Lu sur le net : La prise en charge du malade de Parkinson en Ehpad
Publié le 24 juillet 2010 à 08:01La maladie de Parkinson est une pathologie neuro-dégénérative qui conduit progressivement à la perte d’autonomie de l’individu. Les traitements actuellement disponibles étant tout au plus capables de retarder le déclin, il arrive un jour où la question de la prise en charge quotidienne du patient devient inéluctable.
Alors que le maintien à domicile s’avère souvent risqué, les structures d’accueil de type Ehpad peuvent adapter le suivi médical et les soins nécessaires à l’accueil de résidents atteints de Parkinson.
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Vu sur le net : entre aide et harcèlement
Publié le 15 juillet 2010 à 04:21Lu sur le site de NovoViva, cet article :
Les patients touchés par la maladie de Parkinson éprouvent des difficultés à faire deux choses en même temps. Cette maladie implique une perte de son “pilotage automatique,” ces programmes situés dans votre cerveau et qui permettent de faire plusieurs tâches complexes sans même y penser. Comme l’un de mes patients l’explique : “ma main normale fait ce qu’elle est censée faire, mais il faut dire à ma main « Parkinson » ce qu’elle doit faire”. Cela provoque beaucoup de lenteur parce que le patient doit guider sa main et ne pas penser à l’étape suivante.
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Les troubles de la marche du Parkinsonien et le regard de l’autre
Publié le 04 juillet 2010 à 23:18Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°41 – juin 2010
Témoignage …
Depuis quelques temps, j’ai des problèmes de déséquilibre ce qui m’a valu quelques chutes sans gravité mais cependant avec quelques bleus. Aussi après réflexions, j’ai pensé à l’utilisation d’une aide à la marche pour compenser un équilibre précaire et me redonner stabilité et confiance .La canne peut en effet servir aussi d’appui, elle assure une meilleure stabilité et on s’aperçoit qu’en plus elle signale aux autres personnes qu’on a une difficulté à se déplacer. Le regard de l’autre change, on ne pense plus à un problème d’alcoolisme notamment.
La marche et parfois l’équilibre peuvent être compromis par des douleurs lombaires ou des membres inférieurs mais aussi par des problèmes podologiques, des troubles de la statique plantaire ou le pied douloureux de la personne âgée.
Les prises de médicaments sont des facteurs de risque des chutes notamment l’hypotension orthostatique avec la L‑Dopa et les agonistes dopaminergiques et le fait de chuter peut provoquer ce qu’on appelle le syndrome post-chute ; c’est la peur de chuter, de la perte de la mobilité ou de troubles de la marche.
Nous ne sommes pas ridicules en prenant une canne qui peut en même temps nous aider à se tenir droits et non penchés bien souvent en avant surtout si en plus elle vous aide à obtenir une meilleure qualité de vie .
Pensez à vous en faire prescrire une par votre médecin et sortez plus rassurés ; mon chien a tout compris car depuis que je me sers de ma canne il ne marche pas à son rythme mais au mien ; il a compris que j’avais un handicap pour la marche et on va clopin-clopant moi à trois pattes, lui avec ses quatre pattes ; et nous vous souhaitons de belles ballades .
Colette VEGUER
Tribune libre : des États Généraux ?
Publié le 03 juillet 2010 à 07:43Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°41 – juin 2010
Ma mémoire formatée à l’école de Jules Ferry m’a orienté vers des états généraux de style 89 avec révolution à la clef. Je me trouve bien naïf avec le recul… Ceux de 2010 étaient convenables et convenus.
Nous avons eu droit à la nuit du 4 août contre les privilèges ! Pour officier dans ce sens : Une jeune parkinsonienne déjà désarticulée par la maladie clamait sa volonté de ne pas se considérer comme une handicapée ! Alors que faire ? Devons nous donc refuser, à ce titre, « les privilèges » du handicap ? Bonne aubaine pour l’Etat ou les pouvoirs publics : plus d’AAH, plus d’APA, de transports individualisés, d’accès adaptés, de demi-part supplémentaire pour les impôts. Ne doit-on pas s’accepter ou se faire accepter avec cette différence subie et non voulue. Dire : « Je ne me considère pas comme une parkinsonienne » ne veut pas dire qu’on ne le soit pas.
Nous avons également eu droit au départ des volontaires de l’An II prêts pour le massacre. « Prenez –moi comme cobaye de vos expériences » clama un quidam…
Seul moment à moitié comique : La légion d’honneur donné au Président national de France-Parkinson. La Révolution débouchait, encore une fois, sur l’Empire.
Et puis, l’intervention de Roselyne qui a voulu nous montrer que sa veste de ministre était trop petite pour elle. Elle nous a donc fait part, inconsciemment, de son désir de présidentiable d’autant plus qu’elle a tout expédié en commission comme un certain politique qui disait : « Quand je veux enterrer un problème, je fais une commission »
Nous avons attendu un cri de révolte contre les abus des laboratoires, contre certaines prises de positions de l’Etat. En vain. Pas de prise de la Bastille de ce côté-là. Et que dire des accueils avec embrassades et accolades sur le champ de bataille ? Que dire des deux minutes de paroles si « généreusement » accordées à notre ami Pierre ? Un scandale par rapport au travail fourni.
Alors, en désespoir de cause, je me suis dit que des États Généraux comme ça, aussi convenables, aussi convenus, d’où les véritables cahiers de Doléances étaient exclus, ne pouvaient donner qu’un LIVRE BLANC.
Le BLEU et le ROUGE ce sera pour une autre fois… Mais sans moi.
Michel Le Brun, ADPLA
Le chemin de la thérapie cellulaire en cas de Parkinson est long
Publié le 02 juillet 2010 à 08:19Le journal de Parkinson suisse de mars 2010
Cellules souches pluripotentes, cellules souches adultes, cellules précurseurs neuronales : le nombre de candidat à la thérapie cellulaire chez les patients atteints de maladies neurologiques telles que le Parkinson est important, le chemin vers l’application clinique encore long et semé d’embûches.
Le chemin vers une éventuelle application clinique des thérapies cellulaires en cas de Parkinson est encore très long. C’est ce qu’a expliqué le professeur Guido Nikkhah, directeur médical du service neurochirurgie stéréotactique de la clinique universitaire de Freiburg, dans le cadre de la réunion d’automne de la Société allemande de médecine régénérative, qui s’est tenue à Berlin à la fin de l’année 2009.
Dans son exposé, M. Nikkhah a souligné qu’en effet, la recherche débutée dans les années 1970 après les premières transplantations nerveuses sur des animaux en 1979 était passée en phase clinique dès les années 80 et avait abouti, en 1999, à la première mise en évidence diagnostiqué par PET de greffons nerveux fonctionnels dopaminergiques actifs. Toutefois, en dépit de cette longue histoire, de trop nombreuses questions restent en suspens. Ainsi par exemple, les deux premières études contrôlées contre placebo réalisées aux Etats-Unis sur des transplantations de cellules chez des patients parkinsoniens (en 2001 et 2003) n’ont pas permis de véritable amélioration clinique.
Aussi, d’après M. Nikkhah, une application clinique à grande échelle des thérapies cellulaires en cas de Parkinson n’est pas envisageable. La recherche se trouve plutôt en phase de transition entre l’expérimentation et l’application clinique.
Toutefois, les chercheurs ont le vent en poupe ; en effet, la prochaine grande étude clinique approche déjà : TRANSEURO, une étude multicentrique sur cinq ans pour le traitement du Parkinson financée par les fonds de l’Union Européenne, doit bientôt démarrer. Dans ce cadre, des cellules souches seront également utilisées.
Parallèlement, à la recherche sur les cellules souches, les chercheurs considèrent également de toutes nouvelles approches ; par exemple, l’activation des cellules précurseurs neuronales présentes naturellement dans le cerveau. De telles thérapies cellulaires indirectes présentent notamment l’avantage de n’engendrer aucune réaction immunologique de rejet. Cependant, les travaux de recherche sur des thérapies cellulaires indirectes de ce type demanderont encore quelques années.
Jörg Rothweiler
Lu par Jean GRAVELEAU
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