Stimulation cérébrale profonde contre le Parkinson
Publié le 29 avril 2013 à 06:10Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°52
« Depuis quelques années, la maladie de Parkinson peut être traitée par stimulation cérébrale profonde chez des patients très handicapés atteints depuis plus de 12 ans. Ce traitement pourrait désormais être envisagé plus précocement, selon les résultats de l’étude Earlystim publiée dans le New England Journal of Medicine ».
Le quotidien explique que « les équipes française du Pr Yves Agid, et allemande du Pr Günther Deuschl ont suivi 251 personnes de moins de 60 ans souffrant de la maladie de Parkinson depuis 7 ans en moyenne avec des complications motrices depuis moins de 3 ans. Toutes étaient sous traitement médicamenteux ».
« Ce groupe de malade a été divisé en deux, l’un traité par stimulation cérébrale profonde en plus des médicaments et l’autre juste sous traitement médicamenteux. Après 2 ans de suivi, les médecins ont constaté une amélioration moyenne de 26% de la qualité de vie et de 53% des capacités motrices des patients opérés alors qu’aucune amélioration n’était observée pour ceux sous traitement médicamenteux », note Le Figaro. Le Dr Michael Schüpbach déclare que selon ce travail, « lorsque les complications motrices commencent, la stimulation est supérieure au traitement par médicament seul ».
Le journal observe que « cette étude représente un espoir pour les patients les plus jeunes, encore actifs, qui constituent environ 10% des 100 000 à 150 000 personnes souffrant de la maladie de Parkinson en France. Les responsables de l’étude demeurent cependant prudents : il ne s’agit pas de pratiquer cette opération très largement ». Le Figaro remarque ainsi que « pour être opérés, les malades doivent répondre au traitement par lévodopa et ne pas présenter de signes autres que dopaminergiques ni de contre-indications médicales… De plus, l’opération, délicate, nécessite des équipes de neurochirurgiens expérimentés. Or la France compte 24 centres de référence, déjà embouteillés. Alors qui opérer en priorité ? », S’interroge le quotidien.
Lu par Nagi MIMASSI
nagimimassi@yahoo.com
Cligner des yeux est bon pour le cerveau
Publié le 23 avril 2013 à 07:58Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°52
Le réflexe naturel de battre des paupières joue un rôle dans la concentration
Le clignement naturel des yeux (ni provoqué, ni nerveux) a d’autres utilités que celles que l’on croyait. Oui, il humidifie la cornée et l’empêche de se dessécher. Oui il nettoie cette même cornée de toute poussière ou particule qui y atterrirait. Mais il semble bien avoir aussi une influence sur le fonctionnement du cerveau et sur notre niveau d’attention. Des chercheurs japonais sont des passionnés des « clins d’œil ».
Ils les étudient depuis plusieurs années déjà au travers d’extraits de films de Mr Bean. Ils viennent de faire une découverte qui en met plein les yeux (publié dans le Proceedings of National Academy of Sciences).
Notre cerveau permet de porter de l’attention à un nombre limité d’événements simultanés, trois ou quatre au maximum. Dans une étude précédente, les chercheurs de l’équipe de Tamami Nakano, de l’université d’Osaka, avaient déjà montré que quelqu’un regardant des vidéos de Mr Bean clignait des yeux au moment « faibles » du film, changement de scène ou quand le « héros » était hors champ, donc aux moments où l’attention pouvait se relâcher.
Ils ont donc réitéré l’expérience, mais en mettant le cerveau des « cobayes » sous imagerie médicale par résonance magnétique pour visualiser les éventuels changements de l’activité cérébrale juste après un clignement d’œil. Et, surprise !
La réponse cérébrale à l’abaissement des paupières est nette et précise. L’activité cérébrale montre une véritable modification avec ce que les chercheurs interprètent comme un passage du réseau neuronal dit « centré sur la tâche » à celui « mode par défaut ». Comme un « reset » instantané du cerveau. D’autant que, deuxième conclusion importante, le cerveau désactive une microseconde les neurones responsables de l’attention.
Ce qui voudrait dire que cligner des yeux, serait un signal pour le cerveau de couper très momentanément le flot d’informations lui arrivant, pour mieux le contrôler et mieux se préparer à la suite. Donc tout va bien, continuons, sans y penser à cligner des yeux.
Reset, en français, peut se traduire par : « remise à zéro »
Article lu dans le Figaro du 15/01/2013 par Françoise Vignon
De l’urine pour soigner les maladies du cerveau ?
Publié le 19 avril 2013 à 06:02Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°51 – décembre 2012
Par Janlou Chaput, Futura-Sciences
Des scientifiques chinois sont parvenus à créer des cellules du cerveau à partir d’échantillons d’urine… La méthode est franchement originale mais également efficace, capable de surpasser les techniques actuelles dans tous les domaines.
Voilà un bel exemple de recyclage appliqué à l’Homme. L’urine concentre les déchets issus du métabolisme cellulaire et pourtant, à en croire de très sérieux scientifiques des Guangzhou Institutes of Biomedicine and Health, elle pourrait contribuer un jour prochain à traiter voire à soigner des maladies du cerveau.
Dans ce fluide biologique, des cellules épithéliales tapissant la paroi du rein se trouvent en suspension. Ces mêmes chercheurs ont réussi à créer en 2011 des cellules du foie, du muscle cardiaque ou du cerveau à partir de ces cellules rénales. Voilà une façon intéressante de produire des cellules souches pluripotentes induites (CSPi), que l’on fabrique plus couramment à partir de la peau.
Cette fois, ils récidivent dans la revue Nature Methods, avec un protocole nouveau et prometteur permettant de diminuer les délais de maturation et d’améliorer la fiabilité des cellules cérébrales ainsi créées. Ou comment l’urine peut soigner le cerveau.
Une urine à neurones
Les cellules souches représentent l’avenir de la médecine. Si l’origine embryonnaire des premières découvertes a soulevé un certain nombre de questions éthiques, les scientifiques ont trouvé un nouveau moyen de contourner le problème en créant des cellules pluripotentes à partir de tissus déjà différenciés (les CSPi). Mais là encore, la technique de reconversion n’est pas finement réglée et les vecteurs viraux nécessaires à la transformation induisent des mutations qui diminuent nettement les rendements.
Les chercheurs chinois ont peut-être trouvé la solution pour contourner le problème. À partir des échantillons d’urine de trois patients âgés de 10, 25 et 37 ans, ils ont isolé des cellules rénales. Au lieu d’utiliser un rétrovirus comme c’est habituellement le cas, les auteurs ont eu recours à un ADN bactérien capable de donner ses consignes depuis le cytoplasme cellulaire. Ainsi, il ne vient pas s’insérer dans l’ADN nucléaire, ce qui diminuerait les risques de perturbations. Au passage, cette supposition est théorique et n’a pas encore était démontrée.
In vitro, ces cellules deviennent pluripotentes en l’espace de 12 jours, quand il faut le double avec la procédure traditionnelle. Après transformation, elles prennent la forme de cellules souches neurales. Ces dernières, placées dans le milieu de culture idoine, se différencient en neurones fonctionnels en laboratoire. Si elles sont transplantées dans le cerveau de ratons nouveau-nés, elles évoluent et se transforment en neurones, en astrocytes ou en oligodendrocytes (ces deux dernières catégories étant des cellules de la glie, formant l’environnement des neurones). Elles n’ont pas créé de tumeur chez les rongeurs, chose que l’on craint avec les CSPi classiques.
Un modèle pour soigner les maladies du cerveau
La méthode semble donc prometteuse. L’urine est récupérée facilement selon des méthodes non-invasives, à l’inverse d’une prise de sang. La transformation cellulaire est plus rapide et, en évitant de toucher à l’ADN nucléaire, les auteurs espèrent améliorer les rendements. Une fois injectées chez l’animal, elles prennent au moins pendant un mois l’aspect et les caractéristiques moléculaires de cellules du cerveau.
La communauté scientifique semble accueillir chaleureusement la nouvelle. Avant d’envisager de les transplanter chez un patient souffrant de pathologies cérébrales, ces cellules constituent un bon modèle d’étude et permettront peut-être d’en apprendre davantage sur le fonctionnement du système nerveux central. Comme quoi, il n’y a vraiment rien à jeter.
Lu par Françoise Vignon
Le NIH (National Institute of Health), (similaire à l’INSERM en France) lance un effort collectif pour trouver des biomarqueurs de la maladie de Parkinson.
Publié le 14 avril 2013 à 10:08Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°52
Cette nouvelle initiative vise à accélérer la recherche de biomarqueurs, c’est à dire de modifications dans le corps pouvant être utilisés pour prédire, diagnostiquer ou surveiller la maladie de Parkinson. De plus, cette initiative va aussi stimuler la collaboration entre les chercheurs et encourager les patients à s’impliquer dans les études cliniques.
Ce manque de biomarqueurs pour la maladie de Parkinson a été un défi majeur pour le développement de meilleurs traitements de la maladie. Le Programme Maladie de Parkinson biomarqueurs (PDBP) http://pdbp.ninds.nih.gov soutient les efforts pour générer de nouvelles technologies et générer des outils d’analyse pour la découverte de biomarqueurs, pour identifier et valider ces biomarqueurs chez les patients, et pour partager les données des biomarqueurs et les ressources au sein de la communauté scientifique au bénéfice des patients Parkinsoniens. Le programme a été lancé par l’Institut National des Troubles et des Maladies Neurologiques (NINDS), qui fait partie des NIH (National Institutes of Health, Institut National de la Santé). Les biomarqueurs peuvent inclure des changements dans la chimie du corps ou dans sa physiologie, des modifications de la modulation des gènes, et même permettent de mieux analyser les changements subtils dans le comportement d’une personne. Par exemple, certains anticorps dans le sang peuvent être des biomarqueurs pour différents types d’infection.
La gamme de biomarqueurs potentiels pour la maladie de Parkinson est vaste, et il y a eu des pistes prometteuses. Certains chercheurs étudient l’utilisation de l’imagerie non invasive pour détecter les changements dans le fonctionnement du cerveau ou de sa biochimie. Plusieurs études ont montré un lien entre la maladie et les variations de certaines protéines ou d’autres molécules dans le sang, l’urine ou dans le liquide céphalo-rachidien (LCR) qui « baigne » le cerveau et la moelle épinière. Mais, dans la maladie de Parkinson, il n’y a pas de biomarqueurs éprouvés. PDBP est une initiative pour financer et coordonner les études sur les biomarqueurs multiples dans la maladie de Parkinson : « Notre objectif est d’accélérer les progrès vers un ensemble robuste de biomarqueurs pour la maladie de Parkinson en aidant les chercheurs qui conduisent ou vont conduire des approches novatrices, en permettant de les réunir, et en rendant plus facile pour eux le partage et l’analyse des données en provenance de leurs différentes études », a déclaré le Directeur du NINDS, le Dr. LandisSTORY, Ph.D. Neuf équipes de recherche ont été financés par le programme à ce jour.
http://www.ninds.nih.gov/research/parkinsonsweb/udall_centers/
(voir les projets marqués d’un *). Quatre de ces projets sont associés avec les Centres NINDS Udall d’excellence pour la recherche sur la maladie de Parkinson
Proposé par Laurent Lescaudron,
Ph.D Maître de Conférences
http://lioad.nantes.inserm.fr/index.php/fr/
[vu sur le net] Le plan Parkinson englué dans l’indifférence…
Publié le 12 avril 2013 à 10:30Article trouvé sur le site du Figaro Santé
Sur les vingt propositions d’un livre blanc de 2010, seules deux sont aujourd’hui mises en place.
La première image qui vient à l’esprit quand on évoque la maladie de Parkinson est celle d’une personne âgée qui tremble. En réalité, les malades ne sont pas tous âgés. La moitié a moins de 50 ans et un sur dix a moins de 40 ans. « Il est vraiment urgent que soient prises des mesures pour aider les jeunes patients qui veulent continuer à travailler », insiste Mathilde Laederich, directrice générale de l’association France Parkinson. Car le tremblement n’est pas le seul symptôme de la maladie.
Pour lire dans son intégralité, suivez ce lien…
Conférence Parkinson à Brest le 15 avril
Publié le 10 avril 2013 à 07:19Lundi 15 avril dans le cadre de la Journée Mondiale de la Maladie de PArkinson (13 avril), le LUNDI DE LA SANTÉ DE LA VILLE DE BREST sera consacré à la maladie de Parkinson.
Interviendront les docteurs François Rouhart et Irina Viakhireva du CHRU de Brest
L’Association de Parkinsoniens du Finistère sera présentée par son président Mr Dominique Bonne
La conférence a lieu de 18h30 à 20 h
à la Faculté de Droit
amphi 500 et 600
12 rue de Kergoat
à Brest
(ligne de bus n° 5 – arrêt Aumale) parking et facilité pour personne à mobilité réduite.
Retrouvez la conférence sur www.forumsantebrest.net
La biopsie des glandes salivaires peut-elle diagnostiquer la maladie de Parkinson ?
Publié le 07 avril 2013 à 23:04Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°52
Communication du 10 janvier 2012
La biopsie des glandes salivaires semble être un test de diagnostic pour la maladie de Parkinson, selon une nouvelle étude.
Une biopsie de la glande sous-maxillaire qui montre la présence de la protéine anormale alpha-synucléine est fortement révélatrice de la maladie de Parkinson, par opposition à d’autres troubles neurodégénératifs qui peuvent « imiter » la maladie, a déclaré l’auteur principal de l’étude, Charles Adler, MD, PhD, de la Mayo Clinic Arizona, Scottsdale, en Arizona.
« Il n’existe actuellement aucun test de diagnostic pour la maladie de Parkinson chez les patients vivants. La seule façon de faire le diagnostic est à l’autopsie, quand vous pouvez voir une protéine anormale, l’alpha-synucléine, dans certaines régions du cerveau », le Dr Adler, membre de l’American Academy of Neurology, a déclaré à Medscape Medical Nouvelles.
Leurs conclusions préliminaires ont été publiées le 10 janvier 2013, les résultats complets seront présentés à la 65ème réunion annuelle de l’American Academy of Neurology à San Diego (Mars 16 – 23, 2013).
Le Dr Adler et son équipe ont travaillé à déterminer s’il existe des preuves de l’alpha-synucléine dans d’autres organes du corps afin qu’ils puissent développer un test de diagnostic chez les patients vivants.
« Nous avons déjà publié sur le fait que la glande sous-maxillaire est l’une des plus grandes concentrations d’alpha-synucléine dans un organe en dehors du cerveau. En effet, nous avons testé par autopsie 28 patients atteints de maladie de Parkinson et nous avons constaté que les 28 d’entre eux avaient alpha ‑synucléine dans la glande sous-maxillaire. » A‑t-il dit.
Cette découverte a conduit les chercheurs à une biopsie de la glande sous-maxillaire de patients (vivants) atteints de la maladie de Parkinson afin de voir si cette protéine était présente. Si c’était le cas, alors la biopsie pourrait être utilisée comme test diagnostique, pensent-ils.
Proposé par Laurent Lescaudron,
PhD Maître de Conférences Hors Classe, Université, Nantes France
Professeur Associé, Central Michigan Univ., Mt Pleasant, Michigan USA.
INSERM U791, Laboratoire d’Ingénierie Ostéo-Articulaire et Dentaire (LIOAD),
Groupe STEP « skeletal tissue engineering and physiopathology » UFR d’Odontologie,
Univ. Nantes, CHU HOTEL DIEU, 44042 Nantes France
http://lioad.nantes.inserm.fr/index.php/fr/
Éditorial
Publié le 03 avril 2013 à 14:56Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°52
Les chercheurs recherchent – et parfois trouvent – des outils pour mieux appréhender la maladie. Ainsi, les informations reçues ces derniers temps font état de découvertes en matière de diagnostic pouvant nous permettre d’envisager repérer en amont les prémices de la maladie afin de la traiter préventivement. Pour les malades déjà inscrits depuis longtemps dans le cycle des traitements lourds et compliqués, cela ne semble pas apporter de bénéfices évidents. Pourtant, il faut envisager que les découvertes le plus en amont possibles détermineront des traitements que nous pourrions aussi utiliser pour alléger nos prescriptions. C’est pourquoi nous vous tenons informés des dernières découvertes en la matière.
Conduire ou ne plus conduire : telle est la question qui se pose à tous les conducteurs (dont je fais partie !), un peu responsables et qui sentent bien que le traitement de la maladie n’est pas neutre dans l’état de vigilance nécessité par la conduite. Les Pouvoirs Publics laissent libre choix aux citoyens de se déterminer tout en se prémunissant de toute responsabilité en la matière : en cas d’accident, la recherche de responsabilité pourra être déterminée en fonction des traitements utilisés par le conducteur ! Cela ne laisse donc pas grand choix à celui-ci… Pourtant, c’est de son autonomie qu’il est question, de sa sociabilité, de son indépendance. Charge à chacun de se prendre pleinement en charge tout en étant vigilant à ne pas se croire plus « fort que les autres » !
Vaste dilemme… que nous pouvons rapprocher des troubles autres que moteurs (addictions diverses, psychologiques, cognitifs ou comportementaux…) : l’entourage peut être déterminant dans l’aide qu’il apporte tout en respectant l’individualité du « patient » (qui ne l’est pas toujours dans ces domaines particuliers !)…
Le dossier pharmaceutique peut être d’une aide précieuse en cas de doute ou de perte d’ordonnance. Mais il met aussi le malade en « fiche » informatisée sur le Net ce qui incite à une certaine prudence en la matière : nous sommes déjà tellement inscrits dans tout un réseau d’informations croisées ne serait-ce que par nos téléphones portables qui nous « pistent » en permanence ! Sommes- nous dans un monde à la Orwell – tel qu’il le décrivait dans « 1984 » — où nous serions un individu fiché « parkinsonien » et donc bénéficiaire de tel traitement ?
Je ne veux pas paraître « rétrograde » (ou éternel bougon !) : moi aussi, je suis sur Internet et j’ai un portable ; c’est tellement pratique… Mais il me semble important de ne pas se laisser embarquer sans précaution dans toute nouveauté qui nous déresponsabilise de plus en plus.
Soyons des « Parkinsoniens Indépendants » autant qu’il se peut !
Jean Graveleau
Propulsé par WordPress et le thème GimpStyle créé par Horacio Bella. Traduction (niss.fr).
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