Une nouvelle piste pour traiter la maladie de Parkinson
Publié le 28 novembre 2009 à 11:24Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT N°39 – décembre 2009
Le Figaro s’intéresse à une « trithérapie génique prometteuse » pour traiter la maladie de Parkinson.
Le journal note, en effet, que « les résultats obtenus chez le primate sont spectaculaires et durables », selon les travaux menés par Béchir JARRAYA et Stéphane PALFI, neurologues à l’hôpital Henri-Mondor de Créteil, chercheurs CEA/INSERM et publiés dans Science Translationnal Medicine.
Le Figaro explique que les chercheurs « ont implanté dans le cerveau de macaques rendus parkinsonien par l’injection d’une toxine, grâce à un virus de la famille du HIV, des gènes capables de produire de la dopamine »
Le docteur JARRAYA indique que « après un délai de 4 à 6 semaines, les animaux traités ont eu une amélioration de 80% de leur motricité. Ce résultat est resté stable pendant les 12 mois de l’expérience ».
Le quotidien remarque que « contrairement à la L‑Dopa, la thérapie génique n’a pas entraîné de mouvements anormaux, ni d’ailleurs d’autres effets secondaires ».
« Reste à savoir si ces résultats enthousiasmants seront reproductibles chez l’homme. Des essais cliniques ont commencé à l’hôpital Henri-Mondor chez 6 malades avec un Parkinson évolué » indique Le Figaro.
Sandrine CABUT Le Figaro 15 oct. 09
Lu par Laurent LESCAUDRON
L’Azilect (Rasagiline), je l’ai essayé …
Publié le 27 novembre 2009 à 10:07Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT N°39 – décembre 2009
Par Jean Pierre LAGADEC
En décembre 2008, paraissait dans le Parkinsonien Indépendant, un article de Benoît Melchior, intitulé « la Rasagiline, un nouvel espoir pour limiter la progression de la maladie ? »
La Rasagiline, commercialisée sous le nom d’Azilect, a été développée par la société israélienne Teva. Elle a été approuvée en février 2005 en Europe et en 2006 aux États-Unis et au Canada Elle est commercialisée en Europe par les laboratoires Lundbeck. Disponible à l’achat, dans beaucoup de pays, elle peut être prescrite en France depuis début 2009. On peut l’acheter en pharmacie, sur ordonnance, au prix de 183 Euros la boîte de 30 comprimés. Mais elle n’est pas remboursée pour l’instant par la sécurité sociale, en raison d’un désaccord sur le prix entre la Sécurité Sociale et les laboratoires Lundbeck.
Ce non remboursement crée pour le malade une situation nouvelle, puisque jusqu’à présent tous les médicaments antiparkinsoniens étaient remboursés. Dans l’attente d’un accord sur le remboursement, le patient Parkinsonien doit il demander à son neurologue de prescrire cette nouvelle molécule ?
Dans le texte qui suit, on se propose de donner au lecteur Parkinsonien les informations suivantes, de façon à faciliter son choix : Caractéristiques générales de l’Azilect, Résultats des essais cliniques, Avis du corps médical, Contre-indications et effets indésirables, Prix des médicaments.
1 Caractéristiques générales de l’Azilect
La Sélégiline (Déprenyl) est le premier I Mao‑B (inhibiteur de la monoamine oxydase B) apparu sur le marché en 1989. Elle est utilisée dans le traitement des patients prenant de la levodopa, et présentant une réponse diminuée à ce médicament. Elle était annoncée comme neuroprotectrice, mais cela n’a pas été confirmé. Le Déprenyl est de moins en moins utilisé, car il a de nombreux effets indésirables.
En 2001, est apparue une nouvelle présentation de la Sélégiline, sous forme de comprimés lyophilisés, appelée Otrasel.
La Rasagiline (Azilect) est un nouvel Inhibiteur de la Mao B qui contrairement à la Sélégiline ne serait pas transformée en métabolites toxiques (amphétamines). De plus, la Rasagiline serait neuroprotectrice (c’est à dire qu’elle retarderait l’évolution de la maladie). Dans le futur, la Rasagiline (Azilect) serait amenée à remplacer la Sélégiline dans les prescriptions. La dose journalière est de 1 mg en une prise.
2 Résultats des essais cliniques
L’Azilect a fait l’objet de plusieurs essais cliniques. On citera pour mémoire les essais Tempo, Presto et Largo. On trouvera la description de ces essais et les résultats obtenus dans un avis de la commission de la transparence de la Haute Autorité de la Santé de Mars 2006.
Ensuite, il y a eu l’étude Adagio. Il s’agit d’une méthode multicentrique (129 centres dans 14 pays), en double-aveugle versus placebo de 72 semaines, menée chez 1176 patients atteints de la maladie de Parkinson, à un stade précoce, non traités précédemment.
Les patients ont été répartis en deux groupes afin de recevoir :
- soit de la Rasagiline 1 mg ou 2 mg une fois par jour pendant 18 mois (début précoce)
- soit un placebo pendant 9 mois, suivi de Rasagiline 1 mg ou 2 mg une fois par jour pendant 9 mois (début différé).
Les résultats de l’étude ont été analysés et publiés dans un article de C.Warren Olanow et d’Olivier Rascol, dans The New England Journal of Medicine, du 24 septembre 2009. L’état de chaque patient était mesuré chaque semaine, en utilisant l’échelle UPDRS, échelle de zéro à 176 points (plus le nombre de points est élevé, plus le patient est atteint).
Le diagramme joint (groupe 1 pour le début différé, groupe 2 pour le début précoce) résume les conclusions de l’étude. On a constaté :
- un accroissement plus faible du score global pour les patients sous Rasagiline (0.09 points par semaine), que pour les patients sous placebo (0,14 points par semaine) entre les mois 3 et 9.
- moins d’augmentation du nombre de points entre le début des essais et la fin des essais (mois 18), pour le groupe 2 à début précoce (2,82 points au lieu de 4,52).
- entre les mois 9 et 18, l’augmentation du nombre de points par semaine est quasi identique pour les deux groupes (0,085 point par semaine).
Sur le diagramme, qui a été emprunté à un article de Techno sciences du 29 septembre 2009, les deux portions « descendantes », correspondent à l’effet I MAO de la Rasagiline, provocant une diminution rapide des symptômes, donc du nombre de points.
Si la Rasagiline jouait seulement sur les symptômes et non sur les causes de leur aggravation, les 2 groupes devraient parvenir au même résultat au bout des 18 mois. La Rasagiline a donc, en plus de son effet symptomatique immédiat déjà connu, un effet sur la progression des symptômes de la maladie.

Il est tentant d’extrapoler ces résultats pour estimer à (0,14 — 0,085) x 52, soit 2,86 points le gain annuel sur l’échelle UPDRS pour le patient sous Rasagiline 1 mg, soit un ralentissement de 39% de la progression de la maladie. Mais cela devra être confirmé par le suivi des patients des essais Adagio. Rappelons aussi que l’augmentation moyenne annuelle du nombre de points sur l’échelle UPDRS est estimée de 6,3 à 10,4, sans Rasagiline.
Par contre, l’emploi de doses journalières à 2 mg n’a guère été concluant en ce qui concerne la diminution de la cause des symptômes.
3. Les avis du corps médical
La publication des résultats de l’étude Adagio en 2008 et 2009 a entraîné de nombreux commentaires.
Citons d‘abord les commentaires favorables :
France Parkinson le 9 Octobre 2008 : « Les résultats de l’étude ADAGIO ont été présentés le 26 août 2008. Ils soulignent le double bénéfice apporté par l’antiparkinsonien Azilect® (Rasagiline) : effets de modification de la progression de la maladie par ralentissement de l’évolution de la maladie de Parkinson et bénéfices symptomatiques. La Rasagiline est commode à prendre, à raison d’une seule dose par jour (1mg) et globalement, la tolérance est excellente » annonce le Pr Olivier Rascol, Professeur de Pharmacologie clinique au CHU de Toulouse.
Un espoir pour les malades, dont 1 sur 20 a moins de 40 ans. « En outre, Adagio est un essai clinique important qui remet en cause la façon dont on appréhende actuellement la prise en charge de la maladie de Parkinson. Un traitement précoce avec la Rasagiline en monothérapie présente un bénéfice par rapport à un début de traitement différé. Par ailleurs, ces résultats renforcent l’idée que les patients souffrant de la maladie de Parkinson devraient être traités dès que le diagnostic est posé pour augmenter les chances de succès du traitement » souligne celui-ci. « Jusqu’à présent, le traitement était mis en place seulement quand les symptômes devenaient gênants. »
Cet avis a été récemment confirmé par un article du Quotidien du Médecin, en date du 18 septembre 2009, sous le titre : « Ralentir la progression de la maladie de Parkinson – La Rasagiline démontre son action dans l’étude Adagio » : « Il semble de plus en plus clair qu’il faille traiter les patients atteints de maladie de Parkinson (MP) le plus rapidement possible afin d’obtenir le meilleur bénéfice clinique sur le long terme. Les travaux réalisés avec la Rasagiline, nouvel inhibiteur irréversible, sélectif, de seconde génération, de l’enzyme monoamine oxydase B (MAO‑B) qui améliore la symptomatologie et, surtout, ralentit la progression de la maladie participent à ce changement d’attitude thérapeutique. »
Mais, il y a aussi des commentaires défavorables à la Rasagiline. Certains experts, en particulier aux Etats Unis, émettent des doutes sérieux sur les conclusions de l’étude Adagio.
La parution, le 24 septembre 2009, de l’article du New England Journal of Médecine, dont les éléments ont été repris tels quels, par beaucoup de journaux a été suivie par une controverse d’experts médicaux. On citera par exemple, les avis exprimés dans un article de John Gever paru dans Medpage Today. De nombreux doutes y ont été émis sur la méthode utilisée dans Adagio, sur le peu de gain obtenu (selon certains) et sur l’inefficacité assez surprenante du traitement à 2 mg par jour.
4 Contre indications et effets indésirables :
L’usage de l’Azilect est contre indiqué dans les cas suivants : insuffisance hépatique sévère, prise d’un autre I Mao, prise de péthidine, un médicament puissant contre la douleur. De plus, la prise de nombreux antidépresseurs avec l‘Azilect nécessite un avis particulier du neurologue.
Comme tous les médicaments, l’Azilect peut avoir des effets indésirables, bien que tous les patients n’y soient pas sujets. Les effets indésirables suivants ont été rapportés au cours des essais cliniques contrôlés versus placebo :
- très fréquents (plus de 10% des patients) : dyskinésie, maux de tête.
- fréquents (de 1 à 10% des patients) : hypotension orthostatique, leucopénie, dystonies, ataxie, etc…
- Par ailleurs, des cas de cancer de la peau ont été rapportés chez environ 1% des patients inclus dans les études cliniques contrôlées versus placebo. Un patient sous Azilect doit donc informer son médecin de toute modification de sa peau.
5 Prix des médicaments :
Prix de l’Azilect 183 Euros pour une boîte de 30 comprimés soit le coût pour un traitement mensuel.
A titre de comparaison, examinons les coûts des traitements utilisés jusqu’à présent. Pour ce faire, on utilisera les prix en France des médicaments antiparkinsoniens courants, prix que l’on trouve sur le site Euréka Santé, en date de septembre 2009.
Prenons par exemple une ordonnance, comprenant un Levodopa, un agoniste dopaminergique et un I MAO, avec les posologies journalières suivantes :
- 6 comprimés de Sinemet 100 (ou l’équivalent en Modopar)
- 5 comprimés de Requip 1mg (ou l’équivalent en Sifrol)
- 1 comprimé d’Otrasel
Le coût du traitement pharmaceutique par mois est de 20 à 27 Euros pour la Levodopa, de 75 à 100 Euros pour l’agoniste, et de 35 Euros pour l’Otrasel.
On constate sur ces exemples que la part de la Levodopa, même en cas de doses plus élevées, reste minoritaire, ce qui n’est pas le cas des agonistes dont le coût reste élevé, en particulier le Sifrol. Le prix mensuel de l’Otrasel reste mesuré. L’introduction de l’Azilect dans les ordonnances fera au moins doubler le montant de la facture !
Actuellement, tous les médicaments antiparkinsoniens sont remboursés intégralement aux patients parkinsoniens en ALD.
Par contre, si la Rasagiline peut être prescrite par un neurologue, elle n’est pas remboursée en France faute d’un accord sur le prix entre les laboratoires Lundbeck et l’assurance maladie. On ne sait jusqu’à quand durera ce désaccord et le non remboursement.
Le patient devra donc, en cas de prescription d’Azilect être averti du non remboursement et du coût mensuel de 183 Euros. Après avoir été conseillé par le neurologue sur l’intérêt du médicament, il devra prendre la décision d’achat. Mais il est certain que certains ne pourrons pas se payer ce nouveau médicament !
Même en cas de remboursement par la sécurité sociale, le prix de l’Azilect peut inciter un neurologue à ne pas le prescrire, selon le jugement qu’il porte sur les qualités du produit.
5 Conclusion
Bien que l’unanimité n’existe pas sur les qualités de l’Azilect, il semble toutefois que le corps médical estime majoritairement à partir des résultats des essais cliniques que l’Azilect, outre ses fonctions d’inhibiteur de la MAO‑B, a la capacité de ralentir la progression de la maladie de Parkinson.
A partir de cette constatation, il est proposé un changement de la stratégie thérapeutique, consistant à prescrire de l’Azilect, aux patients non traités en début de maladie.
Les contre indications et effets indésirables ne paraissent pas très probables, même le risque de cancer de la peau.
Le prix actuel du médicament et son non remboursement restent pour l’instant des obstacles à sa prescription. Mais cela peut changer !
Jean Pierre LAGADEC jpmo5@wanadoo.fr
NOTE DE LA RÉDACTION : N’y aurait-il pas possibilité d’une action conjointe de CECAP et de toutes les associations Parkinson (FFGP, France Parkinson, etc…) sur ce sujet pour faire déboucher dans les meilleurs délais une solution à cette situation ?
Éditorial
Publié le 26 novembre 2009 à 16:49Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT N°39 – décembre 2009
Non, vous ne rêvez pas, c’est bien votre revue ! Mais elle a changé de look sans pour autant changer de contenu du moins nous l’espérons. C’est une proposition de présentation que nous a faite gentiment notre partenaire, « La Contemporaine » et nous l’en remercions vivement.
Cet imprimeur qui fonctionne en scoop a été, dès l’origine, le soutien de nos actions puisqu’il éditait le journal La Page de la F.F.G.P., lors de sa création. Cette scoop a toujours voulu être proche de notre action d’information en nous assurant un coût calculé au plus juste et ce depuis plus de vingt ans.
Nous attendons vos réactions et vos remarques : nous essaierons d’en tenir compte pour le prochain numéro.
Vous trouverez un certain nombre d’articles qui ont fait l’objet d’exposés lors de l’Assemblée Générale de CECAP à Erquy (22). Nous y avons été fort bien accueillis par l’association d’Ille et Vilaine qui s’est donnée beaucoup de peine pour nous recevoir. Nous tenions à les remercier de ce lourd travail.
L’un de nos adhérents expose son expérience de l’Azilect ; nous l’en remercions vivement. Cela nous permet de vous rappeler que nous voulons être aussi l’écho de vos préoccupations et propositions d’actions pour vivre avec Parkinson.
Nous avons aussi plaisir à valoriser les articles solidement documentés de nos amis suisses sur les actes de la vie quotidienne et plus exceptionnels comme préparer un voyage à l’étranger.
Enfin, la présidente de CECAP nous fait un bilan à mi-parcours de l’action engagée avec France Parkinson pour le livre blanc bâti à partir des enquêtes menées dans vos associations et les Etats Généraux de la maladie de Parkinson qui doivent se tenir en début d’année prochaine.
Et puis, comme il s’agit du dernier numéro de l’année, permettez-moi de vous souhaiter par avance, mes meilleurs vœux pour l’année 2010 ; qu’elle vous apporte bonheur, meilleure santé et espoir.
États généraux de la maladie de Parkinson
Publié le 15 novembre 2009 à 20:40Réunion de Nantes du 16 novembre 2009 relative au « maintien à domicile »
Réflexions préalables
La réunion de Nantes du 16 novembre 09 a pour objet d’examiner les conditions d’un bon maintien à domicile en associant des « experts » du domaine et un groupe de malades/aidants. Un grand merci à Guy Seguin, le responsable de l’Association de Loire-Atlantique, qui a beaucoup donné pour organiser cette réunion tripartite réunissant les trois fédérations principales de la maladie de Parkinson : France-Parkinson, FFGP et nous CECAP. C’est déjà un petit miracle que ces trois Fédérations acceptent de travailler ensemble et il faut remercier également les responsables de ces fédérations d’avoir provoqué l’événement.
Le matin, après que les experts se soient exprimés, l’animateur lance les débats entre les intervenants et le groupe des personnes malades et proches. L’après-midi, un atelier de travail permet aux personnes malades et proches d’élaborer leurs recommandations pour remédier aux problèmes détectés.
Il nous a semblé nécessaire de réfléchir avant la réunion aux critères permettant un bon maintien à domicile, nous avons donc demandé à chaque association composant CECAP de nous faire parvenir l’état de leurs réflexions sur le sujet, merci à toutes les associations qui l’ont fait. Voilà l’état de nos réflexions avant la réunion.
Pierre Lemay
Conditions d’un maintien à domicile satisfaisant
Publié le 15 novembre 2009 à 19:10Conditions d’un maintien à domicile satisfaisant. Lisez le document important écrit par Pierre Lemay.
Une initiative de la fondation d’entreprise Novartis
Publié le 05 novembre 2009 à 21:041- Définition de la proximologie :
Le terme proximologie est un néologisme composé du préfixe ‘proximo’ du terme latin ‘proximus’ signifiant « proche » et du suffixe ‘logie’ du mot grec ancien ‘logos’, signifiant « discours, parole » scientifique.
La proximologie est une aire de recherche qui se consacre à l’étude des relations entre le malade et ses proches. Cette approche pluridisciplinaire au carrefour de la médecine, sociologie, psychologie ou bien encore de l’anthropologie, fait de l’entourage des personnes malades ou dépendantes un objet central d’étude et de réflexion.
Son originalité est d’envisager la présence et le rôle de l’entourage comme des éléments déterminants de l’environnement du patient, donc de l’efficacité des soins et de sa « prise en charge ».
Au-delà de l’intérêt de ses questionnements politiques, philosophiques ou anthropologiques, la proximologie vise à traduire la réflexion en action. A travers des recherches appliquées qui peuvent conduire à des services ou des solutions pratiques, elle souhaite contribuer à une meilleure adéquation de l’aide apportée par la solidarité nationale ou locale avec les besoins des aidats.
2- Les assises de la proximologie
Aujourd’hui, plus de 3 millions de Français accompagnent un proche malade ou dépendant. Leur rôle est souvent essentiel et leur situation parfois difficile : problèmes financiers et relationnels, fragilisation de leur propre santé, etc. Dans le cadre de l’évolution du système de santé, la Fondation d’entreprise Novartis initie les Assises Nationales de proximologie, autour de la place des proches de personnes malades ou dépendantes dans le système de soins.
Vos idées et expériences sont précieuses : faites avancer le débat en proposant dès maintenant vos suggestions !
Sur le site : http://www.assisesdeproximologie.com/public/ vous trouverez 7 points sur lesquels vous pouvez exprimer le constat des problèmes posés aux aidants familiaux et vos recommandations pour y remédier , vous pouvez également voter pour chacune des propositions émises par les participants :
- discussion générale
- les proches dans le parcours de soins
- les relations entre l’entourage de la personne malade et les professionnels
- la vulnérabilité de l’entourage
- relations entre la personne malade ou dépendante et son proche
- prise en charge des patients sans entourage
- impact socio-économique de l’aide informelle
J’encourage les aidants familiaux à émettre leurs propositions, c’est une occasion assez rare de se faire entendre.
Pierre Lemay (Association des parkinsoniens de la Manche)
Propulsé par WordPress et le thème GimpStyle créé par Horacio Bella. Traduction (niss.fr).
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