Le glutamate : un nouvel acteur dans la mécanique de l’addiction
Publié le 31 mars 2016 à 09:50Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°64
04.08.2015 – Communiqué de l’INSERM
©Inserm/Koulikoff, Frédérique/Fotolia
Des chercheurs viennent d’identifier chez la souris, puis de confirmer chez l’homme, un nouvel acteur régulant l’addiction. Le glutamate, un neurotransmetteur [1], contribue à réguler la libération de dopamine dans le noyau accumbens, l’une des structures cérébrales du système de récompense. Plus précisément, c’est un subtil équilibre avec un autre neurotransmetteur – l’acétylcholine – qui évite l’emballement du système et l’entrée dans l’addiction.
Cette découverte, qui augure de nouvelles perspectives thérapeutiques, a été réalisée par des neurobiologistes du laboratoire Neurosciences Paris-Seine (Institut de biologie Paris-Seine, CNRS/Inserm/UPMC) et de l’Institut universitaire en santé mentale Douglas (McGill University, Montréal, Canada), en association avec des spécialistes de génétique humaine à l’Institut Mondor de recherche biomédicale (Inserm/UPEC). Leurs travaux sont publiés le 4 août 2015 dans la revue Molecular Psychiatry.
Lors de la prise de drogues, la quantité de dopamine augmente dans les structures du cerveau formant le circuit de la récompense. L’intensité et la rapidité de la décharge de dopamine sont à la base du processus qui va conduire au développement de l’addiction. Les neurones cholinergiques du noyau accumbens, l’un des centres de la récompense, sont connus pour réguler cette libération de dopamine.
Alors que la plupart des neurones ne libèrent qu’un seul neurotransmetteur, l’équipe franco-canadienne de Salah El Mestikawy a montré en 2002 que ces neurones utilisant l’acétylcholine sont aussi capables d’utiliser le glutamate. Ces neurones, qui sont en quelque sorte bilingues, sont capables à la fois d’activer (via l’acétylcholine) et d’inhiber (via le glutamate) la sécrétion de dopamine.
Le circuit de la récompense occupe un rôle central dans la mise en place et le maintien d’une addiction. Trois systèmes de neurones (dopaminergiques, sérotoninergiques et noradrénergiques) interviennent pour réguler le circuit : le dysfonctionnement de l’un d’entre eux peut générer l’addiction.
Dans cette nouvelle étude, réalisée en grande partie par Diana Yae Sakae au cours de sa thèse dirigée par Salah El Mestikawy, les chercheurs montrent que lorsqu’ils bloquent chez les souris un gène essentiel à cette communication par le glutamate (appelé VGLUT3), les animaux deviennent plus vulnérables à la cocaïne. Ils ressentent davantage les effets stimulants de la drogue, développent plus facilement une « addiction » et sont plus susceptibles de « rechuter » après une période d’abstinence. Le glutamate provenant de ces neurones à acétylcholine jouerait donc un rôle régulateur majeur pour limiter l’addiction à la cocaïne.
Les chercheurs ont alors voulu savoir si ce mécanisme était aussi à l’œuvre chez l’homme. Ils ont recherché, chez des patients poly toxicomanes, des mutations du gène qui avaient rendu les souris « accros ». A l’Institut Mondor de recherche biomédicale, l’équipe de Stéphane Jamain a observé qu’une mutation de ce gène est dix fois plus fréquente dans un groupe de patients toxicomanes sévères par rapport à un groupe d’individus sans symptômes psychiatriques. Cette mutation pourrait expliquer une plus grande vulnérabilité à l’addiction de ces patients [2][2]. Ces observations semblent en tout cas confirmer le rôle du glutamate dans le mécanisme de l’addiction.
Ces travaux précisent donc les mécanismes neuronaux qui sous-tendent la recherche du plaisir : ils montrent que, contrairement à ce que pensaient les scientifiques jusqu’à présent, ce n’est pas l’acétylcholine seule qui régule la libération de dopamine, mais l’équilibre entre acétylcholine et glutamate.
Ils identifient en même temps une cible insoupçonnée pour le traitement de la toxicomanie. En effet, alors que l’acétylcholine a de nombreuses autres fonctions dans le cerveau et au niveau musculaire, cette transmission par le glutamate est plus spécifique. La prochaine étape est d’identifier le récepteur impliqué, afin de pouvoir mettre au point des traitements pharmacologiques.
Ces travaux ont été financés notamment par la Fondation pour la recherche médicale (FRM) et l’Agence nationale pour la recherche (ANR).
[1] Pour communiquer entre eux, les neurones utilisent des substances chimiques appelées neurotransmetteurs. Parmi les neurotransmetteurs classiques, on peut citer la dopamine, la sérotonine, l’acétylcholine et le glutamate…(retour au texte)
[2] Ceci dit, même au sein du groupe de patients poly toxicomanes, cette mutation n’est présente que dans 5 % des cas, signe du caractère plurifactoriel de l’addiction et plus généralement de la complexité des maladies psychiatriques.(retour au texte)
Lu par Dominique Bonne
Les excipients dans nos médicaments
Publié le 30 mars 2016 à 10:32Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°64
Par Martine Delmond
Ayant travaillé pendant 31 ans dans une grande maison de l’agro-alimentaire, appartenant aujourd’hui à un Groupe multinational, je me suis occupée des années durant de la partie réglementaire des ingrédients car je travaillais sur les étiquettes, les certificats de composition pour les passages en douane, les agréments USA, Canada, Amérique Latine et l’IGP Périgord …
Je suis aujourd’hui jeune retraitée avec un mari atteint par la Maladie de Parkinson depuis 19 ans déjà. Il a 71 ans et a eu un Cancer de la prostate voici 10 ans, n’ayant ni fumé ni bu une goutte d’alcool. Ayant gardé une passion pour mon ancienne activité j’ai décidé de m’intéresser de très près aux médicaments et je dois dire que le constat me choque profondément.
Se pencher sur le dossier des EXCIPIENTS des MEDICAMENTS c’est ouvrir une boîte de Pandore, accepter de rentrer dans « la 5ème Dimension » avec des risques inconnus, des abysses aux profondeurs jamais rencontrées… Le dossier est tellement vaste, le chantier si pharaonique avec de telles inconnues dangereuses que l’on a envie de lâcher prise devant l’envergure de la tâche !
Il faut cependant se résoudre à aborder ce sujet grave car notre vie à tous est concernée, notre santé, celle de nos enfants et petits-enfants, l’avenir même de notre humanité rendue aujourd’hui tellement fragile par des manipulations physico-chimiques aventureuses effectuées par des laboratoires en recherche toujours d’un profit supérieur.
Un médicament avant d’être conçu doit d’abord être jugé comme pouvant apporter un potentiel de gains substantiels ce qui peut reléguer à la corbeille des produits simples d’élaboration et qui seraient efficaces mais jugés d’un rapport financier trop faible.
L’aspect réglementaire est simple à comprendre : En ce qui concerne l’alimentation on parle d’additifs et même si une réglementation européenne existe, insuffisante certes mais qui est régulièrement remaniée avec par exemple les dernières exigences d’indication de la présence des allergènes.
En ce qui concerne les excipients des médicaments la seule disposition actuelle est un Code de bonne pratique de fabricationqui stipule que le produit final, donc le médicament : « doit présenter le moins de risques possibles d’effets secondaires… » Ceci explique l’allongement permanent des notices dans vos boîtes de médicaments les laboratoires se protégeant au maximum en listant un nombre de risques possibles qui vous font frémir dès la première ligne. Vous avez vu également que désormais, régulièrement, les listes d’ingrédients, auparavant en tout début de notice, se retrouvent désormais à la fin !
Vous trouverez ci-dessous décryptés pour votre meilleur compréhension la liste des excipients des principaux médicaments prescrits pour le Parkinson : le Modopar® et le Stalevo®.
Le Modopar® :
Molécules de base : Lévodopa, Benserazide
Excipients :
- Magnésium stéarate E 572 : acide gras saturé (Trans Fat)
- Acide citrique E 330 : antioxydant
- Amidon de maïs modifié E 1403 : stabilisant
- Cellulose microcristalline E 460 : agent d’enrobage potentiellement dangereux
- Fer jaune oxyde E 172 : colorant. Pourquoi pas un colorant naturel ?
- Oxyde de fer : contient du silicate d’aluminium potassique à 90%
- Gélatine : il n’est pas précisé si elle est de porc ou végétale
- Hypromellose E 464 : permet de retarder l’action du médicament
- Indigotine E 132 : colorant bleu pétrochimique douteux
- Mannitol E 421 : succédané de sucre
- Phosphate dicalcique anhydride
- Povidone : liant
- Povidone E 90 : pourquoi deux fois ?
- Ricin huile hydrogénée : émulsifiant. L’hydrogénation est un procédé chimique permettant de rendre solide un produit gras : procédé parfois contesté.
- Talc
- Dioxyde de titane E 171 : colorant considéré comme potentiellement cancérigène
Le Stalevo®
Molécules de base : Lévodopa, Carbidopa, Entecapone, Saccharose
Excipients :
- Amidon de maïs : modifié ou pas (OGM)
- Croscarmellose sodique E 466 : perturbations digestives
- Sel de Na
- Oxyde de fer rouge E 172 : colorant douteux
- Glycérol à 85%
- Hypromellose
- Stéarate de magnésium E 572 : acide gras saturé (hydrogéné ou pas ?) Si hydrogéné, risque de perturber l’organisme. Considéré comme Trans Fat.
- Mannitol E 421 : succédané de sucre
- Polysorbate 80 : stabilisant, possible cancérigène
- Povidone K 30 : liant
- Saccharose : il y en a déjà dans le produit
Composants du pelliculage :
- Glycérol E 422 : agent affermissant
- Hypromellose E 464 : permet de retarder l’action du médicament
- Stéarate de magnésium : déjà dans les autres composants du noyau (deux fois dans le produit)
- Polysorbate 80 E 433 : cancérigène possible (?), contient des acides gras, stabilisant (doublon avec le Stéarate de magnésium déjà présent deux fois).
- Oxyde de fer rouge E 172 : colorant douteux. Pourquoi pas un colorant naturel ?
- Saccharose : le mannitol est déjà un succédané du sucre
- Dioxyde de titane E 171 : colorant considéré comme dangereux, potentiellement cancérigène. Pourquoi pas un colorant naturel et un seul colorant au lieu de deux.
Il ne s’agit en aucun cas de cas exceptionnels. Si votre conjoint prend un médicament pour l’hypertension artérielle par exemple, il en va de même.
Vendredi 22 janvier 2016, le sujet de l’émission C’est-à-dire, présentée par Yves Calvi était le médicament ; il a été dit que « tous les médicaments, contenant de l’aspirine, avaient la même composition. » Or si vous regardez les notices d’un Aspégic®, d’un comprimé effervescent UPSA, arôme orange, ou encore d’un comprimé Aspirine usine du Rhône® aucune composition n’est la même … Pour info, dans le seul arôme orange du comprimé UPSA il y a 13 excipients (et encore le concentré d’orange n’est pas détaillé !) sans compter les autres excipients du produit. En fait le produit dans ce domaine le plus pur est l’ASPRO qui est comme chacun le sait un produit déjà ancien. Ceci dit, il est étonnant qu’une émission sérieuse puisse laisser dire des choses erronées !
Bien évidemment, de même que le commun des mortels ne maîtrise pas le sujet des additifs alimentaires, il ne maîtrise pas non plus celui des excipients et on lui pardonne bien entendu cette lacune bien normale.
Il est intéressant de savoir que ni votre médecin ni votre pharmacien n’auront pas de plus grand savoir que vous en la matière : les excipients ne figurent pas dans leur Cursus Universitaire. Faites l’expérience lors d’un prochain RV : posez-leur la question de savoir s’ils peuvent vous expliquer à quoi sert l’un ou l’autre des excipients contenus dans votre médicament.
La mort d’un patient soumis à l’essai d’un médicament portugais par BIOTRIAL à Rennes laisse apparaître une possibilité d’étude trop limitée du dossier par l’Agence du Médicament. Ne faudrait-il pas exiger qu’elle soit dotée d’une Commission spéciale de validation des excipients ?
Il convient aussi de savoir que certains excipients actuels proviennent des Nanotechnologies et que dans ce domaine l’encadrement légal est tout à fait défaillant. Sans compter la possibilité aussi d’excipients provenant de produits OGM. On a encore peu de connaissance sur les effets cocktail quand de nombreux excipients sont mélangés et les médicaments pris pendant plusieurs années. Et comment tolérer que l’on mette dans les médicaments des excipients suspectés d’être cancérigènes ?
Il faut par ailleurs prendre conscience que cette question très sensible n’est pas indépendante des dossiers concernant les produits de traitement de nos productions agricoles, des médicaments donnés dans nos élevages, des additifs utilisés dans notre alimentation, des produits utilisés dans nos emballages…. Sans compter nos produits d’entretien, nos lessives, nos produits de soins du corps. Il est temps de remettre à plat tout ce qui concerne les produits que nous utilisons tous les jours et qui ne sont pas naturels.
Qu’a‑t-on fait de la chimie au cours de ces dernières décennies ?
On a joué à FRANKENSTEIN
Certes il y a eu de belles avancées mais tellement de dégâts déjà.
Cela fait déjà quelques temps que nous sommes convaincus de la nécessité que ce dossier, véritable bombe à retardement, soit mis à plat et strictement encadré. Risques pour la santé du fait des mélanges de molécules, coût du médicament démultiplié par ces ajouts bien souvent inutiles et/ou mal choisis, doublons, non utilisation de produits naturels pourtant existant (colorants, arômes, liants, stabilisants, agents d’enrobage,…) entraînant des prix de revient bien trop élevés, trou de la Sécurité Sociale qui en découle, gaspillage de molécules et d’argent de la recherche, temps de recherche et temps de mise sur le marché s’en trouvant nettement rallongés et ce pour toutes les maladies. On ne peut plus ACCEPTER cela ! Sauf que les portes s’ouvrent très difficilement.
Et puis qui est au courant de l’existence du Conseil International des Excipients Pharmaceutiques d’Europe (IPEC), organisme existant également pour la Chine, l’Amérique, l’Inde, tous en étroite relation. Ces organismes ont été créés dans les années 90 pour soutenir les intérêts des promoteurs d’excipients pharmaceutiques, des producteurs, des distributeurs et des utilisateurs. Gageons que les intérêts des promoteurs sont les plus défendus.
Dans les membres les plus célèbres de l’IPEC, on trouve BASF, BRENNTAG (à l’origine fabricant de colles industrielles, fournisseur du produit responsable du problème des prothèses mammaires), SERVIER, (fabricant du MEDIATOR et de l’ISOMERIDE), MERCK responsable du scandale du VIOXX), NOVARTIS, SANOFI, ROQUETTE (l’un des 5 leaders mondiaux de l’industrie de l’amidon) … !
Et que dit la Loi : « Loi du 2 janvier 2002 portant rénovation de l’action sociale et médico-sociale et du 4 mars 2002 relative aux droits des malades et à la qualité du système de santé consacrent ce concept de démocratie sanitaire et placent l’usager au cœur de l’organisation sanitaire. Par la reconnaissance de droits individuels et collectifs, l’usager devient un acteur incontournable du système de santé dans lequel il est susceptible d’intervenir directement ou par l’intermédiaire de ses représentants ».
Des propositions d’actions :
Et il faut enfin savoir qu’une mise à plat complète du processus d’élaboration des médicaments est nécessaire. Celle-ci évidemment devrait passer par l’implication de représentants des malades à chaque étape depuis la définition du besoin.
La France doit se poser la question de ses approvisionnements des molécules de base pour la plupart issues de l’étranger avec les coûts que cela entraîne dans les prix de revient, mais aussi les risques sanitaires existant malgré des procédures très rigoureuses sur la traçabilité, les risques de rupture de stocks et donc d’approvisionnement (chacun travaillant à flux tendu), ou les risques liés à des questions géopolitiques et géostratégiques.
Pour toutes ces raisons, il est nécessaire :
- De relancer en France une filière de production de ces molécules de base.
- Promouvoir des études larges sur l’utilisation des excipients en particulier non chimiques,
- Envisager un coût privilégiant sensiblement les laboratoires qui feront l’effort de se lancer dans cette nouvelle voie.
Il faut aider à la fois la recherche de nouveaux produits et les travaux de modification des produits existants et porter une communication sur ces innovations allant dans le sens de la protection et de l’amélioration de la vie des malades. Bien entendu des instances de suivi et de validation formées à ces nouvelles pratiques doivent être crées aux différentes étapes.
Enfin il faut envisager que soit créée une véritable filière des produits de substitution qui doit permettre, entre autres, l’installation de jeunes agriculteurs à qui seront accordées des subventions de démarrage, agriculteurs ayant reçu des formations spécifiques sur la connaissance des herbes et plantes médicinales, avec implication de l’INRA. Sans oublier les produits de la mer : algues, coquillages …
Bien évidemment les différents terroirs devront être pris en compte avec leurs spécificités propres au niveau des terrains, les réseaux de ramassage devront être organisés et les PME de transformation devront être installées à proximité des lieux de culture pour limiter les transports.
La question du médicament de demain on le voit ouvre une immense réflexion qui doit complètement changer la philosophie de sa conception. Les enjeux pour les malades sont immenses et rassurons-nous les enjeux économiques peuvent l’être également.
AVERTISSEMENT IMPORTANT
Il ne s’agit pas ici d’un plaidoyer contre les laboratoires dont nous avons bien besoin pour la recherche sur la maladie et le confort des malades. Il s’agit d’un constat de graves manquements à différents niveaux. Il convient donc d’exprimer les craintes sur des risques potentiels qui peuvent s’avérer très lourds de conséquences et d’exprimer aussi les nécessaires innovations et évolutions à mettre en place pour envisager les traitements du futur.
Rédigé par Martine Delmond
Editorial
Publié le 29 mars 2016 à 09:53Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°64
Nous ouvrons notre revue sur un sujet particulièrement difficile : la qualité des produits que nous absorbons en quantité phénoménale. Vous avez trouvé ? Oui bien sûr, il s’agit des médicaments qui nous apportent « bien-être et mieux vivre ». Mais cela est-il fondé ? Ne risquons-nous pas de « bénéficier » en retour d’effets secondaires parfois encore plus désagréables que la maladie qu’ils sont censés soigner ? …
Une adhérente, nouvelle retraitée issue de l’industrie chimique, s’est penchée sur les médicaments très courants prescrits à son mari pour combattre les effets néfastes d’un Parkinson déclaré il y a peu. Et elle a fait des « découvertes » particulièrement préoccupantes en particulier sur les excipients qui accompagnent les modules de base. C’est ainsi que l’on y retrouve des excipients dangereux ou susceptibles de provoquer ou développer des cancers.
Il ne s’agit pas de soutenir la thèse absurde de ne plus se soigner qu’avec des produits naturels en refusant l’apport de la chimie. Mais d’être vigilant et critique sur les produits que les laboratoires proposent comme nouveauté en remplacement de médicaments plus anciens et qui, de ce fait, entrent dans le domaine public et ne sont plus la propriété de leurs seuls inventeurs. De même, si l’on peut comprendre la nécessité de faire des économie en utilisant des génériques, il est indispensable de vérifier qu’ils ont les mêmes propriétés et effets que le médicament d’origine qu’ils sont censés remplacer.
Pourquoi ressent-on des effets différents ? Sans doute que l’effet placebo n’est pas à négliger. Mais ne serait-il pas temps d’enquêter sur la qualité des excipients utilisés dans ces nouvelles formules de nouveautés ou de génériques ? Des laboratoires indélicats, implantés dans des zones moins contrôlées que l’Europe – bien entendu que l’on décrie et que l’on moque pour ses exigences tatillonnes ! – ont pu se permettre de redoutables mélanges alimentaires (rappelez-vous le gas-oil trouvé dans des produits de consommation courante !) ; pourquoi en irait-il différemment avec nos médicaments ?
Notre article est prolongé par une communication de l’INSERM sur le glutamate qui provoque et régule les addictions. Suivi du rappel par l’Autorité Européenne de Sécurité des Aliments (EFSA) de la liste des produits chimiques susceptibles de provoquer la maladie de Parkinson et tout particulièrement certains pesticides. Et d’une étude sur le cannabis et ses effets pervers dans le cerveau !
Enfin, plusieurs articles viennent préciser l’évolution des textes en faveur de l’adaptation de la Société au vieillissement.
Et une bonne nouvelle : l’officialisation du Collectif Parkinson en gestation depuis la réalisation du Livre Blanc : il avait déjà rapproché les associations qui aident et soutiennent les malades… Restons attentifs à son action mais cela représente un réel progrès de représentation face aux Pouvoirs Publics. Souhaitons-lui bonne chance !
Jean Graveleau
[vu sur le net] Maladie de Parkinson : conférence le 1er avril, salle Tournemine (Landivisiau)
Publié le 28 mars 2016 à 18:33article trouvé sur le site d’Ouest-France
Vendredi 1er, les malades, aidants, professionnels (kinés, psychologues, orthophonistes…) sont invités à une conférence animée par le docteur Amélie Leblanc, neurologue au CHRU de la Cavale-Blanche et à l’hôpital d’instruction des Armées Clermont-Tonnerre de Brest. Cette rencontre, organisée à l’initiative du Clic du Pays de Morlaix et de l’Association des Parkinsoniens du Finistère, se déroulera salle François-de-Tournemine, à 14 h.
pour lire cet article dans son intégralité, suivez ce lien…
[vu sur le net] Le fitness contre la maladie de Parkinson
Publié le 27 mars 2016 à 10:05article trouvé sur le site cap retraite
Au-delà de la rééducation physique, une activité physique intensive devrait s’inscrire dans les programmes de prise en charge de la maladie de Parkinson, d’après un neurologue de la Clinique Mayo. Des exercices vigoureux seraient en effet susceptibles de ralentir la progression de cette neurodégénérescence.
pour lire cet article dans son intégralité, suivez ce lien…
[vu sur le net] Les antipsychotiques ne font pas bon ménage avec la maladie de Parkinson
Publié le 23 mars 2016 à 10:34article trouvé sur le site top santé
Les médicaments antipsychotiques, souvent prescrits aux malades atteints de la maladie de Parkinson à un moment donné de leur maladie, feraient finalement plus de mal que de bien à certains patients.
pour lire cet article dans son intégralité, suivez ce lien…
Maladie de Parkinson précoce et sévère : identification d’un nouveau gène impliqué
Publié le 19 mars 2016 à 12:15article trouvé sur le site de l’INSERM
Un nouveau gène muté impliqué dans une forme précoce et sévère de la maladie de Parkinson vient d’être identifié. La protéine qu’il code, VPS13C, est indispensable à la protection des neurones. Non seulement cette découverte améliore la connaissance de la maladie, mais elle ouvre de nouvelles voies thérapeutiques et améliore le diagnostic de ces formes rares de la maladie.
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Des échos de notre thé dansant du 31 janvier…
Publié le 18 mars 2016 à 18:11[vu sur le net] Médicament anti-Parkinson qui peut provoquer l’addiction : une patiente témoigne
Publié le 11 mars 2016 à 12:38article trouvé sur le site de Metronews
TEMOIGNAGE – Sandra a la maladie de Parkinson. Une situation difficile a accepter. Quand on lui prescrit du Requip, ses symptômes s’envolent. Elle va mieux physiquement mais petit à petit elle sombre dans une folle addiction, un effet secondaire connu de ce médicament.
Pour lire cet article dans son intégralité, suivez ce lien…
[vu sur le net] Ce que vous devez savoir sur la pollution et les maladies d’Alzheimer et Parkinson
Publié le 11 mars 2016 à 08:36article trouvé sur le site de cap retraite
On savait déjà que les particules fines ont un effet délétère sur les voies respiratoires. Une étude américaine révèle à présent que la pollution atmosphérique est également associée à une progression des maladies d’Alzheimer et de Parkinson.
pour lire cet article dans son intégralité, suivez ce lien…
Semaine du cerveau : du 14 au 20 mars
Publié le 10 mars 2016 à 08:53Cliquez sur l’image pour avoir le programme entier !
Nouvelle adresse électronique pour le gp29 : contact@gp29.net
Publié le 09 mars 2016 à 11:33Le gp29 change d’adresse électronique : contact@gp29.net remplace désormais l’ancienne adresse (gp29@altern.org)
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