orga­nisé par France Parkin­son à l’occasion de la Jour­née mondiale Parkin­son 2011. 

Des inter­ve­nants pres­ti­gieux se sont succédé tout au long de l’après-midi pour rappe­ler les enjeux de cette mala­die qui concerne quelque 150 000 personnes en France. La qualité de ces inter­ven­tions était à la hauteur de l’enjeu ainsi repré­senté par cette mala­die qui se trouve à la croi­sée de plusieurs poli­tiques publiques : 

  • la poli­tique de santé que ce soit par ses aspects de prise en charge médi­cale que ses corol­laires dans le champ de la recherche bio médi­cale dans le domaine de la neuro­lo­gie en particulier, 
  • la poli­tique à desti­na­tion des personnes dépen­dantes sur laquelle le Président de la Répu­blique a voulu invi­ter toute la société à débattre au début de cette année, et dont Rose­lyne Bache­lot et moi-​même avons la respon­sa­bi­lité. Nul n’ignore en effet qu’à un certain stade d’évolution, les symp­tômes de la mala­die de Parkin­son peuvent venir entra­ver l’autonomie des personnes qu’elle touche.
  • elle concerne égale­ment la poli­tique du handi­cap, car si cette mala­die touche pour l’essentiel des personnes de plus de 60 ans, 10% des personnes concer­nées ont moins de 60 ans et peuvent voir leur vie sociale, person­nelle et profes­sion­nelle, affec­tée par ses consé­quences invalidantes.

Pour répondre aux enjeux de cette mala­die, votre asso­cia­tion a lancé il y a deux ans des Etats géné­raux Parkin­son, qui ont donné lieu à un livre blanc conte­nant 20 préco­ni­sa­tions majeures. Il a été remis en avril 2010 à Rose­lyne Bache­lot, alors ministre de la santé.

1/​ Pour le Gouver­ne­ment, ces vingt mesures consti­tuent la feuille de route des pouvoirs publics pour répondre aux besoins des personnes atteintes de la mala­die de Parkin­son et de leurs familles.

Comme tous les plans de santé publique, l’action que vous souhai­tez contient plusieurs volets ; visi­bi­lité, recherche, soins et accom­pa­gne­ment. Elle trouve sa force dans cette cohérence.

L’articulation des diffé­rents inter­ve­nants est ainsi assu­rée par un comité inter­mi­nis­té­riel qui se réunit sous l’égide du direc­teur géné­ral de la santé.

La prise en compte de l’accompagnement social dans les plans de santé publique consti­tue un progrès qu’il s’agit de souli­gner. Est révo­lue l’époque où la ques­tion des besoins de soins venait trop souvent occul­ter les besoins d’accompagnement, igno­rant la réalité de la vie avec la mala­die. C’est le signe que commence à s’imposer l’approche de la santé perçue comme « un état de complet bien-​être physique, mental et social » telle que promue par l’Organisation mondiale de la santé.

Cette démarche est très symp­to­ma­tique des évolu­tions forte auxquelles notre système de santé fait face aujourd’hui : la place crois­sante des mala­dies chro­niques impose de consi­dé­rer les soins et la vie qui va avec.

2/​ La qualité de vie est votre seconde préoc­cu­pa­tion. En tant que secré­taire d’Etat auprès de la ministre des soli­da­ri­tés et de la cohé­sion sociale, c’est bien évidem­ment à ce titre que j’interviens aujourd’hui.

Rose­lyne Bache­lot et moi-​même avons souhaité, comme vous nous invi­tiez à le faire, que cette jour­née mondiale Parkin­son 2011 soit l’occasion de faire plusieurs pas pour amélio­rer la vie avec cette maladie. 

Vous qui êtes atteints de la mala­die de Parkin­son ou qui vivez quoti­dien­ne­ment avec des proches atteints de cette mala­die, vous nous rappe­lez qu’un patient ne saurait jamais être ramené à un objet de soins. Il doit être consi­déré avec son projet de vie. N’est-ce pas la raison d’être de tout ce qui est entre­pris pour ralen­tir les effets de la maladie ?

Comme de nombreux autres malades chro­niques, les personnes atteintes de la mala­die de Parkin­son peuvent subir, en raison des consé­quences de leurs troubles, des limi­ta­tions d’activités dans leur vie quoti­dienne. Ils subissent, à ce titre, un handi­cap, selon la défi­ni­tion donnée par la loi du 11 février 2005 que je connais bien pour avoir œuvré à son adoption.

L’ensemble des droits ouverts aux personnes handi­ca­pées doivent pouvoir être acces­sibles aux personnes dont les inca­pa­ci­tés trouvent leur cause dans la mala­die de Parkin­son et se trou­vant dans les situa­tions prévues par la loi. En effet, la loi n’a pas voulu distin­guer selon la nature ou l’origine du handi­cap. La loi doit être appli­quée à tous, sans qu’il soit néces­saire de rappe­ler l’ensemble des mala­dies et de leurs consé­quences poten­tiel­le­ment concer­nées. Il n’est ainsi pas néces­saire de prévoir des droits spéci­fiques pour le main­tien dans l’emploi ou l’accès à la retraite anti­ci­pée des personnes handi­ca­pées du fait d’une mala­die de Parkinson. 

Il faut toute­fois recon­naître que l’accès aux droits exis­tants peut être rendu diffi­cile en raison d’une mauvaise connais­sance des consé­quences de la mala­die de Parkin­son par les personnes char­gées des dispo­si­tifs d’accompagnement des personnes handi­ca­pées, que ce soit dans les maisons dépar­te­men­tales des personnes handi­ca­pées – les MDPH‑, dans les entre­prises ou les admi­nis­tra­tions ou les autres services sociaux. C’est ainsi que j’ai demandé que tous les efforts réali­sés en parti­cu­lier par la Caisse natio­nale de soli­da­rité pour l’autonomie en direc­tion des person­nels des MDPH dans le cadre du plan mala­dies chro­niques soient bien éten­dus à la ques­tion de la mala­die de Parkinson.

Le deuxième pas que nous souhai­tons faire aujourd’hui vise à amélio­rer la forma­tion sur la mala­die de Parkinson. 

Si l’éducation théra­peu­tique des patients concerne le ministre de la santé, le minis­tère des soli­da­ri­tés et de la cohé­sion sociale est quant à lui aux premières lignes pour favo­ri­ser le déploie­ment de la forma­tion des profes­sion­nels médico-​sociaux et des aidants familiaux. 

La forma­tion des profes­sion­nels des établis­se­ments et services médico-​sociaux est la garan­tie que l’accueil des personnes âgées atteintes de la mala­die de Parkin­son dans ces struc­tures se fasse dans les meilleures condi­tions. Une sensi­bi­li­sa­tion doit pouvoir être inté­grée aux dispo­si­tifs exis­tants de forma­tions profes­sion­na­li­santes. Plusieurs pistes sont aujourd’hui à l’étude. La démarche de forma­tion origi­nale et exigeante portée par la Société fran­çaise de géria­trie et de géron­to­lo­gie à travers le programme Mobi­qual et soute­nue par la CNSA pour­rait ainsi offrir un support adapté à la diffu­sion de connais­sances et de pratiques utiles aux person­nels des EHPAD. J’ai solli­cité une exper­tise de la part de la SFGG sur la faisa­bi­lité du déve­lop­pe­ment d’un module Parkinson.

La forma­tion des aidants fami­liaux est quant à elle, de plus en plus solli­ci­tée par les asso­cia­tions de familles de personnes âgées ou handi­ca­pées. Comme France Parkin­son, elles souhaitent leur propo­ser des outils pour surmon­ter les diffi­cul­tés. Car, ce sont souvent les familles qui sont en première ligne lorsque la mala­die survint ou évolue, pour favo­ri­ser la vie à domi­cile dans les meilleures condi­tions. La loi Hôpi­tal Patients Santé et Terri­toires de juillet 2009 a étendu les compé­tences de la CNSA en matière de finan­ce­ment de la forma­tion des aidants fami­liaux. Un programme de forma­tion pourra ainsi être établi entre France Parkin­son et la CNSA donnant lieu à une conven­tion d’ici le début de l’année 2012.

Le troi­sième pas que Rose­lyne Bache­lot et moi-​même vous propo­sons de fran­chir ensemble est l’amélioration du parcours de soins et d’accompagnement des personnes atteintes de la mala­die de Parkin­son, sur le modèle imaginé pour les malades Alzhei­mer à travers les maisons pour l’autonomie et l’intégration de malades Alzhei­mer – les MAIA. Expé­ri­menté depuis 2010 et aujourd’hui en phase de géné­ra­li­sa­tion, ce modèle doit permettre une meilleure arti­cu­la­tion des inter­ven­tions autour des personnes, de la phase diag­nos­tique à l’accompagnement social, en passant par la prise en charge médi­cale. Nous souhai­tons que ce modèle puisse être étendu à d’autres mala­dies chro­niques, la mala­die d’Alzheimer ne résu­mant pas l’ensemble des situa­tions complexes auxquelles peuvent être confron­tées les personnes âgées et leurs familles. Cette exten­sion sera ainsi expé­ri­men­tée à partir de la situa­tion des personnes atteintes de la mala­die de Parkin­son et accom­pa­gnée par l’équipe projet natio­nale, située à la CNSA, qui iden­ti­fiera, en lien avec France Parkin­son, le site le plus adapté et solli­ci­tera ses équipes et le porteur de projet compétent.

Monsieur le Président,
Mesdames, Messieurs,

Je veux vous assu­rer, en clôture de votre colloque, de la mobi­li­sa­tion du Gouver­ne­ment pour appor­ter aux personnes atteintes de la mala­die de Parkin­son et de leur famille des réponses pour favo­ri­ser leur qualité de vie et leur parti­ci­pa­tion sociale. C’est l’ambition du chan­tier ouvert par le Président de la Répu­blique sur la ques­tion de la dépen­dance auquel France Parkin­son est associée.

Guide de l’AFSSAPS : les médicaments dopaminergiques…

mieux connaître certains effets indé­si­rables pour en parler plus facilement…

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Vu sur le net : question au gouvernement

Vidéo trou­vée sur le site de la vidéo­thèque du Sénat

Il s’agit d’une ques­tion posée au gouver­ne­ment par le séna­teur Jégou au ministre de la santé à l’oc­ca­sion de la jour­née natio­nale de la mala­die de Parkinson.

Jour­née natio­nale de la mala­die de Parkinson

Vu sur le net : Rando Cyclo : 1 000 € pour la lutte contre Parkinson — Le Folgoët

Article trouvé sur le site d’Ouest-​France

La tradi­tion­nelle randon­née que le vélo-​club local dédie à la recherche contre la mala­die de Parkin­son s’est dérou­lée dimanche 27 mars dernier. 187 cyclistes et 34 marcheurs ont répondu présents au rendez-​vous préparé de longue date par Jean-​Baptiste Le Gat et ses amis du Folgoët.

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Vu sur le net : Parkinson : il gagne contre le labo pharmaceutique

Article trouvé sur le site d’Ouest-​France

Pour la première fois en France, GSK, fabri­cant du médi­ca­ment Requip, a été condamné à verser des indem­ni­tés à un Nantais qui a subi des effets secon­daires « désastreux ».
« C’est la victoire de David contre Goliath ! » Les avocats ange­vins de Didier Jambart ne cachaient pas leur satis­fac­tion, hier, à la sortie du palais de justice de Nantes. Ce Nantais de 51 ans, atteint de la mala­die de Parkin­son, atta­quait le labo­ra­toire phar­ma­ceu­tique GSK (Glaxo Smith Kline). Après avoir pris le médi­ca­ment Requip, entre 2003 et 2005, Didier Jambart avait déve­loppé une addic­tion au jeu et au sexe qui a « brisé » sa vie.

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Vu sur le net : Maladie de Parkinson : les malades aident les malades

Article trouvé sur le site d’Ouest-​France

Mala­die de Parkin­son : les malades aident les malades — Trégueux
lundi 28 mars 2011 Sylvain Bielle : « Pour mieux vivre la mala­die de Parkin­son, Il faut apprendre à gérer son corps. »

La jour­née mondiale sur la mala­die de Parkin­son aura lieu le 11 avril. Le Trégueu­sien Sylvain Bielle est le président de l’As­so­cia­tion des parkin­so­niens des Côtes-​d’Armor (Apca). Forte d’une centaine d’adhé­rents, cette asso­cia­tion de malades a pour but d’ai­der à sortir de l’isolement.

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Combattre la dysarthrie parkinsonienne

Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°44 – mars 2011 

Dans le dernier numéro de notre Parkin­so­nien de décembre 2010, j’ai lu avec atten­tion l’article publié par Jean-​Pierre LAGADEC sur le trai­te­ment de la dysarthrie. 

Nous sommes en effet, nous les parkin­so­niens, tous plus ou moins confron­tés à ce handi­cap au cours de l’évolution de notre mala­die. Le premier réflexe consiste bien évidem­ment à recou­rir à un ortho­pho­niste. Mais J.P. Laga­dec le souligne lui-​même, la répar­ti­tion de ces profes­sion­nels est très inégale dans nos provinces fran­çaises. Certains dépar­te­ments, comme nous le consta­tons égale­ment pour les neuro­logues, ne comptent que quelques unités. Comment dans ce cas obte­nir des séances régu­lières afin d’assurer leur efficacité ? 

Mais sans faire appel à ces profes­sion­nels, sans moyens sophis­ti­qués, nous avons entre amis parkin­so­niens mis en place, sans proto­cole, d’une manière la plus natu­relle qui soit, une méthode à la portée de tous : le télé­phone. Avec ce moyen les distances ne comptent plus. Même les horaires ont moins d’importance, en tout cas beau­coup plus facile à conci­lier, premier point.

Deuxième point : aujourd’hui les tarifs télé­pho­niques présentent des formules tari­faires inté­res­santes, pouvant concur­ren­cer les hono­raires d’orthophonistes.

Troi­sième point : vous pouvez orga­ni­ser confor­ta­ble­ment votre séance, en tout cas le plus agréa­ble­ment possible, sans avoir à subir le regard de votre interlocuteur. 

Quatrième point, allier l’utile à l’agréable : assu­rer nos séances tout en entre­te­nant l’amitié.

Je peux vous dire que ça marche ! Nous testons en effet la méthode avec quelques amis depuis plusieurs années, comme vous avez pu le faire vous-​même, et nous la recom­man­dons à celles et ceux qui hési­te­raient encore.

Henri MINARET, membre de L’association des parkin­so­niens du Limousin

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