[vu sur le net] PARKINSON : Vers un test de diagnostic sur la glande salivaire
Publié le 24 février 2013 à 19:53Un article trouvé sur santé log
Un test de la glande salivaire pour diagnostiquer la maladie de Parkinson, c’est la promesse de cette étude de la Mayo Clinic qui doit être présentée en mars à la Réunion annuelle de l’American Academy of Neurology de San Diego. Alors que 30% des diagnostics sont posés à tort, cette nouvelle procédure apporte une précision précieuse en amont du traitement ou pour les essais cliniques portant sur de nouveaux traitements.
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Le concept physiothérapeutique « LSVT-Big »
Publié le 12 février 2013 à 20:08Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°51 – décembre 2012
Dérivé du Lee Silverman Voice Training (LSVT), un concept orthophonique particulièrement efficace en cas de Parkinson (Info parue dans le Parkinsonien Indépendant n°35 p.12 décembre 2008), le LSVT-Big offre à présent un pendant physiothérapeutique. Trois thérapeutes suisses spécialisés dans le Parkinson ont déjà reçu une formation dans ce domaine.
De nombreux patients parkinsoniens présentent des problèmes d’élocution au cours de l’évolution de la maladie. Leur voix est de plus en plus basse, faible et inintelligible. Un traitement orthophonique est indiqué – le LSVT, qui mise sur l’entraînement répété et intensif du volume, permet de bons résultats.
Depuis quelque temps, d’ingénieux physiothérapeutes cogitent : ce qui fonctionne avec les muscles du langage devrait en principe s’appliquer aux muscles de l’appareil locomoteur. C’est pourquoi ils ont adapté à la physiothérapie l’idée de l’entraînement répété axé sur l’amplitude issue de l’orthophonie – avec succès. En référence à son origine, ils ont baptisé leur nouveau concept « LSVT-Big » — Big signifiant grand.
Ainsi, à l’instar du volume de la voix qui peut être « amplifié » en orthophonie, LSVT-Big mise sur des mouvements de particulièrement grande envergure. Le traitement standard consiste en quatre répétitions régulières par semaine, d’une durée de 50 à 60 minutes, et ce pendant quatre semaines (16 unités). Différents « grands » mouvements de l’ensemble du corps sont réalisés avec le plus d’engagement possible (au moins 80% de l’énergie maximale) et un effort manifeste. Grâce à un feedback du thérapeute, voire éventuellement à des vidéos, les patients apprennent à « calibrer » à nouveau la perception de leurs propres mouvements. Cette étape est essentielle, car au fil du temps, les patients considèrent leurs mouvements (sans cesse plus petits et plus lents au cours de l’évolution de la maladie) comme « normaux ». Le patient ne peut rétablir l’amplitude de ses mouvements et les normaliser que par le biais d’un entrainement répétitif intensif.
Une étude scientifique publiée récemment prouve que le LSVT-Big peut accroître considérablement la vitesse de la marche et l’amplitude des mouvements (enjambée). En outre, cet entrainement permet de réaliser des mouvements des bras ciblés, plus vastes et plus rapides.
Le recours précoce à la méthode LSNT-Big peut freiner la progression de la restriction des mouvements. Les patients, qui multiplient leurs possibilités de mouvement et développent leur dynamisme et leur force, élargissent en leur rayon de mouvement et gagnent en autonomie au quotidien, ce qui améliore leur qualité de vie et leur relation au corps.
Actuellement trois thérapeutes sont certifiés en Suisse : Suzanne Brühlmann (clinique Hélios, Zihlschlacht), Jorina Janssens (clinique Bethesda, Tschugg) et Klaartje Malfroid (cabinet Robellaz, Köniz). Les établissements qui les emploient fournissent aux patients des renseignements sur le déroulement du traitement, la prescription et la prise en charge des coûts.
Par Jörg Rothweiler, Parkinson Suisse n°106
Lu par Jean Graveleau
« Freezing » : quand le traitement par Levodopa est responsable
Publié le 04 février 2013 à 19:56Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°51 – décembre 2012
Chez la plupart des patients, les blocages soudains de la marche se produisent quand leur concentration médicamenteuse est trop faible. Cependant, pour d’autres, ce phénomène de « freezing » est provoqué par les médicaments eux-mêmes ! C’est tout du moins ce que postulent des scientifiques américains dans une petite étude.
Quand la concentration efficace des médicaments dopaminergiques diminue, les parkinsoniens peuvent être victime de blocage : ils ont l’impression d’être cloués au sol et ne peuvent pas faire un pas sans aide extérieure. Chez certains patients, ce « freezing » apparaît également pendant les phases « on » — c’est-à-dire quand la médication est efficace. Dans de tels cas (fort heureusement relativement rares), c’est la médication dopaminergique elle-même qui est à l’origine du blocage : c’est ce qu’indique l’équipe des neurologues américains du Dr Alberto Espay, Université de Cincinnati.
Ils ont examiné quatre parkinsoniens traités par Lévodopa victimes d’épisodes de freezing et ont observé que lorsque le traitement par L‑dopa était interrompu, les symptômes moteurs étaient naturellement plus marqués, mais que les blocages disparaissaient complètement chez trois de ces patients et partiellement chez le quatrième. Dès la reprise de l’administration de lévodopa, les phases « on » étaient à nouveau accompagnées de freezing. Lorsque la dose de L‑dopa était doublée, les freezings s’aggravaient tant que les patients ne pouvaient presque plus marcher. La dose supplémentaire de L‑dopa préservait bien sûr les autres fonctions motrices, mais la fréquence des effets indésirables tels que les dyskinésies était plus élevée. L’équipe du Dr Espay déduit quatre types de freezings de ses observations :
- le freezing de phase « off » classique, provoqué par un manque de stimulation dopaminergique.
- le freezing pseudo « on », qui apparaît quand la médication est insuffisante en phase « on ».
- le véritable freezing de phase « on », déclenché par la médication dopaminergique en phase « on ».
- le freezing résistant au traitement, indépendant des phases « on » et « off ».
En pratique, il est essentiel de différencier les freezing pseudo-« on » et les véritables freezings de phase « on ». En cas de suspicion de freezing de phase « on », les auteurs de l’étude proposent de doubler la dose habituelle de L‑dopa et de contrôler la marche au bout de 45 à 60 minutes. Si le blocage empire, il s’agit d’un freezing de phase « on ». si possible, les médecins doivent aussi interrompre la médication et contrôler la mobilité 12 heures après la dernière dose : les blocages ne faiblissent qu’en cas de véritable freezing de phase « on ».
Dans un tel cas, les médecins se trouvent toutefois confrontés à un dilemme thérapeutique : souvent, il est impossible de réduire la médication, car tous les autres problèmes moteurs sont aggravés. Il est plus réaliste que les patients s’entraînent à dépasser les blocages avec l’aide de proches ou du personnel de soins.
La stimulation cérébrale profonde (SCP) est également envisageable chez certains patients. En effet, dans de nombreux cas, elle permet de réduire la dose de L‑dopa.
Source : Neurology 2012, Epub
Lu dans Parkinson Suisse n°106
Par Jean Graveleau
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