Le Groupe Parkinson 29 soutient la recherche Inserm brestoise
Publié le 16 août 2021 à 00:16Une délégation du Groupe Parkinson 29 a été reçue, lundi 5 juillet, par l’équipe du groupe Prime dans l’unité Inserm U1078 de Brest, qui teste les effets de sept molécules sur la maladie de Parkinson.
Les adhérents du groupe Parkinson 29 avec les chercheurs du groupe Prime, sur la terrasse du bâtiment des équipes Inserm de Brest. (Le Télégramme/Catherine Le Guen)
« Le soutien des associations de malades est très précieux, d’autant plus dans cette période de pandémie où beaucoup de financements ont été orientés vers la covid-19. Cela a eu aussi pour conséquence d’augmenter les prix des produits que l’on utilise dans nos laboratoires. Ce sont les mêmes que ceux qui permettent de réaliser les tests PCR pour dépister la covid-19. Il a fallu anticiper les tensions d’approvisionnement, il faut parfois attendre six à sept mois pour recevoir une commande », soulignent Cécile Voisset et Gaëlle Friocourt, chercheuses Inserm, qui codirigent le groupe Prime au sein de l’unité U1078 Génétique, génomique fonctionnelle et biotechnologies, une unité mixte associant Inserm, UBO et Établissement Français du Sang.
À la recherche de bénévoles
Parkinson est une maladie neurodégénérative, dont les causes sont multiples. La responsabilité des pesticides est aujourd’hui pointée dans le monde agricole. La maladie toucherait 150 000 Français. « Nous sommes au moins 1 500 concernés dans le Finistère et nous recherchons des bénévoles, pour nous aider. Les premiers symptômes sont souvent des tremblements, la perte de l’équilibre, la fatigue, la lenteur, un manque de coordination et une écriture qui devient petite », détaille Gabriel Jacob, président du groupe Parkinson 29. L’association a déjà versé 30 000 € pour la recherche au groupe Prime. Une nouvelle dotation de 20 000 € a été votée dernièrement. Ce financement va permettre de poursuivre les recherches concernant sept molécules qui ont montré une efficacité pour contrer le changement de forme, on parle de repliement, de la protéine à l’origine de la maladie de Parkinson. L’originalité est que ces sept molécules sont des médicaments qui ont déjà une autorisation de mise sur le marché (AMM) pour une autre maladie.
30 000 € pour tester une molécule
« Il faut compter au moins 30 000 € pour tester, sur un modèle animal, l’efficacité de l’une de ces sept molécules. Mais il faut que l’on ait d’abord sélectionné la meilleure molécule parmi les sept candidates que nous avons », assurent les chercheuses. L’association Groupe Parkinson 29 aide la recherche via le Comité d’entente et de coordination des associations de parkinsoniens (Cecap). Le groupe soutient également les patients, en proposant notamment des cours de gym avec un kiné à Brest, Quimper, Ploudaniel et de la sophrologie et de la marche à Morlaix. L’adhésion est de 26 € par an.
Source : Le télégramme du 8/07/2021
[note du webmestre : suite à un petit problème conjugué à un manque d’attention de ma part, cet article a été publié avec un retard inexcusable. Je suis désolé.]
[vu sur le net] — Parkinson : un composé des fruits pour prévenir et traiter la maladie
Publié le 02 août 2021 à 09:14article trouvé sur le site Pourquoi Docteur ?
Manger des fruits est toujours une bonne idée santé. Des chercheurs américains de l’université John Hopkins affirment que l’un des composés présents naturellement, le farnesol, également présent dans le muguet et l’oranger, préviendrait et inverserait les lésions cérébrales liées à Parkinson. Ils ont présenté leurs résultats dans une étude parue le 28 juillet dans la revue Science Translational Medicine.
Pour lire cet article dans son intégralité, suivez ce lien …
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