Le café, est-il bon ou mauvais pour la santé ?
Publié le 31 mars 2015 à 11:56Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°60
Rédigé le Mardi 16 Décembre 2014 à 15:35
Que de bonnes raisons à boire du café. Il est partout ! A la maison, au boulot, au bistrot… Le réflexe petit noir ou grand café au lait est bien ancré chez nous. L’effet stimulant de la caféine sur l’organisme n’est plus à démontrer. Son impact sur notre rythme cardiaque non plus.
Pour une meilleure concentration
La caféine se trouve dans le café bien sûr, mais également dans le chocolat ou les sodas. La consommation de caféine permet ainsi de rester dans un état de vigilance plus longtemps, tout en retardant les sensations de fatigue. Les buveurs de café expliquent ainsi qu’ils ont l’impression de « réfléchir plus rapidement » après avoir bu un café, de réussir à être plus concentrés.
Le café est la première source d’antioxydants
Selon une étude datant de 2005, « aucun aliment n’arrive à la cheville » du café en matière d’antioxydants. Certes, les fruits et légumes sont eux aussi extrêmement riches en la matière, mais il semble que le corps humain absorbe beaucoup plus d’antioxydants à partir du café.
Un espoir pour les malades de Parkinson
La maladie de Parkinson est une maladie dégénérative qui provoque une raideur des membres et des mouvements lents, une perte d’équilibre, une difficulté à effectuer certains mouvements et des tremblements. A l’origine de la maladie, un manque de dopamine, substance chimique chargée notamment de contrôler les mouvements.
Or, le café augmenterait la production de dopamine et permettrait ainsi de diminuer le risque de développer la maladie de Parkinson chez les hommes. C’est en tout cas ce que démontrent plusieurs études particulièrement étudiées par la communauté scientifique.
Pour autant, si certains croient en la relation café/diminution du risque de développement de la maladie de Parkinson chez l’homme, les études ne permettent pas de faire le même constat auprès de la population féminine.
Le café est excellent pour le foie (surtout si l’on consomme de l’alcool)
Une étude publiée en 2006 portant sur 125 000 personnes pendant 22 ans a montré que les personnes buvant au moins une tasse de café par jour réduisaient de 20% leurs chances de développer une cirrhose du foie — une maladie auto-immune due à une consommation excessive d’alcool ayant pour symptômes l’insuffisance hépatocellulaire (défaut de fonctionnement du foie) et le cancer. Arthur L Klatsky, qui a dirigé l’étude, a déclaré au Guardian : « La consommation de café semble avoir des effets protecteurs contre la cirrhose alcoolique, et plus une personne boit de café, moins elle semble avoir de risques d’être hospitalisée ou de mourir d’une cirrhose alcoolique. »
Les recherches ont aussi montré que le café peut aussi aider à se prémunir contre la stéatose hépatique non alcoolique (SHNA). Une équipe de chercheurs de l’école de médecine Duke-NUS, basée à Singapour, a révélé que boire au moins quatre tasses de café ou de thé par jour peut aider à se prémunir contre les agressions du SHNA.
afriquefemme.com
Transmis par Renée Dufant
Visite de l’INSERM unité 913 le 28 novembre 2014
Publié le 29 mars 2015 à 15:49Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°60
« Les Chercheurs accueillent les malades en partenariat avec les associations de malades. », tel était le mot d’ordre pour la journée du 28 novembre 2014.
L’attente des avancées de la recherche étant particulièrement forte pour les personnes malades ou en situation de handicap, l’INSERM développe depuis plusieurs années une politique de dialogue et de partenariat qui a permis de construire des relations de confiance avec près de 400 associations de malades concernées par la recherche. A l’occasion de ses 50 ans, l’Inserm leur ouvre ses laboratoires.
Au total près de 80 unités de recherche et 250 chercheurs sont impliqués à travers l’ensemble du territoire. La dynamique du partenariat de l’Inserm avec les associations prend ainsi une nouvelle ampleur en favorisant le dialogue direct et à grande échelle entre chercheurs et personnes malades, assurant une des missions essentielles de l’Inserm : faciliter et organiser la relation entre la recherche et la société.
Pour développer ce partenariat, l’Inserm a mis en place un double dispositif : une instance de réflexion, le GRAM, et une structure opérationnelle, la Mission Inserm Associations.
Le GRAM (Groupe de Réflexion avec les Associations de Malades) est une instance de réflexion et de proposition sur les orientations stratégiques et les actions à mettre en œuvre pour développer la politique de partenariat entre l’Inserm et les associations. Il est composé de membres d’associations, de chercheurs et de représentants de l’administration de L’Inserm ; il est rattaché directement à la présidence de l’Inserm.
La Mission Inserm Associations propose, met en œuvre et coordonne les programmes d’action entre l’Inserm et les associations. Elle est le point de contact à l’Inserm pour les associations et les chercheurs intéressés ou impliqués dans des interactions avec le monde associatif. Elle est rattachée au Département de l’Information Scientifique et de la Communication de l’Inserm.
François Faurisson, chargé de mission, était là pour accueillir avec Bernard Lardeux, chercheur à l’Unité 913, les représentants des associations pour une découverte du laboratoire. Nous étions 25 personnes, le CECAP était représenté par 6 personnes du conseil d’administration de l’ADPLA ainsi que la présidente et la secrétaire du Morbihan.
L’Unité 913 travaille sur les neuropathies du système nerveux entérique et les pathologies digestives. Elle est dirigée par Michel Neunlist qui nous a fait une présentation du service. Il a souligné que la recherche n’était pas seulement fondamentale mais aussi transrelationnelle, c’est-à-dire ouverte aux différentes disciplines du monde hospitalier. Elle est intégrée à l’IMAD du CHU de Nantes (Institut des Maladies de l’Appareil Digestif) et travaille en relation avec l’INRA 1280 sur la physiologie des adaptations nutritionnelles, particulièrement sur les déséquilibres nutritionnels de l’embryon et du 1er âge.
Comprenant 10 personnes il y a 10 ans, le service a connu une forte évolution pour atteindre aujourd’hui un effectif de 39 personnes : 6 chercheurs, 10 cliniciens universitaires ou hospitaliers (toujours dans un souci de décloisonnement), 2 post-doctorants, 5 ingénieurs techniciens et employés administratifs, 16 doctorants. Michel Neunlist insiste sur l’importance que représentent ces derniers car ils forment la recherche de demain. La carrière de chercheur peut paraître comme un parcours du combattant et nécessite une grande mobilité (visibilité internationale, brassage d’idées et de compétences).
Comme nous avons déjà eu l’occasion de le dire, le travail de chercheur commence par un travail de recherche de financement et dans cette période difficile au niveau des choix budgétaires les apports des associations représentent une part non négligeable.
La recherche reste centrée sur l’étude du tube digestif qui est un acteur central dans les pathologies chroniques multifactorielles et multi-organes. Par sa grande surface d’échange avec l’extérieur, il est soumis à de nombreux facteurs environnementaux toxiques, pathogènes ou nutritionnels. On distingue les pathologies du prématuré, les maladies inflammatoires, les cancers digestifs et les pathologies neurologiques.
Le service de neurogastroentérologie a pour objectif de :
- comprendre le sujet sain,
- identifier les lésions, les atteintes dans les différentes pathologies chroniques,
développer des approches thérapeutiques innovantes.
Le SNE (système nerveux entérique) est un organe complexe et essentiel à notre survie. Ses deux principales fonctions sont la régulation de la motricité nécessaire tout au long du processus de digestion et la protection de la barrière épithéliale intestinale.
La « peau » de l’intestin représente une barrière très fragile. Une seule couche de cellules, de la taille d’un terrain de tennis, tapisse notre intestin. Ces cellules doivent absorber les liquides et les nutriments et empêcher le passage de bactéries, virus ou agents toxiques. Elles se renouvellent constamment (en 5 jours).
Dans les programmes moteurs du tube digestif on distingue le péristaltisme qui permet le transport alimentaire dans l’intestin et la segmentation qui permet le mélange et l’absorption alimentaire.
Cette activité nerveuse se fait grâce à un réseau de neurones situés tout le long du tube digestif, il comprend 200 millions de neurones connectés entre eux pour porter l’information. Le tissu nerveux comprend des neurones mais aussi des cellules gliales (essentiellement des astrocytes). Lors de l’évolution, le SNE apparaît très précocement. A la septième semaine de la grossesse, l’ensemble du tube digestif est colonisé par le SNE. Il va migrer du haut vers le bas pour être fonctionnel à la naissance.
L’Unité de neurogastroentérologie va chercher à identifier les lésions du SNE dans les maladies chroniques : l’obésité, les maladies inflammatoires digestives (syndrome de l’intestin irritable, troubles digestifs du nouveau-né), les maladies neurologiques (Parkinson, autisme…).
La biopsie intestinale représente un outil important pour mieux comprendre les maladies chroniques en recherchant des bios marqueurs de sévérité. Un prélèvement de 2 mm lors d’une coloscopie contient jusqu’à 100 neurones. Dans le cas de la maladie de Parkinson, une biopsie permet de relever la présence d’alphasynucléine sous forme d’agrégats.
L’étude va également porter sur le ciblage nutritionnel du SNE : nutriments, microbiote, le rôle des acides gras polyinsaturés…
La neurostimulation pourrait être une thérapie innovante et originale pour les pathologies digestives. Des essais cliniques sur des nouveaux nés et des prématurés permettraient une accélération du développement du SNE et auraient un effet protecteur sur la barrière épithéliale en jouant sur la perméabilité épithéliale (neurostimulation des racines sacrées).
Les avancées de la recherche dépendent en grande partie des évolutions techniques du matériel utilisé qui permettent de découvrir et de mesurer des aspects de la vie de plus en plus fins. Ainsi pendant la visite du laboratoire nous avons pu avoir un aperçu des différentes techniques mises en œuvre : de la réaction des cellules au stress, en passant par le marquage de protéines spécifiques pour mesurer le contrôle de la perméabilité épithéliale, jusqu’à l’analyse de la motricité de différents tissus (intestin grêle et gros intestin de souris) et leurs réponses à des produits excitants ou inhibiteurs.
En conclusion, nous pouvons dire que cette visite a été très enrichissante et nous remercions les chercheurs pour leur disponibilité et leur gentillesse face à nos questions parfois saugrenues. Pour ceux qui veulent en savoir plus, depuis 2005, l’Inserm propose des séminaires qui ont pour but de familiariser les associations aux concepts, outils méthodes de la recherche et d’approfondir leur compréhension des questions scientifiques et médicales.
L’Inserm édite un magazine gratuit, « Science et Santé ». Pour le recevoir envoyer vos coordonnées postales à : science-et-sante@inserm.fr.
Rédigé par Guy Seguin
À noter : la création d’une association des bénéficiaires de la NEPT : L’association « Neurothérapie et Nicotine »
Publié le 27 mars 2015 à 08:39Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°60
Nous sommes plusieurs parkinsoniens à bénéficier de cette thérapie et en sommes satisfaits. Aussi nous sommes désireux de la faire connaître et reconnaître.
La mise en place de la NEPT
Ce traitement a été initié par le Professeur Pierre Césaro (décédé le 31 Décembre 2013) et le Docteur Gabriel Villafane à l’hôpital Henri Mondor de Créteil pour la maladie de Parkinson essentiellement.
Un brevet a été déposé par l’AP-HP (assistance publique hôpitaux de Paris) en l’an 2000 ; A ce jour celle-ci en est toujours propriétaire. Ce brevet porte sur le traitement par nicotine de plusieurs maladies neurologiques.
Des essais, principalement sur la maladie de Parkinson, ont été réalisés et les neurologues ont pu élaborer un premier protocole pour ce médicament. Deux études cliniques ont été menées à leur terme :
- La première étude (Nicopark 1) réalisée début des années 2000, a fait l’objet d’une publication dans « Nuclear medicine communications » en 2009 et est tout à fait positive.
- La seconde (Nicopark 2), effectuée principalement en 2011 et incluant 40 patients, fera l’objet d’une publication au cours de l’année 2015. Elle apparaît, d’après les premiers résultats recueillis, positive également.
- Une troisième étude, menée à grande échelle, ayant notamment pour but de déterminer la dose optimale de nicotine recommandée devrait être mis en place prochainement (???).
Notons que les résultats d’une autre étude, totalement indépendante de celles mentionnées ci-dessus, réalisée à l’étranger, USA/Allemagne, devraient être publiés également au cours de l’année 2015.
Par ailleurs, l’AP-HP a donné à quelques neurologues, Pr Césaro, Dr Villafane, une autorisation de prodiguer le traitement à titre compassionnel. C’est à ce titre que nous avons pu en bénéficier.
Nous avons remarqué que les essais cliniques de l’hôpital Henri Mondor, n’ont pu se succéder dans l’intervalle de temps souhaité et habituellement pratiqué pour ce genre de découverte. En conséquence, la demande d’AMM (autorisation de mise sur le marché) par l’AP-HP n’a toujours pas encore été faite.
Il semble de plus en plus évident qu’il existe un freinage organisé quant à la reconnaissance de ce médicament. Pour preuve les réponses ironiques ou totalement hostiles, usant d’arguments fallacieux, apportées aux questions de leurs patients par la quasi-totalité des neurologues.
Bien que ce front du refus commence à se lézarder, au final ce sont nous les malades, bénéficiaires potentiels des découvertes du Dr Villafane, qui pâtissons de cette opposition farouche.
Nous analysons l’origine de ces freins comme suit :
- freins économiques : La nicotine étant bon marché, les laboratoires ne se montrent pas très intéressés par un médicament qui ne rapporterait pas grand-chose et qui de plus risquerait d’entraîner une diminution de la demande en L‑dopa (Sinemet®, Modopar®, Stalevo®) qui eux, sont lucratifs.
- freins psychologiques : La nicotine n’a pas bonne presse et ce, à tort. En effet, dans la lutte contre le tabagisme une confusion s’est opérée entre tabac et nicotine : oui, le tabac est toxique surtout à causes des goudrons mais aussi des nombreuses substances toxiques qu’il contient (plus celles qui sont ajoutées), non la nicotine ne l’est pas et l’accoutumance qu’on lui attribue est bien exagérée (celle-ci est avant tout psychologique dans l’acte de fumer).
- Freins humains : Des techniques plus prestigieuses car plus sophistiquées (et donc coûteuses) accaparent davantage l’attention comme la SCP (stimulation cérébrale profonde) qui pourtant souffre de quelques « ratés » (par exemple il n’est pas rare que certains opérés aient totalement perdu l’usage de la parole) ou la pompe Apokinon® qui a fait grand bruit récemment.
Nous, souffrant de la maladie de Parkinson, et côtoyant d’autres malades parfois gravement atteints, connaissons les souffrances que cette maladie entraîne : douleurs dans notre corps qui ne répond plus correctement, souffrances dans son mental de ne plus pouvoir réaliser ce qu’on a envie, dépendance aux autres et aux institutions, sommes affligés de constater que la majorité des patients, qui pourraient être soulagés efficacement, et cela depuis plusieurs années, ne le sont pas faute d’être informés d’avoir et d’en avoir les moyens.
Aussi nous avons créé cette association pour réunir le plus grand nombre possible des personnes qui ne tolèrent pas cette situation, afin de :
- faire connaître et reconnaître la NEPT, et donner la possibilité à tous d’en bénéficier,
- devenir un interlocuteur reconnu et incontournable auprès des autorités publiques : AP-HP, ANSM (agence nationale pour la sécurité des médicaments) et Ministère de la santé.
- déposer une demande de RTU (Recommandation Temporaire d’Utilisation) auprès de l’ANSM — ce qui nécessite préalablement de recevoir l’agrément du ministère).
A2N Neurothérapie et Nicotine
1, La Porte 35220 Saint Jean sur Vilaine
pknico@yahoo.fr
tél. 09 80 79 64 62
Pour le Comité d’Animation
Raymond Lescouarnec
La nicotinothérapie par nicotine à l’état pur transdermique (NEPT) pour la maladie de Parkinson et autres maladies neurodégénératives et de la neurotransmission (démences). Observations cliniques après 14 ans
Publié le 26 mars 2015 à 09:53Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°60
Dr Gabriel VILLAFANE — Neurologue
Hôpital Henri Mondor Créteil — Hôpital Lionel Vidart Créteil
En 1998, le rapport entre le syndrome parkinsonien (seul ou induit par des neuroleptiques) et la nicotine est évident.De là, l’idée de donner pour la première fois de la Nicotine à l’État Pur aux parkinsoniens sous forme de dispositif Transdermique (NEPT).
A ce moment-là, on ignore que la NEPT a la propriété de se fixer sur des récepteurs nicotiniques et des récepteurs dopaminergiques (augmentation de la dopamine) entraînant ainsi l’amélioration des symptômes dans la maladie de Parkinson.
Ensuite des travaux montrent que la NEPT agit aussi sur la capacité de multiplier les récepteurs nicotiniques comme certains autres médicaments.En conséquence, le bénéfice est accru pour les neurones dopaminergiques chez le patient parkinsonien.
La nicotine rappel C10H14N2
La nicotine est un alcaloïde extrait du tabac.C’est une amine tertiaire composée d’un cycle pyrimidique et d’un cycle pyrolidinique.Elle a un poids moléculaire de 162 Da.Elle est volatile et incolore.Elle est liposoluble (facilitant son absorption) et hydro-miscible.Elle est présente sous forme ionisée en milieu acide et non ionisée en milieu alcalin.Une cigarette contient environ 0,5 à 1 mg de nicotine.
Différence capitale entre la nicotine du tabac et la nicotine des dispositifs transdermiques
Il s’agit de la même molécule de base NEPT, mais c’est son mode de pénétration dans le corps qui diffère.
Action positive, rapide mais éphémère avec le tabac fumé (cigarette, pipe…).La nicotine entre très rapidement par le système bronchiale pulmonaire puis rejoint le système vasculaire pulmonaire et une fois dans le flux sanguin, arrive au cerveau en quelques secondes et imprègne les récepteurs dopaminergiques et les récepteurs nicotiniques de l’acétylcholine.
Action positive, plus lente, durable (24 heures) avec les dispositifs transdermiques.
Elle se diffuse très lentement par la voie veineuse en passant par la peau dans des zones où il y a suffisamment de graisse sous-cutanée.Elle gagne ensuite le flux sanguin, puis le cerveau.
L’unique différence, qui est capitale, est que les dispositifs transdermiques permettent d’absorber seulement de la nicotine, alors que la fumée du tabac contient également 4000 substances toxiques et induisant la dépendance, et des maladies mortelles, accidents vasculaires, accidents vasculaires cérébraux, infarctus du myocarde et tous types de cancers en commençant bien entendu par les cancers des voies respiratoires.
Mode d’action de la nicotine à l’état pur transdermique (NEPT)
Les mécanismes d’action de la NEPT sont les mêmes pour les maladies neurologiques et neurodégénératives centrales et périphériques.
- sous-unité alpha 4 et beta 2 maladie Parkinson
- Sous-unité alpha 7 maladie Alzheimer
Les sous types de récepteurs alpha 4, béta 2 et alpha 7 ont une action cholinergique.
A noter qu’alpha 7 a une action plus importante également sur la fonction de l’acétylcholine (site de liaison de l’acétylcholine).
Récemment découvert, Alpha 6 a une action cholinergique très modérée voire anti cholinergique qui nous amène à penser qu’il agit sur la neuromodulation au niveau de la synapse des neurones.
Principales interactions entre l’acétylcholine, la dopamine et les autres transmetteurs
Rôle cholinergique de la NEPT
1/ La neurotransmission
La nicotine à l’état pur est un neurotransmetteur qui intervient au niveau de la synapse neuronale, des récepteurs de la dopamine dans le cas de la Maladie de Parkinson et des récepteurs nicotiniques de l’acétylcholine dans le cas de la Maladie d’Alzheimer.
Dans la MP, la nicotine transdermique se fixe sur le récepteur de la dopamine en se multipliant et en donnant une action pré et post synaptique beaucoup plus forte et adaptée au niveau de la neurotransmission de la dopamine et des autres médiateurs comme par exemple la sérotonine.
La muscarine a une action juste pré synaptique.
Concernant les démences, notamment celles associées à la MP, la NEPT intervient au niveau de la neurotransmission en favorisant la libération des glutamates dans le système glutaminergique et par la suite, l’amélioration de la neurotransmission pré et post synaptique du glutamate en agissant sur les récepteurs NMDA (N‑Méthyl-D-Aspartate)
2/ La neuromodulation
La nicotine est un neuromodulateur des neurones du système nerveux central.
Dans la MP, elle met en route les récepteurs de la dopamine.Donc l’action neuromodulatrice de la nicotine permet aux autres catécholamines de retrouver leurs fonctions normales, leurs places anatomiques et physiologiques et ce, en quantité suffisante.
Une neuromodulation s’installe c’est-à-dire qu’il y a restockage au niveau du système nigrostriatale des autres neurotransmetteurs et par conséquent, on observe un fonctionnement de ce système proche de la normale au fur et à mesure du traitement au long cours.
La NEPT agit sur les canaux ioniques comme neuromodulateur surtout sur celui du sodium et du potassium, notamment dans l’épilepsie provoquant ainsi leur ouverture modérée.Le système glutaminergique n’a pas d’action extrême, ni excitation, ni inhibition (épilepsie).
3/ La neuroprotection
La neuroprotection est déjà confirmée chez l’animal et bientôt chez l’être humain.Il y a ralentissement de l’évolution morbide de la MP et hypothétiquement (logique pharmacologique réelle) des autres maladies neurodégénératives qui touchent à la neurotransmission centrale et périphérique (Sclérose en Plaques, Sclérose Latérale Amyotrophique, maladie de Charcot-Marie-Tooth, maladie de Huntington, certaines myasthénies et autres maladies qui touchent la plaque neuromusculaire au niveau de la jonction neuromusculaire où se situent de nombreux récepteurs de la nicotine.
Les observations cliniques et d’imagerie (DAT-Scan) montrent que la maladie a un ralentissement significatif de son évolution à partir du traitement par la NEPT.Ci-après, images du cerveau avant et après traitement sous NEPT
G1 avant, G2 12 mois après début du traitement
Résultat Dat SCAN
G1 : hypofixation du traceur, franche et bilatérale au niveau des putamens ; modérée pour le noyau caudé droit témoignant d’une perte dopaminergique.
G2 : Par rapport à G1, apparition d’un petit foyer fixant le transporteur de la dopamine en dessous de la face postéro-latérale du noyau caudé droit, dans la région du putamen.Les noyaux caudés paraissent d’aspect moins asymétrique.
R1 avant R2 6 mois après le début du traitement.
Résultat Dat SCAN
R1 : franche hypofixation striatale gauche, hypofixation du putamen droit.Nette asymétrie des noyaux caudés.Cet aspect témoigne d’une perte dopaminergique importante surtout à gauche.
R2 : par rapport à R1, légère augmentation de la fixation au niveau des noyaux caudés qui paraissent d’aspect moins irrégulier et moins asymétrique.
Ce sont des arguments très forts pour confirmer l’hypothèse de l’action neuroprotectrice de la NEPT, à savoir le ralentissement des symptômes, voire l’arrêt de l’évolution de la maladie et par conséquent la diminution du traitement antiparkinsonien (surtout la L Dopa thérapie journalière).
4/ Sécrétion de facteurs neurotrophiques
Des facteurs neurotrophiques sont secrétés à partir de l’administration de la nicotine à l’état pur, améliorant la neuroprotection
- GDNF (glial cell derived neurotrophic factor) dans la Maladie de Parkinson
- BDNF (brain-derived neurotrophic factor)
- CNTF (ciliary neurotrophic factor), la NT‑3 (neurotrophin‑3)
5/ Action tri canaliculaire
La nicotine agit sur les canaux ioniques par le biais de l’action tri canaliculaire.La NEPT agit comme un agoniste dopaminergique indirect en multipliant le nombre de récepteurs nicotiniques et en ouvrant les canaux calciques des neurones permettant ainsi une meilleure transmission dopaminergique dans la MP, et de l’acétylcholine dans la MA et en ouvrant les canaux du sodium et du potassium dans l’épilepsie.
Les effets
Dans 90 à 95% des cas, la NEPT est administrée à haute dose et de façon chronique.Dans 5 à 10% des cas, il faut également l’administrer de façon chronique mais à des doses moins importantes.Il s’agit
- des patients qui ont une diminution des récepteurs nicotiniques centraux et périphériques
- des patients qui présentent une intolérance à la nicotine comme à d’autres types de médicaments en général
- des patients peu réceptifs à la L‑Dopa.
La nicotinothérapie a une action positive pour la majorité des patients parkinsoniens
- qui présentent la forme Akineto-Rigide
- qui ont des dystonies et des dyskinésies très importantes Score Obeso III à IV
- qui ont des tremblements purs de repos classés I et II dans l’échelle UPDRS III (moteur).
Il n’est pas exclu de trouver des sujets parkinsoniens plus ou moins réactifs à la molécule de nicotine comme à d’autres médicaments.Même si l’on n’obtient pas d’amélioration pour ces cas, il est positif de donner des petites doses adaptées au sujet pour avoir au moins la sécrétion d’un facteur neurotrophique GDNF (glial cell derived neurotrophic factor) afin que la maladie puisse ralentir son évolution.Ainsi, même avec de faibles doses de nicotine, une action neuroprotectrice peut être assurée.
On a constaté une diminution de la tension artérielle maximale sous NEPT à doses moyennement hautes.Pour les patients parkinsoniens en sous tension orthostatique, il faut ajouter à la nicotinothérapie des hypertenseurs qui vont équilibrer la tension.
Après l’étude pilote réalisée auprès des parkinsoniens sous NEPT à hautes doses et à long terme, et avec la participation des angiologues, cardiologues, pharmacologues, on a observé sous laser que les capillaires des vaisseaux des petites et moyennes artères ont une vasodilatation très importante, ce qui implique une meilleure irrigation de tous les tissus du corps (comme la peau), et une amélioration de la microcirculation au niveau des artères cérébrales et des autres organes qui dépendent des petites artères.
Jusqu’à ce jour, on n’a pas constaté d’aggravation de la MP chez les patients sous nicotinothérapie, ni cliniquement, ni à l’imagerie.On peut imaginer, aujourd’hui qu’il en va de même pour les autres maladies neurodégénératives dont celles d’Alzheimer, PSP, démence à corps de Lewy,…
Au bout de 4 à 8 mois de traitement
- on peut diminuer les traitements antiparkinsoniens, de 50% en ce qui concerne la dopamine (L‑Dopa)
- on peut diminuer ou continuer les Agonistes Dopaminergiques selon le cas puisqu’ils ont un effet synergique avec la nicotine pour la majorité des cas.
Grâce au Pet-Scan F 18, puis au Dat-Scan I 123, on a constaté
- une diminution physiologique des récepteurs nicotiniques chez des sujets sains, âgés de 65 à 95 ans qui va éventuellement entraîner de façon indirecte un syndrome parkinsonien physiologique nommé syndrome parkinsonien sénile
- chez les sujets atteints la diminution pathologique des récepteurs nicotiniques est très importante bien avant le diagnostic de la maladie.
Si on parvient, grâce à l’imagerie à bien préciser le nombre de récepteurs dopaminergiques pour la MP, et des récepteurs nicotiniques de l’acétylcholine pour la MA, non fonctionnels ou dégénérés, on pourra
- A — situer la date exacte du début de la maladie pour un Parkinson déclaré.On peut envisager de mieux adapter la dose exacte et le temps du traitement nicotinique.
- B — prévoir le moment de la déclaration de la maladie pour les patients jeunes et asymptomatiques potentiellement suspects de déclarer une MP ou une autre maladie neurodégénérative.
La NEPT pourrait avoir un rôle préventif et être utilisée chez les sujets sains, ainsi que chez les sujets qui ont une prédisposition familiale à développer une MP ou autres maladies neurodégénératives, en multipliant le nombre de récepteurs nicotiniques, et ainsi repousser les symptômes et retarder l’apparition de la maladie.
Observations
Les symptômes améliorés par la nicotinothérapie observés dans Nicopark 1 chez 6 patients en 2007 (Europe of neurology) sont par ordre chronologique Dystonie, dyskinésie, hypokinésie, akinésie, rigidité
- mémoire pour la forme Parkinson-Démence Plus tardivement
- tremblements de repos pur – modéré (I‑II score UPDRS moteur)
- symptômes neurovégétatifs (hypotension orthostatique, constipation, salivation…)
La tolérance à la NEPT est acquise dans la majorité des cas.Dans la minorité des cas les symptômes possibles (anxiété, hypersexualité, nausées à doses hautes, rares vomissements, tension artérielle surtout systolique, hypotension Orthostatique) sont facilement corrigeables.
Conclusion
Par conséquent, en appliquant la NEPT de façon précoce à titre préventif ou thérapeutique, on pourrait retarder au maximum l’apparition des symptômes de la maladie de Parkinson, ou arrêter leur évolution.Hypothétiquement on peut imaginer dans une logique purement scientifique et pas encore démontrée que dans un futur proche les chercheurs pourront développer des protocoles pour les autres maladies neurodégénératives, notamment, la Paralysie Supranucléaire Progressive (PSP), la démence à Corps de Lewy, l’Atrophie Cortico-Basale, la Sclérose en Plaques, la Sclérose Latérale Amyotrophique, et autres types de démences comme Parkinson Démence, maladie d’Alzheimer.
Une prise en charge anticipée de la maladie de Parkinson aurait pour conséquences
- une diminution du nombre des malades dépendants (non autonomes dans les gestes de la vie quotidienne) selon la date d’apparition des symptômes
- une diminution des traitements dispensés (invasifs et médicamenteux classiques)
- une diminution du coût financier pour la Sécurité Sociale (souci actuel compte tenu l’allongement de l’espérance de vie qui entraîne l’augmentation globale de la population saine, et bien évidemment des sujets malades qui génèrent des dépenses de santé au long cours.
Gabriel Villafane
Mise en forme jean Graveleau
Bibliographie
[1]Villafane G, Cesaro P et al.: Chronic high dose transdermal nicotine in Parkinson disease : an open trial. European Journal of Neurology 2007 ; 14(12):1316 – 6
[2]Itti E, Villafane G, Malek Z, et al.: Dopamine transporter imaging under high-dose transdermal nicotine therapy in Parkinson’s disease : an observational study.Nucl Med Commun2009 ; 30:513 – 8.
[3]Daniel SE, Lees AJ transdermal nicotine therapy in Parkinson’s disease : an observational study. Nuclear Parkinson’s disease Society Brain Bank, London : overview and research J.Neural Transm Suppl 1993 ; 39:165 – 172
[4]Fahn S, Elton RL, UPDRS Program Members.Unified Parkinson’s disease rating scale.In : Fahn S, Marsden CD, Goldstein M, Calne DB, editors.Recent developments in Parkinson’s disease, Vol.2.Florham Park, NJ : Macmillan healthcare information ; 1987.p 153 – 163.293 – 304
[5]Hoehn MM, Yahr MD.Parkinsonism : onset, progression and mortality.Neurology 1967 ; 17:427 – 442 : 18th International Congress of Parkinson’s disease and Movement Disorder’s Stockholm — 8 – 12 June 2014
Éditorial
Publié le 24 mars 2015 à 10:45Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°60
La nicotinothérapie ou le traitement du Parkinson par patch transdermique (NEPT) :
Nous avons voulu interpeller largement la population des malades et de leurs accompagnants pour servir de caisse de résonance vis-à-vis des Pouvoirs Publics à propos de la NEPT (Nicotine à l’Etat Pur Transdermique). C’est l’objet du dossier très important que nous lui consacrons suivi lui-même par une déclaration et les coordonnées d’une toute nouvelle association qui revendique le droit à bénéficier de cette technique qui commence à faire ses preuves tout en étant négligée (voir dénigrée !) par les principaux responsables et les médecins chargés de conseiller les Pouvoirs Publics.
Il y a là une aberration qui n’a (on pourrait le penser !) comme seul but, celui de maintenir le patient en état de dépendance médicamenteuse pour le plus grand profit des laboratoires pharmaceutiques et des équipes chirurgicales qui prônent de plus en plus la neurostimulation profonde. En effet, il est absolument insupportable que les Pouvoirs Publics, interpellés à plusieurs reprises et par des gens très différents, ne proposent pas de réponse adaptée à cette situation !
Il y a maintenant plus de dix ans que cette expérience est conduite avec des résultats tout à fait pertinents : des améliorations très sensibles du malade et des diminutions très importantes de la prise médicamenteuse.
Nous ne demandons qu’une chose : qu’un groupe d’experts indépendants et objectifs se réunisse et émette un avis permettant de déterminer si oui ou non il y a lieu de poursuivre l’expérience et, ainsi, répondre à l’attente angoissée des utilisateurs à la merci d’une décision brutale d’interruption du processus sans explication ou pour cause de départ ou d’incapacité du docteur Villafane. En effet, cette technique repose presque uniquement sur les épaules de ce praticien exerçant à H. Mondor.
Une réponse du Ministère (dans un sens ou dans un autre), permettrait de poser clairement la question de la véracité et de l’efficacité, sans risque important, de cette thérapie nouvelle. Elle éviterait, ainsi, de conforter un espoir qui s’avérerait vain ou, au contraire, ouvrirait une piste nouvelle de traitement de la maladie.
Des techniques nouvelles voient le jour dans les laboratoires ouverts aux intéressés.
Ainsi, à Nantes les chercheurs de l’INSERM ont ouverts leur porte à des personnes malades et à leurs accompagnants confirmant ainsi leur volonté de partenariat et d’échange. Des découvertes fortuites : c’est en faisant d’autres recherches que des chercheurs découvrir qu’un virus (le Bornavirus) pouvait aider à lutte contre les maladies neurodégénératives.
Un nouveau médicament attend son AMM (Autorisation de Mise sur le Marché) : il se promet de très sérieusement améliorer la vie des malades souffrant de la maladie de parkinson à un stade avancé… Nous ne sommes pas naïfs mais tout progrès mérite d’être signalé quitte à dénoncer ensuite les excès de langage à propos de leurs qualités.
Le stylo à Apokinon :
Je vous parlerai prochainement de ce « miraculeux » objet ! En effet, une simple piqûre dans l’abdomen permet de stopper presque immédiatement les effets particulièrement pénibles des fins de dose médicamenteuse (tremblements incoercibles, lenteur et blocage des déplacements… Mais attention aux abus (comme l’alcool !), il est facile de devenir « accro » à sa piqûre.
Le Printemps est de retour avec ses giboulées mais aussi ses températures plus clémentes
Fêtons-le avec les carnavals de toute la planète et soyons heureux !
[vu sur le net] la technologie pour mieux accompagner les patients
Publié le 22 mars 2015 à 07:47article trouvé sur le site Génération Nouvelles Technologies
En Espagne, un programme d’accompagnement a recours à un trio de dispositifs technologiques permettant aux patients souffrant de la maladie de Parkinson de récupérer une partie de leur autonomie.
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[vu sur le net] Parkinson : un nouveau médicament bientôt autorisé en Europe
Publié le 17 mars 2015 à 14:32article trouvé sur le site Doctissimo
Le Comité des médicaments à usage humain de l’Union Européenne a donné son feu vert à l’utilisation de Xadago® (safinamide) pour le traitement des patients atteints de la maladie de Parkinson. Il s’agit du premier antiparkinsonien à recevoir un avis favorable depuis 10 ans. La Commission européenne pourrait autoriser sa commercialisation très prochainement.
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[vu sur le net] Maladie de Parkinson : le traitement les rend accro au sexe
Publié le 16 mars 2015 à 10:07article trouvé sur le site de Sciences et Avenir
Le Dr Pierre Grandgenevre et ses collègues du CHRU de Lille se sont intéressés à l’impact de l’hypersexualité sur l’entourage d’un patient atteint de maladie de Parkinson. Résultat d’une incapacité à résister aux impulsions, ce trouble du comportement sexuel, affecte, selon les études, entre 2,6% et 7,2% des patients atteints de maladie de Parkinson.
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[vu sur le net] Parkinson, stopper la maladie avec de l’infrarouge
Publié le 12 mars 2015 à 15:08article trouvé sur le site de La Recherche
Le neurochirurgien français Alim-Louis Benabid a annoncé le lancement d’un nouvel essai clinique. Son objectif : tester l’innocuité d’une technique de traitement au rayonnement infrarouge destiné à soigner la maladie de Parkinson.
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[vu sur le net] Vivre avec Parkinson ? Oui, c’est possible
Publié le 09 mars 2015 à 18:12article trouvé sur le site du journal « la belette »
Se battre contre la maladie ne sert à rien, il faut vivre avec.
Pour lire l’article dans son intégralité, suivez ce lien … et allez sur les pages 3 et 4.
[vu sur le net] Prévention : un test de la peau pour détecter les maladies d’Alzheimer et de Parkinson
Publié le 02 mars 2015 à 14:49article trouvé sur le site de Santé magazine.fr
Des chercheurs mexicains proposent une nouvelle technique pour prévenir les maladies neurodégénératives et mieux les traiter : une simple biopsie de la peau.
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