La Nicotine Pure En Patchs Transdermiques (NEPT) état des lieux !
Publié le 29 septembre 2018 à 14:19Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°74
En décembre 2014, d’anciens membres d’un collectif et de nouvelles personnes motivées concernées de près ou de loin par la maladie de Parkinson se sont fédérées en une Association de loi 1901, leur motivation étant d’obtenir la reconnaissance de la Nicotine Pure en Patch Transdermique comme traitement adjuvant de cette maladie neuro dégénérative !
Cette Association a vu le jour en janvier 2015 ! Depuis, elle n’a cessé de chercher à convaincre ou tenter de persuader les autorités administratives, ou médicales compétentes et aussi de rechercher des d’appuis divers, médiatiques, voire politiques en prônant l’intérêt de ce traitement peu onéreux, facile d’accès et aux effets secondaires réduits voire inexistants sous contrôle médical.
Le travail accompli par notre Association aux pouvoirs limités fut considérable ! Les 4 dernières années, ce sont de nombreux courriers, contacts, démarches multiples et variées, pétition, action radiophonique, toujours étayées par la documentation scientifique actualisée et disponible, qui furent entrepris.
Les réponses à ces démarches furent le plus souvent dilatoires, tièdes, décevantes, voire « actées » d’un silence méprisant !
Une avancée conséquente cependant fut le contact bienveillant, enfin, du Directeur Général de la Santé au Ministère de la Santé, le Professeur Benoît Vallet rencontré par 3 fois mais qui ne put aller au-delà d’une recommandation écrite aux responsables des pôles universitaires de Neurologie français, de prendre en charge les patients bénéficiant de la NEPT afin de leur éviter des déplacement pénibles et onéreux au CHU de Créteil où, seul, le Docteur Gabriel Villafane, disciple du Professeur Césaro entre temps décédé, officiait !
Beau résultat, sans retour et dont l’acmé fut l’éviction pure et simple du CHU de Créteil du Dr Gabriel Villafane en octobre 2017 en récompense sans doute des soins délivrés aux patients depuis plusieurs années … bel exemple des problèmes d’ego entre praticiens que nous avons dénoncé au Conseil de l’Ordre des médecins, sans résultat !
Notre tentative de médiatiser ce déni, cette rupture résultante de soins subie par les patients fut vaine, sans écho notable !
Voilà où nous en sommes !
Et pourtant, nous croyons à la NEPT : nous savons qu’en bien des cas elle améliore la situation des patients ! L’épidémiologie est incontournable, objectivant une moindre prévalence, conséquente, du Parkinson chez les fumeurs.
Certes le fumeur (s’il s’expose à d’autres problèmes de santé) peut être lui aussi concerné par le Parkinson ! Cette hétérogénéité pénalise la NEPT et alimente les oppositions farouches à la Nicotine ? Tout dernièrement, fin mars 2018, une communication du Dr. Alexis Elbaz, chercheur de l’INSERM, dans la revue SCIENCES explicite cette hétérogénéité, considérant que le génome des patients naturellement divers, serait le support de cette inconstante « protection » du tabac ! De là à suggérer une éventuelle thérapie génique ultérieure…!
Il est vrai que la Nicotine n’a pas toujours l’effet escompté, mais nous savons, l’étude observationnelle l’objective, que la plupart des patients tirent bénéfice de la NEPT ! Les témoignages recueillis, nombreux, sont là pour le prouver !
Si par ailleurs les essais thérapeutiques randomisés, scientifiquement indiscutables, chez l’homme manquent et dont les résultats sont parfois ambigus, il faut noter que même critiqué, Nicopark 2, le dernier en date (2008) objective un gain thérapeutique reconnu chez les plus virulents opposants au Dr. G. Villafane et à la NEPT.
Il faut aussi s’interroger sur l’annulation brutale et sans explication des résultats promis pour octobre 2017 de l’essai thérapeutique international Américain – Allemand visant à établir l’intérêt de la NEPT en traitement unique chez les patients Parkinsoniens primo-diagnostiqués ! C’est semble-t-il, cette année 2018 que nous devrions avoir communication des résultats.
Rappelons que la NEPT est protégée par un brevet français valide jusqu’en 2020 sous réserve d’en acquitter la cotisation annuelle.
Il n’y a plus donc en notre beau pays qu’un seul consultant prescrivant la NEPT, en secteur libéral puisqu’on lui a interdit de prodiguer ce traitement en milieu hospitalier, l’accès lui étant, depuis octobre 2017, refusé. On appréciera à cette occasion la belle solidarité éthique et déontologique des responsables de cette situation.
Il faudra donc aux patients souhaitant bénéficier de la NEPT, débourser une somme conséquente, qui peut être justifiée, mais loin d’être à la portée de toutes les bourses : c’est là une discrimination intolérable ! Merci aux responsables de la neurologie de l’Hôpital H. Mondor !
A signaler dans cette affaire le silence abyssal de la Direction Générale des Hôpitaux et de son directeur, monsieur Martin Hirsch, pourtant alerté !
Alors que faire pour sortir de cette situation et avancer ?
Nous le voyons bien, l’hétérogénéité des effets bénéfiques de la NEPT nuit à sa réputation. Avec les dernières recherches de l’INSERM on commence à en percevoir le pourquoi, les raisons probablement génétiques de ces inégales réponses ! Alors, pourquoi, même si la NEPT ne prétend pas guérir, en priver cette importante part des malades qui eux y sont réceptifs ?
Affaire de gros sous, sans nul doute, nous nous heurtons à ce mur de l’argent, sommes conséquentes nécessaires à développer et approfondir les recherches. La Nicotine, molécule connue depuis des décennies ne coûte rien et n’intéresse pas l’industrie pharmaceutique n’ayant rien à y gagner, pas de retour important sur investissement à espérer !
Comme le faisait et envisageait de le faire le professeur Césaro, pour l’année 2014, la volonté de personnalités scientifiques reconnues manquent cruellement pour reprendre le flambeau Sans évoquer de nouveau les dissensions intestines au sein même du corps médical dont nous voyons les résultats.
Quant aux autorités administratives (la HAS, l’ANSM, le Ministère de la Santé), là aussi nous devinons les effets néfastes d’avis contradictoires, le manque de moyens financiers l’accaparement de sommes colossales dans des recherches plus médiatiques, contrairement au Parkinson dont l’ICM nous dit pourtant que sa prévalence s’accroit depuis 10 ans et chez des sujets de plus en plus jeunes !
Que dire de plus sur l’inertie actuelle ?
Ce déni de l’intérêt financier et thérapeutique de la NEPT qui peut soulager bon nombre de patients, alléger les affres de cette maladie pour laquelle, depuis 70 ans, aucune avancée thérapeutique significative, salvatrice n’est observée.
Cela est assez désespérant. Bien sûr nous continuons le combat, nous recommandons aux patients une prise de conscience et les échanges toujours fructueux mais pour une maladie aux visages multiples et dont la réponse au traitement est elle aussi diverse, tous le savent.
Au cours de ce combat, c’est bien le mot qui convient, nous sommes toujours restés vigilants sur tout autre avancée thérapeutique scientifiquement prometteuse bien au-delà de la NEPT, « monoculture » dont nous refusons le procès d’intention qui parfois nous fut fait à tort. Nous ne citerons pas toutes les pistes envisagées, certaines en cours d’étude et ce que la presse scientifique a pu révéler mais non encore abouties.
Si nous pouvons nous réjouir des échanges des liens entre patients ou proches, cordiaux, voire amicaux, nous devons bien, après plus de 4 années de lutte faire un constat d’échec :
tant qu’il n’y aura pas une volonté forte des autorités sanitaires de donner les moyens aux chercheurs et cliniciens d’explorer, d’exploiter les capacités de la NEPT pour en faire bénéficier les patients sélectionnés, susceptibles d’y répondre, nous n’avancerons pas !
Un appui fort des médias est absolument nécessaire, comme nous avons pu l’observer pour d’autres pathologies plus « à la mode ». On ne voit pas en effet de motivations forte de ce côté !
Nous nous interrogeons sur l’avenir d’A2N
De nouvelles actions à entreprendre : le moral est au plus bas il faut bien l’avouer. Trop petite sans doute ? La fusion avec d’autres structures ayant plus d’audience est-elle la solution ? Ce n’est pas certain tant le poids des lobbies anti NEPT est important. Mais nous y réfléchissons …
La maladie de Parkinson est à ce jour incurable : rien de salvateur après 70 ans de L‑dopa. La Nicotine est susceptible d’améliorer durablement le sort de nombreux patients. Pourquoi les en priver ? Qu’avons actuellement de mieux à proposer ?
Pour l’Association A2N,
le Président Docteur Michel Berry
Message du Pr Ph Damier : « Un traitement antiparkinsonien ne doit jamais être arrêté brutalement »
Publié le 28 septembre 2018 à 12:42Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°74
Même lors des périodes de rupture d’approvisionnement en médicament, tout doit être fait pour éviter un arrêt brutal du traitement.
Les risques d’un arrêt brutal : Les traitements antiparkinsoniens corrigent de façon efficace le déficit en dopamine cérébrale. Leur arrêt supprime cette correction et fait réapparaître les conséquences du déficit en dopamine, à savoir l’essentiel de la symptomatologie parkinsonienne. Chez certains patients, cette symptomatologie peut être sévère : lenteur extrême, raideur douloureuse, tremblements. L’effet de sevrage est d’autant plus marqué que le traitement nécessaire à la correction des symptômes est important et que ce traitement comporte des doses fortes de L‑DOPA (le traitement antiparkinsonien le plus puissant). Il existe aussi, lors d’un arrêt brutal de traitement antiparkinsonien, le risque d’un désordre dans les systèmes de régulation de la température corporelle ce qui peut se traduire par une fièvre importante parfois compliquée de destruction de fibres musculaires et d’une atteinte rénale.
En pratique, face à la rupture d’un traitement à base de L‑DOPA, l’idéal est de prendre la même dose de L‑DOPA en utilisant une autre spécialité médicamenteuse : les génériques ne posent aucun souci d’équivalence.
S’il n’y a pas d’autres possibilités, le passage à un médicament qui ne contient pas le même produit associé à la L‑DOPA (Carbidopa ou Benserazide)* est préférable au sevrage en L‑DOPA. Il est par contre souhaitable de garder la même forme d’administration : le passage d’une forme standard à une forme à libération prolongée risque pour de mêmes doses d’être moins efficace ; au contraire le passage à une forme dispersible risque d’être plus efficace et avoir une durée d’action plus brève. Dans le cas extrême où le pharmacien serait en rupture totale de toute forme de L‑DOPA pour quelques jours, il faut essayer de réduire les doses et éviter un arrêt total (par exemple, prendre une demie dose de traitement sur 8 jours est préférable à la dose habituelle sur 4 jours et rien sur 4 jours). Dans une période de traitement à moindres doses, les activités physiques doivent être réduites sans toutefois les arrêter totalement et il faut veiller à une hydratation régulière et abondante. Faisons toutefois le vœu qu’aucun patient n’ait à connaître la gestion d’une période sans aucune L‑DOPA à disposition.
Catherine Chaptal de France Parkinson
* Carbidopa ou Benserazide sont des produits associés à la L‑DOPA pour réduire sa dégradation en dehors du cerveau et permettre ainsi d’avoir moins d’effets indésirables et plus de L‑DOPA transformée en dopamine au niveau cérébral.
Lu par Jean Graveleau
AIDANTS et ENTOURAGE des PATIENTS — Présentation
Publié le 27 septembre 2018 à 12:02article trouvé sur le site du Pôle Régional MND
Afin de répondre au mieux à vos attentes, le Pôle MND met à disposition un service dédié aux aidants et entourage des patients atteints de Maladie NeuroDégénérative.
Vous venez d’apprendre la maladie d’un proche, suite à une annonce de diagnostic, ou vous êtes aux côtés d’un patient dans le quotidien de son parcours de soins ; vous souhaitez en parler, vous avez besoin de conseils, de soutien…
Pour lire cet article dans son intégralité, suivez ce lien …
Éditorial
Publié le 27 septembre 2018 à 08:42Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°74
Autant je me félicitais, dans le dernier numéro, de la participation des lecteurs à la construction de notre revue autant nous avons eu du mal à construire ce numéro et nous avons dû « pêcher » dans les productions de nos partenaires. Ne vous étonnez donc pas de retrouver autant de textes émis par France Parkinson ou Parkinson Suisse.
Nous avons ainsi trouvé un article vantant les mérites du Xadago, ce médicament bloqué actuellement au niveau de la commission du ministère au prétexte d’un prix trop élevé. Il s’agit d’une approche différente de la maladie qui résout en partie les effets pervers de la L‑Dopa (blocage, douleurs, crampes, dyskinésies). Pour ceux qui souffrent de ces désagréments, le prix ne doit pas être un empêchement à un mieux-être face à des douleurs insupportables – je le sais par expérience personnelle.
Autre domaine actuellement sujet à polémique : la NEPT ou nicotinothérapie. Le président de l’association d’usagers s’exprime à ce sujet et il nous demande de le soutenir dans son souhait de voir les Pouvoirs Publics engager une véritable recherche pour déterminer les bénéfices de cette thérapie actuellement mise en sommeil par le licenciement du Dr. G. Villafane.
Enfin mais qui résume tout ce que l’on ressent en ce moment comme malade ou accompagnateur, l’expression des soignants sur le manque d’effectif et la condamnation de la France par la Commission Permanente des Droits de l’Homme pour la maltraitance subi par les usagers du service santé. Sans doute sommes-nous nombreux à avoir patienté dans des services d’urgence débordés ou être entrés dans un EHPAD et constater la difficulté des soignants à donner du temps à leurs patients.
Et pourtant la HAS a organisé un colloque le 14 novembre 2017 sur le rôle et la place des usagers et des citoyens dans une politique de santé rendue plus efficace par leur implication reconnue dans et par le système.
Il y là une réalité à dénoncer et à faire exister réellement au-delà des motions de colloques et des « bonnes » pratiques voulues sur le papier mais sans moyen supplémentaire. L’Assemblée Générale de CECAP (les 3 et 4 octobre 2018) pourrait se déterminer pour agir dans ces domaines vers les Pouvoirs Publics.
Que ces souhaits deviennent réalités et que l’on en retienne des résultats positifs dans notre vie de patients ou d’accompagnants.
Journée nationale des aidants — 5 octobre 2018 —
Publié le 24 septembre 2018 à 12:13De 14 à 17 heures, à l’auditorium de la médiathèque à Douarnenez. Entrée gratuite. Renseignements et inscriptions au 06 80 11 82 85.
Cliquez sur l’affiche pour voir le programme ! (.pdf)
[vu sur le net] Maladie de Parkinson : vers des traitements plus personnalisés
Publié le 22 septembre 2018 à 08:48article trouvé sur le site de Notre temps
La maladie de Parkinson touche 25 000 nouvelles personnes chaque année. Le point sur les traitements disponibles et tout ce qui aide à la tenir à distance.
Pour lire cet article dans son intégralité, suivez ce lien …
Information importante : Rupture de stock de médicament pour le Sinemet®
Publié le 13 septembre 2018 à 18:01L’ANSM (Agence Nationale de Sécurité du Médicament) vient de nous informer des ruptures suivantes :
- SINEMET 250mg/25mg : rupture à compter de fin août 2018
- SINEMET 100mg/10mg : rupture à compter de mi-septembre 2018
- SINEMET LP 200mg/50mg : une rupture risque de se produire à compter de la 3ème semaine d’octobre 2018
Lisez en urgence le communiqué : suivez ce lien (au format .pdf)
[vu sur le net] — Un cours en ligne pour mieux comprendre la maladie de Parkinson
Publié le 11 septembre 2018 à 19:15article trouvé sur le site agevillage.com
Pour aider les particuliers à mieux comprendre la maladie, l’université de Nantes lance un cours en ligne gratuit (mooc) sur la maladie de Parkinson, élaboré en partenariat avec France Parkinson.
Pour lire cet article dans son intégralité, suivez ce lien …
[vu sur le net] Parkinson : la zone du cerveau responsable des douleurs chroniques des malades a été identifiée
Publié le 04 septembre 2018 à 15:11article trouvé sur le site de Sciences et Avenir
Sensations de brûlures, de fourmillements ou de coups de poignards, les douleurs chroniques ressenties par les malades de Parkinson seraient dues à une vitesse de transmission accélérée de l’information de douleur dans une zone de leur cerveau, d’après une nouvelle étude.
pour lire l’article dans son intégralité, suivez ce lien …
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