Parkinson et nicotine
Publié le 31 mars 2009 à 05:49Paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT N°36 – mars 2009
Nous avons été nombreux à prendre connaissance, avec grand intérêt, d’un article du Nouvel Observateur du 22/28 janvier 09 à propos de l’utilisation de la nicotine pour traiter certaines maladies neurodégénératives.
Nous avons aussi pris connaissance d’un « droit de réponse » du professeur Pierre Cesaro dont nous publions de larges extraits à la suite de cet article.
Nous avions déjà abordé cette question dans le numéro 3 de décembre 2000 du Parkinsonien Indépendant en signalant les recherches conduites en particulier par le professeur Changeux de l’Institut Pasteur tout en rapportant les réserves exprimées par nos amis suisses dans leur revue numéro 58 de juin 2000.
Sous le titre Nicotine contre Alzheimer, Fabien GRUHIER écrit donc dans le Nouvel Observateur
« Longtemps le constat a fait l’objet d’une sorte d’omerta. Les études épidémiologiques, mesurant les effets désastreux du tabac, laissaient apparaître un insolite bénéfice : statistiquement, les fumeurs semblaient mieux protégés contre les maladies neurodégénératives, comme Alzheimer ou Parkinson. Or cela faisait désordre et risquait de brouiller le message anti-cigarettes. D’où une certaine gêne : mieux valait n’en pas parler. Pourtant, dès 1999, au nom de l’Assistance Publique, le professeur Pierre Cesaro et le docteur Gabriel Villafane (service de neurologie du CHU Henri-Mondor de Créteil) déposaient une discrète demande de brevet revendiquant l’« utilisation de la nicotine à l’état pur comme médicament pour les maladies neurodégénératives, notamment la maladie de Parkinson, certaines épilepsies et les démences séniles type Alzheimer »… « Dans leur demande de brevet, les deux spécialistes préconisent l’utilisation des patchs nicotiniques destinés aux gens qui veulent cesser de fumer. »
« Actuellement, observe Gabriel Villafane, pour l’administration de beaucoup de médicaments, le patch est à la mode. Un jour on pourrait procéder autrement que par cette voie transdermique, et administrer la nicotine en injection ou avec des gélules par voie orale »… « L’important c’est l’effet apaisant de la nicotine pure sur les neurones. La demande de brevet international (vite accordé) reposait sur les observations du docteur Villafane : en moyenne, ses patients fumeurs se portaient mieux. Le praticien avait même observé une aggravation des crises chez des patients épileptiques qui cessaient de fumer. Alors pourquoi ne pas leur prescrire – à eux, ainsi qu’à d’autres victimes de maladie neurologiques – ces fameux patchs de nicotine conçus pour l’arrêt du tabac ?
« Les résultats ont été spectaculaires : à Créteil, grâce au bouche-à-oreille, la consultation ne désemplit pas. Après quatre mois de patchs à haute dose, les parkinsoniens constatent une rémission à 50% de leurs symptômes : « un résultat jamais observé avec aucune autre molécule thérapeutique ». Crampes des membres inférieurs (dystonie), dyskinésie (mouvements involontaires), tremblements caractéristiques… tout s’atténue. Non seulement la progression de la maladie est enrayée, mais la poursuite de la cure nicotinique permet de basculer peu à peu de l’ancien et classique traitement antiparkinsonien à la L‑Dopa jusqu’à la seule nicotine » au bénéfice de la Sécurité Sociale…« Sur les imageries en Dat-Scan, on observe en direct les effets bienfaisants de la nicotine : les noyaux caractéristiques de la maladie (Alzheimer) s’estompent à vue d’œil. Il ne s’agit pas d’une vraie surprise, car on connaît le mode d’action de cette mystérieuse nicotine, protectrice des neurones, qui intervient dans le cerveau comme un neurotransmetteur de la dopamine et de l’acétylcholine. La nature a même prévu pour elle des récepteurs spécifiques… L’organisme est capable de synthétiser lui-même les neuromédiateurs dont il a besoin – comme, par exemple, la morphine. Mais alors, face à une telle biologie immémoriale, pourquoi déposer des brevets ? Pourquoi ne pas se contenter de scotcher des patchs de nicotine sur les patients qui en ont besoin ? »
« Le docteur Villafane s’en explique : les patchs nicotiniques sont conçus – et partiellement remboursés – pour un usage transitoire. Il ne nous est pas permis de les prescrire pour une autre indication, surtout pas indéfiniment ! Ils ne disposent pas d’une AMM (autorisation de mise sur le marché) pour autre chose que le sevrage tabagique. Les parkinsoniens ainsi traités le sont donc d’une façon quasi clandestine, à leurs frais. Pendant ce temps les américains sont en train de déposer des brevets qui contournent les nôtres. Quant aux fabricants de patchs nicotiniques, ils attendent… »
Fabien GRUHIER
Le professeur Cesaro a tenu à apporter un correctif :
« … Le contenu de l’article contient des informations exagérément optimistes voire erronées … L’amélioration clinique des symptômes de la maladie ne saurait être annoncée à hauteur de 50%. Cela résulte de quelques observations (6 observations individuelles sont actuellement publiées dans la presse médicale), dont la méthodologie d’essai en « ouvert » ne permets pas de valider l’importance du bénéfice thérapeutique. » …
« Aucun patient ne limite, à l’heure actuelle, son traitement à la nicotine transdermique sans traitement associé par les médicaments antiparkinsoniens « classiques ». Il est de ce fait très prématuré, et probablement inexact, d’annoncer une économie de 1 300 €/mois pour l’assurance maladie. »
« Il est inexact de d’écrire que les « noyaux caractéristiques de la maladie » disparaissent à vue d’œil. Chez quelques patients, et toujours « en ouvert », nous avons eu l’impression que la progression de la maladie, mesurée par imagerie scintigrahique, pouvait être ralentie. Là encore, l’effet « placebo » peut influencer à la fois les patients concernés et les médecins chercheurs. »
« Tous ces sujets font l’objet d’une recherche comportant un groupe « contrôle » qui doit concerner 40 sujets, et qui nécessite un suivi de un an, c’est-à-dire que les résultats pourraient être connus fin 2010, cette étude venant à peine de débuter. »
« En tant que chef du service concerné, je souhaite voir publiée cette mise au point. Je considère que les propos rapportés sont du à l’enthousiasme de l’un de mes collaborateurs, et aussi de la volonté de voir « avancer » plus vite ce sujet de la part de certains patients qui ont pu bénéficier de ce traitement au cours des 10 dernières années. »
« Il convient de considérer qu’il n’y a pas (encore) de véritable nouveauté thérapeutique sur ce sujet en 2009, et que donner de l’espoir aux milliers de patients atteints d’affections neurodégénératives est au mieux prématuré, et malheureusement inexact pour toutes les maladies autres que la maladie de parkinson idiopathique elle-même, dont on connait à l’heure actuelle l’hétérogénéité clinique et génétique. Il n’y a pas à l’heure actuelle de recherche en cours sur la maladie d’Alzheimer par nicotine, ni sur les formes gravissimes que sont les « parkinson plus » encore appelées dégénérescences multi systématisées ou paralysies supranucléaires progressives. »
« Il est en revanche exact qu’il existe une compétition internationale sur le sujet et nos collègues californiens font état de résultats prometteurs qui mettent en exergue une amélioration de la motricité et une « neuroprotection », mais uniquement sur des modèles animaux », notamment des singes rendus parkinsoniens à l’aide de toxines … L’originalité du concept « inventé » par le docteur Gabriel Villafane repose sur un traitement « chronique » c’est-à-dire de longue durée et des doses très élevées de nicotine. La recherche en cours porte sur la maladie de parkinson « avancée » au stade de ce que nous appelons les fluctuations motrices. D’autres essais pourraient porter dans le futur sur des patients au début clinique de la maladie voire avant. Il est aujourd’hui impossible de commenter sur un sujet qui n’a pas encore fait l’objet d’une recherche systématique. »
Professeur Pierre CESARO
En juin 2000 dans la revue suisse Parkinson, le professeur LUDIN, quant à lui, écrivait cet avertissement :
« Le rapprochement entre le syndrome parkinsonien et la nicotine est fait depuis longtemps. On sait que les fumeurs sont moins souvent atteints de la maladie que les non-fumeurs… (Je) ne connaît pas d’études à grande échelle qui aurait utilisé la nicotine à des fins thérapeutiques. Le remède est pire que le mal. L’association américaine de la maladie de parkinson (APDA) partage cet avis dans son bulletin de février 2000 : le tabagisme comporte des risques. La nicotine n’est ni adaptée à la prévention de la maladie ni à son traitement. »
« En Suisse, il n’est pas permis de traiter la maladie de Parkinson avec de la nicotine. (Je) déconseille d’utiliser des patchs de nicotine, ils ne sont pas sans risques ».
Notre conclusion de l’époque me semble être encore d’actualité :
Attendons donc les résultats contrôlés des recherches en cours et menées par des équipes qui, nous l’espérons, ne sont pas subventionnées par les fabricants de tabac, avant de nous dire que cette voie est véritablement porteuse d’espoir. Soyons patients et ne nous laissons pas emporter par notre envie, normale, de trouver la « solution miracle » !
Par Jean GRAVELEAU graveleau.jean2@orange.fr
Pratiques de Santé Décembre 2008 hors-série N°17
Publié le 30 mars 2009 à 10:42Paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT N°36 – mars 2009
Un numéro intéressant de présentation de la maladie, des traitements et surtout de la prévention : limiter le stress, surveiller son alimentation, éviter l’exposition aux toxiques, suivre un régime adapté, éviter toutes sources de pollution environnementales, protéger ses fonctions cognitives, prendre une complémentation nutritionnelle.
Bien sûr il s’agit de médecines naturelles et on peut ne pas y adhérer. Quant à moi, je retiendrais en particulier l’encart sur le décodage biologique tout en acceptant que nombre d’entre nous ne se sentent pas concernés voire agressés : l’important c’est que nous trouvions notre voie !
La maladie de la fuite
Selon le décodage biologique, qui permet de traduire ce que le mal physique nous dit de nos maux psychologiques, cette maladie apparaîtrait chez les personnes qui perçoivent une situation comme dangereuse et face à laquelle elles se sentent impuissantes. Elles voudraient la fuir, mais la situation persiste et elles n’ont pas la force de l’affronter, d’autant plus qu’elles éprouvent de la colère envers un être souvent cher qu’elles estiment responsable de cette situation et qu’elles intériorisent cette colère par culpabilité plus ou moins consciente de nourrir ce sentiment à l’encontre de quelqu’un dont elles savent combien elles sont redevables. Au final, les voila paralysées dans leurs mouvements.
La solution ? Premièrement, comprendre que la culpabilité ne sert qu’à aggraver le vécu intérieur et à bloquer toute possibilité de changement. Deuxièmement, se faire aider en coaching afin de reconnaître ses besoins profonds et ses besoins légitimes, apprendre à les exprimer de façon claire afin qu’ils soient entendus (et peut-être reconnus et respectés) de la personne proche et enfin apprendre à les satisfaire de plus en plus pleinement.
Résultats à attendre ? Même si une certaine régénération des cellules nerveuses est possible, il ne faut pas oublier que, lorsque la maladie se déclare, au moins 40% des neurones dopaminergiques sont déjà détruits. D’autre part, il n’existe aucune étude sur l’évaluation de l’efficacité du coaching. Ce que l’on peut raisonnablement supposer, c’est que la libération de vieux comportements ouvrira sur une vie plus épanouie et en conséquence le stress cellulaire sera réduit et l’évolution de la maladie ralentie.
Pour obtenir le dossier, nous contacter à notre adresse : graveleau.jean2@orange.fr
Par Jean Graveleau
Témoignage : La stimulation consciente
Publié le 29 mars 2009 à 15:56Paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT N°36 – mars 2009
Par Jocelyne Gouge
Bonjour et merci de vous intéresser à mes travaux.
Vous comprendrez que le programme que j’applique est de mon cru, inspiré par des techniques et approches existantes. Qu’il en est toujours au stade expérimental et que je tiens à ce que mes résultats soient validés par mon neurologue avant de les rendre publics. Je tiens à ce que le maximum de personnes en bénéficie. Cela va me demander beaucoup de travail car je dois commencer par expliquer les bases, la « mécanique » et les mises en garde : la stimulation consciente amène avec le temps une réduction de la médication, le suivi médical est donc primordial.
Moi aussi j’ai la maladie de Parkinson et je dois prendre des médicaments. Il faut bien comprendre qu’une maladie qui nous détruit depuis cinq, dix, quinze ans ou plus ne disparaîtra pas en six mois. J’ai mis dix mois à réapprendre à marcher et deux mois supplémentaires pour pouvoir le faire sans la canne que j’utilisais depuis sept ans. Pour l’écriture, à peu près le même temps. Il ne s’agit pas d’exercices que l’on fait comme un robot et, pour l’instant, rien ne me permet de croire que les résultats puissent être permanents sans la pratique régulière. Lorsque je relâche, comme je l’ai fait pendant la période des Fêtes, les symptômes se réinstallent. C’est donc un travail de tous les jours qui demande de s’impliquer dans l’amélioration de sa condition. C’est un mode de vie, une occupation à temps plein, mais qui en vaut la peine. J’ai réduit de moitié ma médication sur une période de dix-huit mois.
Je me lance donc. Je vais tenter de vous expliquer brièvement sur quoi se base la stimulation consciente.
La neuroplasticité : Quand une zone du cerveau présente un trouble particulier, le cerveau a la capacité de rééduquer la fonction touchée en utilisant une autre zone cérébrale. De nouvelles connections neuronales sont créées. Le corps a tout pour se guérir, mais il demande notre collaboration. Chaque jour, plusieurs milliards de cellules sont remplacées en commençant par les cellules malades.
La mémoire du corps : Notre corps nous fait souffrir mais il est prêt à guérir si on lui dit comment faire. Il a une mémoire infaillible ; il suffit de lui rappeler comment s’y prendre pour récupérer des fonctions perdues.
Le plaisir : Le plaisir change la chimie du cerveau.
La posture et la respiration : Il faut d’abord corriger la posture, cela facilite la respiration et augmente l’oxygénation de l’organisme.
Donc la première étape consiste à rétablir progressivement sa posture en prenant conscience des changements que cela amène dans tout notre corps. Le mauvais alignement du corps se fait sentir à cette étape. L’aide professionnelle (physio, kiné, chiro) peut aider. Personnellement j’ai eu recours aux services d’une physiothérapeute sur une période de dix mois.
Tout en corrigeant sa posture, on intègre des exercices respiratoires et de relaxation, toujours en prenant conscience de ce qui se passe dans son corps.
Ensuite on se fait un « plan de match ». Il s’agit ici faire la liste de ses objectifs. On construit l’escalier qui nous mènera à l’objectif ultime, une marche à la fois, en intégrant des paliers qui serviront de points de repère. Les petits objectifs sont plus faciles à atteindre et l’atteinte d’un objectif, renforce la motivation. Le simple fait d’être capable de se tenir droit est une grande victoire pour plusieurs personnes. Et cette étape est une étape-clé.
Lorsque l’on demande au corps de reproduire un mouvement, on demande au cerveau d’établir les connections nécessaires à la reproduction de ce mouvement. Il est important de faire ces connections à plusieurs reprises au cours de la journée. C’est comme un pianiste de concert. Il a beau être excellent et maîtriser son art, s’il veut demeurer au sommet il doit pratiquer chaque jour. Donc, lorsque vous aurez récupéré une fonction, vous devrez l’utiliser régulièrement ensuite. Si vous réapprenez à marcher et que vous passez ensuite vos journées dans un fauteuil devant la télé ou l’ordinateur, vous reperdrez vite vos aptitudes à marcher.
J’espère avoir répondu un peu à vos questions. Parallèlement à l’écriture de mon livre, je vais essayer dans les semaines à venir de faire un document modulaire traitant les divers aspects du programme : physique, cognitif, social, etc. Je pourrai par la suite placer des exercices spécifiques dans chacun des modules. Je vais aussi essayer de décrire ma progression, mais il va falloir que je retrouve mes notes.
Je n’ai aucune prétention, j’y vais avec l’intuition et les connaissances acquises au fil des années. Pour l’instant, les résultats sont positifs, je sens que la maladie est toujours présente, surtout lorsque je néglige mes exercices, mais elle est moins envahissante. Les résultats dépendent évidemment du stade d’évolution de la maladie, mais aussi de la détermination et de l’énergie que l’on met à regagner la santé.
Jocelyne, Québec, 51/8.5
passemots@iquebec.com
Lu par Jean GRAVELEAU graveleau.jean2@orange.fr
Parkinson : stimuler le cerveau réduit les symptômes
Publié le 28 mars 2009 à 09:38Paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT N°36 – mars 2009
7 janv. 2009
WASHINGTON (AFP) — Des stimulations électriques en profondeur dans le cerveau réduisent les symptômes des personnes atteintes de la maladie de Parkinson mais cette procédure accroît les risques d’effets secondaires potentiellement graves, selon une étude clinique publiée mardi.
Les patients souffrant de Parkinson à un stade avancé à qui on a implanté chirurgicalement des électrodes en profondeur dans le cerveau ont connu, après six mois, une amélioration dans la coordination de leurs mouvements et la qualité de leur vie nettement plus grande que ceux ayant bénéficié d’autres thérapies, expliquent les auteurs de cette recherche parue dans le Journal of the American Medical Association (JAMA) daté du 7 janvier.
Ainsi, 71% des malades de l’étude dont le cerveau a été stimulé par des électrodes ont connu après six mois une amélioration clinique très nette de leurs fonctions motrices avec moins de tremblements et de mouvements incontrôlés contre seulement 32% dans le groupe témoin traité avec des thérapies conventionnelles.
« Toutefois, de récentes informations mettant en lumière des effets secondaires inattendus de la stimulation cérébrale en profondeur indiquent que ce traitement qui améliore les fonctions motrices peut aussi avoir des conséquences indésirables », relève la Dr Frances Weaver, du Hines VA Hospital à Hines dans l’Illinois (nord), principal auteur de cette étude.
Le risque de subir des effets secondaires tels que des infections, des troubles du système nerveux ou des troubles cardiaques ou psychiatriques était 3,8 fois plus élevé dans le groupe ayant des électrodes cérébrales que chez les patients traités avec d’autres thérapies.
C’est ainsi que 45 sujets avec des électrodes implantées dans le cerveau, (soit 40% du total) ont subi 82 effets secondaires graves. Dans le groupe témoin, 15 sujets (11%) ont subi 19 effets secondaires de même gravité.
La prudence devrait être observée pour éviter d’exagérer ou de minimiser les risques de la stimulation du cerveau en profondeur avec des électrodes implantées chez les malades atteints de la maladie de Parkinson, estiment les auteurs de l’étude.
Les médecins doivent continuer à évaluer les risques potentiels à court et long terme de cette procédure par rapport aux effets bénéfiques pour chaque malade, concluent-ils.
Au total, 255 patients souffrant de la maladie de Parkinson à un stade avancé ont participé à cette étude clinique, dont 25% avaient plus de 70 ans.
Les électrodes ont été implantées dans différentes zones du cerveau, variables selon les patients.
Dans un éditorial également publié dans le JAMA, le Dr Günther Deuschl, de l’Universitätsklinikum Schleswig-Holstein à Kiel en Allemagne, juge que « les résultats de cette importante étude ont confirmé de façon convaincante l’efficacité après six mois de la stimulation cérébrale profonde pour les cas de Parkinson avancé dans le plus grand groupe de patients ayant à ce jour participé à un essai clinique ».
Il note toutefois que « cette étude combinée à des recherches antérieures sur cette thérapie, montre que de tels progrès dans le traitement ne peuvent se faire sans un prix en termes d’effets secondaires ».
On estime qu’au moins 500.000 personnes sont atteintes de Parkinson aux Etats-Unis et que 50.000 nouveaux cas sont diagnostiqués chaque année, selon les statistiques des Instituts nationaux américains de la santé (NIH).
Ces chiffres devraient augmenter avec l’accroissement de l’âge moyen de la population.
Les hommes paraissent être légèrement plus touchés que les femmes.
L’âge moyen d’apparition de la maladie, dont les causes restent obscures, est d’environ 60 ans.
Texte trouvé sur Internet Google
Transmis par Henri MINARET et lu par Jean GRAVELEAU graveleau.jean2@orange.fr
Le mouvement du cormoran
Publié le 27 mars 2009 à 07:13Paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT N°36 – mars 2009
Un exposé de Mr. Hubert Colombel, psychomotricien et orthophoniste
Résumé par Jean Pierre Lagadec
Le 25 Janvier 2009, l’Association des Parkinsoniens des Côtes d’Armor, à l’initiative de son président Sylvain Bielle, organisait une réunion d’information pour ses adhérents à Paimpol (22).
Lors de cette réunion, Mr Hubert Colombel, psychomotricien et orthophoniste à Lannion (22), a fait un exposé sur le fonctionnement, les troubles et la rééducation de la déglutition, dans la maladie de Parkinson. Cet exposé est résumé dans le texte qui suit.
1. Fonctionnement de la déglutition
Après une première démarche (parfois laborieuse pour le Parkinsonien) consistant à porter l’aliment vers la bouche, la déglutition va se dérouler en 3 temps :
- le temps buccal (mouvements volontaires)
- le temps pharyngé (mouvements réflexes)
- le temps œsophagien (mouvements réflexes)
la figure ci-après donne une représentation des voies respiratoires et digestives.le temps buccal :
Il est géré par le système pyramidal (les mouvements sont volontaires). Ce temps buccal va se dérouler en plusieurs phases successives :- Tout d’abord, une phase bilabiale, pour saisir l’aliment par les lèvres et le porter au niveau des dents, ce qui suppose une bonne mobilité et tonicité des muscles des lèvres.
- Puis, une phase apicale (pointe de la langue ou apex). La langue fonctionne comme une « louche » pour venir récupérer l’aliment derrière les dents et amorcer le début de la formation du bolus, en cherchant à condenser l’aliment au niveau du palais. Cette action de louchage demande une bonne mobilité de la langue.
- Ensuite, une phase de mastication. En fonction de l’aliment, les mandibules sont mises en action pour écraser l’aliment, lui associer de la salive et préparer le bolus.
- Enfin, une phase de constitution du bolus. Grâce à l’élévation de la langue au palais, et à la compression en amont du bolus, une dépression s’exerce à l’arrière ce qui prépare le temps pharyngé qui va suivre. Cette phase demande du tonus pour exercer cette pression et déclencher le temps pharyngé.
Le temps pharyngé (réflexe) :
Le déplacement du bolus vers l’arrière de la bouche provoque une élévation du voile du palais, ce qui évite le reflux nasopharyngé en fermant l’accès aux voies nasales. Le temps pharyngé réflexe se déclenche lorsque le bolus arrive à la base de la langue. Le bolus est propulsé vers l’arrière par un coup de piston de la langue. Au même moment, se produit un mouvement d’ascension du larynx et un abaissement de l’épiglotte pour empêcher la fausse route de l’aliment vers la trachée. Simultanément, les sphincters de l’œsophage se relâchent pour permettre au bolus de glisser jusqu’à l’estomac.Le temps œsophagien (réflexe) :
Les muscles de l’œsophage se relâchent pour permettre la descente du bolus vers l’estomac.2. Les troubles de la déglutition (Dysphagie)
La déglutition fait appel à un ensemble de mouvements fins et complexes de la bouche, du pharynx et de l’œsophage. Une bonne déglutition implique une parfaite synchronisation entre le mouvement volontaire et les mouvements réflexes.
Chez le Parkinsonien, les troubles apparaissent dès l’atteinte de la sphère bucco-faciale (lèvres, bouche, pharynx…), dont les muscles perdent souplesse et tonicité.
Le Parkinsonien dysphagique peut être sujet :- aux fausses routes,
- à des reflux,
- à l’hypersiallorrhée
Les fausses routes
Dans ce cas, généralement en raison d’un mauvais réflexe pharyngé, l’aliment, au lieu d’emprunter la voie digestive vers l’œsophage, se dirige vers la voie respiratoire de la trachée. Il est alors le plus souvent refoulé avec ou sans toux. Mais, dans le cas de patients gravement atteints, les fausses routes peuvent provoquer des problèmes pulmonaires de plus en plus graves, voire le décès par asphyxie.Les reflux
Il s’agit, soit de remontée du bol alimentaire de l’estomac ou de l’œsophage, soit de reflux de débris alimentaires à partir de cavités latérales du pharynx. Ces reflux désagréables peuvent provoquer une perte de poids, voire une déshydratation.L’hypersiallorrhée
Elle est rarement due à un excès de salive par les glandes salivaires, mais le plus souvent à un trouble de déglutition. Normalement, la salive produite régulièrement est absorbée automatiquement, à raison de 2000 fois par jour. En cas de non absorption, la salive s’accumule dans la bouche et comme le patient a les lèvres entrouvertes et la tête baissée, finit par déborder et couler à la commissure des lèvres. C’est le « bavage ».Les troubles de la déglutition concernent environ 50% de Parkinsoniens. Environ 90% de ces dysphagiques ont une phase buccale perturbée. Plus de 90% n’arrivent pas à bien former le bolus et 30% ont tendance à avoir des fuites de liquide au niveau des lèvres. 80% ont tendance au bavage.
3. Rééducation de la déglutition
Compte tenu des risques dus aux troubles de la déglutition, la rééducation chez un orthophoniste est nécessaire et cela le plus tôt possible. Or actuellement, 5% des dysphagiques seulement bénéficieraient d’une rééducation.Le rôle de l’orthophoniste consiste :
- à établir pour le patient un bilan de la déglutition
- à proposer une démarche thérapeutique
- à proposer des exercices de rééducation
Bilan de la déglutition
Pour établir le bilan, l’orthophoniste utilisera tout d’abord les informations fournies par le patient sur ses difficultés (problèmes gestuels, fausses routes, la manière d’organiser ses repas, etc …).
Ensuite, il procédera à un examen clinique pour savoir comment le patient déglutit les liquides, les semi liquides et les solides, en notant la posture, la coordination des différentes phases de la déglutition.
Enfin il pourra prendre en compte des informations médicales, comme celles fournies par un examen par fibroscopie. Cet examen est indispensable pour détecter certaines fausses routes souvent silencieuses et peut fournir des informations précieuses sur le déroulement des différentes phases de la déglutition.
La cinéradiographie et la manométrie permettront aussi, si nécessaire, de préciser le bilan.Démarche thérapeutique
L’orthophoniste pourra alors engager une démarche thérapeutique avec le patient. Il pourra :- mettre le doigt sur le dysfonctionnement,
- expliquer le processus de déglutition verbalement et à l’aide de représentations visuelles (dessins, photos, vidéos)
- lui donner des conseils pour l’organisation des repas, le comportement à table, ainsi que pour le choix des aliments.
- travailler la perception et la réalisation des schèmes moteurs de la déglutition à partir d’exercices personnalisés. Par exemple, on pourra solliciter une réaction réflexe des phases pharyngée et œsophagienne.
- préparer des exercices à réaliser fréquemment à domicile.
Exemple d’exercice (le mouvement du cormoran)
Voici un exercice proposé en consultation par Mr Colombel à ses patients dysphagiques et qu’il leur conseille de faire à domicile. Mr Colombel a présenté une vidéo pour expliquer les mouvements qu’il a ensuite mimés devant l’assistance.
L’exercice a pour but, une fois le bolus correctement constitué, de favoriser le déclenchement du réflexe pharyngé. Les différents gestes sont les suivants :- inspiration
- blocage respiratoire (pour stimuler la fermeture des voies respiratoires)
- mouvement assez rapide et léger d’extension de la tête, pour aider notamment les liquides à glisser vers l’arrière (la zone pharyngo-laryngée),
- pression spontanée et forte du milieu de la langue sur le milieu du palais, menton légèrement fléchi, nuque étirée, épaules basses, tronc vertical, pieds à plat.
- secousse éventuelle de la tête au moment où la phase pharyngée s’installe en relevant le menton et en le rabaissant ensuite pour dynamiser l’action réflexe. C’est le « mouvement du cormoran », qui s’apparente à celui de l’oiseau marin, lorsqu’il ingurgite un gros poisson.
- toux accompagnant l’expiration pour dynamiser le mouvement. Le patient pourra orienter la tête en fonction de sensation de présence de résidus alimentaires et tousser deux à trois fois avant le bolus suivant.
Cet exercice répété au domicile, aussi bien pendant que hors des repas doit améliorer le déclenchement du réflexe pharyngé et doit être pratiqué en cas de risque de fausse route.
Enfin, à partir de son expérience de psychomotricien, Mr ColombeI recommande le mouvement du cormoran aux dysphagiques sujets au « bavage », la répétition de l’exercice pouvant permettre de retrouver le réflexe (mémoire procédurale).Rédigé par Jean Pierre Lagadec jpmo5@wanadoo.fr
Rester alerte grâce à un entraînement quotidien — Parkinson suisse N°92
Publié le 26 mars 2009 à 06:37Paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT N°36 – mars 2009
Par Jörg ROTHWEILER
La physiothérapie et la gymnastique quotidienne aident les parkinsoniens à entretenir et préserver leur mobilité le plus longtemps possible. Un bon entrainement leur permet de rester alertes et leur garantit une plus grande sécurité au quotidien.
Si l’on ne bouge pas régulièrement on « rouille ». Les muscles fondent, le ventre grossit, les tendons raccourcissent, les articulations se raidissent et l’esprit devient de plus en plus rigide.
C’est pourquoi hommes et femmes, jeunes et vieux, personnes saines et malades doivent garder en tête cette vérité fondamentale : bouger prévient les problèmes. S’étirer, se plier et faire régulièrement des efforts permet de rester alerte et fort, et de bien coordonner ses mouvements au quotidien.
La science a prouvé depuis longtemps qu’une physiothérapie régulière et des exercices de gymnastique quotidienne amélioraient considérablement la qualité de vie des personnes souffrant de la maladie de parkinson. Grâce à une physiothérapie ciblée, il est possible de ralentir l’évolution des troubles moteurs des parkinsoniens et de réduire leurs problèmes de posture. En outre, une stimulation quotidienne des capacités de coordination permet aux malades d’accomplir seuls et en toute sécurité les mouvements de tous les jours, pendant longtemps.
Pas d’exercice sans l’avis d’un spécialiste.
La condition essentielle pour que la physiothérapie produise des effets optimaux est d’ne respecter les indications. Car s’il effectue les exercices de manière erronée, le malade obtient souvent des résultats inverses à ceux souhaités et, dans les cas les plus graves, peut se blesser. C’est pourquoi les personnes concernées doivent effectuer uniquement les exercices qu’un spécialiste leur a minutieusement expliqués et appris. Par ailleurs, les muscles, l’état neurologique général et bien sûr le système cardio-vasculaire doivent être surveillés et contrôlés régulièrement. Grâce aux informations ainsi acquises, la pertinence du programme et, le cas échéant, les exercices sont adaptés.
Le programme en cinq points pour rester alerte
Les objectifs fondamentaux d’un programme d’entraînement sont :
- Prévenir le raccourcissement des muscles et des tendons.
- Parvenir à une flexibilité maximum.
- Améliorer la posture de base.
- Développer ou entretenir les muscles.
- Améliorer ou préserver la motricité fine.
- Renforcer la respiration et l’inspiration.
- Améliorer l’équilibre et la stabilité lors des déplacements.
- Améliorer le sentiment général de bien-être corporel.
Afin d’atteindre ces objectifs, le programme d’entraînement doit en principe couvrir les cinq points suivants :
1 – Le mouvement : les personnes souffrant de la maladie de parkinson doivent effectuer quotidiennement des exercices destinés à développer leurs muscles et à améliorer leur endurance. C’est pourquoi ces exercices doivent pouvoir être réalisés à la maison et sans l’aide d’accessoires particuliers. Idéalement, il faut combiner des exercices actifs (développement musculaire, endurance) à des exercices passifs.
2 – Détente : les exercices de relaxation et de détente sont aussi importants que les exercices de mouvement, car ils contribuent à décontracter les muscles efficacement et durablement, à se délasser spirituellement et, ainsi, à apaiser dans une certaine mesure les douleurs dues aux tremblements. En outre, ils aident à gérer les situations de stress au quotidien.
3 – Mobilité quotidienne : ce module d’entrainement vise à permettre aux patients d’accomplir avec plus d’assurance et de facilités les mouvements quotidiens, tels que s’asseoir sur une chaise ou s’en lever, monter en voiture ou en descendre, tourner son corps en position allongée, monter des escaliers. Par ailleurs, elle permet de maintenir à un bon niveau les capacités motrices fines : écrire, trier ses cachets, s’habiller et se déshabiller seul, manipuler des accessoires, etc. Dans le cadre de cette série d’exercices, les patients peuvent également apprendre des conseils et astuces afin de gérer les problèmes caractéristiques de la maladie tels que l’enrayage cinétique de la marche (« freezing ») et les blocages.
4 – Respiration et posture : l’amélioration de la capacité pulmonaire et la réduction des problèmes respiratoires sont très importantes. La clé pour bien respirer est de se tenir aussi droit que possible. Lorsque le haut du corps est droit, la respiration est plus profonde et le mouvement du diaphragme plus ample. Ainsi, l’appareil digestif, qui se trouve juste en dessous, est plus mobile et mieux irrigués, ce qui a pour effet de faciliter la digestion et donc de mieux alimenter le corps en énergie. Le fait de respirer plus profondément augmente la saturation du sang en oxygène, la condition physique du patient s’en trouvant globalement améliorée : il retrouve agilité et vivacité d’esprit. Il est également utile d’effectuer, si les symptômes l’exigent, des exercices de prononciations et de déglutition (orthophonie).
5 – Marche et équilibre : l’objectif de ces exercices est de permettre au patient de marcher avec plus d’assurance et de se tenir debout de la manière la plus stable possible (prévention des chutes), et ce pas uniquement au calme chez lui, mais également dans la nature, sur des chemins inégaux et dans des environnements animés comme le centre commercial ou la gare.
Méthodes complémentaires de physiothérapie
Préalablement à l’entraînement quotidien – et, au besoin, pendant – il est naturellement nécessaire d’apaiser ou d’éliminer les problèmes tels que douleurs, contractures, crampes, etc. par des traitements ciblés tels que massages et applications de chaleur.
Impliquer les proches ou participer aux groupes
Naturellement, il est souhaitable d’expliquer l’entraînement aux proches qui s’occupent des malades. Ainsi, ceux-ci peuvent vérifier que la patient effectue correctement ses exercices lors de son entraînement quotidien à la maison, lui apporter leur aide et, en cas de démotivation, l’inciter à poursuivre l’entraînement même s’il lui arrive parfois de rencontrer des difficultés. La meilleure solution consiste encore à effectuer l’entraînement en groupe. Les participants se motiveront mutuellement et l’effet de groupe les aidera à s’entraîner régulièrement.
Lu par Jean GRAVELEAU graveleau.jean2@orange.fr
Éditorial
Publié le 25 mars 2009 à 16:31Paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT N°36 – mars 2009
Au moment où je vous écris cet éditorial, c’est encore l’hiver mais un beau soleil provençal nous prépare à l’arrivée du printemps. Aujourd’hui je voudrais vous adresser plein de vœux d’espoir.
Nous vous avons préparé un numéro particulièrement tourné vers la prévention et la lutte contre les effets néfastes de la maladie.
Nous avons retenu, chez nos amis suisses, un texte sur l’entraînement physique nécessaire pour maintenir nos capacités et notre autonomie.
Un orthophoniste est venu, dans les Côtes d’Armor, faire un exposé pour expliquer la déglutition et décrire un geste simple pour aider nos amis les plus handicapés.
Des débats agitent le microcosme de la recherche et nous avons voulu vous en faire part, d’autant plus que vous avez été nombreux à réagir à propos de l’article du Nouvel Observateur sur la nicotine. De même, la stimulation neuronale a des incidences et des effets secondaires pas encore bien reconnus. Restons donc vigilants face à une technique de plus en plus proposée comme solution en dernier recours.
Et puis nous évoquons des recherches plus personnelles relevant des médecines dites naturelles et des démarches impliquant les phénomènes psychologiques, tels que le décodage biologique ou la « stimulation consciente »
Bien sûr, il n’y a pas de remèdes miracles (ça se saurait vite !). Mais si nous pouvons aider chacun, à sa mesure, à trouver son chemin de « mieux-être » en suivant l’exemple de tel ou tel praticien, nous aurons rempli nos objectifs.
Tout cela baigné dans la poésie et l’humour de nos lecteurs que nous remercions vivement de leur soutien et de leur aide : sans eux notre revue n’aurait pas la qualité qui lui est reconnue, qu’ils en soient ici vivement remerciés …
Tous mes vœux à chacun pour qu’il trouve son chemin d’espoir au cours de cette année !
Jean GRAVELEAU graveleau.jean2@orange.fr
Des nouvelles du site …
Publié le 21 mars 2009 à 12:02Le moteur du site a été mis à jour. Je doute que ça vous passionne, mais ça mérite tout de même d’être mentionné.
Beaucoup plus intéressant : il a été créé une procédure qui vous permet d’envoyer des articles sur le site. Pour plus de détails, envoyez-moi un courriel. Mon adresse est admin@gp29.net
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