14 Février au Folgoët : randonnées au profit de la recherche contre la maladie de Parkinson !
Publié le 31 janvier 2016 à 16:42Des randonnées (Vélo, marche, course à pieds, V.T.T.) seront organisées le 14 Février au Folgoët par (entre autres) le Vélo Club du Folgoët, la FSGT et le GP29.
Lieu : complexe sportif du Folgoët (FINISTÈRE : 29260 Le Folgoët)
Vélo : 08h45
Marche : 09h00
Course à pieds : 10h00
V.T.T : libre
Tarif : 5€ (don à la recherche)
56 – ASSOCIATION de PARKINSONIENS du MORBIHAN
Publié le 31 janvier 2016 à 09:16Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°63
Avant d’aborder en douceur 2016, quelques actions pour clôturer 2015.
- Du 04 au 10 Octobre un groupe de quinze Morbihannais se rendait au « Manoir de Kerallic » à Plestin les Grèves (Côtes d’Armor) pour assister aux Assemblées Générales de l’AGP et du CECAP.
Merci à nos collègues des Côtes d’Armor pour leur accueil chaleureux, la gestion de cette rencontre, le cadeau de bienvenue. Semaine studieuse que faisaient oublier les soirées conviviales et les diverses excursions.
La journée des aidants, forte en émotion, en questionnements, a permis de recueillir des informations auprès des intervenants (sophrologue, psychologue, psychomotricien, Clic etc…). L’assemblée Générale relatait le bilan de l’année 2014, tant sur le plan financier (positif) que sur les actions ponctuelles et innovantes mises en place par CECAP et ses Associations.
Cette semaine de vacances est bénéfique pour tout le monde, outre le plaisir de se retrouver, d’échanger, de se soutenir, elle permet de mettre en parenthèse le stress, les contraintes, le quotidien. A l’année prochaine.
- Le 14 Octobre notre association en collaboration avec l’Espace Autonomie Seniors Sud-Est Morbihan, et les représentants du CRCAS, accueillait 300 personnes à Malansac pour une conférence sur la M.P. présentée par le Professeur Derkinderen, Neurologue, et Mme Victorri-Vigneau, Pharmacologue. Pour entrer dans le vif du sujet, une « saynète » élaborer par deux comédiens, Messieurs Vrigneaud et Tessier, relatait les problèmes rencontrés par les malades parkinsoniens, l’incompréhension de l’entourage devant cette pathologie. Les deux intervenants en toute simplicité, ont décrit la maladie, les difficultés à gérer le quotidien pour le malade, les traitements et leurs effets, les résultats encourageants de la nicotinothérapie. Cette réunion se clôturait par des échanges avec le public.
- le 03 Novembre, rencontre avec des lycéens de Notre Dame de Ménimur. Un projet est en vue avec ces jeunes.
- le 17 Novembre invités par l’Espace Autonomie Séniors de Vannes, à Sarzeau, à assister à une pièce de théâtre sur le « bien vieillir » malgré la maladie, la solitude, la vie à venir et l’espoir d’une vieillesse qui ne fait plus peur.
A noter :
- Dimanche 20 Décembre à 16h00 en l’Eglise Notre Dame de Lourdes, rue Charles Lindbergh à Vannes concert au profit de la Recherche avec le Chœur d’Hommes Grég’orian.
- Galette des Rois : Lundi 18 Janvier à 15h00 – Espace St-Eloi, rue St-Eloi à Queven.
Que cette nouvelle année vous apporte ce que vous désirez le plus, ponctué d’instants de bonheur partagés, et d’une sérénité dans toutes les épreuves.
Le Bureau de l’ADPM
50 – ASSOCIATION de PARKINSONIENS de La MANCHE
Publié le 29 janvier 2016 à 11:42Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°63
L’année 2015 s’achève doucement et nous préparons les activités du premier semestre 2016
Jeudi 17 mars 2016 : Assemblée générale elle aura lieu à Saint Lo
Mardi 12 avril 2016, Journée Parkinson : intervention du Dr Dress, neurologue, d’un ergothérapeute et d’une psychomotricienne avec la participation du Clic des marais
Courant juin journée rencontre dans la région des Pieux (programme en cours).
Permanences dans tous les secteurs de la Manche …
Si vous voulez des renseignements sur la neurostimulation nous avons une adhérente qui vient de se faire opérer qui propose de répondre à vos questions, elle-même étant satisfaite d’avoir eu un témoignage qui l’a rassurée : Si ça vous intéresse n’hésitez pas à m’appeler je vous mettrais en relation.
La journée du 7 septembre à Villedieu a beaucoup plu (à refaire).
Du 4 au 10 octobre, l’assemblée du CECAP a eu lieu dans les Côtes d’Armor au manoir de Kerallic de Plestin les Grèves sur la Côte de granit rose ; quelques membres de la Manche y ont participé. Merci à l’équipe des Côtes d’Armor pour l’accueil, la qualité des intervenants, les belles promenades et les échanges d’amitié ainsi que la bonne humeur de tous. Une semaine qui fait chaud au cœur : encore merci…
Le bureau vous souhaite ses meilleurs vœux pour 2016 à tous, malades, aidants sympathisants.
Nous sommes à votre disposition pour répondre à vos questions,
Et surtout, n’hésitez pas : appelez ne restez pas seuls, sortez, bougez…
Brigitte Leroux, présidente
44 – ASSOCIATION de PARKINSONIENS de LOIRE ATLANTIQUE
Publié le 24 janvier 2016 à 10:08Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°63
En cette période de novembre où tout fait rêver aux moments festifs de fin d’année, je ne peux me permettre de passer sous silence les actes de barbarie et d’horreur qui sont venus entacher notre pays et atteindre certains d’entre nous dans leur chair et dans leur cœur.
12 heures : Une sirène, un glas m’invitent à une minute de silence…
Je souhaite l’avoir partagé avec vous tous, chers amis.
Le 12 septembre, notre premier CA a tracé les grandes lignes de notre année de travail. Nous commencerons donc, le 23 Janvier, par la galette des rois avec vœux, animation et loterie.
En Octobre se sont tenues « les journées d’université d’été des maladies neurodégénératives ». Manifestation nationale où les instances départementales associatives n’étaient pas officiellement invitées … ! Cependant, certains d’entre nous ont pu s’inscrire à divers ateliers qui se sont révélés très intéressants, très riches, animés par des intervenants de haut niveau. La conférence publique de clôture s’est déroulée en la présence et avec le témoignage de Clémentine Célarié dont un ami intime est décédé d’une maladie neurodégénérative. Elle a su, malgré tout, apporter un certain humour au sein d’un contexte difficile à vivre où à entendre.
Le dimanche 4 Octobre, Louis Pernel, un ami atteint de la maladie de Parkinson, fêtait ses 75 ans dans une salle municipale de Couëron contenant 400 places … Pas un seul fauteuil n’est resté inoccupé. La fête a battu son plein avec groupes de musique où Louis jouait de l’Harmonica, stands pour se désaltérer et en soirée : grillades, crêpes et joie de vivre. Louis fait don du bénéfice de cette fête à CECAP/RECHERCHE. Nous le remercierons en « grande pompe ». Le jour de la galette.
Mercredi 27 Novembre, nous faisons une information sur la maladie de Parkinson aux assistantes et auxiliaires de vie du lycée Goussier à Rezé les Nantes.
Le 13 MAI 1986 … Petit retour en arrière … de 30 ANS … Notre association était créée en préfecture et paraissait au « Journal officiel ». Nous nous attacherons à faire de cet évènement un moment officiel dans notre pérennité.
Cordialement à toutes et à tous
Annick Le Brun, présidente et secrétaire
34 – ASSOCIATION de PARKINSONIENS de l’HERAULT
Publié le 21 janvier 2016 à 12:18Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°63
Voici quelques nouvelles de notre association depuis la rentrée de septembre.
Malheureusement, pour cause de très mauvais temps, nous avons dû renoncer à notre participation à la journée des associations pour laquelle nous sommes fidèles chaque année.
Pour compenser notre absence à cette manifestation, notre présidente Danièle GALAN, propose, avec l’accord du service communication de l’hôpital de Béziers, de dresser un stand dans le hall de celui-ci. Nous interviendrons à l’hôpital, tous les derniers mercredis du mois, en espérant faire mieux connaitre l’Association des Parkinsoniens De l’Hérault tant au public qu’au personnel soignant.
Nous avons repris toutes les semaines nos activités de Qi gong et de musicothérapie, très bénéfiques pour nos problèmes de santé, comme pour notre moral. Sandrine Norman qui assure les cours de musicothérapie, propose avec l’aide de son mari Pascal, d’ouvrir un compte facebook au nom de l’association.
Par ce moyen, nous souhaitons qu’un plus grand nombre de personnes atteintes de la maladie de Parkinson et leur entourage sachent l’existence de notre association. A la souffrance physique et morale s’ajoute l’isolement que provoque cette maladie. L’écoute et le partage peuvent être d’un grand soutient pour les malades.
Nous sommes en train d’organiser la prochaine assemblée générale qui sera l’occasion de partager un bon repas avec l’ensemble de nos adhérents. Chansons et bonne humeur sont toujours au menu de cette rencontre annuelle.
La journée mondiale de Parkinson que nous organisons chaque année se déroulera le 23 avril 2016 à la salle des fêtes de Lignan sur Orb.
La secrétaire Eliane VALLS
29 – ASSOCIATION de PARKINSONIENS du FINISTERE
Publié le 20 janvier 2016 à 10:39Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°63
Nous avons eu une rentrée riche avec la semaine de Vacances CECAP au manoir de Kerallic de Plestin les grèves, accueillis comme il se doit par une équipe des côtes d’Armor engagée, à l’écoute. 100 participants étaient inscrits dont 22 du Finistère. L’Association du CECAP comptait 753 adhérents en août 2015 en baisse constante comme toutes les associations sans savoir pourquoi, c’est général nous dit-on. Encore un Grand Merci à toute l’équipe de l’APCA !
Proposée dans le cadre de la Semaine bleue, la conférence sur la maladie de Parkinson a réuni le 15 octobre 2015 une quarantaine de personnes, à l’Espace Ti Kastelliz. Animée par François Tosser et quelques membres de l’Association des Parkinsoniens du Finistère, complétée par des témoignages et des échanges, elle a permis de mieux cerner cette maladie neurodégénérative.
Rappel de dates importantes :
Pour les départements limitrophes notre association organise le 31 janvier 2016 de 14h00 à 19h00 un Thé dansant à Ploudaniel salle Brocéliande animé par « Romance Bleue » et le concours du lycée Cleusmeur de Lesneven (3 élèves en action bac pro).
Début février une action pour la recherche sur Parkinson organisée par le vélo club du Folgoët.
Dimanche 28 février 2016 à 16h00 en l’église de Bourg-Blanc concert baroque au profit de la recherche sur Parkinson, avec le groupe « Barok à l’ouest »
Avril 2016 conférence à la salle des fêtes de la maison de retraite Saint Vincent de Lannouchen de Landivisiau, intervention d’un neurologue, importance de l’intérêt de la maison de l’aidant, création d’un sixième point rencontre sur le Finistère.
Je souhaite à tous de merveilleuses fêtes de Noël et de fin d’année, prenez soin de vous !
Dominique Bonne, Président de GP29
22 – ASSOCIATION de PARKINSONIENS des COTES d’ARMOR
Publié le 18 janvier 2016 à 15:10Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°63
Semaine CECAP à Plestin les Grèves
Comme annoncé il y a un an, la semaine CECAP s’est déroulée du 4 au 10 octobre dans un cadre agréable, dominant la baie de Saint- Efflam, Le Manoir de Kerallic dans des conditions très satisfaisantes, qu’il s’agisse de l’accueil, de l’hébergement, des repas, des divertissements proposés, des salles de conférence, de l’organisation et de la programmation du séjour. Si quelques oublis ou malentendus ont pu se glisser ici ou là, il y a été remédié dans la bonne compréhension.
Selon les jours, nous étions entre 70 et 100 participants, 140 aux Conférences. C’est donc une réussite. Comme à l’accoutumé, la semaine alliait travaux et loisirs.
Semaine récréative
Lundi matin la semaine a commencé doucement par une heure de découverte du Qi gong les pieds ancrés au sol, la tête dans les nuages. L’après-midi l’autocar nous attendait pour une visite à la station de la LPO pour contempler le panorama des espèces d’oiseaux marins dont les impressionnants, par leur taille et le nombre, « fou de bassan ». Nous nous sommes rendus ensuite à Ploumanach, nouveau village préféré des français, pour un rapide aperçu du chaos de granit rose.
Mardi le mauvais temps s’est installé, la sortie prévue s’est transformée en après-midi libre. Repos pour certains, la matinée « aidants » était assez éprouvante. Pour les autres, le covoiturage a permis une balade sur la corniche, visite des Thermes du Hogolo et pause-café à Locquirec entre deux averses. L’occasion de vérifier qu’en Bretagne, il fait beau plusieurs fois par jour.
Vendredi grâce au Planétarium, nous avons pu percer la couche de nuages pour une invitation au rêve…. Après l’espace, un voyage dans le temps nous a fait revivre l’aventure des télécommunications spatiales. Qu’il est loin le 22 à Asnières… Même si on a déjà vu, c’est toujours le grand frisson que d’entendre sous le radome, la voix sidérale de Nana Mouskouri.
Nos soirées étaient bien occupées, prévues pour la détente, dans la bonne humeur et les éclats de rire… Diaporama documentaire sur la Région, histoires de la pêche façon Coluche, loto en faveur de la recherche, soirée dansante ainsi qu’une initiation aux danses bretonnes très appréciée, cinéma avec présentation d’un grand comique, pour clôturer une semaine de rires et de convivialité.
Semaine laborieuse
Le hasard avait placé la Journée Nationale des Aidants durant la semaine CECAP. C’est pourquoi ce mardi 6 octobre était une parenthèse consacrée à la délicate problématique des aidants.
Journée ponctuée d’un témoignage dans la presse locale sur le couple à trois (le trouple) « couple + Parkinson » où l’aidant doit trouver sa place.
Qu’est-ce que la maladie de Parkinson ? Qu’est-ce qu’être aidant ? De l’Aimant à l’Aidant… pas si naturel ! Parlons en, quoi de plus naturel. Comment ne pas y avoir pensé ? Mais la priorité c’est l’Aidé. Aidants et Aidés sont indissociables …Autant de questions qui ressortaient des interventions programmées ce mardi matin, avec :
- Valérie Bossis psychologue à l’hôpital de jour Tréguier
- Morgan Rasle notre interlocuteur auprès du Clic de Paimpol
- Hubert Colombel psychomotricien spécialisé dans la MP
- Nathalie Lorinquer Sophrologue à Plestin les Grèves
Mercredi 7 octobre Comme à l’habitude, l’Assemblée Générale a été l’occasion de dresser le bilan de l’année écoulée et d’évoquer les difficultés à vivre pour un mouvement comme le nôtre, souvent contrarié par la maladie. L’ordre du jour était copieux : modification du règlement intérieur, finances, cotisation, rapport d’activité des diverses associations départementales, renouvellement du bureau, …
Parmi les questions débattues. Comment être mieux connus ? Comment exercer notre présence près des concernés, près des pouvoirs ? La solution passe par la communication, créer l’évènement, le décloisonnement associatif, collectif, …
Jeudi 8 octobre matinée : le Dr Pasdeloup nous a présenté l’accueil de jour mis en place à Tréguier à l’intention des personnes atteintes par la MP. Accueil multidisciplinaire couvrant différents aspects de la MP : orthophonie, rééducation motrice, il permet de remédier au trop peu d’échange chez le spécialiste où les aspects périphériques manquent souvent d’être abordés.
S’en est suivi une explication du QI Gong par Gilles le Picard, sophrologue à Saint Quay Perros.
L’après midi
La SNCF étant en grève, l’incertitude a longtemps plané sur les interventions pourtant très attendues des deux neurologues invités et qui pour finir sont arrivés en temps voulu. Ouf ! Quel après-midi !
Après s’être attaché à expliquer le plus simplement possible une maladie compliquée, le Pr Derkinderen du CHU de Nantes a donné la parole à la salle. Les questions ont alors fusé en tous sens, échange à bâtons rompus sur des aspects variés de la maladie et ses traitements, qu’il est difficile de résumer.
Parmi les interventions, un témoignage aussi courageux qu’inattendu, celui de Jo Velly, ancien coureur cycliste, de l’époque des plus grands, (dont Jacques Anquetil, André Darrigade), et aujourd’hui atteint de la maladie. Pour la circonstance, il avait fait le voyage Crozon-Plestin.
Après quoi, le Dr Villafane est intervenu pour nous expliquer et faire le point sur ses recherches concernant la Nicotinothérapie, traitement de la MP par la nicotine. Son intervention étant accompagnée de deux témoignages. A condition de savoir attendre, les résultats sont là. Un exposé plein d’espoir.
Un après-midi chaleureux et pour beaucoup, trop court… Mais le train n’attend pas !
CONCLUSION
L’an prochain, prévoir matériel de mobilité (fauteuils roulants)
Une semaine bien remplie et qui n’aurait pas été sans cette équipe motivée d’aidantes et leurs aidés… Kenavo
Rédacteur : Yves Gicquel, vice-Président APCA
L’interview d’Anne par Jean Graveleau le 18 octobre 2015
Publié le 14 janvier 2016 à 09:21Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°63
Ayant lu dans la presse la réaction très vive de Yann Arthus-Bertrand à propos du traitement subi par sa femme, je profite d’une rencontre avec ce photographe célèbre (La terre vue du ciel et Human) pour lui demander d’interviewer son épouse.
Anne accepte volontiers, et c’est avec une grande gentillesse qu’elle se prête au jeu des questions/réponses. Elle est soignée depuis 16 ans pour une maladie de Parkinson qui s’était traduite par une raideur et des douleurs cervicales. Mal soignée par un neurologue parisien, un personnage insupportable et sans psychologie. Elle me confie : « j’étais épuisée, démoralisée, incapable de faire quoique ce soit avec cette danse de Saint Guy qui m’empêchait de vivre. Je devais être surdosée avec une tension très basse ». Heureusement, une cousine de son mari lui parle de Marc Vérin, un neurologue intervenant à Rennes, qui lui conseille la pose d’une pompe à Apokinon®. Paris boude cette technique préférant la méthode plus invasive de la neurostimulation. C’est pourtant la renaissance immédiate et la réduction des doses de médicaments. Elle peut reprendre ses activités. Alors qu’elle se sentait à bout de souffle, elle redevient très vite autonome.
Je lui évoque le stylo à Apokinon® que j’utilise depuis un an en complément de mon traitement médicamenteux. Elle remarque que les hommes répugnent habituellement à se piquer. Et pourtant quel bonheur de se retrouver comme « guéri par miracle » quelques minutes seulement après s’être injecté une petite dose du stylo beaucoup moins envahissant que la pompe dont elle est porteuse.
C’est un confort tel que je, nous, ne comprenons pas pourquoi ce traitement n’est pas proposé plus régulièrement à des patients dont le traitement provoque des dyskinésies et des chutes de tension ou des tremblements insupportables. Certes, il est indispensable de se préserver de la « surconsommation » possible (le confort est tel qu’il s’approche d’une forme de plaisir !). Mais le risque est modique par rapport à la qualité de vie que l’on retrouve.
Il faut savoir, et c’est important, que cette technique de soins ne convient pas à tous les malades. Certains aspects de cette maladie sont incompatibles avec la prise d’Apokinon®.
Le billet d’humeur d’Anne Artus-Bertrand : J’ai de la chance !
Publié le 13 janvier 2016 à 12:55Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°63
J’hésite à vous dire les deux remarques qui m’ont particulièrement étonnée par leur impact sur moi. Dans nos sociétés dites évoluées, on ne parle pas de ce qui fâche. Il est de bon ton de ne pas montrer ses souffrances, et encore moins d’exprimer ses idées sombres. Il n’y a rien de plus ennuyeux que la litanie des gens qui se plaignent. Nous qui n’avons pas toujours été malades, nous avons respecté les mêmes codes, et nous aimerions y être fidèles. Comment éviter de nous plaindre alors que la maladie nous pousse facilement vers ces écueils relationnels.
Première remarque contradictoire : mon neurologue à la fin de notre dernière entrevue me dit : « Vous savez, vous avez de la chance d’être comme vous êtes (c’est-à-dire aussi bien) au bout de quinze ans. » Parole qui se veut bien sûr rassurante et sympathique, je le sais bien. Et pourtant elle a tourné dans ma tête, et dans mon estomac tout l’été. J’entends que je suis mieux que beaucoup d’autres et je m’en sentirais presque coupable. J’entends que j’ai de la chance d’être si peu malade alors que chaque matin je me dis que je ne vais pas aller très loin. Il est vrai qu’une fois branchée je vais réellement « mieux ». Mais est-ce pour cette raison que je ne dois pas me plaindre ?
Avant d’être malade, j’étais la première à soupirer à l’approche de ceux qui vous racontent leur vie à travers le filtre du « ça ne va pas » ou « j’ai pas de chance… » ou « c’est pas de ma faute », le pire étant : « personne ne s’occupe de moi, alors que j’ai tout fait pour les autres… ». Le message ainsi transmis signifie que cette personne trouve que la vie est injuste puisque personne ne l’aime.
J’avoue qu’il peut m’arriver de me laisser aller à cette tendance, surtout depuis que je dois restreindre le champ d’exploration de mon environnement. Ma famille, mes amis, mon travail et mes occupations donnaient jusque-là un sens à ma vie. Je déteste me poser en victime, en malade impuissante qui subit son sort sans pouvoir se l’approprier. Et, en même temps, c’est une réalité à laquelle je suis confrontée malgré moi. Alors quel choix ai-je vraiment ? Je n’ai pas envie de donner une fausse image de moi en faisant semblant d’aller mieux.
J’opte souvent, sans m’en rendre compte, pour l’humour ou la dérision. Ces figures de style me conviennent assez tant que je ne suis pas dans le déni. L’exercice d’écriture de ces billets d’humeur se veut un témoignage personnalisé du quotidien d’une malade du Parkinson. Je rapporte des épisodes de ma vie que je pense partagés par beaucoup d’entre vous. J’avais envie d’y dévoiler les sentiments et les sensations qui m’animent ou m’affligent, sans faire semblant d’être ce que je ne suis pas vraiment.
J’ai appris très jeune à plaquer un sourire de convention sur mes lèvres, et à me taire. Tant que je peux le faire c’est plutôt rassurant, sauf si je sens que cette attitude m’est imposée par l’environnement auquel je suis confrontée à ce moment-là. Nous sommes dépendants non seulement de notre entourage, mais encore de notre propre perception de cet entourage. Il y a ceux qui peuvent entendre car ils se sentent libres de ne rien pouvoir faire pour moi. Ils acceptent la réalité, tout en ayant de l’empathie pour leur amie douloureuse. Alors que d’autres ont besoin de nier ce qui leur fait tellement peur et je respecte leur angoisse.
Deuxième remarque de l’été : une amie (formation psychologie) croit me rassurer en me disant que c’est beaucoup mieux d’avoir cette maladie (laquelle ?) plutôt qu’un cancer en phase terminale. C’est la deuxième fois qu’elle m’offre ce lot dit de consolation ! Comme je l’aime beaucoup je la prends entre quatre yeux pour qu’elle réalise ! …
La difficulté majeure que je rencontre, de plus en plus souvent, ce sont les montées incontrôlables d’émotion. Des tressaillements de la voix, des tremblements intérieurs ou autres perturbations physiques me surprennent encore lorsque je m’expose. La maladie de Parkinson confirme mon insécurité en amplifiant ces symptômes. Peut-être connaissez-vous par expérience, le trou noir ou le blanc qui nous rend muet ou plutôt vide ?
Mon entourage parfois favorise une attitude passive de ma part, en devançant le geste que j’ai ébauché ou la phrase dont j’ai l’habitude. Sans que je le leur demande ils s’emparent de mon espace vital et je deviens l’objet de leur commisération. Comment leur dire que leur assistance, bien qu’elle soit amicale et généreuse, finit par être abusive tant que je ne l’ai pas sollicitée ? C’est un sujet très délicat à aborder car j’ai peur de blesser cette amie (ou ami) en refusant l’aide qu’elle pense me donner.
L’inverse n’est pas plus agréable. Je suis consciente que ce n’est pas facile d’être l’ami ou le conjoint d’un malade qui est en souffrance, tous les jours et pendant des années. Chacun (et chacune) essaie d’être coopératif : « Si tu as besoin de moi, n’hésite pas, je serai à l’étage ». Et un peu plus tard, les yeux levés au ciel, et le soupir à peine retenu : « qu’est-ce que tu veux ! je suis occupé… De toutes façons je ne peux pas le faire pour toi, ce n’est jamais comme tu veux ».
Cela vous rappelle quelque chose ? Ce n’est qu’un épisode classique de la vie avec les autres, mais il suffit que la maladie s’immisce pour que le système se grippe. Je suis un peu moqueuse, je le reconnais, mais j’essaie aussi de comprendre et d’accepter les limites de chacun. En me côtoyant, l’autre vit la maladie avec moi, sans en avoir les ressentis. Au fond, il ne sait pas vraiment ce que je vis et il ne le peut pas. Vous êtes beaucoup à m’écrire que ce que nous vivons est difficilement transmissible, mais vous le dites avec une infinie tendresse pour cet autre qui fait ce qu’il croit être juste pour nous puisque ça l’est pour lui.
Rédigé par Anne Arthus-Bertrand
Des compensations financières pour les aidants
Publié le 12 janvier 2016 à 15:49Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°63
L’aidant familial peut, sous certaines conditions, être salarié de la personne aidée ou recevoir un dédommagement…Souvent, on devient aidant familial par nécessité, soit parce que le proche n’a pas les moyens de financer un(e) auxiliaire de vie, soit parce que l’on ne trouve personne.
Cependant, lorsque la personne aidée perçoit l’allocation personnalisée d’autonomie (APA), la prestation de compensation du handicap (PCH) ou si elle dispose de ressources suffisantes, elle peut salarier ou dédommager un aidant familial.
Aidant familial et salarié :
Lorsque votre proche reçoit l’APA, versée aux personnes dépendantes âgées de plus de 60 ans, il peut vous salarier, y compris si vous êtes en congé de soutien familial, sauf si vous êtes son conjoint, son concubin ou son partenaire de Pacs. Il bénéficie alors d’une réduction d’impôt égale à 50% des dépenses engagées retenues dans la limite de 12 000 € (majorés de 1500 € par enfant ou personne de plus de 65 ans à charge, dans la limite de deux personnes) sans pouvoir dépasser 15 000 €.
Mais ces plafonds sont portés à :
- 15 000 € l’année d’embauche, sans pouvoir dépasser 18 000 € avec les majorations
- 20 000 € si la personne âgée a besoin de l’assistance d’une tierce personne.
Des exonérations sociales :
La rémunération de l’aidant familial est exonérée des cotisations patronales de Sécurité sociale si la personne aidée perçoit l’APA et si : elle est âgée de 70 ans et plus, ou si, âgée de plus de 60 ans, elle vit seule et doit recourir à une tierce personne pour les actes de la vie courante. Si vous assistez une personne handicapée qui reçoit la prestation de compensation du handicap, elle peut vous salarier, à condition que vous ne soyez pas retraité et que vous n’exerciez pas une autre activité à temps plein.
En cas de grande dépendance :
Par ailleurs, si vous êtes le conjoint, le concubin, le partenaire de Pacs, l’enfant, le père ou la mère de la personne handicapée, le salariat n’est possible que si cette dernière est en situation de grande dépendance et a besoin d’une présence constante (articles L. 245 – 12 et D. 245 – 8 du Code de l’action sociale et des familles).
Dans le cadre de la prestation de compensation, la personne handicapée reçoit une aide de 12,39€ par heure rémunérée. Là encore, cette rémunération ouvre droit aux aides fiscales et sociales évoquées plus loin.
La personne aidée disposant des ressources suffisantes peut aussi salarier un aidant, bénéficier d’une réduction d’impôt et, le cas échéant, d’une exonération de charges sociales. L’aidant salarié relève de la convention collective des salariés du particulier employeur.
Recevoir un dédommagement :
La prestation de compensation permet aussi de dédommager un proche qu’il n’est pas possible de salarier (conjoint, concubin, partenaire de Pacs, etc.). Le dédommagement versé est plafonné à 3,65 € par heure (5,48 € si l’aidant a dû cesser son activité professionnelle), sans pouvoir dépasser 941,09 € par mois.
Ces sommes doivent être déclarées fiscalement au titre des « bénéfices non commerciaux » et leur bénéficiaire doit s’inscrire auprès de l’Urssaf et régler des cotisations de Sécurité sociale.
Cumuler salaire et dédommagement :
L’aidant peut continuer à exercer une activité professionnelle à temps partiel et cumuler salaire et dédommagement. Il est également possible d’être salarié du proche aidé et de recevoir un dédommagement auprès de cette même personne.
Le dédommagement n’est pas un salaire ; aucun précompte des cotisations à la Sécurité sociale n’est effectué. S’il remplit les conditions, l’aidant bénéficie de l’assurance- vieillesse des personnes au foyer.
Le droit au chômage pour l’aidant :
L’aidant familial qui n’était pas salarié avant de s’occuper d’un proche peut acquérir un droit au chômage si la relation entre lui et la personne relève d’un contrat de travail et s’il remplit les conditions requises (durée de cotisation, inscription comme demandeur d’emploi). Le versement régulier d’un salaire et des cotisations sociales est essentiel. L’attestation Pôle emploi indique comme motif de la rupture « licenciement pour un autre motif » et précise s’il s’agit du décès, de l’hébergement dans une structure ou de la guérison de la personne.
Si le parent dépendant est hébergé chez l’aidant et déclaré fiscalement comme personne à charge, aucun contrat de travail n’est reconnu entre les deux (circulaire Unedic n° 2006-03 du 24 janvier 2006). Attention ! Un parent qui démissionne pour s’occuper d’un proche n’a pas droit au chômage. Cependant, après quatre mois, il peut demander le réexamen de son dossier.
Lu par Dominique Bonne
Prise en charge des substituts nicotiniques
Publié le 11 janvier 2016 à 08:26Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°63
Les substituts nicotiniques doivent être prescrits par un médecin ou une sage-femme sur une ordonnance dédiée, consacrée exclusivement à ces produits :
- seuls, les substituts nicotiniques figurant sur une liste limitative peuvent être pris en charge (liste disponible sur www.ameli.fr);
- les substituts nicotiniques doivent être délivrés en officine de ville ;
- l’avance des frais doit être effectuée (pas de tiers payant) y compris pour les bénéficiaires de la CMU‑C ;
- le pharmacien établit une facture en paiement direct à l’assuré (hors tiers payant) par télétransmission ou, en cas d’impossibilité, par feuille de soins papier selon les modalités habituelles ;
- les substituts nicotiniques n’étant pas remboursables en dehors de ce dispositif, leurs prix de vente par les pharmaciens restent libres ;
la consommation du forfait est limitée à une année civile.
Lu par Renée Dufant
Crédits bancaires et contrat d’assurance invalidité-décès
Publié le 08 janvier 2016 à 09:42Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°63
Les personnes malades, ou ayant eu dans le passé une maladie grave, rencontrent parfois des difficultés pour souscrire un contrat d’assurance invalidité-décès lorsqu’elles souhaitent emprunter pour acquérir un bien. Pour les aider, l’Etat, les assureurs, les banques et des associations de patients ont signé une convention nommée AERAS (s’Assurer et Emprunter avec un Risque Aggravé de Santé).
En vigueur depuis le 6 janvier 2007, cette convention prévoit notamment une meilleure information des demandeurs d’emprunts, un accès facilité à l’assurance invalidité, une plus grande transparence dans le traitement des dossiers, la mise en place d’un mécanisme limitant le poids des surprimes d’assurance et une médiation en cas de litige sur l’application de la convention. Pour plus d’information, vous pouvez consulter le site : www.aeras-infos.fr
[vu sur le net] La pharmacovigilance (ministère de la santé)
Publié le 07 janvier 2016 à 12:47La pharmacovigilance a pour objet la surveillance des médicaments et la prévention du risque d’effet indésirable résultant de leur utilisation, que ce risque soit potentiel ou avéré.
Pour lire cet article (important), suivez ce lien…
Les ALD (Affection Longue Durée) avec protocole de soins (source Ameli)
Publié le 06 janvier 2016 à 15:31Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°63
Votre médecin traitant a établi pour vous une demande de prise en charge à 100% concernant les soins et les traitements liés à votre affection de longue durée (ALD) exonérant. Il s’agit du protocole de soins. Celui-ci mentionne les soins et traitements pris en charge à 100%.
L’établissement du protocole de soins
Établi par votre médecin traitant, en concertation avec les autres médecins qui suivent votre affection de longue durée exonérante, le protocole de soins a une durée déterminée. Il a été élaboré pour vous permettre d’être bien informé sur les actes et les prestations pris en charge à 100% dans le cadre de votre affection de longue durée. Ce document permet aussi une meilleure circulation de l’information et une meilleure coordination entre votre médecin traitant et les médecins spécialistes qui vont vous suivre. Informez-vous sur son élaboration.
Le protocole de soins, c’est quoi ?
le protocole de soins est un formulaire qui ouvre les droits à la prise en charge à 100 % (sur la base du tarif de la Sécurité sociale).
C’est le médecin traitant que vous avez choisi qui rédige votre protocole de soins, définissant l’ensemble des éléments thérapeutiques et mentionnant les médecins et professionnels de santé paramédicaux qui vous suivront dans le cadre de votre affection : c’est le parcours de soins coordonnés.
Le protocole indique :
- Les soins et les traitements nécessaires à la prise en charge et au suivi de votre maladie.
- Les soins et les traitements pris en charge à 100% et ceux qui sont remboursés aux taux habituels de la Sécurité sociale (certains soins et traitements peuvent ne pas être pris en charge, comme par exemple les spécialités pharmaceutiques non inscrites sur la liste des médicaments remboursables).
- Les autres praticiens qui vous suivront dans le cadre du traitement de votre maladie, ainsi que leur spécialité. Vous pourrez ainsi consulter directement les médecins mentionnés dans le protocole de soins sans passer par votre médecin traitant.
Il se compose de trois volets :
- Un volet que conservera votre médecin traitant.
- Un pour le médecin conseil de l’Assurance Maladie.
- Un troisième volet qui vous est destiné, que vous devrez signer et présenter à chaque médecin consulté pour bénéficier de la prise en charge à 100% pour les soins liés à votre maladie.
Comment et par qui est établi le protocole de soins ?
- Le protocole de soins est établi par votre médecin traitant en concertation avec vous et avec le ou les autres médecins correspondants qui interviennent dans le suivi de votre maladie.
- Il est ensuite étudié par le médecin conseil de l’Assurance Maladie qui donne son accord pour la prise en charge à 100% d’une partie ou de la totalité des soins et des traitements liés à votre maladie.
- Votre médecin traitant vous remet ensuite, lors d’une prochaine consultation, le volet du protocole de soins qui vous est destiné, en vous apportant toutes les informations utiles ; vous le signerez avec lui.
Pourquoi est-ce le médecin traitant qui rédige le protocole de soins ?
Le médecin traitant rédige le protocole de soins parce que c’est lui qui, dans le cadre de ses missions (conformément à la loi du 13 août 2004 relative à l’Assurance Maladie), vous suit au quotidien pour l’ensemble de vos pathologies et qui assure la coordination de vos soins.
Néanmoins, dans certains cas et à titre dérogatoire, notamment lorsque le diagnostic est fait à l’hôpital ou dans un contexte d’urgence, un médecin autre que votre médecin traitant peut établir ce protocole de soins. Votre prise en charge à 100% pourra alors être ouverte pour une durée de six mois, éventuellement renouvelable. Durant cette période, il faudra vous rapprocher du médecin traitant que vous avez déclaré, afin qu’il établisse un nouveau protocole de soins, en concertation avec les équipes et les médecins qui vous suivent.
Votre médecin traitant est au centre de votre prise en charge.
Quelle est la durée de validité du protocole de soins ?
- Le protocole est établi pour une durée déterminée, indiquée sur le protocole de soins par le médecin conseil de l’Assurance Maladie.
- C’est votre médecin traitant qui assure l’actualisation du protocole de soins, en fonction de votre état de santé, des avancées thérapeutiques ou si vous-même ou si l’un des spécialistes qui vous suit en fait la demande.
Bon à savoir : si des soins et des traitements liés à votre maladie vous ont été prescrits entre la demande de votre médecin traitant et l’accord du médecin conseil de l’Assurance Maladie, ils seront pris en charge rétroactivement à 100 %, sur votre demande.
Et si vous n’êtes pas d’accord ?
En cas de désaccord avec la décision envoyée par votre caisse d’Assurance Maladie, des voies de recours sont ouvertes. Elles peuvent être soit « médicales » (expertises), soit « administratives » (Commission de recours amiable puis Tribunal des affaires de sécurité sociale). Les voies de recours sont indiquées dans le courrier adressé par votre caisse. N’hésitez pas à en parler avec votre médecin traitant ou à contacter votre caisse d’Assurance Maladie.
Xadago 50mg : Avis du 7 octobre 2015 de la haute autorité de la santé
Publié le 05 janvier 2016 à 09:23Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°63
« Xadago est indiqué en association à une dose stable de Lévodopa (Ldopa) seule ou en association avec d’autres médicaments antiparkinsoniens chez des patients adultes atteints d’une maladie de Parkinson (MP) idiopathique fluctuants à un stade intermédiaire ou avancé de la maladie. »
Cliquez sur ce lien pour avoir accès à l’avis (format pdf)
Rédigé par Jean Graveleau
Thé dansant du GP29 animé par Romance Bleue le 31 Janvier !
Publié le 04 janvier 2016 à 13:44Le 31 Janvier, l’association des parkinsoniens du Finistère et les élèves du lycée du Cleusmeur organisent, à l’Espace Brocéliande de Ploudaniel un thé dansant, animé par Romance Bleue.
Réservations :
06 24 10 83 58
09 60 36 57 68
Pour plus de détails, téléchargez l’affiche thé dansant (au format .pdf).
Rêves et cauchemars
Publié le 04 janvier 2016 à 08:38Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°63
Presque tous les Parkinsoniens sont atteints de troubles du sommeil. Ces troubles sont fréquents et très variés, comme on peut le constater à la lecture d’un article publié dans le numéro 26 du Parkinsonien Indépendant d’Août 2006, publié sous le titre : « Des troubles du sommeil aux conséquences multiples.
Depuis quelques années, je suis victime de cauchemars qui rendent mes nuits dangereuses. Aussi après vous avoir raconté mes mésaventures nocturnes, je vous donnerai l’avis des médecins et des chercheurs en neurosciences sur les cauchemars, avant de se demander : « que peut-on faire en tant que patients ? »
Des nuits agitées
Depuis le début de ma maladie, il m’arrive parfois dans mon sommeil de m’agiter dans le lit conjugal, de lancer des coups de pied ou de bras, tout en criant ou en insultant un ennemi imaginaire. Réveillé en urgence par mon épouse, qui songe surtout à esquiver les coups, je ne conserve aucun souvenir de ce cauchemar. Quand mon épouse me raconte ce que j’ai fait et dit, je suis tout à fait incapable d’en expliquer le contenu par des évènements de ma vie. Je n’ai pas d’ennemi, et je n’utilise pas de mots orduriers.
De plus, il m’est arrivé à la suite de cauchemars, des incidents qui auraient pu être plus graves. Une nuit tombant du lit en plein sommeil, je me suis blessé légèrement et je pense que j’étais plus ou moins debout avant de tomber. J’ai continué ensuite à faire des cauchemars sans conséquence jusqu’à ce dimanche de fin Août 2015 où un nouveau cauchemar m’a envoyé aux Urgences de l’hôpital pour 5 points de suture au nez.
Certains lecteurs doivent penser que j’exagère dans la description de ces nuits agitées. A ces lecteurs sceptiques, je conseillerais la lecture d’un article, intitulé : « Quand vivre son rêve, c’est le cauchemar des autres », où le docteur Delphine Oudiette évoque par exemple des tentatives de strangulation ou de défenestration. Je pense que beaucoup de Parkinsoniens sont sujets aux cauchemars. La plupart d’entre eux préfèrent ne pas en parler. Les conjointes (ou conjoints) victimes de ces extravagances se confieraient plus volontiers.
Des rêves paisibles
Tout d’abord quelques rappels sur le sommeil (Source : Institut National du Sommeil). Notre sommeil se divise en trois phases : le « sommeil léger », le « sommeil lent profond » et le « sommeil paradoxal ». L’alternance entre ces trois phases forme un cycle de sommeil qui s’étale sur près de 90 minutes. Une nuit complète correspond généralement à 4, 5 ou 6 cycles, soit l’équivalent de 6 à 9 heures de sommeil.
Le sommeil paradoxal est de loin la phase la plus fascinante pour les chercheurs ! Contrairement aux précédentes, elle se caractérise par une relance très importante de l’activité cérébrale. Alors que nous sommes bien installés dans notre sommeil, c’est à ce moment que les rêves se bousculent dans notre tête. Le pouls et la respiration sont alors irréguliers. On note une atonie musculaire et la présence de mouvements oculaires rapides sous les paupières fermées. C’est cette atonie, qui permet au dormeur, en bloquant ses mouvements d’avoir des rêves paisibles. Le sommeil paradoxal représente en moyenne, 20% de notre temps de sommeil.
Des cauchemars
Cependant, dès 1986, le psychiatre américain Carlos Schenck décrivait un trouble du sommeil paradoxal, caractérisé par une perte totale ou partielle de l’atonie musculaire et l’apparition de comportements indésirables (parler, frapper, sauter, injurier etc..). Ce trouble a reçu la dénomination de « Trouble comportemental en sommeil paradoxal » (TCSP) ou RBD en anglais. Pendant longtemps, on a considéré que ce trouble du sommeil paradoxal n’avait pas de conséquences sur la vie éveillée.
Mais des études plus récentes ont montré que les patients atteints de TCSP avaient un risque supérieur à la moyenne de voir s’installer une maladie neurodégénérative comme la maladie de Parkinson (MP), la démence à corps de Loewy (DCL) ou l’atrophie multi systémique (AMS). Ces maladies débutent rarement de façon subite. Elles ont débuté sournoisement par atteinte des systèmes neuronaux plusieurs années avant le diagnostic clinique. D’autres études ont montré que chez un grand nombre de malades, le TCSP représente un stade précoce d’une maladie neurodégénérative, comme la maladie de Parkinson. Ce marqueur précoce pourrait permettre de détecter plus tôt de futurs Parkinsoniens et de les soigner dès que des traitements de neuroprotection seront disponibles.
Par ailleurs, il a été constaté que dans les populations de personnes diagnostiquées MP, plus d’un tiers d’entre elles étaient affligées d’un TCSP. Ces malades sont souvent atteints d’une dégradation de leurs fonctions cognitives, ce qui n’est pas le cas des malades non atteints d’un TCSP.
Le TCSP est plus qu’une maladie du sommeil et présente des liens communs avec la maladie de Parkinson.
Protéger le conjoint et le dormeur
En présence de cauchemars, les solutions qui viennent immédiatement à l’esprit consistent pour protéger le conjoint à aménager le logement pour la nuit : lits séparés ou mieux chambres séparé. Pour protéger l’auteur des cauchemars, il y a lieu d’éloigner du lit tous les meubles qui pourraient être dangereux en cas de chute et même de prévoir des coussins amortisseurs. C’est à chacun d’imaginer les moyens d’éviter et d’amortir les chutes.
Consulter un neurologue ou un psychiatre.
Dans l’article cité en bibliographie, Carlos Schenck répond à des questions fréquemment posées sur les troubles du sommeil :
- raison des progrès dans le diagnostic et les traitements, la plupart des troubles du sommeil peuvent être traités avec succès, par des médicaments ou un changement de mode de vie, ou les deux.
- ne pas s’inquiéter si les troubles sont peu fréquents. Par contre, si les troubles persistent et s’aggravent, on peut craindre un TCSP.
- l’ignorance est un handicap. Il est facile de nier les faits qui se sont passés pendant le sommeil. Il faut se faire raconter le contenu de ses cauchemars.
- tout le monde, même bien portant, peut avoir, pendant le sommeil, toute sorte de comportement, à partir de « basic instincts » : sexualité, nourriture, agression…etc.
En matière de traitement, Carlos Schenck préconise surtout l’utilisation du Clonazepam® (connu en France sous le nom de Rivotril®), qui selon lui serait efficace dans 90% des cas. Ce médicament a reçu en 1995 l’AMM en France où il est sur le marché depuis 1996.Son indication principale est le traitement de l’épilepsie chez l’adulte et l’enfant. Toutefois, signalons que le Rivotril® a été placé sur la liste des 77 et fait l’objet d’un suivi renforcé de pharmacovigilance. Ce médicament est disponible en pharmacie, aujourd’hui 15 septembre 2015.
Enfin, les lecteurs anglophones pourront lire avec profit le livre de Carlos Schenck « Sleep The mysteries, the problems and the solutions » (disponible sur Amazon). Dans cet ouvrage, l’auteur traite de tous les problèmes et désordres du sommeil qui peuvent concerner tout le monde et donc les Parkinsoniens : insomnie, syndrome des jambes sans repos, apnée du sommeil, somnambulisme, terreurs nocturnes, etc., et bien entendu les TCSP.
En ce qui me concerne, autant, j’avais tendance à oublier mes premières chutes autant, j’ai été perturbé par la dernière et cela m’incite à consulter un neurologue.
Biographie (accessible sur Internet)
« Quand vivre son rêve est le cauchemar des autres » Delphine Oudiette (Sciences Humaines.Com)
« Trouble comportemental en sommeil paradoxal et maladies dégénératives » de Jean François Gagnon (edk.fr)
Advice from Carlos H. Schenck, MD, on : « Sleep Problems, Strange Behaviors, and When to See a Doctor” (health .com).
Rédigé par Jean Pierre Lagadec
Prise en charge de l’hypersexualité dans la maladie de Parkinson : Intérêt de la présence de l’entourage lors de l’évaluation médicale
Publié le 03 janvier 2016 à 10:19Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°63
Objectifs :
Améliorer la prise en charge de l’hypersexualité provoquée par un traitement antiparkinsonien ainsi que ses conséquences psychopathologiques chez des patients atteints de la maladie de Parkinson. Si l’hypersexualité est une forme classique de trouble du contrôle des impulsions (TCI) observée dans la M.P., sa fréquence est certainement sous-évaluée.
Méthodes :
« Nous avons proposé aux patients ayant une maladie de Parkinson, adressés par le service neurologique du CHRU de Lille pour découverte ou suspicion d’hypersexualité, de les rencontrer en présence de leur conjoint. La rencontre consistait en un entretien mené par notre équipe de psychiatrie. Cette évaluation a été réalisée entre le 1er janvier et le 31 août 2011. Neuf patients ont été orienté vers notre service, 7 ont accepté de nous rencontrer dont 6 accompagnés de leur conjoint ».
Résultats :
Un entretien en présence du conjoint a permis d’améliorer le dépistage de l’hypersexualité ainsi que l’information donnée au patient et à son entourage en ce qui concerne les effets indésirables du traitement, notamment au sujet de la survenue d’hypersexualité. Il a également mis en évidence les différentes expressions de ces modifications de comportement, souvent minimisées par les patients et au contraire difficilement vécues par les conjoints.
Ceci a permis de faciliter le dialogue et par conséquent d’être plus informatif en ce qui concerne les modifications des comportements sexuels en lien avec le traitement et leur gestion. Enfin, il a permis une prise en charge des conséquences secondaires de ce trouble du contrôle des impulsions, comme par exemple les sentiments de culpabilité, de jalousie ou de honte.
Notre intérêt s’est également focalisé sur les répercussions de cette hypersexualité sur l’entourage des patients. Parmi les 6 conjoints rencontrés, 4 avaient des symptômes nécessitant une prise en charge psychiatrique : état dépressif, idées suicidaires ou état de stress post-traumatique.
Perspectives :
L’hypersexualité semble sous-évaluée chez des patients traités par des traitements antiparkinsoniens. Cette sous-évaluation est probablement liée à certains mécanismes de défense tels le déni ou la minimisation, mais aussi probablement aux sentiments engendrés par ces troubles de comportement, comme la honte ou la culpabilité. A l’inverse certains patients ne ressentent pas de contrainte en lien avec des modifications de comportement (alors même que l’entourage peut s’en plaindre). La rencontre systématique des conjoints pourrait être une solution pour améliorer ce dépistage.
Article de Pierre Grandgenevre du CHRU de Lille Service Psychiatrique
Lu par F. Vignon
Propulsé par WordPress et le thème GimpStyle créé par Horacio Bella. Traduction (niss.fr).
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