Une thérapie cellulaire contre la maladie de Parkinson
Publié le 31 mars 2017 à 16:10Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°68
Une société californienne annonce le début du traitement à base de cellules souches d’un second patient.
La biotech californienne International Stem Cell (ISC), spécialisée dans le développement de thérapies à base de cellules souches, a annoncé, le 7 décembre, le traitement d’un second patient dans l’essai clinique australien destiné à évaluer le potentiel curatif de cellules souches dans la maladie de Parkinson. Le patient, auquel 30 millions de cellules souches neurales – ISC-hpNSC : Human parthénogénétique Neural Stem Cells – ont été injectées, est actuellement en rémission. L’opération ne s’était pourtant déroulée que quelques jours auparavant, le 4 décembre, à l’Hôpital royal de Melbourne, lieu du premier traitement, impliquant les mêmes neurochirurgiens.
Bien que l’opération ait été retardée suite à un problème logistique, ce second essai a donc pu être réalisé et les cliniciens ont pu « identifier les patients qui pourront être enrôlés dans l’essai » et qu’il est prévu de « traiter en 2017″, comme l’explique Russell Kern, vice-président exécutif et directeur scientifique d’ISCO. Cette première phase de test clinique vise à déterminer la dose maximale de cellules à administrer et à évaluer l’efficacité préliminaire d’une injection intracrânienne d’ISC-hpNSC à des patients souffrant d’une maladie de Parkinson modérée à sévère.
L’essai évaluera trois doses différentes, de 30 millions à 70 millions de cellules souches neurales. Au total, 12 participants atteints de maladie de Parkinson seront traités. Après la transplantation, les patients seront suivis pendant 12 mois. Les cellules d’ISC-hpNSC sont une population de cellules souches neurales dérivées de cellules souches humaines parthénogénétiques. Les tests précliniques chez des rongeurs des primates non humains ont montré une amélioration des symptômes de la maladie de Parkinson et une augmentation des niveaux de dopamine dans le cerveau aussitôt après l’administration intracrânienne du produit. Les ISC-hpNSC aident au remplacement des neurones dopaminergiques mourants des patients. Chez les modèles animaux, elles semblent bien tolérées et n’entraînent pas d’effets secondaires, tels que des mouvements anormaux (dyskinésie), de toxicité ou de tumeurs. Selon les cliniciens d’ISC, ces cellules pourraient avoir de nombreuses applications thérapeutiques, notamment pour le traitement de pathologies neurologiques touchant le cerveau, la moelle épinière et les yeux.
Mercredi 7 décembre 2016 par Safi Douhi
Transmis par Milène Campredon
[vu sur le net] Parkinson : une augmentation du risque associé aux activités agricoles, même en population générale
Publié le 30 mars 2017 à 15:12article sur le site de l’INSERM
Les personnes qui ne sont pas exposées aux pesticides dans leur cadre professionnel pourraient, comme les agriculteurs, encourir un risque accru de maladie de Parkinson lorsque l’activité agricole est dense autour de leur lieu d’habitation.
pour lire cet article dans son intégralité, suivez ce lien…
Fest Noz le 8 avril à Ploudaniel au profit de l’Association de Parkinsoniens du Finistère !!
Publié le 30 mars 2017 à 14:32
Témoignage d’une lectrice sur l’AtreMorine
Publié le 30 mars 2017 à 10:29Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°68
Diagnostiquée depuis 2 ans, je repousse pour le moment tout traitement chimique et je me suis évidemment précipitée pour essayer d’en savoir plus sur ce produit…
Le site officiel https://fr.atremorine-viaphyt.com/ fait rêver… Sauf que le prix de cette merveille est exorbitant : 1 boite : 97€ !!!! Selon le service client : « …Une boite contient 75g de poudre. La dose minimale est de 5g par jour, idéalement le matin. Cela peut varier en fonction des besoins de votre organisme (5 – 20g par jour). La majorité de nos clients prend la dose de 5g par jour. » Apparemment, les frais d’envoi ne sont pas inclus, même pour 4 boites (prix dégressif de 248€). Tant pis pour les malades désargentés…
N’ayant pas envie de payer aussi cher pour tester ce produit, j’ai cherché du côté de la féverole, son composant principal. La féverole (vicia faba, dont la haute teneur en Lévodopa est connue depuis plus de 100 ans) se trouve être un « engrais vert » utilisé en agriculture bio. Les prix, en bio, vont de 3,90€ TTC les 500g à 90€ HT les 50 kg… soit à peine le prix d’une boite de 75g d’Atremorine (non bio) sur le site officiel…
Des études démontrent que le taux de Lévodopa de la féverole augmente à la germination. Une américaine, Aunt Bean, soigne son Parkinson (sans chimie) en consommant tous les jours des graines de féverole germées : http://www.favabeans.parkinsonsrecovery.com [site exclusivement anglophone].
Jour 1 : tremper les féveroles (sèches) 24h. J2 : égoutter, rincer, égoutter et conserver dans une passoire (ou un germoir). J3 : idem, les fèves sont déjà consommables. Il vaut mieux leur enlever la peau qui peut être indigeste.
La féverole germée contiendrait environ 2 mg de Lévodopa. Je me suis donc mise à consommer de la féverole germée de 3 – 4 jours, sans les peaux (à recracher), une quinzaine de graines 2 ou 3 fois/jour. Goût pas mauvais, pas d’effets indésirables, rien de spectaculaire mais déjà sur moins d’une semaine, j’ai constaté un léger mieux-être, un bon transit, plus d’énergie. Depuis 2 mois, pas de miracle mais les effets sur le moral et le tonus m’encouragent à continuer, d’autant que, contrairement à l’Atremorine, ça ne coûte vraiment pas cher.
Compléments d’information et références sur mon blog :
https://parkinsonailleurs.wordpress.com/2016/12/15/les-feves-sont-riches-en-l-dopa/
Traitements de la maladie de Parkinson en médecine naturelle
Publié le 28 mars 2017 à 09:13Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°68
Paru dans Alternative Santé de décembre 2016 n°41
La prise en charge de la maladie, quel qu’en soit le stade, consiste à compenser le manque de dopamine par un apport exogène. Les précurseurs de la dopamine (L‑Dopa) sont très efficaces pour réduire les troubles moteurs liées à la maladie. Cependant lorsque la L‑Dopa chimique est prescrite pendant de longues années à des doses très élevées, elle induit une certaine toxicité pour le patient.
Les dopaminergiques ne sont pas sans effets secondaires indésirables. Prévenir le patient des risques d’un tel traitement allopathique est une priorité pour un suivi adéquat.
Les troubles secondaires peuvent toucher le patient, mais également sa famille, qui devra faire face aux imprévus et aux changements de comportements probables : addictions aux jeux d’argent, pulsions alimentaires et risques d’une hypersexualité gênante se traduisant par des comportements inappropriés.
Dès lors, dans le domaine des thérapies naturelles, plusieurs traitements peuvent soutenir le malade dans la progression de sa maladie.
La phytothérapie :
- La rhodiole (Rhodiola rosea) est une plante médicinale adaptogène qui s’adapte aux besoins de l’organisme. Elle stimulerait la dopamine de façon naturelle en évitant sa dégradation. Son efficacité en tant que précurseur de la L‑Dopa aurait aujourd’hui été prouvée. Idéalement utilisée en prévention, la rhodiole préviendrait l’apparition des premiers troubles.
- Le Mucuna Pruriens, autre précurseur naturel de la dopamine, est plus communément appelé pois mascate ou pois à gratter. La médecine ayurvédique soigne depuis des siècles la maladie de Parkinson avec la partie interne de la plante. En effet, l’acide aminé indispensable à la production de dopamine se trouverait dans la gousse. Egalement active comme antidépresseur, elle jouera alors un rôle global dans le suivi de la maladie de Parkinson.
La phytothérapie n’apporte pas toujours une solution curative à une maladie grave et dégénérative. Cependant les plantes et végétaux peuvent soutenir l’organisme, empêchant ou inhibant ainsi une croissance trop rapide ou une dégradation trop virulente.
Les complémentaires nutritionnels peuvent apporter, eux aussi, un soutien thérapeutique intéressant.
La célèbre et très utile huile de coco, la prise d’oméga‑3 au quotidien, les antioxydants, tel le resvératrol, sont autant de compléments indispensables pendant un suivi thérapeutique lourd. Dans le cadre d’un traitement naturel efficace, notons aussi l’importance de régénérer les nerfs, de renforcer leurs gaines de myéline et de favoriser la croissance des cellules. Le champignon médicinal Hericium erinaceus pourra jouer ce rôle naturel. Grâce à ses propriétés multiples sur le bien-être global, ce champignon pourrait être intégré à un traitement complet et efficace.
Un traitement naturel nécessite bien entendu d’être suivi par un thérapeute confirmé, qui pourra vous prescrire les dosages adaptés à votre situation. Les conseils naturels pour pallier les désordres de Parkinson sont nombreux et pullulent sur différents sites internet, nous vous recommandons une vigilance particulière.
L’AtreMorine
De nos jours, de nombreux laboratoires et chercheurs s’efforcent d’améliorer les traitements déjà disponibles pour ralentir la progression de la maladie. Ils proposent régulièrement de nouvelles stratégies, de nouveaux médicaments ainsi que de nouvelles thérapies, mais les résultats ne sont pas toujours probants.
Or, le traitement de beaucoup le plus efficace nous vient, depuis peu, de la médecine naturelle. C’est un chercheur espagnol, le professeur Ramon Cacabelos, qui nous propose cette solution naturelle ayant fait l’objet de plusieurs études cliniques dans son centre de recherche : l’AtreMorine. Les résultats sont incroyablement positifs, tant sur l’évolution de la maladie que sur l’amélioration des symptômes. Nous n’avions, à ce jour, aucune solution véritablement curative. Complément nutritionnel 100% naturel fabriqué à partir de la fève des marais (Vicia faba), son procédé technologique permet une préservation intégrale des propriétés et principes actifs de la plante.
Les études cliniques prouvent que l’AtreMorine est efficace dans le traitement de la maladie de Parkinson grâce à deux actions : elle possède un effet neuroprotecteur indéniable sur les neurones dopaminergiques et augmente le taux de dopamine dans le sang. Grâce à ces indications, la prise d’AtreMorine permettrait d’améliorer la mobilité du patient tout en rendant ses mouvements fluides. Son action protectrice sur les neurones dopaminergiques permet également de bloquer l’aggravation de la maladie, ce qui est une première mondiale !
La prise en charge d’un traitement à l’AtreMorine est envisageable quel que soit le stade d’évolution de la maladie. Il conviendra alors d’adapter les dosages pour répondre le plus efficacement possible aux besoins de chacun. Le traitement allopathique classique pourra dès lors être revu et diminué petit à petit par votre médecin, pour aboutir à la suppression totale du traitement de base.
Il ressort des études entreprises que 250 mg de cosses fraîches de Vicia faba équivalent à 125 mg de L‑Dopa au niveau du dosage plasmatique. Cela ne signifie pas qu’il y ait 125 mg de L‑Dopa dans 250 mg de fèves ; contrairement à une substance chimique comme la L‑Dopa, la plante est un ensemble très complexe qui contient d’autres molécules, plus ou moins bien identifiées. Une fois ingérées, celles-ci vont booster l’organisme humain afin d’augmenter sa production de dopamine. La quantité de L‑Dopa présente dans l’AtreMorine importe donc peu. Il faut parler d’équivalence thérapeutique : 10 g d’AtreMorine contiennent plus ou moins 16 mg de L‑Dopa, mais l’activité de 10g d’AtreMorine aboutit globalement au même résultat que 50 mg de L‑Dopa.
Lu et repris par Jean Graveleau
Editorial
Publié le 27 mars 2017 à 09:41Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°68
La lecture de la revue Alternative Santé, m’a amené à débuter notre revue par les traitements naturels utilisés par nombre d’entre nous. Sur les conseils d’une lectrice, j’ai lu le livre de la québécoise Diane Patenaude « maladie de Parkinson, un bouquet d’Espoir » édition Marcel Broquet. Je vous conseille vivement d’en prendre connaissance : il est superbe d’optimisme et fait du bien dans la recherche de mieux-être de chacun et ouvre des perspectives de soins.
Comme un fait exprès nos correspondants semblent s’être donné le mot pour me transmettre des articles allant presque tous dans le même sens : les recherches pour s’attaquer à la progression de l’alphasynucléine, marqueur reconnu de la maladie de Parkinson entre autres (on en trouve également dans la sclérose en plaque et Alzheimer).
Mais nous apprenons aussi que, sous certaines conditions, nous fabriquons des neurones toute notre vie ce qui va à l’encontre de tout ce que nous avions appris jusque-là : à savoir que notre stock de neurones étaient déterminés à la naissance et que nous en perdions régulièrement ce qui conduisait à la survenue des effets Parkinson lorsque la perte dépasse un certain seuil. Il serait donc possible de « guérir » de cette maladie !
La nicotinothérapie est en train d’être détournée par une mesure de restriction décidée unilatéralement par les responsables de Mondor avec l’argument que son efficacité n’a pas été prouvée. Mais comment le serait-il puisque la situation voulait que l’on s’achemine sur l’action de phase III sous forme d’un traitement en double aveugle ? L’association des « patchés » A2N a rencontré les responsables et se propose d’agir plus fermement pour dénoncer « la rupture de soins » que cela sous-entend.
Deux informations viennent apporter une aide aux « aidants » : la carte unique pour l’invalidité et le crédit d’impôt pour l’emploi à domicile.
Restent à connaître les propositions des candidats à l’élection présidentielle sur notre situation de malade et d’accompagnant vis-à-vis de la prise en charge de nos soins et de nos difficultés. Il est à craindre que la situation financière des organismes sociaux étant de plus en plus pressurée pour faire des « économies » sous prétexte de « rentabilité ». Mais comment parler de rentabilité en la matière ? Nos associations vont faire la démarche d’interroger systématiquement les candidats quand ils seront tous connus sous forme d’un questionnaire unique. Nous verrons bien qui répondra et ce qu’ils diront de leurs projets en matière de santé.
Le printemps est là : profitons des beaux jours qui viennent pour nous ressourcer et sortir marcher au soleil.
Bonne chance à tous patients et accompagnants.
[vu sur le net] Parkinsoniens 29. Un nouveau président désigné
Publié le 22 mars 2017 à 17:21article trouvé sur le site du Télégramme
L’association des Parkinsoniens du Finistère tenait son assemblée générale, samedi, au Juvénat. « Aider d’autres personnes permet de retrouver une place dans la société, de se sentir à nouveau utile, d’avoir des responsabilités, de prendre une fonction, de mener à bien des projets en commun. L’objectif est maintenant de faire perdurer cette étincelle de solidarité et de faire de chaque participant un soutien pour l’autre.
pour lire cet article dans son intégralité, suivez ce lien…
Conférence : « Maladie de Parkinson — ce que l’intestin nous apprend » 1er avril à Concarneau
Publié le 22 mars 2017 à 16:27
[vu sur le net] 10 nouvelles pistes de recherche sur la maladie de Parkinson
Publié le 14 mars 2017 à 11:42article trouvé sur le site de Retraite Plus
Si les causes de la maladie de Parkinson sont encore mal connues, ce syndrome cérébral est le mieux étudié en France et la recherche sur cette maladie y est très active. Voici quelques unes des pistes prometteuses qui sont aujourd’hui ouvertes :
pour lire cet article dans son intégralité, suivez ce lien…
La semaine du cerveau à Brest … et dans toute (ou presque) la France !
Publié le 08 mars 2017 à 15:32
Cliquez sur l’affiche pour découvrir l’intégralité du programme (.pdf) à Brest de la semaine du cerveau !
Propulsé par WordPress et le thème GimpStyle créé par Horacio Bella. Traduction (niss.fr).
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