[sur le net] Pollution et santé. L’État prive les chercheurs de 8 millions d’euros
Publié le 29 janvier 2012 à 11:52Trouvé sur le site d’Ouest-France, un intéressant accompagné d’une vidéo
Coup de colère des scientifiques. L’État coupe les aides au programme d’étude sur les liens entre les contaminants chimiques et les maladies comme les cancers, les malformations…
Pour lire l’article dans son intégralité, suivez ce lien
A tous les malades victimes des pesticides
Publié le 12 janvier 2012 à 09:33Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°47 – janvier 2012
Des malades ayant subi des séquelles de maladies graves dues aux pesticides, ont souhaité se rencontrer pour créer une association nationale.
Après plusieurs réunions de préparation, conseillés par d’autres associations, un cabinet d’avocats spécialisés, des chercheurs, une cinquantaine de personnes atteintes de cancer, sclérose en plaque, maladie de Parkinson se sont réuni à Ruffec en Charente, le 19 mars 2011. La journaliste Marie Monique Robin auteur des livres : Le monde selon MOSANTO et Notre Poison Quotidien était à Ruffec la veille, comme elle l’avait annoncé lors de son passage à la télévision quelques jours plus tôt.
La plupart des médias ayant été informée de la création de l’association, le jour même, il y a eu de nombreux appels de personnes regrettant de ne pouvoir y participer, l’ayant su trop tard. Ce qui montre l’utilité d’une telle association.
Dans la foulée, un Conseil d’Administration a été constitué, puis un bureau a été élu. Paul François a été élu à l’unanimité, très médiatisé pour avoir réussi à faire reconnaître sa maladie de Parkinson, provoquée par un produit MOSANTO (que j’ai utilisé également). Ce produit lui a provoqué une violente réaction puisqu’il a perdu connaissance, intoxiqué par les gaz en ouvrant son pulvérisateur. La partie très dangereuse de la composition de ce produit, découverte par l’INSERM, n’était pas mentionnée. Par conséquent, il attaque en justice. Voir l’épilogue sur Internet.
L’association PHYTO – VICTIMES se donne pour but, entre autres : d’apporter conseils scientifiques et juridiques aux professionnels utilisateurs de pesticides, de faire valoir leurs droits et obtenir compensation des préjudices subis et aussi faire inscrire la maladie de Parkinson au tableau des maladies professionnelles, ce qui n’est pas simple surtout si l’on reste isolé.
Plus nous serons nombreux à en faire la demande, plus tôt nous obtiendrons la reconnaissance nationale.
Gilles GODET, agriculteur retraité parkinsonien
N° téléphone : 0549814294
Internet : gilles.godet@orange.fr
Transmis par Raoul GRIFFAULT
Menaces sur nos neurones
Publié le 06 janvier 2012 à 13:10Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°47 – janvier 2012
En même temps que je prenais connaissance de l’actualité pleine d’espoir (cf. l’article de Science et Vie), je lisais les propos recueillis par Sophie Chapelle, concernant le livre de Marie Grosman, et Roger Lenglet, « Menaces sur nos neurones », Editions Actes Sud, 2011 283 pages.
Marie Grosman est agrégée de sciences de la vie et de la Terre, spécialisée en santé publique et en santé environnementale. Elle a publié des travaux scientifiques sur les facteurs environnementaux des maladies neurodégénératives. En gros elle dénonce : « l’habitude de raisonner sur le mode « Pasteurien » : un virus = une maladie. Dans un monde où les produits chimiques sont devenus omniprésents, leurs effets se combinent, et les maladies sont multifactorielles. Mais les principaux coupables sont connus. Grâce à une étude épidémiologique de 1995, par exemple, on sait qu’au taux de 100 microgrammes/l’aluminium dans l’eau du robinet multiplie par deux ou trois le nombre de cas d’Alzheimer », écrit-elle. Elle dit aussi qu’en France les causes des maladies neurologiques sont parfaitement identifiées !!! Ils dénoncent dans ce livre les nombreux conflits d’intérêts, sur lesquels ils ont enquêté, et qui paralysent toute la politique de prévention !!!
Elle cite, entre autres, la maladie de parkinson et la sclérose en plaque qui sont aussi en progression ? Nous sommes face à une pandémie neurologique qui ne cesse d’empirer. Ce livre dénonce que nous vivons dans un monde neurotoxique …
J’ai trouvé cet interview je crois dans mes alertes Google …
J’ai été sidérée de comprendre et d’apprendre que les causes de notre maladie sont connues mais qu’une politique de prévention dévoilerait beaucoup trop de conflits d’intérêts !
Lu par Lucie Michèle Salentiny
Essais cliniques et autorisation de mise sur le marche (AMM)
Publié le 04 janvier 2012 à 11:10Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°47 – janvier 2012
Le développement d’un nouveau médicament pour le traitement d’une maladie humaine est une entreprise très régulée, nécessitant des années de recherche et un important investissement en temps, en argent et en moyens humains. Le chemin à parcourir pour passer d’un produit prometteur jusqu’à l’obtention d’un médicament approuvé prend souvent de 10 à 15 ans, et la plupart des produits expérimentés (plus de 90%) ne vont jamais aussi loin.
La durée de développement du produit peut créer de l’impatience et de la frustration chez le patient et sa famille, chez les médecins, et les firmes pharmaceutiques. Mais chez tous les acteurs concernés, il y a un large assentiment pour exiger une évaluation scientifique du produit.
Après plusieurs années d’études en laboratoire, puis éventuellement des essais sur des cobayes animaux, le produit (ce candidat médicament !), devra, avant d’être autorisé à la mise sur le marché (AMM), subir un certain nombre de tests, appelés essais cliniques.
Les essais cliniques :
Les autorités gouvernementales exigent que tous les médicaments potentiels passent une série de tests avant d’être proposés aux malades. Ces tests comprennent les essais cliniques qui ont pour but d’examiner l’innocuité et l’efficacité d’un médicament potentiel. Les essais cliniques se déroulent en 3 phases successives, avant l’approbation du médicament, ces phases pouvant se superposer. Généralement, les phases se déroulent de la façon suivante :
Phase I : Ces essais cliniques sont l’occasion de la première application du produit à des sujets humais, en fait des volontaires en bonne santé. Ces essais ont pour but de déterminer l’innocuité, les effets indésirables, la tolérance, l’absorption, la distribution, le métabolisme, l’élimination et la pharmacocinétique.
Phase II : Ces essais cliniques sont réalisés sur un nombre limité de patients. Ils ont pour but : d’évaluer l’efficacité du médicament pour des indications spécifiques et ciblées, de déterminer le dosage toléré et de dosage optimal, d’identifier les effets indésirables possibles et les risques.
Bien qu’il n’y ait pas de définition officielle, on utilise parfois les termes Phase IIa et Phase IIb.
La Phase Iia est utilisée pour décrire un essai clinique évaluant l’efficacité , les effets indésirables et les risques sanitaires.
La Phase IIb, succédant à Iia, elle évalue la tolérance au dosage, la fréquence optimale du dosage, et cela sur un nombre de patients plus important que dans la phase Iia.
Ces essais de Phase II concernent pour la première fois des patients atteints de la maladie. Ces patients sont répartis de façon aléatoire (ramdom) en 2 groupes, l’un recevant le produit, l’autre un placebo et selon une procédure en double aveugle. Les résultats des patients des 2 groupes sont comparés à la fin de l’essai.
Phase III : Si on trouve que le produit est potentiellement efficace et présente une innocuité acceptable dans l’essai de Phase II, le programme des essais cliniques sera étendu pour démontrer l’efficacité, le dosage optimal et l’innocuité du produit et cela sur une population étendue de malades sur des sites dispersés géographiquement. En fait, les essais de Phase III concernent de plusieurs centaines à plusieurs milliers de patients selon la maladie et l’importance espérée de l’effet du produit.
Par ailleurs, plus l’efficacité du produit est faible, plus le nombre de patients de l’essai III devra être élevé. Comme en Phase II, les patients sont répartis de façon aléatoire en 2 groupes, selon la procédure en double aveugle, pour une comparaison patients avec produit/patients avec placebo.
Phase IV : Nous citerons pour mémoire la Phase IV qui recouvre les essais sur le médicament après sa mise sur le marché.
L’autorisation de mise sur le marché (AMM)
L’autorisation de mise sur le marché ou AMM est l’accord donné à un médicament pour être commercialisé. Lorsqu’un laboratoire pharmaceutique désire mettre en vente un produit de santé (médicament, produit d’analyse, etc), il doit présenter un dossier auprès de l’autorité compétente du pays concerné : l’Agence Française de Sécurité Sanitaire des Produits de Santé (AFSSAPS) pour la France, la Food and Drug Administration (FDA) aux Etats-Unis, l’Agence Européenne des Médicaments (EMEA) en Europe. Le dossier déposé auprès de l’autorité compétente est établi à partir des résultats obtenus à l’issue des essais de Phase III.
Cet article a été rédigé à partir des articles cités en bibliographie, traduits et résumés.
Jean Pierre LAGADEC
Bibliographie :
‑Site Internet de Santhera Pharmaceuticals à la rubrique Fipamezole
‑Discovering and Developing New Medications, The long and challenging journey de William T Andrews
Les troubles cutanés
Publié le 03 janvier 2012 à 12:20Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°47 – janvier 2012
Parmi tous les symptômes associés à la maladie de Parkinson, les troubles cutanés ne sont pas très fréquents, mais ils sont néanmoins désagréables et dévalorisants. Beaucoup de ces troubles cutanés sont dus à la maladie elle-même, mais parfois aussi seraient dus aux effets indésirables des médicaments antiparkinsoniens.
Le traitement de ces troubles consiste à adjoindre aux traitements antiparkinsoniens (qui doivent rester prioritaires), un traitement dermatologique adapté au patient.
Types de troubles cutanés dans la maladie de Parkinson.
- La peau grasse. Il y a onctuosité excessive de la peau sur le visage, en particulier sur le front et sur les ailes du nez, et cela donne à la peau un aspect gras et luisant.
- Les pellicules. Le cuir chevelu peut devenir gras, ce qui provoque cheveux gras et pellicules.
- La dermatite séborrhéique. Une inflammation de la peau peut survenir, provoquer la rougeur de la peau et des démangeaisons, avec une tendance à l’écaillage.
- La peau sèche. Dans certains cas, il y a une extrême sécheresse de la peau due à une transpiration insuffisante.
- La transpiration excessive, qui est un trouble très désagréable. Les sueurs nocturnes sont très fréquentes chez les patients atteints de la maladie de Parkinson.
Causes des troubles cutanés dans la maladie de Parkinson
- Les troubles cutanés peuvent survenir comme conséquence de la maladie de Parkinson et d’un mauvais fonctionnement du système nerveux autonome, ou parfois comme un effet secondaire de médicaments antiparkinsoniens.
- Les glandes sébacées de la peau produisent de la matière sébacée ou sébum, qui aide à protéger la peau et à la maintenir souple. Une production excessive de sébum peut se produire dans la maladie de Parkinson. Les zones qui contiennent le plus de glandes sébacées, comme le front, les ailes du nez, et le cuir chevelu sont plus sévèrement touchées. Cela provoque la peau grasse et des pellicules et dans des cas extrêmes, la peau peut devenir rouge, enflammée et peut démanger. La chaleur peut exacerber ce problème.
- Dans la maladie de Parkinson, les glandes sudoripares peuvent produire trop ou trop peu de sueur provoquant des problèmes de transpiration excessive ou de peau sèche. Les médicaments antiparkinsoniens ont aussi des effets secondaires provoquant trop de transpiration (avec des médicaments tels que la L‑dopa), ou trop peu de transpiration (avec des anticholinergiques).
Traitement des troubles cutanés dans la maladie de Parkinson
- Pour les peaux huileuses et graisseuses, les traitements standards, tels que ceux utilisant un savon neutre (savon à la glycérine non parfumé) et ceux consistant à laver la peau deux fois par jour avec de l’eau tiède et rinçage à l’eau froide, sont efficaces. Il est préférable d’utiliser des gels car ils sont à base d’eau, plutôt que des crèmes qui sont à base d’huile. Dans les cas les plus sévères, une crème contenant de l’acide salicylique, peut être plus efficace.
- Lotions et shampooings divers sont disponibles pour le traitement des pellicules. Des produits contenant du sulfure de sélénium peuvent donner de bons résultats.
- Les dermatites séborrhéiques peuvent nécessiter un traitement avec des lotions contenant l’hormone adrenocorticotrope (ACTH), ou une crème contenant du kétoconazole. Le shampooing au goudron peut être efficace pour le front et les sourcils.
- Prendre des douches tièdes, porter des vêtements légers en coton, en été, et boire beaucoup d’eau et de liquides pour récupérer sont utiles dans la lutte contre les effets de la transpiration excessive.
- La transpiration excessive peut parfois être due aux effets secondaires des médicaments antiparkinsoniens tels que la L‑dopa. On pourra ajuster la dose de L‑dopa, en utilisant une préparation à libération prolongée, ou bien utiliser un inhibiteur de la COMT ; Les bétabloquants, et les anticholinergiques, peuvent aussi être utiles, dans certains cas.
- En cas de transpiration insuffisante, on pourra réduire la dose d‘antiparkinsoniens, par exemple celle d’anticholinergiques.
Conclusion
Les troubles cutanés, c’est à dire les maladies de la peau, l’irritation et les divers excès de transpiration, sont dus, soit à la maladie de Parkinson elle même, soit aux effets indésirables des traitements antiparkinsoniens. A défaut d’être graves, ils sont désagréables et dévalorisants pour le patient. Mais ils peuvent être soignés.
Les traitements utiliseront des médicaments dermatologiques et la posologie des médicaments antiparkinsoniens (L‑dopa et anticholinergiques) sera adaptée.
Bien entendu, il faut consulter un neurologue ou un dermatologue, qui a la compétence et les moyens, pour réaliser cette alchimie.
Lu, traduit et copié dans Skin Diseases and Irritation in Parkinson’s disease
Par Jean Pierre LAGADEC
Propulsé par WordPress et le thème GimpStyle créé par Horacio Bella. Traduction (niss.fr).
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