Ne pas être qu'un "patient" ...

Le Groupe Parkinson 29 soutient la recherche Inserm brestoise

Une délé­ga­tion du Groupe Parkin­son 29 a été reçue, lundi 5 juillet, par l’équipe du groupe Prime dans l’unité Inserm U1078 de Brest, qui teste les effets de sept molé­cules sur la mala­die de Parkinson.


Les adhé­rents du groupe Parkin­son 29 avec les cher­cheurs du groupe Prime, sur la terrasse du bâti­ment des équipes Inserm de Brest. (Le Télégramme/​Catherine Le Guen)

« Le soutien des asso­cia­tions de malades est très précieux, d’autant plus dans cette période de pandé­mie où beau­coup de finan­ce­ments ont été orien­tés vers la covid-​19. Cela a eu aussi pour consé­quence d’augmenter les prix des produits que l’on utilise dans nos labo­ra­toires. Ce sont les mêmes que ceux qui permettent de réali­ser les tests PCR pour dépis­ter la covid-​19. Il a fallu anti­ci­per les tensions d’approvisionnement, il faut parfois attendre six à sept mois pour rece­voir une commande », soulignent Cécile Vois­set et Gaëlle Frio­court, cher­cheuses Inserm, qui codi­rigent le groupe Prime au sein de l’unité U1078 Géné­tique, géno­mique fonc­tion­nelle et biotech­no­lo­gies, une unité mixte asso­ciant Inserm, UBO et Établis­se­ment Fran­çais du Sang.

À la recherche de bénévoles
Parkin­son est une mala­die neuro­dé­gé­né­ra­tive, dont les causes sont multiples. La respon­sa­bi­lité des pesti­cides est aujourd’hui poin­tée dans le monde agri­cole. La mala­die touche­rait 150 000 Fran­çais. « Nous sommes au moins 1 500 concer­nés dans le Finis­tère et nous recher­chons des béné­voles, pour nous aider. Les premiers symp­tômes sont souvent des trem­ble­ments, la perte de l’équilibre, la fatigue, la lenteur, un manque de coor­di­na­tion et une écri­ture qui devient petite », détaille Gabriel Jacob, président du groupe Parkin­son 29. L’association a déjà versé 30 000 € pour la recherche au groupe Prime. Une nouvelle dota­tion de 20 000 € a été votée derniè­re­ment. Ce finan­ce­ment va permettre de pour­suivre les recherches concer­nant sept molé­cules qui ont montré une effi­ca­cité pour contrer le chan­ge­ment de forme, on parle de replie­ment, de la protéine à l’origine de la mala­die de Parkin­son. L’originalité est que ces sept molé­cules sont des médi­ca­ments qui ont déjà une auto­ri­sa­tion de mise sur le marché (AMM) pour une autre maladie.

30 000 € pour tester une molécule
« Il faut comp­ter au moins 30 000 € pour tester, sur un modèle animal, l’efficacité de l’une de ces sept molé­cules. Mais il faut que l’on ait d’abord sélec­tionné la meilleure molé­cule parmi les sept candi­dates que nous avons », assurent les cher­cheuses. L’association Groupe Parkin­son 29 aide la recherche via le Comité d’entente et de coor­di­na­tion des asso­cia­tions de parkin­so­niens (Cecap). Le groupe soutient égale­ment les patients, en propo­sant notam­ment des cours de gym avec un kiné à Brest, Quim­per, Plou­da­niel et de la sophro­lo­gie et de la marche à Morlaix. L’adhésion est de 26 € par an.
Source : Le télé­gramme du 8/​07/​2021

[note du webmestre : suite à un petit problème conju­gué à un manque d’at­ten­tion de ma part, cet article a été publié avec un retard inex­cu­sable. Je suis désolé.]

[vu sur le net] — Parkinson : un composé des fruits pour prévenir et traiter la maladie

article trouvé sur le site Pour­quoi Docteur ?

Manger des fruits est toujours une bonne idée santé. Des cher­cheurs améri­cains de l’université John Hopkins affirment que l’un des compo­sés présents natu­rel­le­ment, le farne­sol, égale­ment présent dans le muguet et l’oranger, prévien­drait et inver­se­rait les lésions céré­brales liées à Parkin­son. Ils ont présenté leurs résul­tats dans une étude parue le 28 juillet dans la revue Science Trans­la­tio­nal Medicine.

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