Journée mondiale Parkinson Le 8 avril 2006 — en Bretagne et en Normandie
Publié le 02 juillet 2006 à 10:00Article paru dans Le Parkinsonien Indépendant n°25
Les Associations de la Manche et de l’Ille et Vilaine avaient déjà organisé une réunion d’information en commun et nous avons décidé de renouveler l’expérience en 2006 à l’occasion du Plan Parkinson.
Nous avions également décidé d’y associer les autres associations des départements limitrophes (FFGP . Orne, Mayenne/Sarthe, France Parkinson . Calvados, Mayenne). Les premiers contacts téléphoniques étaient très encourageants puisque tous les responsables locaux donnaient leur accord.
Hélas, 15 jours après, il n’en était plus de même, les présidents départementaux avaient contacté leur fédération qui s’opposait à tout travail commun. Quel gâchis ! Perdre ainsi l’occasion d’œuvrer ensemble pour le seul bien des malades et de leurs familles sous de fallacieux prétextes dissimulant de banales histoires de préséance, de conservation d’un statut personnel ou autres fariboles. Vous devriez avoir honte. Vous ne méritez pas la place que vous occupez ; il faut espérer que les malades de vos associations sauront vous le faire savoir un jour.
Revenons à notre réunion du 8 avril 06, nous avons privilégié deux axes de travail .
- Informer et convaincre les politiques de nos départements du bien-fondé du plan Parkinson
- Informer les malades et leurs familles sur des sujets peu traités à ce jour.
Après avoir synthétisé le plan Parkinson, nous l’avons envoyé aux Députés et Sénateurs de nos départements, nous avons ensuite rencontré certains Députés pour discuter du plan Parkinson et les inviter à participer à la réunion du 8 avril 06, leur emploi du temps est très chargé et seul monsieur René André, député d’Avranches, a réussi à se libérer.
Environ 80 personnes ont participé à la journée entièrement consacrée à Parkinson avec un programme varié .
Matin | Le Plan Parkinson | (les 2 Associations) |
Problèmes podologiques et appareillage |
Mr Nicolle
(podo-orthésiste |
|
Repas | ||
Après-midi | L’évolution de la maladie de Parkinson |
Dr Philippe Busson
(Neurologue |
Intervention du Député René André |
||
Prise en charge des problèmes psychologiques posés par la maladie de Parkinson |
Maryvonne Roginski
(psychologue |
Il nous reste à remercier les CLIC locaux, notamment celui de Mortain qui nous a bien assisté dans la mise en oeuvre de cette journée
Pierre LEMAY
(AP Manche) Jean MAIGNE (APIV)
Journée mondiale Parkinson le 8 avril — à Marseille.
Publié le 02 juillet 2006 à 09:47Article paru dans Le Parkinsonien Indépendant n°25
A l’initiative de quelques correspondants marseillais de Coeruleus1, des Parkinsoniens se sont réunis pour mettre en œuvre une action fêtant le dixième anniversaire de la journée mondiale du Parkinson le 11 avril 2006.
Nous avons intitulé notre journée . « Mieux vivre avec Parkinson ».
Notre premier objectif étant de rassembler le maximum de partenaires intéressés par la maladie et son accompagnement médical et social afin de donner des « outils » aux malades et à leur entourage, nous avons contacté les associations et les institutions qui oeuvraient dans ce sens.
Le comité de pilotage ainsi constitué s’est réuni à plusieurs reprises, aidé dans son travail technique par Anne Sophie et Marine, deux jeunes stagiaires en BTS action commerciale. Ce sont elles qui ont alors organisé les contacts avec les médias, presse radio et télévision – qu’elles soient ici remerciées de l’excellent travail fourni !
C’est ainsi que France Parkinson, le Groupe Parkinson Provence et le Réseau Parkinson Sud-Est ont intégré notre équipe de base pour apporter une large contribution tant financière que technique. Nous avons pu apporter la preuve qu’il est possible, avec beaucoup de bonne volonté de part et d’autre, de réaliser des actions communes sur un thème rassembleur pour tous . le « Mieux vivre » du parkinsonien et de son entourage.
Le samedi 8 avril donc nous avons pu rassembler jusqu’à près de 350 personnes dans l’amphithéâtre de la faculté de la Timone pour écouter des spécialistes médicaux (neurologue, neurochirurgien, chercheur…), para médicaux (kinés, infirmiers, orthophonistes, ergothérapeute,
psychologue…), ainsi que les CLIC (Centre Local d’Information et de Coordination) et les associations.
Anne Frobert nous a présenté le Plan Parkinson et les démarches effectués pour le faire approuver par le gouvernement.
Certes l’après midi a été fortement occupée et le minutage a du être respecté avec une certaine « rigueur » mais tout un chacun a pu s’exprimer pour présenter son action et les participants poser les questions qui leur étaient importantes.
Et puis, comme nous l’avions promis, une « boîte à outil » a été remise à chacun des participants . un dépliant reprenant les adresses Internet d’informations et les coordonnées des différents partenaires de la manifestation, à quoi s’est ajouté le guide . « Les mots pour le dire » conçu par l’association Mediapark.
Nous avons pu avoir une bonne couverture médiatique . la presse, la radio, FR3 et la télévision de Marseille ont informé de cette manifestation et couvert la journée du 11 avril en complément des couvertures nationales.
Une journée ambitieuse par son caractère « œcuménique » mais que la réelle volonté de quelques uns a rendu possible ; elle a pu ainsi répondre à l’attente du plus grand nombre et prouver, contrairement à ce que l’on peut rencontrer parfois à un niveau plus important (national en particulier), que les collaborations sont tout à fait possibles !
Merci encore à tous et – qui sait – à l’année prochaine !
Par
Jean GRAVELEAU graveleau.jean2@wanadoo.fr
1 Voir le site Internet . www.medicalistes.org/wws
La conduite automobile « Comment te sens-tu quand je roule ? »
Publié le 02 juillet 2006 à 09:29Extrait de la revue Parkinson (mars 06) de l’association suisse
« De nombreux patients parkinsoniens ne veulent pas renoncer à leur voiture.
Est-ce qu’ils sont encore aptes à conduire ? Il est important de prendre des mesures de précaution, de parler franchement et de faire preuve de bon sens. La revue Parkinson évoque les risques qu’encourent les parkinsoniens dans la circulation ». Par Johannes KORNACHER.
… « De nombreux patients évaluent leur aptitude à conduire avec des simulateurs de conduite comme il en existe à la clinique de Valens (suisse germanique) et à la clinique Suva à Sion. Ces simulateurs de conduite permettent également de prendre des leçons de conduite et de passer un examen. Car il est tout à fait possible de conduire en toute sécurité même en étant atteint de la maladie de Parkinson. D’après des études faites avec des simulateurs, des chercheurs de Würzburg (Allemagne) ont constaté que les patients parkinsoniens, au début de la maladie, faisaient même moins de fautes que les sujets en bonne santé. Mais le nombre de fautes a évidemment augmenté avec la progression de la maladie. »
« C’est pour cette raison que chaque automobiliste, mais surtout chaque patient parkinsonien, devrait régulièrement se poser la question : « au fait, je conduis de quelle façon ? ». Notre partenaire ou tout autre membre de la famille sont les meilleures personnes pouvant évaluer notre capacité à conduire, parce que notre perception de la situation est souvent déformée. On devrait alors demander : « Comment te sens-tu quand je roule ? ».
« La somnolence et les accès de sommeil représentent un problème important pour les patients parkinsoniens.
Aux USA en 1999, des patients parkinsoniens se sont fortement inquiétés lorsqu’il a été fait état d’accidents de la route provoqués par des accès de sommeil dus aux agonistes dopaminergiques Sifrol* et Requip*. Le neurologue Fabio BARONTI confirme : « Il existe un risque certain de s’endormir subitement avec cette classe de médicaments ». Ces effets secondaires sont également mentionnés avec le Modopar* une préparation pharmaceutique à base de L‑dopa » …1
« Le neurologue BARONTI souligne que les patients parkinsoniens qui conduisent une voiture devraient réagir instantanément lorsqu’ils ressentent les premiers signes de fatigue. « Avant l’apparition de ce que l’on appelle un accès de sommeil, la personne avait déjà vécu une alerte même minime » di-il. Tous les automobilistes en bonne santé connaissent les accès de fatigue lorsque les yeux sont si lourds de fatigue qu’ils se ferment presque. A cet instant même, le patient parkinsonien n’a déjà plus de réserve.
« A la prochaine manifestation de fatigue, il s’endort brusquement. Le premier avertissement marque déjà la limite à ne pas franchir ! »
Il est alors impératif qu’il s’arrête de conduire.
Fabio BARONTI conseille de bien réfléchir si l’on veut continuer de conduire et à quelle fréquence. Celui qui s’estime à la limite de ses possibilités doit passer un examen. On ne devrait plus conduire en présence de sommeil nocturne perturbé et de somnolence occasionnelle.
« Parlez ouvertement de ce sujet avec votre médecin », conseille-t-il.
Et il nous livre encore un « secret » qui tient plus du caractère de chaque personne que de la maladie de Parkinson. Il arrive souvent que la partenaire d’un patient lui dise : « Veuillez interdire à mon mari de conduire ». Mais on ne lui a encore jamais fait la demande inverse : « Veuillez interdire à mon épouse… ! »
1 Une circulaire concernant les mentions de précaution à prendre pour la conduite sous médicament est parue et doit prochainement s’appliquer. Voir à ce sujet l’article rédigé par l’association du Limousin.
Astuces pour une conduite plus sûre.
- Vous ne devez pas changer de vitesse avec une voiture munie d’une boîte automatique.
- Installez un rétroviseur panoramique pour une meilleure vue d’ensemble.
- Des rétroviseurs latéraux à angle mort permettent de réduire le risque des angles
morts. - Des poignées installées spécialement ou un siège surélevé vous permettent de descendre plus facilement de voiture.
- Une housse faite de boules en bois permet de réduire la transpiration et de tourner plus facilement les jambes pour monter ou pour sortir de la voiture.
- Veillez à être assis confortablement ; enlevez vos manteaux et vos vestes.
- Evitez les longs trajets de jour comme de nuit ; ne faites pas de trajets inutiles.
- Ne roulez si possible pas seul.
- Ne soyez pas pressé ; faites de nombreuses haltes.
Ce sont là quelques conseils de bon sens qu’il ne faut pas perdre de mémoire. Et surtout rappelons-nous que la conduite, synonyme d’autonomie, ne doit pas pour autant nous entraîner à prendre des risques inconsidérés pour nos passagers ou les autres usagers de la route.
Par
Jean GRAVELEAU graveleau.jean2@wanadoo.fr
Projet : Aide aux conjoints et accompagnants de personnes malades
Publié le 02 juillet 2006 à 09:16Article paru dans Le Parkinsonien Indépendant n°25
Avis de recherche
Emile, Parkinsonien depuis plus de dix ans et Pierre, conjoint d’une Parkinsonienne diagnostiquée depuis 20 ans, après avoir travaillé ensemble sur l’optimisation des traitements aimeraient réaliser une étude dans le but d’apporter de l’aide aux conjoints et accompagnants de personnes malades..
Pour cela, ils recherchent des témoignages de mari et de femme et ce, à divers stades de la maladie :
- Le début : le diagnostic est récent et les médicaments font leur plein effet.
- Les premières fluctuations d’effet : le diagnostic est un peu plus ancien et les symptômes qui avaient totalement disparu réapparaissent à certains moments
- La maladie installée : le diagnostic est ancien et le malade connaît des alternances « on » et « off », deux cas :
- Le malade est encore autonome
- Le malade a perdu beaucoup de son autonomie
- La maladie sévère : le malade est diagnostiqué depuis longtemps et son autonomie est sévèrement
réduite
- Cas particulier des neurostimulés récents et plus anciens
La forme du témoignage : Pas de question orientant le discours
- mais votre récit libre d’une journée type : la nuit, le réveil, le petit déjeuner, la toilette, les paramédicaux (psychologue, kiné, orthophoniste, orthoptiste, pédicure…), les loisirs, les repas du midi et du soir, la soirée, le coucher.
- sans oublier les événements débordant du cadre de la vie quotidienne : la vie professionnelle, les enfants et petits enfants, les amis, les vacances… sans oublier la consultation
Cela va sans le dire mais ça va mieux en le disant :
- Les témoignages se font dans le respect du plus strict anonymat. Cependant, si vous souhaitez répondre aux quelques questions complémentaires qui ne manqueront pas de survenir, donnez-nous les moyens de vous joindre.
- Il s’agit, bien sûr d’aider le conjoint à aider le malade, mais surtout de l’aider à vivre lui ou elle aussi : de ce fait, non seulement l’expression de tous vos problèmes et des éventuelles solutions trouvées nous intéressent, mais aussi le témoignage de la personne malade sur ce sujet.
- si cette personne a des difficultés pour écrire, elle peut parler devant son magnétophone et nous envoyer une K7.
Le document final n’utilisera pas de citation, même partielle, de votre témoignage si vous ne le souhaitez pas.
Nous avons besoin de vous, alors à vos plumes ou à vos K7 audio.
C’est pour le bien commun et nous comptons sur vous.
Emile Rainon Pierre Lemay
Fâches 16, rue de la
Foire
58 270 – ANLEZY 50 590
MONTMARTIN SUR MER
Tél. : 03 86 60 29 02 Tél. :
02 33 46 76 23
apmanche@wanadoo.fr
Communiqué : enquête en cours « Parkinson et qualité de vie »
Publié le 02 juillet 2006 à 09:11Article paru dans Le Parkinsonien Indépendant n°25
L’Association Départementale des Parkinsoniens du Limousin1 lance une grande enquête (500 réponses espérées) sur le thème « Parkinson et qualité de vie ». Elle a pour ambition l’élaboration d’un état des lieux de la situation des Parkinsoniens et de leurs accompagnants en France en 2006. « Mieux connaître la maladie pour mieux la combattre » Cette enquête est dirigée par le secrétaire, Bernard COMPERE, lui-même PcP, docteur en psychologie sociale (Sorbonne) et maître de conférences honoraire à l’université. Il sera aidé dans son travail par deux adhérents, Irène PORCHER et Jacques PIASER, ainsi que son épouse Danièle.
Vos associations ont sans doute été déjà contactées et tiennent à votre disposition les questionnaires à remplir (questionnaire malade et questionnaire accompagnant). Si ce n’est déjà fait, prenez contact avec l’association ADPL (adpl.limousin@wanadoo.fr ) ou avec Bernard COMPERE (compereb@wanadoo.fr ), qui se feront un plaisir de vous les adresser.
Soyez attentifs à répondre assez vite lorsque vous serez en leur possession ; un cinquième des réponses attendues a été traité à ce jour.
Évidemment, cette étude est strictement anonyme. Vous serez régulièrement informés de l’état d’avancement des travaux. Soyez patients, le travail est énorme.
Les questionnaires sont à retourner à l’adresse suivante :
Bernard COMPERE — 17, place saint Fortunat — 87 230 Flavignac
Par Jean GRAVELEAU graveleau.jean2@wanadoo.fr
Pensez à vos dents
Publié le 02 juillet 2006 à 09:07Article paru dans Le Parkinsonien Indépendant n°25
De nombreux malades parkinsoniens ont en effet des problèmes dentaires et notamment la nuit ils grincent des dents ; ce qui a pour effet une usure prématurée des dents et une fragilité accentuée au niveau des gencives et des racines .Cela s’appelle le « bruxisme » et ce serait lié au sommeil. Le bruxisme du sommeil ferait partie d’une entité de la pathologie du contrôle des mouvements pendant le sommeil, notamment un dérèglement du système dopaminergique ou/et du système neuro-masticateur.
Tout çà pour vous dire que ces grincements de dents provoquent des altérations dentaires (usure dentaire, fêlures et fractures verticales déchaussement dentaire) pouvant aller jusqu’à la nécessité d’extraire la dent.
La seule parade à cet état de choses est le port d’une gouttière occlusale, la nuit, afin que les dents du haut et du bas n’entrent plus en contact.
Attention aux gingivites qui se manifestent par une gencive rouge et gonflée qui saigne facilement .Elles peuvent se transformer en une parodontite et l’un des symptômes les plus confondants est la mobilité de plus en plus grande des dents par destruction des tissus de soutien.
Si un de ces symptômes apparaît, n’hésitez pas, allez consulter votre dentiste.
Attention, pour les anesthésies, ne pas oublier qu’il ne faut pas d’adrénaline dans le produit anesthésiant, incompatible avec nos traitements.
Colette VEGUER
L’enquête sur la neurostimulation
Publié le 02 juillet 2006 à 08:45Article paru dans Le Parkinsonien Indépendant n°25
L’enquête sur la neurostimulation
Lancée avec le numéro de décembre 2005, cette enquête n’avait d’autre ambition que de sonder les bénéficiaires de cette technique médicale afin qu’ils nous disent leurs impressions, leur bien ou mal être après cette lourde opération chirurgicale et s’ils se considéraient comme bien ou mal informés.
Nous avons récolté 25 réponses ce qui peut sembler peu mais nous n’avions pas la prétention de tout savoir dans ce domaine et la technique – un questionnaire glissé dans la revue s’adressant à tous les lecteurs – ne pouvait pas permettre de recueillir l’avis de tous les opérés. Elle a le mérite, cependant, de faire apparaître des observations qu’il pourrait être judicieux de relayer auprès des intervenants et des associations concernées.
A
noter que pour la plupart, il s’agit d’opérations réalisées depuis l’an 2000 à l’exception notable d’une patiente opérée en 1983, sans doute une des toutes premières !
Avant l’opération
50%,soit la moitié seulement des réponses déclarent être Bien ou Très Bien informés ; ce qui laisse tout de même 44% de Moyen ou Mal informés ; ce qui n’est pas négligeable compte tenu de l’importance de cette opération.
Qui désignent-ils en priorité comme « informateurs » ? A près des deux tiers (63%), l’équipe chirurgicale et le neurologue, ce qui semble normal. Mais près d’un tiers désigne les « autres patients ».
C’est d’ailleurs, pour près de la moitié des réponses, dans ce domaine qu’il y aurait des progrès à faire : améliorer l’information grâce aux témoignages des patients déjà opérés qui peuvent transmettre leurs impressions et leurs « connaissances du parcours ».
De
toutes les façons, ce qui ressort essentiellement c’est qu’il s’agit du « dernier recours » pour un « mieux vivre », que l’on n’a pas vraiment le choix et qu’une très grande inquiétude s’exprime avant l’opération quant à la douleur et aux résultats. Une accompagnatrice se demandait même si le malade garderait toutes ses facultés.
Pendant l’opération
A nouveau 56% des opérés se disent bien informés par l’équipe chirurgicale et le neurologue lors de l’intervention.
Il y a quand même 33% Pas ou Mal informés et 11% Sans réponse, ce qui peut sembler important puisqu’il s’agit de l’information au moment de l’opération.
Les informations demandées :
- les rôles et fonctions de chacun dans l’équipe y compris de l’équipe hospitalière (par exemple : quel est le rôle de la surveillante générale ?)
- .A qui s’adresser pour les observations et les questions ?
- Avoir des informations plus personnalisées, adaptées à son cas personnel.
- Préciser les risques, infectieux par exemple.
Une proposition qui mérite attention : la création d’une cellule d’information pouvant accompagner le malade mais aussi son entourage qui se pose beaucoup de questions. Et améliorer l’accueil de l’accompagnant durant l’hopitalisation.
Après l’opération :
le S A V (service après vente)
C’est
près de 78% qui se disent Bien informés ou qui répondent Oui à la question. Mais il y a tout de même 17% de Mal informés.
Cependant, près de 56% souhaitent une amélioration des conditions de suivi : en multipliant les fréquences des visites de contrôle et en augmentant leur durée pour avoir vraiment « le temps » d’être écouté. Et surtout, ne pas « passer de main en main » en ayant le sentiment de ne pas obtenir de réponses aux questions posées.
Les inconvénients qui suivent l’opération, les plus souvent cités : pour un quart des réponses, les problèmes liées à la parole et à la marche. La difficulté à rééquilibrer les dosages de médicaments.
Ainsi que des questions sur la durée des améliorations et la durée de vie de la pile.
Conclusion
C’est un plébiscite de « satisfaction » quant à cette opération : puisque 89% des neurostimulés se disent Satisfaits voir même Très satisfaits (28%) et ne regrettent aucunement d’avoir accepté cette opération. Ceux qui se disent mécontents le sont à la suite d’opérations « ratées » ou qui n’ont pas données
les résultats escomptés.
Le bénéfice essentiel retiré de cette opération est surtout lié à la motricité et donc à une « indépendance retrouvée ».
Mais ils sont tous conscients que la maladie continue d’évoluer et qu’il ne s’agit que d’une « rémission ».
Plusieurs remarques concernent la durée de vie des piles et leur remplacement pas toujours réussi qui provoque quelquefois des « retours en arrière » dans les conditions de vie des patients.
Les conseils donnés pour de futurs candidats : être très déterminé, s’informer le plus largement possible, être patient – les réglages peuvent être longs –, faire confiance aux équipes médicales, mais surtout ne pas hésiter à accepter cette proposition pour les bienfaits qu’elle apporte.
NOTRE CONCLUSION
Même modeste quant à sa dimension, cette enquête-sondage souligne ce que nombre de neurostimulés ont déjà pu nous dire : il ne faut pas lésiner sur l’information, qu’elle soit donnée par les praticiens mais aussi par les malades déjà opérés.
C’est un gage de réussite certain.
Par
Jean GRAVELEAU graveleau.jean2@wanadoo.fr
Éditorial — Le Parkinsonien Indépendant — n° 25
Publié le 02 juillet 2006 à 08:21Nous sommes à l’entrée des grandes vacances d’été et chacun, quand il en a les moyens (financiers ou physiques), de préparer ses déplacements proches ou lointains. Cependant ces préparatifs ne devraient pas nous faire oublier la solitude, la tristesse ou l’angoisse de nombre de nos proches, ou moins proches, qui voient avec inquiétude cette longue plage de loisirs qui ne leur sont pas autorisés.
Ne les oublions pas : rappelons-nous que c’est à l’occasion d’une même période estivale que la « n caniculen » a le plus décimé les plus fragiles d’entre nous et qu’il a alors été souligné combien la solitude ou l’abandon ont été des facteurs aggravants.
Voici, à nouveau, un numéro que nous avons préparé à votre intention avec le concours de quelques uns, fidèles à leur poste de veille, pour vous donner au plus prés les derniers éléments d’information, les dernières techniques médicales.
Vous lirez avec intérêt, j’en suis sûr, ce que nos amis suisses ont écrits sur la conduite automobile, d’autant plus qu’une circulaire ministérielle vient préciser l’information qui doit apparaître sur nos boîtes de médicaments. Lisez attentivement les notices explicatives : il en va de votre sécurité et de celle de vos proches. Cependant cela ne doit pas conduire le malade à perdre toute autonomie quand il a encore la possibilité de se déplacer de manière autonome : la prudence ne veut pas dire le rejet de toute action indépendante et autonome.
C’est, en effet, là tout l’art de l’accompagnant de savoir « n dosern » ses conseils et ses recommandationsn ! Un véritable métier difficile que celui d’accompagnant ! Soyez en remerciésn : nous ne le dirons jamais assez combien votre aide peut nous être précieuse.
Plusieurs enquêtes sont en cours soit de réalisation soit de traitement – vous en trouverez l’annonce dans ce numéro – ; elles devraient nous en apprendre un peu plus ce qui fait le quotidien de chacun, malade ou accompagnantn ; alors soyez attentif et vigilant pour y répondre au plus vite et au mieux. Merci pour ceux qui s’en sont donnés la mission.
Jean GRAVELEAU
graveleau.jean2@wanadoo.fr
Propulsé par WordPress et le thème GimpStyle créé par Horacio Bella. Traduction (niss.fr).
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